Spelling suggestions: "subject:"livre d’artistes"" "subject:"vivre d’artistes""
1 |
Le livre d'artiste pour enfants : une approche esthétique et socioculturelle de l'enfance / Artist Book for children : an aesthetic and socio-cultural approach to childhoodMerle, Amélie 16 June 2017 (has links)
Cette thèse observe le phénomène du livre d’artiste pour enfants. L’objectif premier de l’étude est de relier notre objet à une interrogation plus fine concernant la place de l’art et une forme de pratique artistique spécifique dans la construction du concept d’enfance en résonance avec des problématiques éducatives. Nos travaux tentent de mettre au jour une esthétique de l’enfance présente dans un contexte de renouveau socioculturel des années 1968. En effet, c’est dans cette même période que l’on peut observer des mouvements et pratiques artistiques issus de l’avant-garde ayant participés à l’élaboration d’un autre regard sur l’enfance au moyen de l’art pour et auprès de l’enfant. Notre réflexion s’inscrit dans le champ des sciences de l’éducation mais aussi dans celui de l’histoire de l’art car le livre d’artiste fait partie de ces objets hybrides situés à mi-chemin entre le livre et l’œuvre d’art. On interroge ainsi notre objet : si d’une façon générale, le livre pour enfants est porteur d’une certaine représentation qu’une société se fait de l’enfance, s’il est comme un miroir de ce qu’elle souhaite offrir comme modèles d’enfances, le livre spécifique qui nous intéresse, le livre d’artiste pour enfants, ne peut-il pas nous dire lui aussi quelque chose de spécifique au sujet de l’enfance d’aujourd’hui ? Afin d’appréhender notre objet dans toutes ses dimensions, il semble pertinent d’interroger l’évolution de l’image de l’enfance dans le livre mais également d’interroger les artistes qui créent les livres artistiques destinés à la jeunesse comme Leszek Brogowsky (2010) le préconise dans le cadre d’une méthodologie d’étude des underground artistiques. On procède alors à un examen attentif des livres d’artistes considérés comme des dispositifs, des espaces alternatifs (Dupeyrat, 2012), lieux d’expression d’un certain regard porté sur l’enfance. C’est en interrogeant les artistes, en tentant de retracer leur trajectoire (Passeron, 1990) que notre objet deviendra également plus lisible et visible. Pourquoi des artistes à part entière ont fait ce choix de créer pour l’enfance ? En quoi le livre d’artiste pour enfants peut-il être représentatif d’un nouveau regard sur l’enfance ? Nos travaux mettent au jour des regards croisés afin d’observer l’art et l’enfance autrement. / This thesis observe the phenomenon of the artist book for children. The primary objective of the study is to link our object to a deeper questioning concerning the place of art and how a form of specific artistic practice can take part in the concept of childhood and educational issues. The research attempt to clarify an aesthetic of childhood in the years 68, a significant development in a context of socio-cultural change in progress. Indeed, it is in this same period we can observe avant-garde artistic movements and practices which take part in the development of another perspective on childhood with art for and with children. Our reflection is in the field of the sciences of education but also in the history of art because the artist's book is part of these hybrid objects located halfway between the book and the work Of art. We question our object: if in a general way, the children's book carries a certain representation that a society makes of childhood, if it is like a mirror of what it wants to offer as Models of childhood, the specific book that interests us, the artist's book for children, can not it also tell us something specific about the childhood of today? In order to understand our object in all its dimensions, it seems pertinent to question the evolution of the image of childhood in the book but also to question artists who create art books intended for youth such as Leszek Brogowsky (2010) advocates it in the context of the study of specific artistic practices . We then proceed to a careful examination of artists' books considered as devices, alternative spaces (Dupeyrat, 2012), places of expression of a certain regard focused on childhood. It is by interrogating the artists, while trying to retrace their trajectory (Passeron, 1990) that our object will also become more readable and visible. Why have full-fledged artists made this choice for creation for childhood? How can the artist book for children be representative of a new look at childhood? Our work wish brings to light new looks to observe art and childhood otherwise.
|
2 |
L'artiste et la lecture : le livre dans les installations et dispositifs d'exposition de 1960 à nos jours / Artist and Reading Experience : books in installations et exhibition set up, from 1960 to nowadaysMoréteau, Constance 28 November 2013 (has links)
Cette thèse pose la question de la place du livre dans l’expérience de la lecture dans le musée quand dans la seconde moitié des années 1960 tout l’art, tel qu’il est redéfini par les artistes conceptuels, est à lire. Dans les années 1960 et 1970, puis de nouveau au tournant des années 1990-2000, les espaces de lecture se multiplientAlors que l’emploi du livre par les artistes conceptuels s’inscrit dans une quête de démocratisation de l’art, qui serait désormais diffusé hors du musée, le livre dans le musée semble poser le problème d’une relation apparemment contradictoire entre la nature reproductible d’un médium et son ancrage in situ. Force est de se demander si cela ne produirait pas une réification du livre et une interdiction de la lecture pour reprendre les mots de Marcel Broodthaers. A moins qu’il ne s’agisse d’interroger les usages du livre et la place de la lecture dans la constitution de communautés éphémères. La première partie est consacrée principalement à la spatialisation de la lecture à l’ère de l’information aux Etats-Unis entre le milieu des années 1960 et le début des années 1980. Les espaces de lecture sont alors aussi des espaces à lire. Dans une seconde partie, nous verrons que l’institutionnalisation de l’installation est contemporaine de celle de la lecture dans le musée. Enfin nous étudierons l’émergence de modèles originaux d’exposition du livre d’artiste et du livre, créés par des artistes et commissaires qui ont participé à la rédéfinition de l’exposition comme médium et/ou en réinterprétant Le Club des Travailleurs de Rodchenko (1925). / This dissertion investigates the position of book in reading experiences which take place in the museum context when in the mid-nineteen sixties, all art, as redifined by conceptual artists, is to be read. In the 1960s and in the 1970s, then again in 1990s and 2000s, reading space have been increasing. Those could be apparatuses produced for exhibition as well as art environments and installations. In contrast with artists books which deal with democratizing art by circulating outside the control of museums, books in museums leds to questions about an apparent opposition between a reproducible medium and its in situ anchorage. It begs the essential question of whether it might end up in the reification of the book as well as in the prohibition of reading, the Marcel Broodthaers’s Interdiction de lire as stated for Pense-Bête (1964). Unless it provides the opportunity to focuse on the uses of books . The installations we are analyzing contribute to the building up of temporary communities. That is to say that we have also to consider the reader position in social sphere. There are three crucial trends, for it is in exploring them that we can begin to explore as the book as a reference for the environment which is itself to be read at the time of Information Turn which influenced theory on architecture. In the mid-1990s, artists produced what we call in situ books that are produced for reading in the museum. This dissertation dealss also with the wide range of interpretations of the same historic source, The Working Club by Alexandre Rodchenko (1925), by curators and artists from the New York art Scene as well as other American and European Artists.
|
3 |
L'oeuvre d'art à l'époque de sa discrétion technique / The work of Art in the age of technical discretionWatier, Éric 10 January 2014 (has links)
Le travail artistique ne se construit pas sur une question préalable mais sur l’émergence toujours renouvelée de questions imprévisibles.L’oeuvre d’art à l’époque de sa discrétion technique tire bien évidemment son titre du texte de Walter Benjamin L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Dans son texte, Benjamin essaie d’envisager les conséquences esthétiques et politiques de la reproductibilité technique. Nous essayons (modestement) de reposer la même question à l’heure du numérique.Cette question n’était pas donnée d’emblée. Elle est apparue dans le tressage complexe de la pratique. Dans ce tressage de problématiques apportées par la pratique elle-même, deux temps sont aujourd’hui visibles :- le temps de la reproductibilité technique, du livre d’artiste et du don ;- le temps de la discrétion, du numérique et de la disponibilité.Ces questions sont apparues de proche en proche et jamais selon un plan préétabli. Le travail d’analyse, n’est donc pas la recherche d’une stratégie ou d’un plan préexistant mais le relevé a posteriori d’un territoire découvert par une marche dans un pays inconnu.Ce tressage continu de la pratique et de la théorie est présent dans l’écriture même de la thèse. S’y mêlent à égalité des oeuvres plastiques, des textes littéraires, des articles, des manifestes et des écrits théoriques. / Artistic work is not built on a previous question but always renewed by the emergence of unforeseen issues.The Work of Art in the Age of Technical Discretion obviously takes its title from the text of Walter Benjamin The Work of Art in the Age of Mechanical Reproduction. In his text, Benjamin tries to consider the aesthetic and political consequences of technical reproducibility. We try (modestly) to ask the same question in the digital age.This question was not immediately given. It appeared in the complex braiding practice. In this weaving problems introduced by the practice itself, two times are now visible:- Time of technical reproducibility, artist’s book and gift;- The time of discretion, digital and availability.These questions have arisen step by step and not according to a predetermined plan. The analytical work, therefore, is not looking for a pre-existing strategy or plan, but the survey retrospectively territory discovered by a walk in an unknown country.This continuous braiding of practice and theory is in the writing of the thesis too. Mingle with equal plastic works, literary texts, articles, manifestos and theoretical writings.
|
4 |
Du concrétisme au néoconcrétisme dans l’œuvre de Lygia Pape / From Concretism to Neoconcretism in the art of Lygia PapeTriani Gomes de Knegt Brière, Manuela 18 March 2017 (has links)
Ouverture et optimisme marquent les années cinquante au Brésil, culminant par l’édification de Brasilia. Les arts se renouvellent sur l’axe de Rio de Janeiro et Sao Paolo, avec l’avènement de deux mouvances artistiques, le Concretismo et le Neoconcretismo. L’art concret s’édifie comme un système autoréférentiel, considéré par cet artifice comme universel, et devient le plus important mouvement artistique de l’époque. Lygia Pape prend part à la création de ces deux mouvements et à leur développement grâce à une riche production artistique. Elle est en contact direct avec Mário Pedrosa, théoricien qui oriente le groupe concret de Rio de Janeiro autour de l’empathie de la forme, sous l’influence des sciences cognitives, de la Gestalt et de la phénoménologie. Lygia Pape s’implique dans diverses manifestations artistiques, comme la peinture, la gravure, la poésie concrète, la danse, le cinéma et le happening. Elle s’abstrait progressivement d’un art universel et rationnel vers un art qui baigne dans l’individualité et la subjectivité. Sa production contrarie la rigueur concrète pour évoluer vers un art participatif engageant d’abord l’esprit, puis tout le corps. Ainsi, la figure, auparavant écartée, est réintroduite par l’inclusion de l’homme dans l’œuvre, passant de l’abstraction géométrique et des rigides règles du Concrétisme, vers la liberté de création introduite par le Néoconcrétisme. Traditionnellement envisagé comme une suite logique du Concrétisme, le Néoconcrétisme semble avoir toujours été présent dans l’œuvre de Pape. / Open-mindedness and optimism mark the fifties in Brazil, culminating with the construction of Brasilia. The arts undergo a renewal on an axis going from Rio de Janeiro to Sao Paulo, with the rise of two artistic avant-garde movements, Concretismo and Neoconcretismo. Concrete art is built as a self-referential system, considered by this artifice as universal, and becomes the most important artistic movement at that time. Lygia Pape participates actively in the creation and the development of both, thanks to a rich artistic production. She is in close contact with Mário Pedrosa, a theoretician steering the artists of the Rio de Janeiro concrete group towards the form empathy, under the influence of cognitive sciences, Gestalt, and phenomenology. Lygia Pape gets involved in various fields, such as painting, engraving, concrete poetry, dance, cinema, and happening. She progressively abstracts from a universal and rational art to an art diving into individuality and subjectivity. Her production contradicts the concrete rigor to move towards a participatory art engaging at first the mind, and then the whole body. Thus, the figure, previously discarded, is reintroduced by the inclusion of the man inside the work, moving from Concretism with its geometric abstraction and rigid rules towards Neoconcretismo and its creative freedom. Traditionally considered as a logical continuation of the Concretism, it seems that the Neoconcretism has been always present in Lygia’s work.
|
5 |
La poésie graphique : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux et Jérôme Peignot / Graphic poetry : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux and Jérôme PeignotPelard, Emmanuelle 01 March 2013 (has links)
L’objet de cette thèse est de définir un type de poésie visuelle moderne (XXe-XXIe), que nous avons nommé la poésie graphique et qui attache une importance considérable à l’expérimentation plastique du signe graphique, qui manifeste une conscience aiguë des ressources visuelles de la graphie et entend réaliser la poésie dans la matérialité des formes de l’écriture. La poésie graphique désigne une pratique de la poésie à caractère spécifiquement graphique, qui recouvre tant une peinture du signe qu’un travail typographique de la lettre pour élaborer le poème. Cette pratique graphique et plastique du poème s’inscrit dans la continuité, mais également dans un certain renouveau des avant-gardes poétiques et artistiques du XXe siècle, notamment du surréalisme. Les logogrammes de Christian Dotremont, les poèmes-estampes et les livres d’artistes (Éditions Erta) de Roland Giguère, les recueils de signes inventés et d’encres d’Henri Michaux et la typoésie de Jérôme Peignot constituent des formes de poésie graphique. Notre étude porte donc sur des œuvres francophones, issues des domaines belge, français et québécois, produites entre 1950 et 2004. Trois caractéristiques définissent principalement la poésie graphique : l’ambiguïté et le nomadisme du signe du poème par rapport aux ordres sémiotiques — scriptural, iconique et plastique —, la présence d’un rythme et d’un lyrisme graphiques, comme modalités de l’expression du sujet dans la matière graphique, et une remise en cause de la ligne de partage entre les arts autographiques et allographiques, nécessitant de nouveaux modes de perception et de lecture du poème et du livre, soit une « iconolecture » et une « tactilecture ». / The purpose of this thesis is to define a type of modern visual poetry (20th – 21st), that we called graphic poetry. The graphic poetry focuses on a plastic and visual experimentation of the graphic sign, demonstrates an important conscience of the visual potential of the written form and tries to produce poetry in the materiality of the writing shapes. The graphic poetry refers to a practice of poem which is specifically graphic and includes a painting of the sign as a typographic work of the letter in order to produce the poem. This artistic practice of poetry follows and also renews the poetic and plastic avant-gardes of the 20th century, more particularly surrealism. Christian Dotremont’s logograms, Roland Giguère’s artists’ books (Editions Erta) and prints-poems, Henri Michaux’s anthologies of invented painted signs and Jérôme Peignot’s typoems are some forms of graphic poetry. Our study focuses on francophone works, which come from Belgian, French and Quebec fields, published between 1950 and 2004. Three characteristics mainly define the graphic poetry : the ambiguity and the nomadism of the sign in relation to the semiotic systems (graphic, iconic and plastic), graphics rhythm and lyricism, as modalities of the expression of the subject in the graphic material, and a questioning of the distinction between autographic arts and allographic arts, requiring new ways of perception and reading of the poem and the book, that we called visual-reading and touch-reading.
|
6 |
The architectural nature of the illustrated books of Iliazd : (Ilia Zdanevich, 1894-1975)Sume, David 12 1900 (has links)
No description available.
|
Page generated in 0.0427 seconds