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La politique de l’administration républicaine du Président Bush au Moyen-Orient, à travers les conceptions et les réseaux des hommes politiques, des entrepreneurs, et des militaires [2000-2008] / The Policy of President Bush’s Republican Administration in the Middle East

Karoui, Hichem 16 June 2009 (has links)
Pendant huit ans [de 2000 à 2008], on nous a dit et répété que tout ce que l’administration Bush a prétendu et fait [de la lutte contre « l’axe du mal » à la campagne anti-terroriste internationale, et de la guerre préemptive ou préventive à la « démocratisation » du Moyen-Orient par tous les moyens…etc.,] trouve sa source dans l’idéologie morale des néoconservateurs qui cherchent à « rendre le monde meilleur », et à « moraliser » la vie politique nationale et internationale, notamment par une rénovation des valeurs [conservatrices] américaines et par un engagement plus actif vis-à-vis des problèmes internationaux.Mais à la lumière des constats que nous avons été amenés à faire lors de notre investigation, il devient clair que : contrairement à ce qui est largement répandu, ce n’est ni l’idéologie morale des néoconservateurs ni le bloc religieux et messianique allié du Président Bush qui guident son action au Moyen-Orient et ailleurs, mais l’économie. En effet, les clés de la politique Bush au Moyen-Orient ne sont idéologiques qu’en apparence. En réalité, elles sont à découvrir dans les intérêts économiques et financiers que cette administration a cherché à défendre, à protéger, et à acquérir. Ces clés sont à trouver dans l’argent des contributions qui financent les campagnes électorales. Elles sont également celles du grand Capital, de l’Amérique des corporations industrielles et financières, des multinationales, des lobbies et autres groupes de pression qui dominent la vie politique aux Etats-Unis et influencent sa politique au Moyen-Orient jusqu’à la colorer de leurs propres couleurs. / For eight years [from 2000 through 2008], we were told repeatedly that what the Bush administration did and claimed [from the fight against the “axis of evil” to the campaign against international terrorism, and from the pre-emptive or preventive war to the “democratization” of the Middle East by any means, etc.], has its roots in the Neoconservative moral ideology seeking to “make the world better”, and “moralize” national and international politics, including a renewal of [conservative] American values and more an active commitment towards international issues. But in the light of the findings that we have been led to from our investigation, it becomes clear that contrary to what is widespread, it is neither moral ideology of the Neoconservatives nor the religious and messianic bloc allied to President Bush that guided his actions in the Middle East and elsewhere, but the economy. Indeed, the keys to the Bush policy in the ! Middle East are ideological only in appearance. In fact, they are to be discovered in the economic and financial interests that the administration has sought to defend, protect and acquire. These keys are to be found in money contributions that finance political campaigns. They are also those of big business, the American industrial and financial corporations, multinationals, lobbies and other pressure groups that dominate political life in the United States and the influence they exert on the Middle East policy.
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Genèses du « Moyen-Orient » : les Britanniques dans le Golfe Arabo-Persique (c. 1800 - c. 1914) / The Birth of the Middle East : the British in the Arabo-Persian Gulf (c. 1800 - c. 1914)

Crouzet, Guillemette 28 June 2014 (has links)
La présente thèse de doctorat consiste en une enquête globale sur la participation du Golfe à plusieurs systèmes spatiaux, - politico-administratifs et économiques, régionaux et mondiaux -, et sur la constructionprogressive qui en résulte. L’enquête a ainsi cherché à renouer les fils de deux « histoires » généralement conçues comme distinctes et à éclairer les interactions qui en procèdent. La première est celle de l’impérialisme britannique et anglo-indien dans le Golfe, de son fonctionnement, de ses implications spatiales, idéologiques et de son imaginaire au XIXe siècle. Il s’est donc agi de retracer la construction politicoadministrative mais aussi géo-historique, d’un espace, le Golfe. La seconde s’est attachée à démontrer l’insertion du Golfe à différents espaces économiques, macro-régionaux et mondiaux, par l’étude de divers flux de produits. Le propos est organisé en deux grandes parties, subdivisées en 5 chapitres chacune, et il s’y s’ajoute une importante série d’annexes. Le Livre premier (chapitres 1 à 5), intitulé « Espaces, pouvoirs etviolences », porte sur la mise en place, par plusieurs « outils » majeurs, de l’impérialisme britannique et angloindien dans le Golfe. Le Livre second (chapitres 6 à 10) a pour titre « Flux, connexions et internationalisation ». Il se concentre sur l’internationalisation croissante du monde khalijien au cours du XIXe siècle et sur la progressive création de cet espace composite appelé le « Moyen-Orient », qui est centré autour du Golfe, et dont nous soutenons qu’il fut empiriquement inventé aux Indes. Est également mise au jour l’insertion économique du Golfe dans ce que les historiens ont appelé « the expanding world economy », à travers le double effet d’un désenclavement accentué au fil des décennies et d’une progressive augmentation quantitative des flux commerciaux, tout en ne perdant pas de vue les liens marchands et les interpénétrations avec les espaces macro-régionaux, fortement actifs au cours du XIXe siècle. / This thesis is a comprehensive study of the Arabo-Persian Gulf’s involvement in various ‘spacesystems’ —politico-administrative, economic, regional, and global— and the ensuing construction of the Gulf as a space. It aims to gather together the threads of two stories that are generally seen as separate, thereby illuminating the interactions between them. First, this thesis seeks to contribute to the understanding of British and Anglo-Indian imperialism in the Gulf: its operation, its spatial and ideological implications, and the ‘imaginaries’ it created. It reveals the politico-administrative and geo-symbolic creation of a space, the Gulf. Secondly, the aim is to emphasise, by examining various flows of products, the insertion of the Gulf into different economic areas, both at a regional and global level. The first volume (chapters 1 to 5), entitled“Spaces, Powers and Violence”, explains the setting of British and Anglo-Indian imperialism in the Gulf, through the use of different tools. The second volume (chapters 6 to 10), entitled “Flows, Connections and Internationalisation”, focuses on the growing internationalisation of the Gulf during the long nineteenth century, and on the gradual creation of what was, in the opinion of the author, a “composite” space, the Middle East. It is argued that the Middle East, centred on the Gulf, was empirically invented in India. Further, this second volume emphasises the insertion of the Gulf into what historians term “the expanding world economy”, through an on-going opening up of the region, and an increase in trade flows. At the same time, it recognises that economic links and interpenetrations with macro-regional areas remained strong.
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Aux origines de la Turquie conservatrice : une sociologie historique du Parti démocrate (1946-1960). / The Origins of Conservative Turkey : A Social History of the Democrat Party (1946-1960).

Garapon, Béatrice 08 December 2017 (has links)
Ce travail propose une sociologie historique du Parti démocrate turc, qui est fondé en 1946, arrive au pouvoir en 1950, et y reste jusqu’à un coup d’Etat de l’armée, en 1960. La sociologie de ce parti permet d’éclairer la compréhension du passage d’un régime de parti unique à un système de compétition partisane en Turquie. Pour cela, nous avons choisi une séquence chronologique longue, qui va de la fondation du parti en 1946 à sa chute en 1960. En effet, observer la création, puis la structuration du Parti démocrate nous permet de voir le rôle qu’il joue dans l’acculturation à la civilisation électorale, la promotion de nouvelles élites, mais aussi les continuités avec le parti unique, et le verrouillage progressif du champ politique, pour retourner à une situation autoritaire vers la fin des années 1950. Une sociologie fine du parti nous permettra ainsi de comprendre comment il se constitue en parti dominant. Pour ce faire, nous étudions le parti à travers ses implantations locales dans quatre départements de Turquie, Adana, Diyarbakır, Erzurum et Izmir, en portant une attention aux aspects informels de son fonctionnement. A partir de sources variées, archives de la presse locale, mémoires d’hommes politiques locaux, rapports diplomatiques, et divers témoignages, nous montrons que le Parti démocrate s’est imposé comme parti dominant sur la scène politique, en s’appuyant sur divers groupes sociaux, dont les hommes d’affaires et les petits commerçants conservateurs (esnaf). Dans ce processus, la capacité du parti à recruter des hommes politiques locaux, qui pouvaient mobiliser une large clientèle, a joué un rôle essentiel. / The aim of this study is to make a social history of the Turkish Democrat Party from 1946 to 1950. There are many essays about the Turkish Democrat Party in political history. Mainly, these works are based on macro and state-centered sources: state archives, national press, and parliamentary debates. Very few studies attempt to assess the social dynamics that led to the Democrat Party coming to power and holding it for a 10-year period. My claim is that to understand the social dynamics that led to the Democrat Party’s rise, we must look at its grassroots organizations and local recruitment. Therefore, I examine four different areas of Turkey—Izmir, Erzurum, Diyarbakir, and Adana—in order to better understand the Democrat Party’s social base. I use sources like the local press and memoirs of local politicians, as well as diplomatic reports, sociological works, and oral interviews with eyewitnesses from the period. This work aims to paint a comprehensive picture of the Democrat Party’s social base by revealing the important role that rural elite, artisans, and small-town shop-keepers played in shaping the party's conservative character.
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Regard d'enfant et perspective d'adulte : le travail de la mémoire dans L'Arabe du futur de Riad Sattouf

Julien, Roxanne 04 1900 (has links)
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Figures de la marginalité dans trois romans de femmes : Égypte/Maghreb

Bejaoui, Rim 12 1900 (has links)
Mon projet porte sur le concept de marginalité dans trois romans, Al-Riwayah (Le Roman) de Nawal El Saadawi, Les Intranquilles d’Azza Filali et Jeux de rubans d’Emna Belhaj Yahia. L’étude la marginalité « femme », plus que toute autre marginalité, nous renseigne sur les orientations d’une société, sur ses aspirations et nous informe des dynamiques qui la travaillent. Dans ce sens, le marginal « sert de miroir à la société » (Barel). Il s’agit de voir ce que la marginalité femme fait des normes sociales qui l’infériorisent, qui font d’elle une marginalité, c’est-à-dire un objet visible mais tenu à l’écart. La marginalité « femme » chez Nawal El Saadawi, Azza Filali et Emna Belhaj Yahia parvient-elle à rejeter d’emblée les normes qui sont à l’origine de sa mise à l’écart ? Est-il possible d’envisager un processus d’autonomisation à partir des normes existantes ? Mon hypothèse est qu’il ne suffit pas de se réapproprier les normes sociales de sorte à s’affirmer à l’intérieur des traditions établies. Dans les trois romans étudiés, les traditions qui cautionnent certaines normes et pratiques sociales finissent par être rejetées. Il ne suffit pas d’« élargir » les normes sociales et de multiplier les analyses et interprétations des textes qui cautionnent certaines idées qui sont à l’origine de la mise à l’écart des « femmes » et autres groupes sociaux et minorités. L’individu doit être en mesure d’envisager une existence qui lui est propre sans avoir à se référer aux traditions héritées. Dans les trois romans étudiés, la marginalité « femme », pour envisager une existence libérée des contraintes du groupe, doit défaire la norme, c’est-à-dire redéfinir ce qui est de l’ordre des priorités pour elle et remettre en cause les idées reçues. Je pars du présupposé butlérien selon lequel la norme est à la fois une nécessité et une contrainte. La norme sert à définir les rapports entre individus et à organiser les activités. C’est ce qui organise aussi la vie en commun. Il n’y a pas d’existence à l’extérieur de la norme (Butler). Le marginal doit subvertir la norme, être dans la norme et à l’extérieur de celle-ci. Il s’adapte mais ne se conforme pas. S’il envisage de se constituer en tant que sujet grâce à la norme et à partir de la norme, l’individu doit avant tout admettre que la norme lui confisque sa liberté et son libre-arbitre. Il doit reconnaître que l’initiative individuelle est prohibée par les normes de groupe. Les frontières entre la marginalité et son opposé, la normalité, sont mouvantes. C’est dans cette perspective que des changements sociaux peuvent être envisagés. Des interactions entre la marginalité et la société « normale » ont lieu. La marginalité qui était socialement visible et spatialement localisable devient diffuse. Les divisions entre le centre, lieu de concentration des activités et lieu central dans l’espace, et la périphérie, lieu d’exclusion, et entre normalité et marginalité sont remises en cause. L’individu de la marge et celui de la société « normale » ont en réalité les mêmes préoccupations. / My project explores the concept of marginalization in three novels: Al-Riwâyah (Nawal El Saadawi), Les Intranquilles (Azza Filali) and Jeux de rubans (Emna Belhaj Yahia). The study of these novels shows that the marginalization of women (more so than the study of any other marginalized group) reveals society’s aspirations, the direction society is headed in and the dynamics that drives it. In essence, this marginalized group mirrors society (Barel). I concentrate on the way in which women are marginalized by societal norms, the very norms that ensure women are lesser beings and how they are viewed by society. Can the marginalized women in El Saadawi, Filali and Yahia’s novels succeed in rejecting the norms that place them on the outskirts of society? Do the existing norms allow for a process of empowerment? My contention is that taking ownership of societal norms is not enough. In each of the three novels in question, traditions that uphold certain norms and social practices are rejected by the women characters. It takes more than an “extension” (Butler) of social norms and analyses of notions that contribute to the exclusion of women and other minorities to create transformation. The individual must be capable of imagining his/her own place in society without having to remain bounded by inherited traditions. In these three novels, the marginalized women redefine their priorities and question convention, thus tearing down norms in order to visualize a role free from the constraints of the majority. I argue that norms are shown in these novels to be both necessary and restrictive (Butler). Societal norms define relationships and common activities. They add structure to the community. The marginalized individuals and groups must topple the norms all the while existing both inside and outside those norms. They adapt but do not conform. If the marginalized wishes to challenge and change existing norms, s/he must first admit that norms prevent him or her from enjoying freedom and free will. S/He must recognize that individual initiative is outlawed by societal norms. The boundaries between the margins and mainstream society can shift. Unexpected interactions between marginalized individuals and groups and what is known as the mainstream can occur. Minority groups and the majority can share the same concerns. If social changes have to take place, it will be due to the involvement of all of the social groups.
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La doctrine stratégique et diplomatique de l'islam politique turc (2002-2016) / The strategic and diplomatic doctrine of Turkish political Islam (2002-2016)

Denizeau, Aurélien 05 July 2019 (has links)
Issu de l’islam politique turc, le Parti de la Justice et du Développement [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], arrivé au pouvoir en 2002, a suscité l’intérêt des observateurs internationaux par une politique étrangère active. Si celle-ci semble répondre à une certaine cohérence, elle a aussi connu, entre 2002 et 2016, de nombreuses évolutions. L’AKP tire sa vision stratégique et diplomatique des expériences de gouvernement antérieures, des idéologies conservatrices qui ont marqué le pays au XXe siècle et de la pensée de plusieurs intellectuels, dont le plus influent est Ahmet Davutoğlu, conseiller du Premier ministre puis ministre des Affaires étrangères (2009-2014). Le premier mandat de l’AKP (2002-2007) voit ce parti explorer différentes options stratégiques. Puis se met en place une doctrine qui s’appuie sur quelques grands principes, comme la pacification des relations de voisinage, une diplomatie pro-active et l’utilisation de tous les outils à disposition pour rayonner à l’échelle régionale puis globale. L’objectif est de mettre la Turquie au cœur des échanges commerciaux locaux, en s’appuyant sur son influence grandissante au Moyen-Orient pour peser auprès de ses partenaires internationaux. Les révolutions arabes de 2011 poussent l’AKP à repenser sa doctrine. Le pays se veut désormais un exemple au sein duquel valeurs traditionnelles et démocratie conservatrice peuvent cohabiter, ainsi qu’un soutien des Frères Musulmans, qui portent cette vision dans le monde arabe. Mais en 2013, plusieurs crises fragilisent cette vision et poussent la Turquie à renoncer à la doctrine élaborée par l’AKP. / The Justice and Development Party [Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP], which emerged from the Turkish political Islam in 2002, has aroused the interest of international observers through an active foreign policy. While this seems to be consistent, it also underwent many changes between 2002 and 2016. The AKP's strategic and diplomatic vision derives from past government experiences, the conservative ideologies that marked the country in the 20th century and the thoughts of several intellectuals, with Ahmet Davutoğlu, advisor to the Prime Minister and later Minister of Foreign Affairs (2009-2014) being the most influential of them. The first mandate of the AKP (2002-2007) witnessed a series of strategic options being explored within the party. This was followed by the establishment of a doctrine based on a few major principles, such as the pacification of neighbourly relations, pro-active diplomacy and the use of all the tools at hand to influence the regional and subsequently the global level. The objective was to put Turkey at the heart of local trade, using its growing influence in the Middle East to influence its international partners. The Arab revolutions of 2011 pushed the AKP to rethink its doctrine. The country yearns now for being an example within which traditional values and conservative democracy can coexist, as well as support from the Muslim Brotherhood, which brings this vision to the Arab world. But in 2013, several crises weakened this vision and forced Turkey to renounce the doctrine developed by the AKP.
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La construction d’une diplomatie émergente : le cas de la Turquie au Moyen-Orient (2002-2014) / Building a rising diplomacy : the case of Turkey in the Middle East (2002-2014)

Jabbour, Jana J. 23 October 2015 (has links)
Cette thèse examine la « politique arabe » de la Turquie sous le règne du parti de la Justice et du Développement (AKP). Alors que pendant la majeure partie du XXème siècle la Turquie était désengagée du Moyen-Orient, les années 2000 voient une implication croissante d’Ankara dans son environnement régional arabe. Ainsi, cette thèse analyse le changement d’orientation qui a eu lieu en Turquie en matière de politique étrangère et de diplomatie à l’égard du Moyen-Orient. L’argument principal est que l’ouverture de la Turquie sur son environnement moyen-oriental est liée au phénomène de l’émergence : étant une puissance moyenne émergente en quête de statut, la Turquie de l’AKP trouve en le Moyen-Orient un champ de manœuvre indispensable pour son affirmation à l’échelle internationale. Nous avons examiné les outils et méthodes employés par la puissance moyenne émergente pour s’ériger en puissance régionale de son hinterland moyen-oriental, en particulier : le nouveau discours civilisationnel employé par l’élite au pouvoir, l’invention de «niches diplomatiques » comme la médiation et la diplomatie de la paix, le soft power comme outil de conquête des cœurs et des esprits, et la tentative de règlement de la question kurde. Toutefois, nous avons démontré que malgré le caractère «novateur » de ces instruments, le statut de la Turquie au Moyen-Orient reste fragile : d’une part, l’instabilité qui caractérise la région menace les acquis et les intérêts d’Ankara ; d’autre part, la Turquie souffre d’un « overachievement » ou d’un décalage entre ses ambitions de puissance et ses capacités et ressources réelles. Plus généralement, l’ « émergence» turque se heurte aux blocages du système international : la structure « oligarchique » de celui-ci empêche l’intégration des puissances moyennes en quête de statut et limite leur capacité d’influence dans le jeu de gouvernance mondiale. / This thesis examines the "Arab policy" of Turkey under the rule of the Justice and Development Party (JDP). While for most of the 20th century Turkey was disengaged from the Middle East, the beginning of the 21st century witnessed a growing involvement of Ankara in its Arab regional environment. Thus, this thesis analyzes the shift that took place in Turkey's foreign policy and diplomacy towards the Middle East. The main argument is that Turkey’s embrace of its Middle Eastern environment is linked to the phenomenon of “rising powers”: being a rising middle power in quest for status, Turkey has found in the Middle East a field maneuver necessary for its assertion on the international stage. The thesis examines the tools and methods used by Turkey to emerge as a regional power in its Middle Eastern hinterland, in particular: the use of a new civilizational discourse by the ruling elite, the recourse to "niche diplomacy" such as mediation and peace diplomacy, the use of soft power to win hearts and minds, and the attempts to solve the Kurdish question. However, it shows that despite the "innovative" character of these instruments, the status of Turkey in the Middle East remains fragile: on the one hand, the instability that characterizes the region jeopardizes the achievements and interests of Ankara; on the other hand, Turkey suffers from an "overachievement" or a gap between its ambitions and its power capabilities and real resources. More generally, Turkey’s quest for status is undermined by the structure of the international system: the "oligarchic" nature of the latter prevents the integration of middle powers and limits their capacity to play an effective role in global governance.
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L'Irlande et le Moyen-Orient 1967-2013, lectures domestiques, discours politiques et solidarités transnationales / Ireland and the Middle East 1967-2013 Domestic Readings, Political Discourse and Transnational Solidarity

Louvet, Marie-Violaine 02 December 2013 (has links)
Cette thèse a pour origine le constat de l’implication forte d’une fraction de la société civile irlandaise, de l’homme de la rue, d’associations politiques militantes, de syndicats mais aussi de l’appareil diplomatique, dans le rapport de force en Palestine, depuis la Guerre des Six jours de 1967, qui soulève l’indignation populaire. Le paroxysme de ce phénomène prend place en Irlande du Nord, où Unionistes et Nationalistes brandissent les drapeaux israéliens et palestiniens, pour témoigner de leur attachement à l’un ou l’autre des acteurs du conflit au Moyen-Orient. Il s’agit ici d’explorer les origines et l’évolution de cette mobilisation, en définissant le contour d’une perspective irlandaise protéiforme sur le conflit israélo-palestinien, qui s’appuie sur un faisceau multiple de lectures domestiques des événements au Moyen-Orient, fondées sur autant d’appréhensions de l’histoire irlandaise. Celles-ci s’épanouissent dans un entremêlement de narrations contradictoires du conflit israélo- palestinien, qui animent le discours politique irlandais autour du débat sur l’identité postcoloniale de l’Irlande. Cet exposé propose une analyse des manifestations de solidarité transnationale avec Israël et la Palestine, que ce soit à l’échelle nationale et supranationale, des partis politiques, ou des syndicats et des associations civiles. Il s’attache à mettre en lumière les facteurs, à la fois historiques, et par là-même ancrés dans l’identité de l’Etat irlandais et de l’Irlande du Nord, mais aussi stratégiques, diplomatiques et religieux, qui participent à une domestication irlandaise du conflit au Moyen-Orient. La récupération politique de ce conflit dans la propagande du militantisme républicain irlandais au début des années 1970, mais aussi dans les discours politiques et au sein de la société civile, ainsi que la réaction pro-israélienne plus récente, qui échappent encore à un apport théorique, constituent le cœur de ce travail de recherche. / The starting-point of the writing of this thesis is the observation of the strong commitment of a layer of Irish civil society – from the man on the street to political parties, associations and trade unions – to the defence of one antagonist or the other in the Israeli-Palestinian conflict, ever since the Six Day War in 1967, which aroused international indignation. This phenomenon is particularly striking in Northern Ireland, where Israeli and Palestinian flags have been flown by Unionists and Nationalists as signs of solidarity and identification. The purpose of this research is to look into the origins and the evolutions of such expressions of transnational solidarity, by defining the multifaceted Irish approach to the Middle-East question. This approach is based on a prism of domestic readings of the conflict, originating from different conceptions of Irish history. Indeed, the intermingling of the sometimes contradictory readings of the Israeli-Palestinian conflict feeds into the Irish political debate, revolving around the supposedly postcolonial identity of Ireland. This thesis develops an analysis of the transnational solidarity in Ireland with Israel and Palestine, be it at a national or supranational level, from political parties, trade unions and civil associations. It endeavours to cast light on the factors which structure the Irish domestication of the conflict in the Middle East, be they historical and connected to the very identity of the Irish Republic and Northern Ireland, or strategic, diplomatic and religious. The political exploitation of the conflict in Irish republican propaganda from the beginning of the 1970s, bolstered by connections with Palestinian resistance movements, and the more recent pro-Israeli response particularly within Unionism, which have never been analysed together in a comparative way, are at the core of this research.
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Les déterminants des IDE et leur impact sur la croissance économique dans les pays en développement. Le cas des pays du Maghreb et du Moyen-Orient / Determinants of FDI ant their Impact on Economic Growth in Developing Countries. The Case Study. Maghreb an Middle East

Tumi, Salaheddin 12 January 2012 (has links)
Dans la quête des pays du Sud de moyens de développement économiques en vue d'améliorer le bien-être collectif de leurs populations, ces dernières décennies ont connu une concurrence accrue entre les pays en développement pour attirer le plus grand volume d'investissement directs étrangers. Cette concurrence est devenue de plus en plus acharnée "race to the bottom" en raison de la difficulté accrue d'obtention de crédits auprès d'organismes de financement internationaux. Les investissements directs étrangers (IDE) constituent non seulement des sources de financement mais aussi un transfert de technologie et de savoir-faire industriel vers leurs économies. Une question centrale dans cette thèse, que nous avons tenté d'examiner en profondeur de manières théorique et empirique, consiste à comprendre les mécanismes qui ont engendré le phénomène d'IDE et les facteurs qui l'encouragent. Parmi les nombreux pays en développement qui ont tenté de préparer un terrain attrayant pour les IDE, certains ont moins bien réussi. Ceci n'a pas empêché une deuxième vague de pays de se précipiter vers ce phénomène, convaincus que les IDE sont le moteur du développement. C'est là que vient notre deuxième question centrale où nous tentons d'établir un lien entre les IDE et la croissance économique. Notre travail empirique classe les pays en cinq zones régionales tout en mettant un accent particulier sur les pays du Maghreb et du Moyen Orient. Nous montrons que, pour être attrayant aux IDE, un pays devait être politiquement stable, doté d'infrastructures suffisantes, d'institutions efficaces et d'une population éduquée. Par ailleurs, il existe des biais spécifiques à certaines régions. La région du Maghreb et du Moyen Orient, par exemple, souffre d'un biais défavorable à l'accueil d'IDE. Nous tenterons d'expliquer et d'analyser les causes de ce biais. Concernant le lien IDE-Croissance, nous montrons, toutes choses étant égales par ailleurs, que les IDE ne commencent à avoir un effet positif sur la croissance qu'à partir d'un certain seuil de niveau de capital humain de la population. / The quest for progress towards economic development in the countries of the South has increased competition between these nations in the last two decades, as they each try to attract the largest volume of FDI. This competition has become a race to the bottom due to the increased difficulties in obtaining credit. Many developing countries have attempted to attract FDI. Some have been less successful than others, in this regard; however this did not prevent a second group of countries undertaking the same policy. The decision makers seem to be convinced that FDI is the engine of development and the main question in this thesis is to better understand the phenomenon of FDI, its mechanisms and determinants. The second question is an assay to establish a link between FDI and economic growth. Our work classifies countries into five zones with an emphasis on the Maghreb and the Middle East. We show that to be attractive for FDI; a country should be politically stable, with adequate infrastructure, effective institutions and an educated population. Natural resources and bilateral investment treaties are decisive factors for the attraction of FDI. In addition, there are biases specific to certain regions. The Maghreb and the Middle East suffer from negative biases that are preventing this zone from attracting FDI. We try to explain and analyze the causes of this limited volume of FDI received. On the link FDI-growth, we found that FDI does not begin to have a positive effect on growth until there is a certain threshold level of human capital in the population.
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La politique étrangère de l'État du Qatar (1995-2010) : contribution à la compréhension de la politique extérieure contemporaine d'un État du Golfe

Abdullah, Jamal 01 July 2011 (has links) (PDF)
Depuis l'accession au pouvoir de l'Emir Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani en 1995, le Qatar a considérablement évolué pour devenir un acteur incontournable dans la médiation internationale. Ce travail a pour objet d'étudier et d'analyser les évolutions de la politique étrangère qatarie depuis 1995, la nouvelle place de l'Émirat dans les relations internationales, ainsi qu'au sein des pays du Golfe. Il permet d'observer que le Qatar joue un rôle désormais prépondérant tant dans la médiation que dans les relations internationales

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