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La langue des " gwerzioù " à travers l'étude des manuscrits inédits de Mme de Saint-Prix (1789-1869)

Le Rol, Yvon 05 July 2013 (has links) (PDF)
L'une des composantes de la littérature orale (chants, contes, proverbes,...) de langue bretonne est la gwerz, chanson traditionnelle à caractère souvent historique et fantastique, se transmettant principalement oralement d'une génération à l'autre.L'étude de la langue utilisée dans ces chants permet de mettre en évidence des niveaux de langues différents : si la marque dialectale du chanteur est généralement bien présente, celle de l'utilisation d'un breton standard, se rapprochant du breton littéraire par ses caractéristiques, l'est tout autant.Quelques personnes en Bretagne, principalement issues de la petite noblesse rurale, se sont adonnées au collectage de sa littérature orale (de langue bretonne), à l'instar des autres pays européens, et ceci dès le début du XIXe siècle. Mme de Saint-Prix (1789 -1869) figure parmi ces précurseurs. Les deux manuscrits inédits qui constituent l'essentiel de sa collection (Manuscrit 1 : 97 folios ; Manuscrit 2 : 45 folios), sont actuellement conservés à la bibliothèque de Landévennec
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Langue et discours dans la littérature régionaliste au début du XXe siècle au Pays de Caux: les Terreux de Gaston Demongé

Lefrançois, Hélène 23 January 2013 (has links)
En France, le XIXe siècle est témoin d’un renouveau de la littérature orale. Alors que les dialectologues accomplissent un important travail de documentation et de préservation des sources orales au XIXe siècle, les littéraires mettent en scène les patois. Les contes populaires de Gaston Demongé, auteur normand (Aux gars de Normandie, 1917 ; Les Terreux, 1925 et 1955) ont marqué l’imaginaire de son époque. Auteur engagé dans le débat sociopolitique sous la Troisième République, Gaston Demongé opte par son choix de retranscription du patois de rester fidèle à ses convictions profondément régionalistes. L’œuvre de l’auteur normand offre une disparité dans sa façon d’aborder le patois cauchois et le discours social qu’il transmet sur le paysan entre le début du XXe siècle et la période de l’après guerre. De fait, il manifeste dans son écriture, dès 1925, son désaccord avec le discours imposé sur le paysan et son langage.
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Etude ethnolinguistique du sìcànἐ (chants de hochets des femmes senufo du Tagbara) / Ethnolinguistic Study of sìcànἐ (rattle songs of senufo wives in Tagbara)

Traoré, Mori Edwige 18 November 2016 (has links)
Cette thèse porte sur le sì.cǎk-nɛ [sìcànἐ] (chants de hochet), un genre oral tagba à l’ouest du Bur ina Faso. Considérés comme des chants typiquement féminin, ce genre est exécuté lors des différentes manifestations du calendrier rituel tagba. Il est caractérisé par un instrument du même nom et constitue une forme de thérapie pour soigner des maladies récurrentes et des comportements déviants. Sa performance est ainsi prescrite à des femmes souffrant de maux multiples. Les chanteuses du genre constituent une consoeurie dont la hiérarchie se manifeste tant dans les rites spécifiques que dans la vie de la communauté des chanteuses ou dans leurs performances L’analyse du corpus de chants recueillis lors de différents séjours sur le terrain est conçue sous plusieurs axes. D'une part, celui des perceptions et la conception du monde chez les Tagba, d'autre part, celui de la performance. Enfin, le corpus est envisagé comme un ensemble de discours littéraires donnant lieu à une étude thématique et stylistique. Nécessitant une connaissance fine du parler de la communauté étudiée, ce dernier aspect prend appui sur une description linguistique qui constitue la première partie de ce travail. Au travers de toutes ces dimensions, l'ensemble de cette thèse s’attèle à dégager les significations sociales et culturelles qui entourent le genre oral sìcànἐ d’une part, les émettrices et l’instrument d’autre part Elle démontre que le sìcànἐ est un genre oral majeur qui véhicule les idéaux de la société tagba et peut être considéré comme une marque d’identité culturelle qui renferme la mémoire collective, le patrimoine culturel de cette société / This dissertation deals with the sì.cǎk-nɛ [sìcànἐ] (rattle songs), a Tagba oral genre in the west of Burkina Faso. These songs, typically feminine, are sung during ritual celebrations in the traditional Tagba calendar. The oral genre s cànɛ also means “rattle”, accompanied by an instrument of the same name and constitutes a therapy-li e form curing women’s recurrent diseases It is prescribed for women who suffer from troubles and suspicious behaviors. The women singers are organized in a hierarchy with order and rules like in a sisterhood.The corpus songs collected during different stays in the field will be analyzed from several points of view: that of the perception and conception of the world among the Tagba people on the one hand, that of the song performance on the other. Finally, the corpus is considered to be a set of literary discourses, objects of thematic and stylistic studies. Therefore, the first part of the dissertation is devoted to the linguistic description of the Tagba language, before pursuing the study of songs. Trough all these dimensions, this dissertation analyzes the social and cultural meanings of sìcànἐ as an oral genre on the one hand and the women singers and the instrument on the other hand. It demonstrates that the sìcànἐ is a main oral genre that conveys the ideals of the Tagba society and can be considered as a mark of cultural identity
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L'art du conteur en Iran : la récitation des histoires du "Sâh-nâme" dans les cafés traditionnels iraniens / The art of storytelling in Iran : the recitation of the history "Book of the Kings" of Ferdowsi in Iran's traditional cafes

Oliaei, Shadi 02 July 2010 (has links)
L’art du naqqâli en Iran est basé sur une longue tradition de récits épiques portant sur des héros de la légende nationale iranienne. La principale source de ces épopées, Le Livre des rois de Ferdowsi, est un œuvre fondamentale de la culture nationale. Les conteurs professionnels «naqqâl» récitent, en les adaptant, les passages du Livre des rois pendant des heures à l’assistance dans certaines maisons de thé, plus connues sous l'appellation de cafés traditionnels. La représentation du naqqâli qui dure approximativement une heure et demi comporte trois parties d’environ une demi-heure chacune. Une session habituelle commence par une introduction poétique suivie d’une entrée en matière pour introduire l’histoire et s’achève par l’histoire proprement dite. Le début et la fin de chaque partie sont marqués par une combinaison de salavât (prière récitée en chœur) et de récitations de poèmes classiques qui ne sont pas nécessairement liés à l’histoire elle-même, mais servent en général à retenir l’attention du public pendant la représentation. Les qualités de la récitation du naqqâl reposent sur un ensemble de méthodes complémentaires permettant de donner plus de relief au spectacle : les méthodes oratoires, gestuelles et l’approche musicale. Les naqqâl utilisent les rouleaux de parchemin appelés tumâr pour préparer la représentation et s’aider pendant la récitation tout en prenant des libertés par rapport au texte dans le but de retenir l’attention de leur auditoire. Les caractéristiques formelles spécifiques de ce genre de représentation qui se rapporte à ses contraintes minimales sont : la durée fixe d’une représentation et son découpage sérialisé, l’influence plus ou moins directe de la structure du tumâr et en particulier sa division en trois niveaux d’unités structurelles : le chapitre, la partie et l’épisode. / The art of naqqâli in Iran is based on a long tradition of epics involving heroes of the Iranian National legend. The main source of these epics, Ferdowsi’s Book of the Kings, is a cornerstone of the national culture. Over long hours, professional naqqâl recite passages from the Book of the Kings to the audience in tea-houses, known as traditional cafes. The naqqâli performance lasts about one and half hours and up to three parts for about half an hour each. A session usually begins with an introduction followed by a poetic prelude to outline the story and ends with the story itself. The beginning and end of each part are salavât (prayer recited in unison) and recitations of classic poems which are not necessarily related to the history itself, but in general serve the purpose of gaining the public attention during the performance. The quality of the naqqâl’s recitation based on a set of methods to give a larger dimension to the show such as: oratory techniques, gesture and musical approach. Naqqâl use parchment scroll called tumâr prepared for the performance which help with the recitation while taking liberties with respect to the text in order to attract the attention of their audience. The formal features of this type of performance which refer to its minimal constraints are : the fixed duration of performance and its serial form, the more or less direct influence of the structure of the tumâr, particularly its division into 3 levels of structural units : chapter, instalment and episode.
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Langue et discours dans la littérature régionaliste au début du XXe siècle au Pays de Caux: les Terreux de Gaston Demongé

Lefrançois, Hélène January 2013 (has links)
En France, le XIXe siècle est témoin d’un renouveau de la littérature orale. Alors que les dialectologues accomplissent un important travail de documentation et de préservation des sources orales au XIXe siècle, les littéraires mettent en scène les patois. Les contes populaires de Gaston Demongé, auteur normand (Aux gars de Normandie, 1917 ; Les Terreux, 1925 et 1955) ont marqué l’imaginaire de son époque. Auteur engagé dans le débat sociopolitique sous la Troisième République, Gaston Demongé opte par son choix de retranscription du patois de rester fidèle à ses convictions profondément régionalistes. L’œuvre de l’auteur normand offre une disparité dans sa façon d’aborder le patois cauchois et le discours social qu’il transmet sur le paysan entre le début du XXe siècle et la période de l’après guerre. De fait, il manifeste dans son écriture, dès 1925, son désaccord avec le discours imposé sur le paysan et son langage.
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Obraz otroka v kreolských pohádkách Patricka Chamoiseaua. / The image of slave in Patrick Chamoiseau's Creol tales.

Svobodová, Kateřina January 2019 (has links)
v anglickém jazyce The subject of this diploma thesis is the work of the francophone writer Patrick Chamoiseau. The thesis reflects especially the theme of slavery in short stories and fairy tales of this Martinique author. The diploma thesis puts Patrick Chamoiseau's work in a historical and political context as well as the personal life of the writer. The diploma thesis describes geographic and cultural particularities of the Lesser Antilles and analyzes in more detail the story The Slave Old Man and the Giant Dog and selected fairy tales. Based on this analysis, the thesis describes typical themes and language tools used by Patrick Chamoiseau. The thesis also deals with oral literature and culture of Martinique and the current problems of society are also discussed through a reflection of another work by Patrick Chamoiseuau.
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La traduction des motifs sonores dans les littératures africaines europhones comme réactivation du patrimoine poétique maternel

Jay-Rayon, Laurence 06 1900 (has links)
Plusieurs monographies récentes se sont intéressées à la traduction des littératures africaines europhones (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009), faisant valoir le concept d’autotraduction (au sens métaphorique) et insistant sur le fait que ces écritures sont porteuses d’une oralité ou de marques linguistiques issues des langues parlées par les écrivains. Toutefois, la question de l’hybridité comme point de jonction entre littératures orales et écrites a encore rarement été examinée sous un angle poétique et c’est précisément dans cet esprit que cette recherche a été entreprise. Dans un premier temps, à partir des ouvrages originaux de six auteurs, trois d’expression littéraire anglaise (Farah, Hove et Armah) et trois d’expression littéraire française (Waberi, Adiaffi et Djebar), je montre en quoi ces écritures méritent d’être qualifiées de poétiques avant de mettre cette esthétique en relation avec le patrimoine littéraire de chacun des auteurs du corpus; ponctuellement, d’autres affiliations littéraires sont mises en évidence. Cette poétique est examinée dans sa dimension mélopoéique (Pound 1954), c’est-à-dire sous l’angle des structures audibles, appelées aussi figures de style jouant sur la forme phonétique des mots (Klein-Lataud 2001). Dans un second temps, j’examine comment cette poétique sonore a été recréée, tant de manière qualitative que quantitative, dans les traductions de Bardolph, de Richard et de J. et R. Mane (pour les auteurs d’expression anglaise) et de Garane, de Katiyo et de Blair (pour les auteurs d’expression française). Les enjeux associés à la réactivation des structures poétiques sonores sont mis en évidence dans le dernier chapitre qui propose un tour d’horizon des modalités de « consommation » de l’objet littéraire et qui s’achève sur les questions soulevées par la progression du livre audio. La méthodologie élaborée dans ce cadre s’inspire essentiellement de Berman (1995) et de Henry (2003). La conceptualisation de la poétique sonore, telle que mise en œuvre dans le contexte particulier de ces littératures, fait appel aux paradigmes de valence traductive (Folkart 2007) et de traduction métonymique (Tymoczko 1999). Par ailleurs, cette recherche s’appuie sur la récente thèse de doctorat de Fraser (2007) consacrée à la théorisation du sonore en traduction. / Recent publications explore Europhone African literatures as translation and in translation (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009) insisting that these texts are better understood as a form of self-translation through oral subtexts, showing evidence of linguistic interplay by drawing on the writers’ native language(s). Yet hybridity as an encounter between oral and written literatures has seldom been explored in its poetic dimension. This lack of attention shapes the blueprint of this dissertation. Drawing on six original texts from African writers publishing in English (Farah, Hove and Armah) or in French (Waberi, Adiaffi and Djebar), I show in which extent these writings deserve to be labelled as poetic and how they are informed by the authors’ native literary background; occasionally I discuss other literary affiliations. In this specific context, I explore poetry in its melopoeic actualization (Pound 1954) as it relates to aural poetic devices (i.e. relying on their audible features). I then analyze, qualitatively and quantitatively, how this audible poetry has been reactivated by the translators: Bardolph, Richard, J. and R. Mane (translating Farah, Hove and Armah, respectively); Garane, Katiyo, Blair (translating Waberi, Adiaffi and Djebar, respectively). The last chapter suggests how reactivating sonorous poetic devices in translation relates to different literary modalities, especially audiobooks, as they represent a rapidly growing trend. The methodology draws on Antoine Berman’s translation project (1995) and Jacqueline Henry’s Traduire les jeux de mots (2003). Approaching the translation of aural/audible poetry in the specific context of these texts was facilitated by calling upon paradigms such as translational valency (Folkart 2007) and metonymy (Tymoczko 1999). Last but not least, this dissertation benefited from Fraser’s recent doctoral thesis (2007) dedicated to theorizing sound translation.
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La traduction des motifs sonores dans les littératures africaines europhones comme réactivation du patrimoine poétique maternel

Jay-Rayon, Laurence 06 1900 (has links)
Plusieurs monographies récentes se sont intéressées à la traduction des littératures africaines europhones (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009), faisant valoir le concept d’autotraduction (au sens métaphorique) et insistant sur le fait que ces écritures sont porteuses d’une oralité ou de marques linguistiques issues des langues parlées par les écrivains. Toutefois, la question de l’hybridité comme point de jonction entre littératures orales et écrites a encore rarement été examinée sous un angle poétique et c’est précisément dans cet esprit que cette recherche a été entreprise. Dans un premier temps, à partir des ouvrages originaux de six auteurs, trois d’expression littéraire anglaise (Farah, Hove et Armah) et trois d’expression littéraire française (Waberi, Adiaffi et Djebar), je montre en quoi ces écritures méritent d’être qualifiées de poétiques avant de mettre cette esthétique en relation avec le patrimoine littéraire de chacun des auteurs du corpus; ponctuellement, d’autres affiliations littéraires sont mises en évidence. Cette poétique est examinée dans sa dimension mélopoéique (Pound 1954), c’est-à-dire sous l’angle des structures audibles, appelées aussi figures de style jouant sur la forme phonétique des mots (Klein-Lataud 2001). Dans un second temps, j’examine comment cette poétique sonore a été recréée, tant de manière qualitative que quantitative, dans les traductions de Bardolph, de Richard et de J. et R. Mane (pour les auteurs d’expression anglaise) et de Garane, de Katiyo et de Blair (pour les auteurs d’expression française). Les enjeux associés à la réactivation des structures poétiques sonores sont mis en évidence dans le dernier chapitre qui propose un tour d’horizon des modalités de « consommation » de l’objet littéraire et qui s’achève sur les questions soulevées par la progression du livre audio. La méthodologie élaborée dans ce cadre s’inspire essentiellement de Berman (1995) et de Henry (2003). La conceptualisation de la poétique sonore, telle que mise en œuvre dans le contexte particulier de ces littératures, fait appel aux paradigmes de valence traductive (Folkart 2007) et de traduction métonymique (Tymoczko 1999). Par ailleurs, cette recherche s’appuie sur la récente thèse de doctorat de Fraser (2007) consacrée à la théorisation du sonore en traduction. / Recent publications explore Europhone African literatures as translation and in translation (Gyasi 2006, Bandia 2008, Batchelor 2009) insisting that these texts are better understood as a form of self-translation through oral subtexts, showing evidence of linguistic interplay by drawing on the writers’ native language(s). Yet hybridity as an encounter between oral and written literatures has seldom been explored in its poetic dimension. This lack of attention shapes the blueprint of this dissertation. Drawing on six original texts from African writers publishing in English (Farah, Hove and Armah) or in French (Waberi, Adiaffi and Djebar), I show in which extent these writings deserve to be labelled as poetic and how they are informed by the authors’ native literary background; occasionally I discuss other literary affiliations. In this specific context, I explore poetry in its melopoeic actualization (Pound 1954) as it relates to aural poetic devices (i.e. relying on their audible features). I then analyze, qualitatively and quantitatively, how this audible poetry has been reactivated by the translators: Bardolph, Richard, J. and R. Mane (translating Farah, Hove and Armah, respectively); Garane, Katiyo, Blair (translating Waberi, Adiaffi and Djebar, respectively). The last chapter suggests how reactivating sonorous poetic devices in translation relates to different literary modalities, especially audiobooks, as they represent a rapidly growing trend. The methodology draws on Antoine Berman’s translation project (1995) and Jacqueline Henry’s Traduire les jeux de mots (2003). Approaching the translation of aural/audible poetry in the specific context of these texts was facilitated by calling upon paradigms such as translational valency (Folkart 2007) and metonymy (Tymoczko 1999). Last but not least, this dissertation benefited from Fraser’s recent doctoral thesis (2007) dedicated to theorizing sound translation.
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(Re)writing Pathways : Oral Tradition, Written Tradition, and Identity Construction in Kanaky/Nouvelle-Calédonie / Les chemins de la réécriture : tradition orale, tradition écrite et construction identitaire en Kanaky/Nouvelle-Calédonie

Sinclair-Reynolds, Emma 24 March 2014 (has links)
Comment les traditions orales kanak pourraient-elles agir au-delà de leurs frontières habituelles et influencer les processus de construction identitaire dans la société néo-calédonienne contemporaine ? Notre travail explore les interactions entre la tradition orale kanak et la tradition écrite néocalédonienne, en examinant les textes de réécriture, ces lieux de rencontre entre traditions qui constituent un espace de patrimoine commun. Cette thèse retrace les chemins d’une histoire, Le Chef et le lézard (dont on trouve de multiples versions dans les différentes traditions orales kanak), dans la tradition écrite. Sont élucidés les contextes historiques, politiques et littéraires des processus de production de versions de l’histoire, afin de mettre en évidence les forces en oeuvre, et d’éclairer la manière dont les représentations qui y figurent pourraient participer aux processus de construction identitaire. Les outils conceptuels employés sont la « réécriture », la « vā » (l’espace relationnel océanien d’échange et de rencontre),ainsi que la littérature comme « outil de renforcement communautaire ». La contribution originale qu'apporte notre travail consiste en démontrant le degré et l’étendue de l’intégration d'une histoire kanak dans le polysystème littéraire néo-calédonien ; en soulignant le rôle actif joué par des acteurs kanak dans les processus de réécriture ; en créant une métaphore étendue géographique du paysage littéraire néo-calédonien ; en témoignant de la richesse des traditions orales et écrites de Kanaky/Nouvelle-Calédonie ; et en constituant une passerelle entre les chercheurs/lecteurs non-francophones et la littérature néo-calédonienne. / How might Kanak oral traditions move beyond their usual boundaries and influence identity construction processes in contemporary New Caledonian society? This thesis explores the interactions between Kanak oral tradition and New Caledonian written tradition, by examining the (re)writings that are places of encounter between these traditions, and thus constitute a space of shared heritage. This study traces the pathways taken by a story, Le Chef et le lézard, (a number of versions of which are found in different Kanak oral traditions), as it moves into and within written tradition. The historical, political, and literary contexts of the (re)writing processes that produce versions of Le Chef et le lézard are elucidated, to demonstrate the forces at work and shed light on how the representations that figure in the (re)writings might participate in identity construction processes. The conceptual tools used in the study include: rewriting; vā (the relational space of exchange and encounter found throughout Oceania); and literature as a means of building community. The original contribution of this thesis has been to demonstrate the degree and the extent of the integration of a Kanak story into the New Caledonian literary polysystem; to highlight the active role played by Kanak actors in the rewriting process; to develop anextended geographic metaphor for the New Caledonian literary landscape; to bear witness to the richness of oral and written traditions in Kanaky/Nouvelle-Calédonie; and to create a bridge between non-Francophone researchers/readers and New Caledonian literature (oral and written).
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La parole voilée : musiques de louange chez les Bwaba du Burkina Faso / Veiled speech : music of paraise of the Bwaba from Burkina Faso

Bourget, Anne-Laure 11 April 2013 (has links)
Les Bwaba du Burkina Faso montrent une grande prédilection, dans leur expression orale, pour un recours à l’implicite consistant à dissimuler la parole au moyen des sons de leurs xylophones. Cette dissimulation s’exerce principalement à propos des identités individuelles et collectives. C’est là une façon, pour eux, de masquer leur pensée tout en la dévoilant, afin de susciter à tout moment chez leurs auditeurs l’éveil de l’esprit, le questionnement, la curiosité. Ils disposent à cet effet de deux genres musicaux différenciés, tous deux dévolus à la louange, dont chacun forme un corpus spécifique : les devises senké et les chants bassé. Le recensement, la description et l’analyse de cette manière d’être, de dire et de faire constituent l’objet de la présente thèse.Le plus souvent sans recours aux paroles verbalisées, ces musiques de louange offrent un exemple hautement élaboré de transmission des signifiés. L’étude s’applique en priorité à ces modalités instrumentales pour interroger les processus de transposition de la parole à la musique, qui nourrissent cette société dans son quotidien et dans ses fêtes. Enoncer de façon voilée, par les sons du xylophone, le nom d’un groupe ou d’un individu permet de faire montre d’une grande maîtrise du langage musical, comme de la gestion des relations sociales et des possibilités de communication entre les membres de la communauté. Cette étude ambitionne de démontrer que « la parole du xylophone » témoigne, chez les Bwaba, d’une exceptionnelle mise en cohérence de l’intelligence productive et de l’intelligence perceptive / The Bwaba from Burkina Faso are very partial to using implicitness in their oral communication, i.e. to conceal speech within the sounds of their xylophones. This concealment applies mostly to individual and collective identities. It is for them a way to mask their thoughts, while unveiling them at the same time, in order to create an awakening of spirit, and arouse questioning and curiosity among their audience. In order to achieve that, they can use two differentiated musical genres, both meant for praise and with a specific corpus each: mottos or senké, and songs or bassé. The object of this PhD is to make an inventory, to describe and analyse this way of being, of saying and of doing.The musics of praise, which most of the time do not use any verbal speech, give a highly elaborate example of transmission of the signified. This study first of all applies to instrumental modalities, in order to question the process of transposition of speech into music, a process which nurtures the Bwaba society in its daily life and holy days and feasts. Enunciating in a veiled way the name of a group or a person, through the sounds of xylophone, enables them to show their great skills in musical language, and also in the management of social relationships and in communication possibilities among members of the community. The present study wishes to demonstrate that "xylophone speech" shows, for the Bwaba, an exceptional setting into coherence of the productive and perceptive intelligence.

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