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Recherche de signes de conscience chez des malades non communicants : une approche clinique et électrophysiologique / Awareness assessment in disorders of consciousness patients : a clinical and electrophysiological approachFaugeras, Frédéric 12 September 2014 (has links)
Comprendre les mécanismes neurophysiologiques et les bases neurales de la conscience est un défi médico-scientifique majeur. A cette fin, il faut opérer une distinction entre les mécanismes neuraux des états de conscience, et ceux qui sous-tendent l'accès conscient à un contenu mental particulier (ou la prise de conscience). Les données expérimentales ayant contrasté état conscient/ état non conscient (coma, sommeil, sédation) d'une part, et perception consciente/inconsciente d'un même stimulus d'autre part, sont en faveur de l'implication d'un réseau d'aires cérébrales fronto-pariétales à la fois dans l'état et dans l'accès conscient à une information donnée. La comparaison état conscient/ état non conscient est malheureusement limitée par les différences de vigilance existant entre ces états. Nous avons cherché à contourner ce problème en nous focalisant sur deux populations de malades présentant un niveau de vigilance proche mais différant sous l'angle de l'état de conscience : patients éveillés, non conscients (état végétatif) versus patients éveillés et minimalement conscients (état de conscience minimale). Nos résultats, obtenus en utilisant les potentiels évoqués auditifs cognitifs à haute densité spatiale, sont en faveur de l'implication du même réseau d'aires cérébrales fronto-pariétales que celui mentionné ci-dessus, à la fois dans l'état et l'accès conscient. L'activation de ce réseau est contemporaine de l'apparition d'une P300b en potentiels évoqués qui semble constituer un marqueur très spécifique de conscience. Notre travail nous a permis également d'identifier un possible nouveau marqueur de la conscience qu'est la variation contingente négative (CNV). / Understanding the neurophysiological mechanisms and neural bases of consciousness is a major scientific and medical challenge. To do this, one has to distinguish neural mechanisms of conscious state from those subserving conscious access to a given mental state (that is awareness). Experimental data having contrasted conscious / non conscious state (coma, sleep, sedation) on the one hand, and conscious/ unconscious processing of a very same stimulus on the other hand are in favour of the implication of a network of lateral and medial frontal and parietal areas in both conscious state and conscious access. The comparison of conscious/ non conscious state is unfortunately limited by arousal difference between these two states. So, we endeavoured to overcome this problem by exploring two categories of patients with a same level of arousal but a different state of awareness: unaware awaked patients (vegetative state) versus awaked and minimally conscious patients (minimally conscious state). Our results obtained by using high-density auditory event related potentials argue in favour of the implication of the very same network of frontal and parietal areas than the one described above in both conscious state and conscious access to a given information. This network activation is associated with the emergence of a P300b wave, on event related potentials, which seems to be a very specific marker of consciousness. Our work also give us the opportunity to discover a potential new marker of consciousness, namely the contingent negative variation (CNV).
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Influence de l'apprentissage musical sur le traitement des syllabes chez des enfants normolecteurs et dyslexiquesChobert, Julie 29 June 2011 (has links)
Mon thème de recherche est d’étudier l’influence de l’apprentissage de la musique sur le traitement acoustique et phonologique de la syllabe chez des enfants normolecteurs et dyslexiques. Dans ce but, j’ai conduit plusieurs expériences basées sur l’utilisation conjointe des méthodes issues de la psychologie expérimentale (Temps de Réaction, TRs, et pourcentage d’erreurs, %err) et de l’électrophysiologie chez l’homme (Potentiels Evoqués, PEs). En comparant des enfants musiciens et non-musiciens de 9 ans, j’ai d’abord testé les effets de l’expertise musicale sur les traitements attentif (TRs et %err) et pré-attentif (en utilisant la Mismatch Negativity, MMN) de paramètres acoustiques, fréquence et durée des syllabes, et d’un paramètre phonologique, le Voice Onset Time (VOT; Expérience I). Les résultats montrent que l'expertise musicale améliore les traitements pré-attentif et attentif de la durée et du VOT dans les syllabes et le traitement attentif des variations de fréquence. Dans une seconde étude, j’ai utilisé la MMN pour comparer le traitement de ces mêmes paramètres chez des enfants dyslexiques et normolecteurs. Les enfants dyslexiques montrent un déficit du traitement de la durée des syllabes et du VOT comparés aux enfants normolecteurs. Enfin, dans les deux dernières études, j’ai utilisé la méthode longitudinale pour tester l’influence de l’apprentissage de la musique sur le traitement pré-attentif (MMN) de ces mêmes paramètres chez des enfants normolecteurs (Expérience III) et dyslexiques (Expérience IV). Les résultats de l’Expérience III montrent que 12 mois d’apprentissage de la musique améliorent le traitement pré-attentif de la durée et du VOT chez les enfants normolecteurs. En reproduisant les effets trouvés dans l’Expérience I, ces résultats soulignent que l’avantage mis en évidence chez les enfants musiciens ne résulterait pas uniquement de prédispositions génétiques pour la musique mais serait causalement lié à l’apprentissage musical. Enfin, les résultats de l’Expérience IV montrent que 6 mois d’apprentissage de la musique améliorent le traitement pré-attentif du VOT chez les enfants dyslexiques, suggérant que l’apprentissage musical pourrait être utilisé comme une aide à la remédiation de la dyslexie.Pris dans leur ensemble, ces résultats démontrent une relation forte entre traitements acoustique et phonologique. L’apprentissage de la musique, en améliorant la sensibilité des enfants aux paramètres acoustiques dans la musique et dans le langage (processus communs), augmenterait également leur sensibilité aux paramètres phonologiques associés et permettrait ainsi la construction de représentations phonologiques plus robustes (transfert d’apprentissage de la musique vers le langage). / My research is aimed at studying the influence of musical training on the acoustic and phonological processing of syllables in children with dyslexia and in normal-reading children. To this aim, I conducted several experiments by using methods issued from experimental psychology (Reaction Times, RTs, and error rates, %err) and from human electrophysiology (Event-Related brain Potentials, ERPs)By comparing 9-year-old musician and non-musician children, I first tested for the effects of musical expertise on attentive (RTs and %err) and preattentive processing (by using the Mismatch Negativity, MMN) of the acoustical parameters, frequency and duration, of syllables and of a phonological parameter, the Voice Onset Time (VOT; Experiment I). Results showed enhanced preattentive and attentive processing of syllables’ duration and VOT in musicians compared to nonmusician children. Secondly, I compared the processing of these same parameters in dyslexic and normal-reading children (Experiment II) by using the MMN. Results revealed that children with dyslexia showed deficits for the processing of duration and VOT in syllables compared to normal-readers. Finally, in the last two studies, I used the longitudinal method to test for the influence of musical training on the processing of the same acoustic and phonological parameters of syllables, in normal-reading children (Experiment III) and in children with dyslexia (Experiment IV). Results of Experiment III showed that 12 months of musical training enhanced duration and VOT processing in syllables, thereby demonstrating that the effects of musical expertise shown in Experiment I are not likely to only result from specific genetic predispositions for music but are causally linked to musical training. Finally, results of Experiment IV revealed that 6 months of musical training in children with dyslexia enhanced their sensitivity to VOT processing, suggesting that musical training could be an aid for the remediation of dyslexia.These results highlight the relationship between acoustical and phonological processing. Musical training, by refining the acoustical network responsible for the acoustic processing in music and speech sounds (common processing) also enhances sensitivity to phonological associated features and, consequently, the building-up of more robust phonological representations (transfer of training effect from music to language processing).
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Les potentiels évoqués auditifs dans le coma et les états de conscience altérés chez les patients ayant subi un trauma craniocérébralLabbée, Chantale 29 April 2021 (has links)
La compréhension actuelle de l'état comateux est très limitée. La technique des potentiels évoqués s'est démontrée des plus prometteuses en vue de l'élaboration du pronostic des patients en coma. La MMN, une onde cognitive auditive, est perçue comme reflétant un processus automatique de sélection dans le cortex auditif primaire, pouvant être enregistrée sans que le sujet porte attention au stimulus. Quelques études ont rapportées que la présence d'une MMN chez les patients comateux est un facteur de pronostic favorable. Ce mémoire vise à répliquer les résultats des études antérieures, avec un contrôle optimal des paramètres d'enregistrements, sur un échantillon composé de 16 enregistrements provenant de patients ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) modéré à sévère à différents niveaux de conscience. Les conclusions soulèvent l'intérêt de la MMN pour la validation du niveau conscience des patients et l'évaluation du traitement cognitif dans le cortex auditif durant les différents états de conscience.
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Effets de l'activité physique durant la grossesse sur le cerveau de la mère et de l'enfantLabonté-LeMoyne, Élise 02 1900 (has links)
La grossesse est un moment charnière de la vie où la femme reconsidère les bienfaits de chacune de ses habitudes de vie. Il est bien connu que l'activité physique apporte des bénéfices pour la cognition des enfants et des adultes, mais est-ce aussi le cas des femmes enceintes? Et qu'en est-il de l'enfant à naitre? L’objectif général de cette thèse était d’examiner l'effet de l'interaction entre l'activité physique et la grossesse sur les fonctions cognitives de la mère et de l'enfant. Une première étude démontre que la cognition de la femme enceinte diminue lors du troisième trimestre sans effet de condition physique. Une seconde étude présente les effets d'une séance d'activité physique sur plusieurs habiletés cognitives des femmes enceintes. On retrouve chez elles une diminution de la mémoire de travail et de la capacité d'attention soutenue alors qu'il n'y a pas d'effet chez la femme non enceinte. Enfin, une dernière étude présente l'impact de l'activité physique pratiquée tout au long de la grossesse sur le cerveau du nouveau-né. Cette étude démontre que les nouveau-nés de mères actives présentent des réponses neurophysiologiques plus matures que les enfants de mères sédentaires. L'ensemble de ces résultats démontre que la grossesse entraine des déficits cognitifs. De plus, les fonctions cognitives de la femme enceinte seront réduites à la suite d'une séance d'activité physique. Il serait donc préférable pour elle de ne pas prévoir son activité physique avant une activité qui nécessite ses capacités cognitives. Elle devrait tout de même effectuer de l'activité physique tout au long de sa grossesse afin d'offrir le meilleur départ possible dans la vie à son enfant. / Pregnancy is a pivotal moment in life when a woman reconsiders the value of each of her lifestyle choices. It is well known that physical activity brings benefits for cognition in children and adults, but is this also the case for pregnant women? What about their children? The overall objective of this thesis was to examine the effect of the interaction between physical activity and pregnancy on the cognitive functions of the mother and of the child. A first study shows that the cognition of pregnant women decreases during the third trimester and is not affected by their fitness level. A second study shows the effects of an exercise session on several cognitive abilities of pregnant women. We observed that pregnant women's self-monitoring ability is poorer than that of control women and that pregnant women's self-monitoring and sustained attention diminish after a bout of acute cardiovascular exercise. Finally, a third study shows the impact of physical activity performed throughout pregnancy on the brain of the newborn. This study demonstrates that newborns of active mothers have more mature neurophysiological responses than children of sedentary mothers. Taken together, these results demonstrate that pregnancy induces cognitive deficits. In addition, the cognitive functions of pregnant women are impaired as a result of an exercise session. Thus, they should not plan to exercise before a cognitively demanding activity. Nonetheless, women should still exercise regularly during pregnancy to provide the best possible start in life for their child.
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Regulation of perceptual learning by mindfulness meditation : experiential and neurophysiological evidence / Régulation de l'apprentissage perceptuel par la méditation de pleine conscience : mesures qualitatives et neurophysiologiquesFucci, Enrico 05 December 2018 (has links)
De part sa mise en pratique considérable dans des conditions cliniques, l’étude neuroscientifique de la méditation de pleine conscience a vu un développement rapide ces deux dernières décennies. Malgré des preuves de modifications de l’activité et de la structure du cerveau, les mécanismes neuronaux et cognitifs sous tendant les pratiques méditatives sont encore peu connus. Dans le présent travail nous avons testé l’hypothèse que la méditation de pleine conscience implique un changement dans la cognition de l’expérience vécue, impactant de ce fait la formation des habitudes mentales. Pour cela nous avons étudié la relation entre la phénoménologie de différents styles de méditation, chez des pratiquants experts et novices, et des marqueurs neurophysiologiques de l’apprentissage perceptuel (i.e. négativité de discordance auditive) et de l’attention dans des conditions neutres et émotionnelles.Nous avons trouvé qu’un style de méditation non-duel augmente la vigilance sensorielle et réduit l’apprentissage perceptuel comparé à une pratique d’attention focalisée. Par ailleurs, nous avons démontré que l’apprentissage perceptuel auditif n’est pas influencé par une menace non prédictible, à part pour des sujets naturellement plus anxieux ; un effet qui pourrait être diminué par la méditation de pleine conscience. Nous avons aussi identifié des composants de la réponse évoquée auditive comme potentiels corrélats neuraux des processus de vigilance à l‘œuvre lors des états de pleine conscience. Enfin, nous avons mis en évidence, chez des pratiquants experts, un lien direct entre la régulation émotionnelle et des changements de l’expérience subjective.Au final, le travail actuel enrichit le dialogue entre les neurosciences cognitives et les modèles phénoménologiques de la méditation en apportant des preuves sur les possibles mécanismes neurocognitifs sous-tendant les pratiques méditatives et leur expertise / Due to its widespread implementation in clinical settings, the neuroscientific study of mindfulness meditation has seen a rapid growth in the last two decades. Despite the evidence of changes in brain activity and structures, the neurocognitive mechanisms underlying meditation practices are largely unknown. In this work, we investigated the hypothesis that mindfulness meditation entails a cognitive stance towards experience which impacts the formation of mental habits. With this aim, we studied the relationship between the phenomenology of different styles of mindfulness meditation, in expert and novice practitioners, and neurophysiological markers of perceptual learning (i.e. auditory mismatch negativity) and attention in neutral and emotional settings. We found that a nondual style of mindfulness meditation increased sensory monitoring and reduced perceptual learning compared to a focused attention practice. Additionally, we demonstrated that auditory perceptual learning is not affected by unpredictable threat, except for individuals with high dispositional anxiety; an effect that might be downregulated by meditation states. Finally, we identified components of the auditory evoked response as putative neural correlates of monitoring processes during mindfulness practices and we highlighted a direct link between changes in subjective experience and emotion regulation in expert practitioners.Overall, the present work fosters the dialogue between cognitive neuroscience and phenomenological models of meditation and provides evidence of the possible neurocognitive mechanisms underlying meditation practices and expertise
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Interactions audiovisuelles dans le cortex auditif chez l'homme : approches électrophysiologique et comportementale.Besle, Julien 22 May 2007 (has links) (PDF)
Nous avons étudié, par des mesures comportementales et électrophysiologiques (PE), les interactions audiovisuelles (AV) mises en jeu dans deux types de processus essentiellement auditifs : la perception de la parole, et les représentations en mémoire sensorielle auditive (MSA).<br />Concernant la parole, nous avons montré que la vision des mouvements labiaux accélère la discrimination phonologique de syllabes. Cette facilitation comportementale était associée à la fois à une activation des cortex auditifs (surtout secondaires) par les mouvements de lèvres, visible sur les PE intracérébraux chez le patient épileptique, et à une diminution de l'activité auditive entre 50 et 200 ms après le début du son, visible à la fois en intracérébral chez le patient et en PE de surface chez le sujet normal. Une autre étude comportementale a montré qu'une facilitation peut aussi être observée si les mouvements labiaux ne fournissent que des informations temporelles et non phonétiques, mais seulement dans le bruit.<br />Concernant la MSA, on a montré que la détection d'un évènement AV rare dans une suite d'évènements standards est plus rapide que la détection d'un évènement auditif ou visuel. Cette facilitation serait liée à des interactions entre les traces mnésiques auditives et visuelles indexées par les MMN auditives et visuelles des PE. Nous avons aussi montré, par l'analyse de la MMN auditive, que la représentation d'un évènement AV en MSA diffère de celle de sa composante auditive seule, mais seulement si ses composantes unimodales sont régulièrement associées. En revanche, nous avons échoué à montrer que la représentation d'une telle régularité peut générer une MMN lorsqu'elle est violée.
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Effets de l'activité physique durant la grossesse sur le cerveau de la mère et de l'enfantLabonté-LeMoyne, Élise 02 1900 (has links)
La grossesse est un moment charnière de la vie où la femme reconsidère les bienfaits de chacune de ses habitudes de vie. Il est bien connu que l'activité physique apporte des bénéfices pour la cognition des enfants et des adultes, mais est-ce aussi le cas des femmes enceintes? Et qu'en est-il de l'enfant à naitre? L’objectif général de cette thèse était d’examiner l'effet de l'interaction entre l'activité physique et la grossesse sur les fonctions cognitives de la mère et de l'enfant. Une première étude démontre que la cognition de la femme enceinte diminue lors du troisième trimestre sans effet de condition physique. Une seconde étude présente les effets d'une séance d'activité physique sur plusieurs habiletés cognitives des femmes enceintes. On retrouve chez elles une diminution de la mémoire de travail et de la capacité d'attention soutenue alors qu'il n'y a pas d'effet chez la femme non enceinte. Enfin, une dernière étude présente l'impact de l'activité physique pratiquée tout au long de la grossesse sur le cerveau du nouveau-né. Cette étude démontre que les nouveau-nés de mères actives présentent des réponses neurophysiologiques plus matures que les enfants de mères sédentaires. L'ensemble de ces résultats démontre que la grossesse entraine des déficits cognitifs. De plus, les fonctions cognitives de la femme enceinte seront réduites à la suite d'une séance d'activité physique. Il serait donc préférable pour elle de ne pas prévoir son activité physique avant une activité qui nécessite ses capacités cognitives. Elle devrait tout de même effectuer de l'activité physique tout au long de sa grossesse afin d'offrir le meilleur départ possible dans la vie à son enfant. / Pregnancy is a pivotal moment in life when a woman reconsiders the value of each of her lifestyle choices. It is well known that physical activity brings benefits for cognition in children and adults, but is this also the case for pregnant women? What about their children? The overall objective of this thesis was to examine the effect of the interaction between physical activity and pregnancy on the cognitive functions of the mother and of the child. A first study shows that the cognition of pregnant women decreases during the third trimester and is not affected by their fitness level. A second study shows the effects of an exercise session on several cognitive abilities of pregnant women. We observed that pregnant women's self-monitoring ability is poorer than that of control women and that pregnant women's self-monitoring and sustained attention diminish after a bout of acute cardiovascular exercise. Finally, a third study shows the impact of physical activity performed throughout pregnancy on the brain of the newborn. This study demonstrates that newborns of active mothers have more mature neurophysiological responses than children of sedentary mothers. Taken together, these results demonstrate that pregnancy induces cognitive deficits. In addition, the cognitive functions of pregnant women are impaired as a result of an exercise session. Thus, they should not plan to exercise before a cognitively demanding activity. Nonetheless, women should still exercise regularly during pregnancy to provide the best possible start in life for their child.
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Étude de la négativité de discordance dans l'amusie congénitaleMoreau, Patricia 07 1900 (has links)
L’amusie congénitale est un trouble neuro-développemental qui s’exprime par un déficit de discrimination tonale fine. Le cerveau des amusiques ne répond pas aux petites différences de hauteur, tel que révélé par l’absence de la composante de potentiel évoqué P3b, qui est associée aux processus de discrimination tonale tardifs et conscients. Peu d’études se sont penchées sur les mécanismes précoces et préconscients de discrimination tonale chez les amusiques, qui peuvent être étudiés par l’entremise d’une composante de potentiel évoqué appelée la négativité de discordance (MMN). Certaines études ont démontré qu’il est possible d’enregistrer la MMN pendant la présentation d’un film avec la trame sonore en simultané aux sons visant à évoquer la composante. Toutefois, une étude a démontré que la présentation de la trame sonore réduisait l’amplitude de la MMN, sans néanmoins clarifier la nature de l’effet d’interférence en cause.
Les objectifs du présent projet sont d’abord, d’investiguer les effets à l’origine de la réduction d’amplitude de la MMN observée lors de la présentation d’un film avec la trame sonore, puis d’évaluer cette même composante chez les amusiques. La première étude visait à déterminer si un effet d’interférence attentionnelle ou acoustique était en cause dans la réduction d’amplitude observée sur la MMN lors de la présentation de la trame sonore d’un film. Les résultats ont montré qu’un effet de masquage acoustique, attribuable à la trame sonore, était responsable de la réduction d’amplitude de la MMN, cette dernière augmentant au fur et à mesure que l’intensité sonore de la trame du film était réduite.
La seconde étude a été conduite dans le but d’investiguer la MMN chez les amusiques et de vérifier si le complexe d’ondes anormales N2b-P3b, observé en réponse aux grandes différences tonales chez les amusiques, pouvait être attribuable à un effet de saillance des stimuli. Dans un premier temps, nous avons comparé la MMN des amusiques à celle des contrôles, puis nous avons modifié le paradigme expérimental visant à évoquer la N2b-P3b en ajustant les probabilités d’occurrence des sons présentés aux contrôles en fonction des sons perçus par les amusiques. Les résultats ont montré que le cerveau des amusiques parvient à discriminer les différences de hauteur à un niveau précoce et préconscient, tel que révélé par une MMN normale, mais que les réponses cérébrales plus tardives, associées au processus de discrimination des hauteurs conscient, sont anormales chez les amusiques, et ce, uniquement pour les petites différences de hauteur, tel que révélé par l’absence de la P3b.
En conclusion, ces résultats démontrent que l’amplitude de la MMN est affectée de manière significative par la présentation de la trame sonore d’un film et que cela est attribuable à un effet d’interférence acoustique. Dans un deuxième temps, nous avons démontré que les mécanismes précoces et préconscients de discrimination tonale sont préservés chez les amusiques, et que le déficit sous-jacent à l’amusie congénitale est attribuable à une atteinte du processus de discrimination tonale fine associé à un niveau de traitement cérébral tardif et conscient, le complexe d’ondes anormales N2b-P3b étant pour sa part attribuable à un effet de saillance des stimuli. / Congenital amusia is a neurodevelopmental disorder which is characterized by a deficit in fine-grained pitch discrimination. In fact, the amusic brain does not respond to small pitch changes, such as reflected by the absence of the event-related (ERP) component P3b, which is associated to late and conscious pitch discrimination processes. Until now, very few studies focused on early preconscious levels of processing in amusia, which can be studied through an ERP component called the mismatch negativity (MMN). Some studies have demonstrated that the MMN can be recorded while playing the soundtrack of a movie in concurrence with the MMN-critical tones. However, one study demonstrated that playing the movie soundtrack reduced MMN amplitude, but did not investigate the origin of this effect.
The main goals of this project are, first, to investigate the nature of the effect responsible for the MMN reduction observed when playing a movie soundtrack, and secondly, to evaluate the MMN in congenital amusia. The first study aimed to investigate if an attentionnal or acoustical interference effect could account for the reduction in MMN amplitude observed when playing the movie soundtrack. The results showed that an acoustical masking effect of the movie soundtrack was responsible for the reduction in MMN amplitude. In fact, MMN amplitude increased as the intensity level of the movie soundtrack decreased.
The goal of the second study was to investigate the MMN in congenital amusia, but also to explore if the abnormal N2b-P3b complex observed in amusics in a previous study could be accounted for by an effect of salience of the stimuli. Thus, we first compared the MMN results between amusics and controls, and then, we modified the experimental paradigm meant to evoke the N2b-P3b by adjusting the probabilities of occurrence of the sounds presented to the controls as a function of the sounds perceived by their matched amusics. The results showed that the amusic brain can detect all pitch changes at an early and preconscious level of processing, such as demonstrated by a normal MMN in both groups. Furthermore, our results showed that the amusic brain does not respond normally solely to small pitch changes at a later conscious level of processing, such as revealed by the absence of the P3b, thus showing that the abnormal N2b-P3b complex of ERP components observed in a previous study is better explained by a saliency effect of the stimuli and does not represent an electrophysiological anomaly specific to congenital amusia.
In conclusion, our results have first shown that MMN amplitude is decreased by presenting a movie soundtrack and this is due to a masking effect at the acoustical level of the soundtrack over the MMN-critical tones. Finally, our second study showed that the early preconscious mechanisms of pitch discrimination are preserved in congenital amusia, and that the pitch deficit underlying congenital amusia is limited to an anomaly in the late and conscious processing of small pitch changes, the abnormal N2b-P3b complex being rather explained by an effect of salience of the stimuli.
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Étude de la négativité de discordance dans l'amusie congénitaleMoreau, Patricia 07 1900 (has links)
L’amusie congénitale est un trouble neuro-développemental qui s’exprime par un déficit de discrimination tonale fine. Le cerveau des amusiques ne répond pas aux petites différences de hauteur, tel que révélé par l’absence de la composante de potentiel évoqué P3b, qui est associée aux processus de discrimination tonale tardifs et conscients. Peu d’études se sont penchées sur les mécanismes précoces et préconscients de discrimination tonale chez les amusiques, qui peuvent être étudiés par l’entremise d’une composante de potentiel évoqué appelée la négativité de discordance (MMN). Certaines études ont démontré qu’il est possible d’enregistrer la MMN pendant la présentation d’un film avec la trame sonore en simultané aux sons visant à évoquer la composante. Toutefois, une étude a démontré que la présentation de la trame sonore réduisait l’amplitude de la MMN, sans néanmoins clarifier la nature de l’effet d’interférence en cause.
Les objectifs du présent projet sont d’abord, d’investiguer les effets à l’origine de la réduction d’amplitude de la MMN observée lors de la présentation d’un film avec la trame sonore, puis d’évaluer cette même composante chez les amusiques. La première étude visait à déterminer si un effet d’interférence attentionnelle ou acoustique était en cause dans la réduction d’amplitude observée sur la MMN lors de la présentation de la trame sonore d’un film. Les résultats ont montré qu’un effet de masquage acoustique, attribuable à la trame sonore, était responsable de la réduction d’amplitude de la MMN, cette dernière augmentant au fur et à mesure que l’intensité sonore de la trame du film était réduite.
La seconde étude a été conduite dans le but d’investiguer la MMN chez les amusiques et de vérifier si le complexe d’ondes anormales N2b-P3b, observé en réponse aux grandes différences tonales chez les amusiques, pouvait être attribuable à un effet de saillance des stimuli. Dans un premier temps, nous avons comparé la MMN des amusiques à celle des contrôles, puis nous avons modifié le paradigme expérimental visant à évoquer la N2b-P3b en ajustant les probabilités d’occurrence des sons présentés aux contrôles en fonction des sons perçus par les amusiques. Les résultats ont montré que le cerveau des amusiques parvient à discriminer les différences de hauteur à un niveau précoce et préconscient, tel que révélé par une MMN normale, mais que les réponses cérébrales plus tardives, associées au processus de discrimination des hauteurs conscient, sont anormales chez les amusiques, et ce, uniquement pour les petites différences de hauteur, tel que révélé par l’absence de la P3b.
En conclusion, ces résultats démontrent que l’amplitude de la MMN est affectée de manière significative par la présentation de la trame sonore d’un film et que cela est attribuable à un effet d’interférence acoustique. Dans un deuxième temps, nous avons démontré que les mécanismes précoces et préconscients de discrimination tonale sont préservés chez les amusiques, et que le déficit sous-jacent à l’amusie congénitale est attribuable à une atteinte du processus de discrimination tonale fine associé à un niveau de traitement cérébral tardif et conscient, le complexe d’ondes anormales N2b-P3b étant pour sa part attribuable à un effet de saillance des stimuli. / Congenital amusia is a neurodevelopmental disorder which is characterized by a deficit in fine-grained pitch discrimination. In fact, the amusic brain does not respond to small pitch changes, such as reflected by the absence of the event-related (ERP) component P3b, which is associated to late and conscious pitch discrimination processes. Until now, very few studies focused on early preconscious levels of processing in amusia, which can be studied through an ERP component called the mismatch negativity (MMN). Some studies have demonstrated that the MMN can be recorded while playing the soundtrack of a movie in concurrence with the MMN-critical tones. However, one study demonstrated that playing the movie soundtrack reduced MMN amplitude, but did not investigate the origin of this effect.
The main goals of this project are, first, to investigate the nature of the effect responsible for the MMN reduction observed when playing a movie soundtrack, and secondly, to evaluate the MMN in congenital amusia. The first study aimed to investigate if an attentionnal or acoustical interference effect could account for the reduction in MMN amplitude observed when playing the movie soundtrack. The results showed that an acoustical masking effect of the movie soundtrack was responsible for the reduction in MMN amplitude. In fact, MMN amplitude increased as the intensity level of the movie soundtrack decreased.
The goal of the second study was to investigate the MMN in congenital amusia, but also to explore if the abnormal N2b-P3b complex observed in amusics in a previous study could be accounted for by an effect of salience of the stimuli. Thus, we first compared the MMN results between amusics and controls, and then, we modified the experimental paradigm meant to evoke the N2b-P3b by adjusting the probabilities of occurrence of the sounds presented to the controls as a function of the sounds perceived by their matched amusics. The results showed that the amusic brain can detect all pitch changes at an early and preconscious level of processing, such as demonstrated by a normal MMN in both groups. Furthermore, our results showed that the amusic brain does not respond normally solely to small pitch changes at a later conscious level of processing, such as revealed by the absence of the P3b, thus showing that the abnormal N2b-P3b complex of ERP components observed in a previous study is better explained by a saliency effect of the stimuli and does not represent an electrophysiological anomaly specific to congenital amusia.
In conclusion, our results have first shown that MMN amplitude is decreased by presenting a movie soundtrack and this is due to a masking effect at the acoustical level of the soundtrack over the MMN-critical tones. Finally, our second study showed that the early preconscious mechanisms of pitch discrimination are preserved in congenital amusia, and that the pitch deficit underlying congenital amusia is limited to an anomaly in the late and conscious processing of small pitch changes, the abnormal N2b-P3b complex being rather explained by an effect of salience of the stimuli.
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