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La sculpture en Savoie : ateliers, artistes et commanditaires à Chambéry et dans sa région : vers 1480 - vers 1530 / Late Gothic Sculpture in Savoie : Workshops, Artists and Clientele in Chambéry and its vicinity : between 1480 and 1530Boisset Thermes, Sandrine 24 November 2015 (has links)
Malgré la rareté des sources à Chambéry et dans sa région, les critères d’existence d’un foyer artistique dans la ville et ses alentours au tournant des XVe et XVIe siècles peuvent être réunis. Un important corpus d'une quarantaine de sculptures produit au cours de quelques décennies entre 1480 et 1530 atteste l'activité locale de sculpteurs. L'analyse des œuvres permet de distinguer l'activité de plusieurs ateliers et d'envisager un mode de production. De nombreuses occasions d'échanges entre milieux artistiques chambériens, genevois et septentrionaux peuvent aussi être mises en lumière. Dans cet espace, autour de 1500, la présence d'une clientèle variée et un contexte religieux dynamique ont favorisé le développement d'un langage artistique originale. / Despite the paucity of documentary evidence arguing in favour of the existence of much sculpting activity in and near Chambéry, the criteria needed to establish the presence of an artistic hub in the town and its vicinity at the turn of the XV and XVI centuries can be shown. The existence of a large body of sculptures, consistent both in style and iconography, produced over a few decades between 1480 and 1530, is testament to the activity of sculptors in the region. An analysis has led to identifying the activity of various artists' workshops, and to understanding of the way in which these works were produced. Many opportunities for contact between the art worlds of Chambéry, Geneva and Northern countries can also be identified. Within this space, a varied clientele as well as a dynamic religious context have supported the development of an original local artistic production.
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Sijilmassa et le Tafilalt (VIIIe-XIVe siècles) : éclairages sur l'histoire environnementale, économique et urbaine d'une ville médiévale des marges sahariennes / Sijilmasa and the Tafilalt (8th-14th centuries) : lights on environmental, economic and urban history of a medieval city on the saharan marginsCapel, Chloé 08 June 2016 (has links)
Etudier la ville médiévale de Sijilmassa (Maroc) par le biais des données archéologiques, et non plus à partir des seules sources textuelles, constitue un changement de paradigme qui n’a été, à ce jour, que peu approfondi. Percevoir cette cité saharienne et son oasis par le biais de données intrinsèques, et non plus uniquement par la perception qu’en avaient les voyageurs, les géographes et les chroniqueurs venus de l’extérieur, permet pourtant un renouvellement important des questionnements et des connaissances au sujet de ce carrefour caravanier du sud marocain. Cette thèse de doctorat se propose, au moyen de l’exploitation des archives de fouilles inédites du Moroccan-American Project at Sijilmasa (MAPS) et des données tirées de nouvelles prospections archéologiques menées au Tafilalt, la région de Sijilmassa, de procéder à une nouvelle lecture de l’histoire de la ville saharienne en s’appuyant sur deux axes d’étude principaux : l’histoire environnementale de la cité et l’histoire urbaine du site archéologique. En procédant par éclairages successifs, du fait du caractère disparate du corpus documentaire, cette recherche s’inscrit pleinement dans l’héritage de l’équipe maroco-américaine dont elle est totalement tributaire, tout en dépassant les conclusions de ce précédent programme : elle met en évidence de grandes dynamiques, économiques, écologiques, démographiques et sociales, permettant d’expliquer la place prépondérante qu’a acquis, durant toute l’époque médiévale, cette cité dans l’histoire du commerce africain et de mieux cerner ses processus d’émergence, de déclin et de transformation. / Studying medieval Sijilmasa (Morocco) through archaeological data, and not just from textual sources, is a paradigm shift that has not, to date, been done in sufficient depth. Perceiving this Saharan oasis city through intrinsic data, rather than only through the perception of outside travelers, geographers and chroniclers, allows a significant reopening of questioning about this caravan crossroads in southern Morocco. This thesis proposes, through the exploitation of unpublished excavation archives of the Moroccan-American Project at Sijilmasa (MAPS) and data from new archaeological surveys conducted in the Tafilalt region of Sijilmasa, to reread the history of the Saharan city relying on two main research areas: environmental history of the city and urban history of the archaeological site. Proceeding by successive steps and considering the disparate nature of the documentary corpus, this research is fully the beneficiary of the Moroccan-American team upon which it is totally dependent, all while being able to add to the conclusions of the previous program. It reveals major economic, ecological, demographic and social dynamics to explain the city’s emergence, decline, and transformation, as well as the prominence that it acquired, throughout medieval times, in the history of African trade.
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Sidérurgie ancienne au Sahel : archéologie d'un district métallurgique de la fin de l'âge du Fer (Markoye, province de l'Oudalan, Burkina Faso) / Ancient iron metallurgy in Sahel : archaelogy of a metallurgic district at the end of the Iron Age (Markoy, Oudalan, Burkina Faso)Fabre, Jean-Marc 15 November 2016 (has links)
Les prospections ont mis au jour, dans les années 2000, plus de 150 sites sidérurgiques dans l'extrême Nord du Burkina Faso. La typo-chronologie des bas fourneaux permet de distinguer deux phases de production. La première (7-10èmes s.) était probablement destinée à satisfaire les besoins du marché local. Durant la seconde phase (11-13èmes s.), la production est multipliée par 25 par rapport à la phase initiale.La plupart des ateliers sont localisés dans la vallée du Beli, la zone Nord, mais les liens sont très étroits avec les habitats de la zone Sud, situés au contact de nombreuses gravures rupestres dont les thèmes iconographiques permettent de caractériser la population locale. Il s'agit d'une société métissée, avec un fonds soudanien influencé par les Berbères et teinté d'islam. Cette population utilise un type particulier de bas fourneau, qui permet de dessiner les contours de son territoire, entre la vallée du Niger et les anciennes sources du Beli.Les textes arabo-musulmans évoquent régulièrement une frontière du domaine de l'Islam au bilād al-Sūdān. Nous proposons de situer cette limite symbolique au sud de Kukia / Bentia. Elle se superpose à des limites géologique, climatique et culturelle. Au-delà, c'est le monde de l'animisme, le pays de l'or et du fer.Précisément située à la jonction de ces deux mondes, la société qui nous intéresse a pu jouer un rôle d'intermédiaire, sur les plans commercial et stratégique. / The surveys carried out in the extreme north of Burkina Faso have led to the identification of more than 150 metallurgical sites.Two production periods have been distinguished, based on the type of slag-pit furnaces. During the first one (7th–10th c.), the production was probably restricted to the local market. During the second period (11th–13th c.), it multiplied by 25.Most of workstations are situated in the Beli River’s valley, in the North zone, but there are very tight links with settlements of the South zone, where the iconographic themes of rock engravings help to characterize the local population. It was a hybrid society, basically Sudanian with Berber influence and a Muslim varnish. The geographic distribution of a specific type of slag-pit furnace allows to locate its territory between the Niger River’s valley and the ancient springs of the Beli River.Arab-Muslim texts allude regularly to a limit of the Islam World at bilād al-Sūdān. It is argued that his symbolic boundary was situated south from Kukia / Bentia. It overlaps with geologic, climatic and cultural limits. Beyond is the world of animism, the land of gold and iron.Situated precisely in between those two worlds, this society could have been both a strategic and commercial go-between.
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L'urbanisme médiéval de la ville d'origine antique de Zadar en Dalmatie / Medieval urbanism of the ancient city of Zadar in DalmatiaRukavina, Iva 24 November 2017 (has links)
Notre travail montre l’urbanisme de la ville de Zadar en Dalmatie, soit le développement de ses contenus urbains de ses débuts à l’Antiquité jusqu’à l’an 1409. Notre analyse urbanistique repose avant tout sur les monuments et autres vestiges matériels. Les sources historiques pertinentes furent bien évidemment prises en compte. Nous avons présenté la construction architecturale au cours de quatre périodes : Antiquité, Antiquité tardive, Haut Moyen Âge et Moyen Âge central et tardif. Pour chaque période, nous avons présenté les constructions de Zadar en quatre catégories distinctes d’après leur type d’architecture : fortifications, architecture profane publique, architecture profane privée et architecture sacrée. Les vestiges matériels liés à l’infrastructure de la ville furent également présentés (chaussées, canaux d’évacuation, etc.) Le développement de Zadar, à savoir la transformation de son urbanisme, fut analysé au travers de plusieurs époques en lien étroit avec la périodisation des événements historiques survenus sur la côte orientale de l’Adriatique. La période protohistorique fut également prise en compte. Notre analyse montre que la période antique définit le réseau orthogonal de voies de la cité. La construction intensive du Moyen Âge donna à la ville une physionomie urbaine qui conserva sur presque toute la surface de la cité les éléments principaux de l’urbanisme antique / This dissertation presents an analysis of the urbanism of the city of Zadar in Dalmatia, the development of the city and its urban contents from its beginnings in Antiquity until 1409. The urban analysis is based primarily upon the various surviving monuments and remnants. Relevant historical sources have also been taken into account. The different elements have been classified and presented according to four historical periods: Antiquity, Late Antiquity, Early Middle Ages, High and Late Middle Ages. Within each period, Zadar's buildings are categorised according to four typologies: Fortifications, Public Secular Structures, Private Secular Structures and Sacred Buildings. The remains of the city's infrastructure (sidewalks, drainage channels, etc.) have also been presented. The development of the city of Zadar, through its urban transformation, has been analysed through the outlined periods while keeping the usual periodization of general historic events on the eastern Adriatic coast. The protohistoric period has also been considered. Analysis has also revealed that the regular orthogonal grid of the city was defined in Antiquity, and that despite intensive construction during the medieval period when the city developed its urban physiognomy, nearly all the principle characteristics of the city established during Antiquity have been preserved.
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La critique romantique face au Moyen Âge : La Harpe, Villemain, Nisard et Sainte-BeuveTrempe, Jonathan 01 1900 (has links)
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Les premiers évêques du Languedoc : construction et déconstruction d'une mémoire hagiographique au Moyen âge / The first bishops of the Languedoc : construction and deconstruction of a hagiographic memory in the Middle AgePeloux, Fernand 10 December 2016 (has links)
Ce sujet propose de déconstruire les discours qui ont conduit à fixer dès le Moyen Age une mémoire officielle des origines chrétiennes du diocèse. Cette lecture est essentielle dans la mesure où l'historiographie a longtemps utilisé les récits hagiographiques sans réfléchir au contexte de leur genèse et de leur diffusion. Des travaux récents ont montré combien l'hagiographie était en fait un genre littéraire qui reproduisait un certain nombre de modèles et que l'historicité des vies de saints reposait seule dans le contexte qui les avait vu naître.Il s'agit d'étudier les saints évêques supposés avoir vécu avant l’an mil, et s'intéresser à l'évolution de leur figure jusqu'à la fin du Moyen Age pour étudier la mémoire épiscopale dont l'hagiographie est le principal-mais non unique- vecteur. La question de la dimension politique de la sainteté, du culte des saints et de l'écriture hagiographique est en outre en plein renouvellement. Le Languedoc permet de conduire une première étude de cas régionale pour tester les constatations qui ont été faites ailleurs dans ce domaine. La problématique centrale de la thèse est donc la question de la mémoire et de ses enjeux politiques. Un inventaire raisonné servira de fondement à une synthèse permettant de comprendre dans quelle mesure la sainteté locale a participé à la construction d’un discours mémoriel sur les origines chrétiennes du diocèse. Ainsi, on comprendra ce qui, à plusieurs périodes du Moyen Age, a pesé dans la perception du passé mais on pourra appréhender également, une fois les différentes strates des discours sur le passé collectif du diocèse analysées, la réalité des changements politiques et territoriaux dans le Languedoc de l'Antiquité Tardive et du haut Moyen Age. / In order to study the relationship between hagiographic production and the formation of a memory of Christian origins, it is necessary to update the sources by analyzing the transmission of hagiographic texts and the establishment of new editions of these texts. What emerges in a study of fifteen dioceses in the South of France is a pattern which demonstrates that since Late Antiquity, the traditions that founded local churches were put into writing with the goal of shaping a memory of these events that was meaningful in the present time. Hagiographic tales were elaborated in periods of crisis, as if hagiography could pacify the present by evading the past's turpitudes at the service of competing powers who invented their own history. The Medieval period was marked by several phases of deeper embellishment of the hagiographic memory, as the figures of bishop saints was useful to both clergy and laymen. In particular, the relationship between cultural memory and hagiography crystallizes around places, marked by the presence of the saint through its relics, whose location in urban space often allows to explain the origin and the uses of Christian memory. This connection with sacred space forms a hagiographic productionwhich can be seen as a local adaptation of sacred history up to the 14th century, when the papacy's move to Avignon marked the last great phase of hagiographic production in the Southern France of the Medieval Period.
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La Nativité italienne. Une histoire d’adoration (1250-1450) / The adoratio as devotional gesture and pictorial motif in italian Nativities (frescoes and altarpieces, 1250-1450)Puma, Giulia 24 November 2012 (has links)
Ma recherche porte sur l'iconographie de la Nativité du Christ dans la peinture italienne médiévale, avec un corpus de 300 images incluant les petits retables destinés à la dévotion privée comme les grands cycles de fresques. L'enquête commence autour de 1250 par la production des peintres qui précédèrent Giotto et Duccio, et s'achève autour de 1450, avec les oeuvres de Beato Angelico et Filippo Lippi. L'objectif est d'étudier l'évolution de chacune des figures constitutives de la scène (Marie, Jésus, Joseph, l'âne et le boeuf, les bergers, les sages-femmes, etc.) et surtout de la scène comme ensemble, à partir du motif figuratif du personnage agenouillé en adoration, motif toujours plus fréquent dans la Nativité au cours de la période et symptomatique des usages dévotionnels de l'image dans l'Italie médiévale. / My research scrutinizes the iconography of Christ's Nativity in italian medieval painting, dealing with 300 images, ranging from small altarpieces for private devotion to major fresco cycles. It starts around 1250, with the generation of painters who were teachers to Giotto and Duccio, and it ends around 1450, with the works of Beato Angelico and Filippo Lippi. My aim is to provide a complete study of each figure's evolution (Mary, Jesus, Joseph, the ox and ass, the shepherds, the midwives, etc.) and of the scene as a whole. The increasing proportion of kneeling figures – the adoratio flexis genibus – in the scene testifies the evolution of devotional practices and the use of images for praying.
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Des gestes pour combattre. Recherches et expérimentations sur le combat chevaleresque à l'époque féodale : l'exemple du Roman de Jaufré (Paris, BnF, ms. fr. 2164) / Fighting Gestures. Research and Experiments about Chivalry Combats during the feudal period : the example of the Roman de Jaufré (Paris, BnF, ms. fr. 2164)Martinez, Gilles 26 June 2018 (has links)
Les historiens portent traditionnellement un regard sur le combat féodal très tranchés... et très opposés. Pour les uns, on ne pourra jamais savoir comment on se battait à l'époque féodale (Anglo, Bonfa...) ; pour les autres, la réalité ne devait pas être si éloignée de la littérature (Flori...). Ces avis antagonistes révèlent, selon nous, le fait que le combat féodal n'a pas été analysé précisément et que les bonnes questions n'ont pas été posées, tant sur le plan de l'Histoire que de celle du sport et des arts martiaux. Ainsi, plutôt que de se demander si la littérature donne un juste reflet ou non du combat des XIIe-XIIIe siècle, il appartient plutôt de se poser la question en terme de "principes de combat", et de voir à partir de là, ce qui est juste et ce qui est exagéré. En découle une vision beaucoup plus nuancé, beaucoup plus précise et pouvant servir à une analyse sociétale plus étendue. En effet, en posant la question selon ces "principes", cela amène à comprendre comment les auteurs du temps, ainsi que les artistes pour l'image, ont réussi à transcrire le mouvement dans leurs œuvres respectives : quels outils ont-ils créé, lesquels ont été copiés, améliorés, repris... En somme, au-delà de l'aspect gestuel, c'est une histoire de la pensée qui se dessine. Cette dernière étape fondamentale permet de faire le lien avec l'époque suivante, qui voit l'apparition des traités d'armes et livres de combat, littérature sur le combat non plus fictive, mais technique. Ce domaine de la recherche a intéressé récemment quatre travaux de doctorat, dont le dernier vient tout juste d'être soutenu (septembre 2016). En somme, notre travail - en se plaçant en amont de la période des traités d'armes - indique quels outils la littérature courtoise et l'imagerie essentiellement religieuse de la période des XIIe-XIIIe siècles ont permis d'apporter à la création des premiers livres d'armes. Naturellement, ce ne sont pas les seuls apports. D'autres outils de savoir, comme la diffusion dans le milieu lettré de la scolastique ou de la pensée aristotélicienne, influe sur ces ouvrages techniques. De plus, ceux-ci apparaissent aussi suite à un contexte favorable voyant le développement des salles d'armes, la diffusion de l'escrime dans la société (en particulier dans le milieu bourgeois) et la professionnalisation de la fonction de maître d'armes/d'escrime. Mais nos travaux montrent l'influence significative de la littérature courtoise, laquelle a dû, bien avant les livres d'armes, "montrer" le geste guerrier à un public et l'a fait évoluer sur les trois siècles précédant l'apparition du genre technique. Ce dernier en garde des traces dans ces premiers exemplaires, traces qui expliquent certaines maladresses et dont il ne s'affranchit que progressivement... / Historians traditionally wear a look at the very feudal fight ... and sliced very opposite. For some, we will never know how they fought in feudal times (Anglo, Bonfa ...) for others, the reality was not to be so far from the literature (Flori ...). These conflicting opinions reveal, we believe that the feudal struggle was not analyzed precisely and that the right questions were not asked, both on the history of the plan that sport and martial arts . So rather than wondering if literature gives a fair reflection or not the battle of the twelfth-thirteenth century, it belongs rather to the question in terms of "fighting principles", and see from there it is right and what is exaggerated. The result is a much more nuanced view, much more accurate and can be used for a wider societal analysis. Indeed, by asking for these "principles", that leads to understand how the authors of the time, as well as artists for the image, managed to transcribe movement in their respective works: what tools did they create, which have been copied, improved resumed ... in sum, beyond the gestural aspect, it is a history of thought that is emerging. The last crucial step allows to link with the following period, which saw the emergence of the treaties of weapons and combat books, literature on either fictitious fight, but technical. This research was interested recently four doctoral work, the latter has just been born (September 2016). In sum, our work - by standing in front of the treaty period weapons - shows which tools courtly literature and essentially religious imagery from the period of XII-XIII centuries have helped to bring to the creation of the first pounds of weapons. Naturally, these are not the only contributions. Other tools to know, like diffusion in the literate environment of scholastic or Aristotelian thought, influences these technical books. Moreover, these also appear following a favorable context seeing the development of armories, dissemination of fencing in society (especially in the bourgeois middle) and the professionalization of the weapons master function / fencing. But our work shows the significant influence of courtly literature, which had long before the books of weapons, "showing" the warrior gesture to public and has evolved over the three centuries preceding the emergence of the genre technical. This warning signs in these first examples, traces that explain some blunders and which he never freed gradually ...
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Du Zodiaque et des hommes : temps, espace, éternité dans les édifices de culte entre le IVe et le XIIIe siècle / About Zodiac and Men : time, space, eternity in religious buildings between IVth and XIIIth centuryFerrand, Angélique 10 November 2017 (has links)
Cette thèse porte sur la question de la figuration des signes du Zodiaque entre Antiquité et Moyen Âge et en particulier dans les églises entre le XIe et le XIIIe siècle. Le cœur de cette thèse est l’analyse d’un corpus de 260 occurrences des signes du Zodiaque et Occupations des mois, qu’ils soient associés ou non, au sein de la décoration ecclésiale entre le XIe siècle et la fin du XIIIe siècle. Cette période correspond à la « renaissance » et à l’essor de la figuration du Zodiaque dans un tel contexte. L’étude est organisée en trois parties. La première est consacrée à l’historiographie, à la présentation du corpus réuni, puis aux origines, réappropriations et transmissions de la tradition zodiacale entre Antiquité et Moyen Âge. La deuxième partie envisage la répartition du Zodiaque dans l’édifice ecclésial. Sa place dans le décor extérieur et en lien avec le thème de la Porta coeli est discutée avant de passer à sa place dans la structuration du décor intérieur. Du sol à la voûte en passant par les chapiteaux, piliers et arcs, la distribution des signes du Zodiaque dans l’espace ecclésial est analysée au regard des dynamiques liées aux notions de transitus et d’iter et à une certaine polarisation du lieu ecclésial. La troisième partie commence par aborder les enjeux de la figuration des signes zodiacaux dans leurs rapports dynamiques avec les Occupations des mois. Ensuite, la re-sémantisation chrétienne de chacun des signes du Zodiaque est observée grâce à une mise en série des occurrences du corpus. Enfin, l’ensemble se conclut par une approche synthétique mettant en lumière les articulations entre ciel et terre traduites par le biais des signes zodiacaux et leur pendant mensuel/terrestre. Leur insertion dans un contexte iconographique plus large lié à l’histoire chrétienne et selon une perspective eschatologique est considérée afin de montrer que les signes du Zodiaque sont comme des opérateurs entre terre et ciel, à la fois dans le lieu ecclésial tendu vers son modèle céleste et dans un contexte iconographique articulant charnel et spirituel, humain et divin. / This dissertation deals with the iconography of the Zodiac between Antiquity and Middle Age, in particular in churches between the XIth and the XIIIth century. The heart of the dissertation is the analysis of a corpus of 260 items. These items concern the figuration of the signs of the Zodiac and the Labors of the months, whether or not combinated, within ecclesial ornamentation between the XIth and the XIIIth century. This period corresponds to the “renaissance” and to the growth of the figuration of the Zodiac in this context. The study is divided into three parts. The first section deals with historiography and with the presentation of the corpus. Then, the origins, re-appropriations and transmissions of the zodiacal tradition between Antiquity and Middle Ages are discussed. The second section considers the distribution of the Zodiac in church. Its role in exterior ornamentation relating to the theme of the Porta coeli and its role in the structuring of intern ornamentation are observed. From the floor to the vault, through capitals, pillars and arches, distribution of the Zodiac in ecclesial space is analyzed in the light of the notions of transitus and iter and in the light of a certain focusing of the ecclesial place. The third section begins with the stakes of the figuration of the zodiacal signs and their dynamic relationship with the Labors of the months. Then, the “re-sémantisation” of each of the zodiacal signs is observed. Finally, the last chapter is an overall view of the connections between heavens and earth which find expression in signs of the Zodiac and the Labors of the months. Their place is considerated according to their iconographical context linked to Christian history and from an eschatological perspective. Signs of the Zodiac are like operators between heavens and earth, both in the ecclesial space tented towards its celestial model and in an iconographical context which connect caro and spiritus, the Human and the Divine.
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Saint-Martin de Savigny : archéologie d’un monastère lyonnais : Histoire monumentale et organisation spatiale des édifices cultuels et conventuels (IXe-XIIIe siècle) / Archeology of a Lyon monastery : Saint-Martin de Savigny : Architectural history and spatial organization of religious and monastic buildingsPuel, Olivia 07 December 2013 (has links)
Fondée à l’époque carolingienne et supprimée à l’aube de la Révolution française, l’abbaye de Savigny (Rhône) est restée longtemps ignorée des archéologues en raison de son niveau de destruction avancé. L’approche épistémologique des études saviniennes a d’abord révélé le potentiel archéologique du site, en soulignant toute la différence entre les publications officielles et les archives personnelles des savants. La confrontation des résultats de l’analyse des sources d’archives et de l’analyse des vestiges archéologiques a surtout permis de reconstituer l’histoire monumentale des édifices monastiques et de proposer des restitutions en plan du monastère, pour l’époque carolingienne, l’époque romane et la fin du Moyen Âge. De nouvelles conclusions peuvent désormais être proposées en rapport avec l’histoire savinienne. En adoptant vraisemblablement le plan standard des abbayes bénédictines dès sa création, dans le premier tiers du IXe siècle, l’abbaye témoigne d’abord de l’insertion rapide des idéaux carolingiens de vie communautaire dans le diocèse de Lyon. Elle subit ensuite de nombreux remaniements qui ne remettent pas en cause son organisation générale, mais qui adaptent les édifices existants aux exigences d’une liturgie nouvelle. La transformation de la deuxième église aboutit paradoxalement à la création d’une église mariale, à l’intersection de l’infirmerie et du cimetière, mais aussi d’une avant-nef. Ce faisant, elle répond à la fois à la multiplication des messes pour les défunts et à la ritualisation de l’accompagnement des mourants, qui reflètent les coutumes clunisiennes. Aussi faut-il envisager que l’abbaye de Savigny ait été réformée par l’abbaye de Cluny à la charnière du Xe et du XIe siècle, sans pour autant être intégrée à l’Ecclesia cluniacensis. / The abbey of Savigny (Rhône), founded during the Carolingian period and nearly destroyed at the dawn of the French Revolution, has long been ignored by archaeologists due to the extent of its destruction. The epistemological approach of the Savigny studies revealed at first the archaeological potential of this site, emphasizing important differences between the official publications and the personal archives of the scientists. Comparing the results of the analysis of both archival sources and archaeological remains enabled to reconstitute the monumental history of the monastic buildings and to suggest drawing reproductions of the monastery for the Carolingian period, the Romanesque period and the end of the Middle Ages. New lines of thinking can now be put forward with regard to Savigny history. Probably built to the standard plan of benedictin abbeys from its onset during the first third of the IXth century, the abbey mainly reflects the fast integration of the Carolingian values of community life in the diocese of Lyon. It then underwent several changes which do not challenge its general organization but help the existing buildings to adapt to the requirements of a new liturgy. The transformation of the second church paradoxically results in the creation of a marian church at the intersection of the infirmary and the cemetery and, in addition, of a front-nave. Consequently, it is both an answer to the growing number of funeral masses and to the rituals used to accompany the dying that reflect the Cluny traditions. We may then consider that the abbey of Savigny could have been reformed by the abbey of Cluny at the turning from the Xth to the XIth century without being integrated into the Ecclesia cluniacensis.
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