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Ktf ; suivi de, La culture populaire et le rire comme instruments de détournement des discours dominants et de la culture consacrée dans Borderline et La brèche de Marie-Sissi Labrèche

Francoeur, Isabelle 08 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Ktf, la première partie de ce mémoire, est un récit au « je » qui tente de reproduire le parler des jeunes québécois. Il présente une vision des relations amoureuses au temps des nouvelles technologies à travers les yeux d’une jeune femme de 20 ans souffrant de dépendance affective. Le discours se double d’une réflexion sur l’endoctrinement par les discours sociaux qui poussent à accorder une grande importance au paraître. La narratrice, par son point de vue à la fois sarcastique et aliéné, s’attarde à raconter son banal quotidien, tout en reconduisant une multitude de stéréotypes et en pigeant allègrement dans le répertoire du kitsch et des pensées préconçues. Toutefois, grâce à son sens de l’autodérision, la narratrice insuffle à son récit une bonne dose de ridicule ce qui a pour effet de dévoiler le vide de sens qui sous-tend cette culture du paraître. La seconde partie de ce mémoire est un essai qui s’intéresse la culture populaire et au rire comme instruments de détournement des discours dominants et de la culture consacrée dans Borderline et La brèche de Marie-Sissi Labrèche. Cet essai en trois parties s’attarde d’abord à faire ressortir les références au tragique dans les deux récits de l’auteure, afin de montrer comment leurs héroïnes Sissi et Kiki sont oppressées par les grands discours du système officiel. Ensuite, les parties deux et trois portent sur le détournement que les narratrices font subir au tragique en le confrontant à diverses manifestations de la culture populaire comique, dont le kitsch, le grotesque, le ridicule, le carnavalesque et le trash. / Ktf, the first part of this M.A. Thesis, is a narrative that attempts to reproduce the orality of young people in Quebec. It presents a vision of love relationships in the age of new technologies through the eyes of a 20-years-old girl suffering from emotional dependence. The discourse is coupled with a reflection on indoctrination by social discourses that give great importance to appearing. The narrator, from her sarcastic and alienated point of view, dwells on her banal daily life, while reiterating a multitude of stereotypes and while gleefully pumping into kitsch repertoire and preconceived thoughts. However, thanks to her sense of self-deprecation, the narrator infuses her story with a good dose of ridicule, which has the effect of revealing the meaninglessness that underlies this culture of appearances. The second part is an essay on popular culture and laughter as instruments for diverting dominant discourses and consecrated culture in Borderline and La brèche by Marie-Sissi Labrèche. This three-part essay focuses first on highlighting references to tragedy in the author's two narratives, in order to show how their heroines Sissi and Kiki are oppressed by the great rhetoric of the official system. Then, parts two and three analyze how Labrèche turns away the tragic by confronting it with various manifestations of comic popular culture, including kitsch, grotesque, ridiculous, carnivalesque and trash.
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La lecture augmentée, entre l’écran et la page : à partir de 1984 d’Éric Plamondon et Pourquoi Bologne d’Alain Farah

Thériault, Jean-François 08 1900 (has links)
Ce mémoire a été réalisé avec les appuis financiers du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). / En prenant comme point de départ la trilogie 1984 d’Éric Plamondon et Pourquoi Bologne d’Alain Farah, romans tous publiés sur papier, ce mémoire se consacre à saisir ce qui change dans la lecture du texte à une époque où l’omniprésence des outils numériques bouscule nos modes de production et de réception des contenus. La réflexion se développe autour du constat que la littérature, même celle qui se publie et se lit toujours sur support imprimé, ne peut être considérée en marge de ces remaniements dont les ramifications s’étendent bien au-delà de l’usage de l’ordinateur et des écrans. Avec la conviction que ces changements doivent se penser dans la continuité et non dans la rupture, la lecture sera ici considérée comme une pratique et, en refusant son essentialisation, il s’agira de revisiter certaines théories canoniques afin de saisir la teneur de ces modulations dans le « savoir-lire » du texte. À travers diverses lectures des romans à l’étude, le premier chapitre dessine les contours d’une lecture connectée, qui se fait sous l’égide du réseautage. Le deuxième chapitre, via une lecture des théories d’Umberto Eco, soutient que ces changements affectent tout particulièrement la question de la compétence du lecteur, qui est réinterrogée à la lumière de l’accessibilité de l’information inhérente à l’époque numérique et des glissements épistémologiques que cette accessibilité sous-entend. Le troisième et dernier chapitre propose, à partir des textes de Plamondon et de Farah, des parcours de lecture qui alternent entre la page du livre et l’écran d’ordinateur où sont réinterrogées les frontières du littéraire et de l’informationnel. Des relations qui se tissent entre les pratiques de lecture et l’usage des outils numériques émerge une façon de lire définie ici comme une « lecture augmentée » du texte, qui suppose un lecteur actif qui, à travers ses parcours particuliers, questionne, doute, et prend position. Un lecteur, bref, qui ne se contente pas d’actualiser un contenu, mais qui le performe. / Taking as a starting point Éric Plamondon’s 1984 trilogy and Alain Farah’s Pourquoi Bologne, both in their published form, this master’s dissertation is dedicated to grasp the changes that occur in the act of reading in an age where the ubiquitous digital tools are challenging the way we produce and receive content. The thesis takes form around the premise that literature, even that which is published and read in a print form, cannot be considered excluded from these considerations, whose ramifications extend far beyond the use of computer and screens. With the strong belief that these changes need to be seen as a continuity rather than a fracture, the act of reading will be considered here as a practice and, by refusing it’s essentialisation, will serve as a stepping-stone to revisit certain canonical theories and understand these modulations that affect the reader’s “digital literacy”, that affects the reading patterns even when a text does not present itself in a digital form. Through various interpretive trails across Plamondon and Farah’s novels, the first chapter draws the outline of a “connective reading” that is highly influenced by the omnipresence of the network. The second chapter, by revisiting Umberto Eco’s theories, maintains that these changes affect the reader’s competence, which is re-examined in light of the informational accessibly inherent at the digital era and the epistemological shifts that accessibility implies. The third and final chapter offers different reading trails through Plamondon and Farah’s novels that alternate between the book page and the computer screen, in which the boundaries between literature and information are challenged. In the relationships that develop between reading practices and the use of digital tools emerges a certain interpretational way that is described here as “augmented reading”, concept that implies that the reader is taking actions toward the text and, through this course, questions, doubts, challenges and takes position. A reader, in short, that is not just actualizing content, but who performs it.
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Un endroit familier ; suivi de Le problème de la mémoire dans le portrait littéraire

Malavoy-Racine, Tristan 12 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Un endroit familier est composé de trois portraits littéraires. L’auteur y met en relief des moments marquants de la vie de trois membres de sa famille : son grand-père maternel, qui a participé activement à un réseau de radio clandestine dans la France occupée, dans les années 1940; sa grand-mère paternelle, qui a élevé quatorze enfants à Saint-Joachim-de-Montmorency, et dont la longue vie embrasse à elle seule tout un pan de la ruralité québécoise du siècle dernier; puis son arrière-grand-mère maternelle, dont le mari est mort dans les tranchées de Champagne, durant la Première Guerre mondiale. Avec en arrière-plan le vingtième siècle, ses enthousiasmes et ses dérives, cette galerie de portraits en comprend un autre, plus discret, fragmenté, celui de l’auteur qui cherche à mieux comprendre d’où il vient. À la recherche de l’autre, ne sommes-nous pas toujours un peu à la recherche de nous-mêmes ? L’essai qui suit, intitulé Le problème de la mémoire dans le portrait littéraire, aborde le recours aux sources documentaires qu’exige le genre, de même que l’incidence des intentions de l’auteur sur la façon dont les sources seront exploitées. Il est ensuite question du degré d’exclusivité de la mémoire individuelle et de ce qu’implique l’idée, nourrie par la théorie de la postmémoire, notamment, d’une mémoire des traumas où le souvenir de l’un devient le souvenir de l’autre. L’essai se referme sur une réflexion portant sur le pouvoir qu’a la littérature de faire sortir de l’ombre, avec leurs énigmes non résolues, celles et ceux qui nous ont précédés. Et s’il y avait d’abord, au coeur d’une telle démarche d’écriture, le besoin de mieux vivre avec ses morts ? / Un endroit familier is made up of three literary portraits. The author highlights significant moments in the life of three members of his family : his maternal grandfather, who actively participated in an underground radio network in occupied France, in the 1940s; his paternal grandmother, who raised fourteen children in Saint-Joachim-de-Montmorency, and whose long life alone encompasses a vast segment of Quebec rurality of the last century; finally, there will be his maternal great-grandmother, whose husband died in the trenches of Champagne, during the First World War. Against the backdrop of the twentieth century’s enthusiasms and excesses, this gallery of portraits includes as well the more discreet, fragmented image of the author who seeks to better understand where he comes from. Looking for the other, aren't we always looking a little for ourselves ? The following essay, Le problème de la mémoire dans le portrait littéraire, discusses the use of documentary sources required by the genre, as well as the impact of the author's intentions on how those sources will be exploited. Then we will explore the degree of exclusivity of individual memory and the idea, drawn from the theory of postmemory, in particular, of a memory of traumas in which one’s memory becomes that of another. The essay ends with a reflection on the power of literature to bring out of the shadows, with their unsolved puzzles, those who came before us. What if there was first, at the heart of such a writing process, the need to live better with our dead ?
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Les représentations de l’Allemagne dans la littérature québécoise et la presse montréalaise de l’entre-deux-guerres

Léger-Bélanger, Eve 12 1900 (has links)
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Imaginaires du «roman canadien» : discours sur le genre romanesque et pratiques d’écriture au Québec (1919-1939)

Loranger, Caroline 05 1900 (has links)
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Quand proférer, c’est faire : resignifications des filles « ingouvernables » chez Josée Yvon, Chloé Savoie-Bernard et Catherine Lalonde

Anctil-Raymond, Camille 08 1900 (has links)
Fondé sur la force performative de l’injure qui travaille l’écriture de trois poètes québécoises, ce mémoire s’intéresse aux stratégies discursives grâce auxquelles elles renversent la stigmatisation du féminin inscrite dans le discours haineux. Les « fées mal tournées », « plotes de riches », « crisse de folles », « bâtardes », « sorcières » et « chiennes » sont légion dans Filles-commandos bandées (1976) de Josée Yvon, Royaume scotch tape (2015) de Chloé Savoie-Bernard et La dévoration des fées (2017) de Catherine Lalonde. Les poètes font toutes trois entendre des voix qui se réapproprient des injures pour les « resignifier », au sens où l’entend Judith Butler dans Le pouvoir des mots (1997). À la fois injuriées et injurieuses, elles s’emparent du pouvoir qui anime l’insulte pour la dévier, y aménagent des significations inattendues et la transforment même parfois en un lieu positif d’identification. Reprenant à leur compte les injures reçues, les écrivaines les entremêlent aux personnages puissants de l’Amazone, de la sorcière et de la fée, et façonnent des figures qui rejettent les corsets dans lesquels on tente d’enserrer non seulement leur corps, mais également leur discours. Parfois violentes, vulnérables, souffrantes ou effrayantes, ces « filles » brillent d’une souveraine irrévérence. Ainsi, elles apparaissent toutes comme des incarnations de la « femme ingouvernable » (1995) de Kathleen Rowe, symbole d’insoumission. Emportés par les affects qui les habitent, leurs corps excessifs, désirants, désacralisés et parfois grotesques, voire abjects, sont traversés de pulsions et de fantasmes violents. Ce mémoire se penche donc sur les manières dont les « filles » d’Yvon, de Savoie-Bernard et de Lalonde s’approprient le pouvoir de la colère et, en se positionnant entre vulnérabilité et ingouvernabilité, se font à la fois menaçantes et rassembleuses. / Based on the performative force of insults that shapes the writing of three Quebec poets, this dissertation explores the discursive strategies through which they reverse the stigmatization of women embedded in injurious speech. Such vocabulary as “fées mal tournées”, “plotes de riche”, “crisse de folles”, “bâtardes”, “sorcières” and “chiennes” is plentiful in Filles-commandos bandées (1976) by Josée Yvon, Royaume scotch tape (2015) by Chloé Savoie-Bernard and La dévoration des fées (2017) by Catherine Lalonde. The poets all create voices that reclaim insults in order to “re-signify” them, as Judith Butler conceives in Excitable Speech (1997). Being both the insulted and the insulting, they seize the power that animates insults to deflect them, endowing them with unexpected meanings and transforming them into neutral and even positive terms of identification. Taking up the insults received, the writers intertwine them with the powerful characters of the Amazon, the witch and the fairy, and shape figures who reject the corsets that enclose not only their body, but also their speech. These “girls”, at times violent, vulnerable, suffering or frightening, all shine with sovereign irreverence. In that, they appear to be incarnations of Kathleen Rowe’s Unruly Woman (1995), a symbol of insubordination. Carried away by the affects that inhabit them, their excessive, desiring, desacralized and sometimes grotesque, even abject bodies, are filled with impulses and violent fantasies. This research thus examines the ways in which the “girls” of Yvon, Savoie-Bernard and Lalonde appropriate the power of anger and, positioning themselves between vulnerability and ungovernability, reveal themselves as both threatening and unifying.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie

Bock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef. /// Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology. /// Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.
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La vie économique dans le roman québécois (1956-1983) : représentations, histoire et pratiques

Nadon, Rachel 05 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse, par le prisme de l’imaginaire social, d’œuvres littéraires québécoises qui mettent en scène la vie économique, depuis la phase d’essor industriel qui marque l’après-guerre jusqu’aux années 1980. Conjuguant l’histoire culturelle et la sociocritique, nous étudions les représentations de la vie économique, leurs conditions de possibilité, de production et de circulation. Notre travail s’intéresse à la dimension idéologique et politique des classes populaires, des ouvriers et des ouvrières fictifs chez des auteurs marginaux (Jean-Jules Richard, Pierre Gélinas, Germain Archambault, Maurice Gagnon et Élisabeth Vonarburg) et d’autres plus connus (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine Noël). Tout comme la figure de l’écrivain, le personnage du travailleur est un « foyer normatif complexe » (Hamon, 1984). En croisant l’analyse de différentes productions culturelles avec la lecture approfondie de romans choisis, nous interrogeons le présumé désintérêt de la littérature québécoise envers les questions qui concernent la vie économique. Nous tentons d’abord de repenser les catégories de l’histoire littéraire, soit le réalisme, le régionalisme, le « documentaire » et le roman social. Une analyse du discours des écrivains et des critiques dans les périodiques révèle les différentes définitions du rôle social de la littérature et de l’écrivain qui circulent dans les années 1950. La réception contrastée des romans sociaux signale leur qualité littéraire parfois moyenne, mais un enthousiasme pour les représentations du « milieu ». Articulant histoire, politique et travail industriel, les romans de Pierre Gélinas et de Jean-Jules Richard offrent un point de vue informé par une sensibilité communiste sur les grèves ouvrières de l’époque. Dans leurs œuvres, tout comme dans celles publiées à la revue et aux Éditions Parti pris, les représentations des femmes proposent par leur complexité une perspective éclairante sur la vie économique. La figure du chauffeur de taxi, coureur des bois (et des rues) moderne, témoigne exemplairement de l’exploration de la marginalité et de la mobilité qu’on retrouve dans plusieurs parutions de la maison d’édition. Le dernier chapitre s’attache à la figure de la ménagère et à la question du travail ménager. En étudiant Maryse de Francine Noël et Le Silence de la Cité d’Élisabeth Vonarburg, nous réévaluons les présupposés selon lesquels le réalisme serait la forme privilégiée de la représentation économique. / This thesis proposes an analysis, through the prism of the imaginaire social, of literay works that represent economic life, from the industrial boom that marked the post-war period to the 1980s. Combining cultural history and sociocriticism, we study the representations of economic life, their conditions of possibility, production and circulation. Our work focuses in particular on the ideological and political dimension of the working classes and of fictitious workers among marginal authors (Jean-Jules Richard, Pierre Gélinas, Germain Archambault, Maurice Gagnon and Élisabeth Vonarburg) and others who are better known (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine Noël). As the figure of the writer, the worker is a “complex normative focus” (Hamon, 1984). By crossing the analysis of different cultural productions with the reading of specific novels, the thesis questions the supposed disinterest of Québec literature for economic life. We first attempt to rethink the categories and oppositions of literary history: realism, regionalism, “documentary” and the social novel. An analysis of the discourse of writers and critics in periodicals sheds light on the different definitions of the social role of literature and of the writer circulating in the 1950s discourse. The contrasting reception of social novels indicates the average literary quality of some of those literary works but a certain enthusiasm for social representations. Articulating history, politics and industrial work, the novels of Pierre Gélinas and Jean-Jules Richard offer a marginal point of view on the workers' strikes of the time informed by a communist sensibility. In their works, as in those published in the review and in Éditions Parti pris, the representations of women offer, by their complexity, a significant perspective on economic life. The exploration of marginality and mobility in the publishing house's publications creates the figure of the taxi driver, a modern-day coureur des bois. The last chapter focuses on the figure of the housewife and on the issue of housework. By studying Francine Noël's Maryse and Élisabeth Vonarburg's Le Silence de la Cité, we reassess the presupposition that realism is the preferred form of economic representation.
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Inventaire pendant liquidation : expériences du temps dans les écritures au féminin au Québec 1970-1990

Savoie-Bernard, Chloé 08 1900 (has links)
L’hypothèse qui soutient cette thèse est que les écritures au féminin, au Québec, des années soixante-dix à quatre-vingt-dix, livrent une expérience singulière du temps. Les œuvres étudiées présentent une réflexion sur les possibilités de la littérature à mettre en œuvre une transformation, voire une liquidation du temps patriarcal. Cette thèse montre comment les écritures au féminin, tout en voulant instaurer un changement de paradigme dans le temps, héritent tout de même de paramètres, de formes, d’histoires dont elles désirent se détacher. C’est à cette mise en tension entre rupture et récupération que je m’intéresse en étudiant différentes thématiques et pratiques formelles dans un corpus composé de textes publiés en revues, de livres et de films. Le premier chapitre analyse des textes philosophiques et littéraires qui questionnent le genre sexuel et ses relations au politique, et montre comment les écritures au féminin sont indissociables d’un discours sur la littérature elle-même. Dans le deuxième chapitre, à partir des œuvres de Nicole Brossard et de Louky Bersianik, je vois comment la mémoire est posée comme le lieu de renouvellement des connaissances. Le troisième chapitre se consacre au motif de la cassure face au temps patriarcal dans Cyprine (1978) de Denise Boucher et dans Dieu, de Carole Massé (1979). La construction d’une histoire littéraire au féminin dans la revue littéraire La Barre du jour/La Nouvelle Barre du jour (1965 1990) est le sujet du quatrième chapitre. Le cinquième et dernier chapitre s’intéresse aux manières de construire une temporalité au féminin dans des textes rédigés à plusieurs mains : Retailles, (1977) de Madeleine Gagnon et Denise Boucher et La théorie, un dimanche (1988), de Louky Bersianik, Nicole Brossard, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret. Insufflant du féminin dans le récit androcentré de l’histoire, les œuvres du corpus travaillent une pratique littéraire consciente d’elle-même et de ses procédés, valorisant l’exploration formelle comme pratique politique. / This thesis posits that the movement called writing in the feminine in Quebec, active from the seventies to the nineties, reflects a singular experience of time. I study works that examine on how literature articulate, if not implement, a transformation or even potential evacuation of patriarchal time. In establishing a paradigm shift in time, this thesis shows, nevertheless, how writing in the feminine inherits parameters, that is to say, particular histories and forms from which the authors wish to detach. Thus, as I examine different themes and formal practices in texts published in journals, books and in films, I am invested in this tension between rupture and recuperation. The first chapter focuses on philosophical and literary texts that interrogate the relationship between gender and politics. It shows how writing in the feminine is inextricably linked to a discourse on literature itself and the realities it engenders. The second chapter studies the works of Nicole Brossard and Louky Bersianik, in which I analyze memory as a place for the renewal of knowledge. The third chapter is devoted to Denise Boucher's Cyprine (1978) and Carole Massé's Dieu (1979), more precisely, to the motif of the rupture of the face to patriarchal time. The construction of a literary history for women in the literary journal La Barre du jour/La Nouvelle barre du jour (1965-1990) is the subject of the fourth chapter. Finally, the fifth chapter looks at ways of constructing a feminine temporality in texts signed by several authors: Retailles (1977), by Madeleine Gagnon and Denise Boucher and La théorie, un dimanche (1988), by Louky Bersianik, Nicole Brossard, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott and France Théoret. Instilling the feminine into the androcentric narrative of history, this thesis showcases a literary practice that is conscious of itself and its processes, ultimately valuing formal exploration as a political practice.
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Une délicate maison de bêtises ; suivi de Une fête urbaine : l’impact des lieux dans Là où fuit le monde en lumière de Rose Eliceiry

Gauthier, Sarah 08 1900 (has links)
une délicate maison de bêtises est un recueil de poésie qui explore la tension entre rester et partir. La sujet lyrique évoquée dans les poèmes est tiraillée entre son envie de connexion, de relation, et son besoin de liberté. Écrit en vers libres, séparé en trois parties selon les affects de la sujet, le recueil explore les espaces, physiques et émotionnels, que l’on fuit puis réinvestit incessamment. L’essai s’intéresse au recueil Là où fuit le monde en lumière de Rose Eliceiry et analyse comment les lieux mis en place dans les poèmes interagissent avec la sujet lyrique. Il réfléchit à l’inscription de la douleur sur les corps, que ceux-ci soient humains ou urbains. S’appuyant notamment sur le concept de Thirdspace développé par le géographe Edward W. Soja, il invite à repenser les lieux au-delà de leur inscription physique et mentale, dans ce qu’ils peuvent produire comme espaces tiers. La compréhension de ces emplacements autres se construit également à partir des travaux de Michel Foucault, autour de ce qu’il nomme des hétérotopies et des hétérochronies. Entrant et sortant de ces espaces autres, la sujet lyrique d’Eliceiry est soumise aux délimitations des lieux qui l’accueillent ou la rejettent. Malgré l’importance de l’altérité au cœur de la poésie, cet essai étudie également la présence et la signification de multiples lieux communs insérés dans la parole poétique. Ces topoï littéraires ancrent l’œuvre et l’expérience de la sujet lyrique dans notre contemporanéité en évoquant à la fois certains enjeux de l’époque et différentes réalités sociales. / une délicate maison de bêtises is a book of poetry that explores the tension between staying and going. The lyrical subject evoked in the poems is torn between its desire for connection, for relationship, and its need for freedom. Written in free verses, separated into three parts according to the affects of the subject, the book explores places, physical and emotional, that we avoid and then constantly reinvest. This dissertation focuses on the book of poetry Là où fuit le monde en lumière of the Quebecoise poet Rose Eliceiry. It analyses how the places of the city interact with the lyrical subject. It explores the inscription of pain on bodies, whether they are human or urban. Based on the concept of Thirdspace developed by the geographer Edward W. Soja, it invites us to rethink places beyond their physical and mental inscription, in what they can produce as othering spaces. The understanding of these spaces is also built around the work of Michel Foucault, from what he calls heterotopias and heterochronies. Entering and leaving these other areas, the lyrical subject of Eliceiry is vulnerable to the boundaries of the places that welcome or reject her. Despite the importance of otherness at the heart of the poems, this essay also studies the presence and significance of multiple commonplaces inserted in the poetic speech. These literary topoi anchor the work and experience of the lyrical subject in our contemporaneity by evoking both certain issues of the time and different social realities.

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