Le présent mémoire a pour objet l'éternel retour et son affirmation chez Nietzsche. Plus précisément, il se focalise d'abord sur le problème du nihilisme auquel l'éternel retour essaie de surmonter ainsi que sur sa structure pour ensuite se concentrer sur son affirmation, c'est-à-dire la nature et la portée de celle-ci. Le premier chapitre portera en partie sur l'origine de l'éternel retour -- notamment chez les religions archaïques et chez Héraclite -- et sur une présentation des principaux aphorismes relatifs à cette thématique dans les œuvres de Nietzsche. La deuxième partie de ce premier chapitre sera surtout consacrée à l'identification et à l'explication du problème majeur issu du christianisme, le nihilisme, et de montrer qu'à travers l'absence de sens provoqué par celui-ci, deux possibilités s'offrent à nous : une transvaluation des valeurs ou une néantisation de la volonté. Le deuxième chapitre aura comme objectif de clarifier le sens que Nietzsche attribue à l'éternel retour en opposant deux commentateurs clés pour le présent mémoire : Martin Heidegger et Olivier Ponton. Le premier, stipulant que l'éternel retour est une thèse métaphysique qui englobe la totalité de l'étant et qui résulte en une vengeance sur le temps, alors que le deuxième conçoit plutôt l'éternel retour comme une expérience de pensée où l'individu emploie la vie comme moyen pour la connaissance afin de devenir ce qu'il est. Finalement, le troisième chapitre portera sur la nature et la portée de l'affirmation. Autrement dit, est-ce que l'affirmation nietzschéenne se doit d'être intégrale face à toutes les choses du monde, ou n'est-ce qu'une manifestation sporadique d'une attitude plus modérée, mais tout de même admirable ?

Le présent mémoire brosse un tableau général de la philosophie de Friedrich Nietzsche. Quatre thèmes majeurs y sont abordés: la volonté de puissance, la critique du christianisme, le nihilisme et le surhomme. La volonté de puissance y est définie comme une force interne qui permet à tout ce qui existe de se transformer continuellement. Nietzsche considère que le christianisme impose une doctrine allant à l'encontre de la vie, de la volonté de puissance. Conséquemment, il est normal qu'il donne naissance au nihilisme, c'est-à-dire à la dévaluation universelle des valeurs qui plonge l'humanité dans l'angoisse de l'absurde. Le surhomme est celui qui apparaît au-delà du christianisme et du nihilisme. Il vit en fonction de la vie, c'est-à-dire en se transformant et en créant des valeurs.

Orientador: Jose Oscar de Almeida Marques / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-04T10:00:38Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Weinfortner_AlmirJose_M.pdf: 32069354 bytes, checksum: 701fee6dbae34818dcc3e8625087bfc9 (MD5) Previous issue date: 2005 / Resumo: o propósito básico deste estudo é procurar compreender a vontade débil a partir da relação conceitual entre a décadence e o Cristianismo. Para trilhar tal caminho, é imprescindível que sigamos as pegadas de Nietzsche, desenvolvendo uma crítica à religião, mais especificamente ao Cristianismo. O estudo tem início com a discussão acerca do fenômeno da crença religiosa, buscando o seu significado e fundamento. Um dos alicerces básicos deste primeiro momento é a atenção dedicada à estruturação do conceito de fé, tal como aparece em O Anticristo. Desenvolvida esta questão, num segundo momento procuramos compreender a vontade débil a partir do Cristianismo - segundo Nietzsche, melhor representante desse tipo de vontade. Alicerçamos este estudo na configuração do Cristianismo como um "mau inimigo", nos conceitos de "corrupção da vontade" e "compaixão" - elementos conceituais de importância considerável na caracterização do Cristianismo desenvolvida por Nietzsche. Esta discussão encaminha para o desenvolvimento do capítulo que trata do conceito de décadence. O estudo tem início com a apresentação do que Nietzsche considera sua "experiência pessoal com a décadence", da qual ele se considera um "mestre". Na seqüência do capítulo, aprofundamos a discussão do conceito de décadence, apresentando a influência que Nietzsche teve da leitura da obra Essais de psychologie contemporaine, de Paul Bourget, a partir das críticas que faz à Richard Wagner, em O Caso Wagner. Talvez seja nessas críticas que se pode perceber de uma forma melhor sistematizada as características do processo de décadence. Processo este que encontra na vontade asceta o seu melhor representante e no Cristianismo a sua melhor sustentação. Feitas discussões conceituais básicas, no final do capítulo procuramos mostrar, nas pegadas de Nietzsche, o Cristianismo como "religião da décadence". Por fim, no quarto e último capítulo, buscamos perceber os fundamentos da afirmação de que o Cristianismo é o principal represente da décadence, a partir de sua origem e caracterização histórica. Para tanto, seguimos o percurso conceitual desenvolvido por Nietzsche em O Anticristo, passando pela história de Israel, a interpretação do tipo psicológico de Jesus e sua desfiguração histórica, cujo principal responsável foi o apóstolo Paulo. Uma das principais preocupações da filosofia de Nietzsche foi a denúncia de um tipo de vontade que se quer forte negando os fundamentos da própria força, na afinnação de valores que enfraquecem o tipo homem.E aqui nos deparamos com o Cristianismo, como a religião responsável pela universalização desses valores. Desenvolvendo o percurso teórico apresentado neste estudo, procuramos compreender alguns dos traços da indignação filosófica nietzscheana / Abstract: The basic purpose of this research is to try to comprehend the weak wish from the conceptual relation between décadence and the Christianity. To thresh such way, it is essential to follow Nietzsche's footprints, developing a criticism to the religion, more specifically to the Christianity. The study has beginning with the discussion conceming the religious belief phenomenon, seeking your meaning and foundation. One of the basic foundations of this first moment is the dedicated attention to the faith concept structuring, just as it appears on The Antichrist. Developed this matter, in a second moment we try to comprehend the weak wish from Cristianity - according to Nietzsche, the best representative of this kind of wish. We base this study on the Christianity configuration as a "bad enemy", in the "wish corruption" concepts" and "compassion" - conceptual elements with considerable importance in Christianity's characterization developed by Nietzsche. This discussion forwardfor the chapter development that care for décadence concept. The study has beginning with the presentation that Nietzsche considers his "personal experience with décadence", in which he considers himself as a "master". In the chapter sequence, deepen décadence concept discussion, introducing the influence that Nietzsche had of the work reading Essais de psychologie contemporaine, of Paul Bourget, from his criticisms to Richard Wagner, in The Case of Wagner. Perhaps is in these criticisms that is possible to realize in a better systematized form the characteristics of décadence process. Process that finds in the weak wish your best representative and in the Christianity its best support. Done basic conceptual discussions, at the end of the chapter we try to show, in the footprints of Nietzsche, the Christianity as a "décadence religion". Finally, in the fourth and last chapter, we seek to realize the affinnation of the foundations that the Christianity is the principal representative of décadence, from its origin and historica1 characterization. For so much, we follow the conceptual route developed by Nietzsche in The Antichrist, passing through Israel's history, the interpretation of Jesus's psychological type and his historical disfigurement, which principal responsible was the apostle Paulo. One of the principal philosophy preoccupations of Nietzsche was the accusation of a kind ofwish that is wanted strongly denying the foundations ofthe force, in the values affinnation that weaken the man. And here we come across to the Christianity, as the responsible religion for universalization of these values. Developing the introduced theoretical route in this study, we try to comprehend some of the philosophical indignation nietzscheanna traces / Mestrado / Filosofia / Mestre em Filosofia

Le présent mémoire se propose d'interpréter la philosophie de Nietzsche dans une perspective pratique, plus précisément thérapeutique. En nous appuyant sur les conceptions de la santé et de la maladie exposées par ce philosophe, nous évaluerons dans quelle mesure certains éléments contenus dans sa pensée peuvent être compris comme des prescriptions ou des exercices visant à acquérir une forme de santé. Avant de nous engager dans cette démarche, nous identifierons et caractériserons les différents symptômes de la maladie à laquelle Nietzsche s'attaque, à savoir le ressentiment. Considérant la nature de notre projet, nous exposerons aussi les raisons pour lesquelles il nous apparaît légitime de croire que l'activité philosophique peut réellement agir sur notre état de santé. Ce n'est qu'une fois ces précisions établies que nous survolerons l'ensemble du corpus nietzschéen pour en extraire des « prescriptions » que nous mettrons en parallèle avec chacun des symptômes identifiés préalablement.

Dans la présente thèse, je me propose de résoudre la question de la pensée politique de Nietzsche, qui reste toujours débattue, par le biais d'une étude de la notion nietzschéenne de Kultur. Nietzsche est un philosophe de la culture (Kultur). On trouve chez lui plusieurs définitions de ce terme central. En effet, toutes ses oeuvres abordent la question de la Kultur d'une manière ou d'une autre. La définition la plus représentative de la Kultur est celle qu'il donne dans la première des ses Considérations inactuelles: « La culture (Kultur), écrit-il, c'est avant tout unité de style artistique dans toutes les manifestations vitales d'un peuple. » Puisque la philosophie de Nietzsche toute entière est orientée vers ce qu'il appelle 'l'élévation du type homme, ' (die Erhôhung des Menschen) c'est-à-dire une vie humaine plus riche, et comme cette richesse implique l'unité de tous les aspects de la vie humaine, alors la clé de la compréhension de la philosophie de Nietzsche, et donc de sa politique, est la Kultur. En effet, la promotion de la haute Kultur, principale préoccupation du philosophe, ne se comprend bien que dans la sphère politique, puisque celle-ci est la conciliation des volontés de puissance. C'est la manière dont les êtres humains concilient leurs volontés de puissance qui donne naissance à la Kultur. Pour Nietzsche, c'est donc la Kultur qui distingue l'être humain d'autres animaux. Puisqu'elle est essentiellement politique, la Kultur est ipso facto nécessairement hiérarchisée, car elle implique, dès son origine, ceux qui dirigent (les maîtres), ceux qui sont dirigés (les esclaves), et enfin de ceux qui sont capables de diriger et d'être dirigés à la fois. Comme l'être humain a quitté son passé purement animal grâce à la Kultur, et comme la pensée politique de Nietzsche est une philosophie kulturelle, sa théorie politique est beaucoup plus profonde que celles des autres philosophes.

Ce mémoire tente de répondre à la question suivante : quelle est la fonction culturelle de l'art chez le jeune Nietzsche et quel est son aboutissement ? Afin d'y répondre, nous avons choisi de nous attarder tout d'abord aux Considérations inactuelles dans lesquelles Nietzsche aborde les problèmes que pose la culture de son époque. Suit ensuite dans notre mémoire les analyses de La naissance de la tragédie. Nietzsche y aborde la notion de culture chez les Grecs, plus particulièrement les concepts de culture artistique, culture tragique et culture socratique. Dans le chapitre 3, nous analysons la figure du surhomme qui est, selon nous, au cœur du projet nietzschéen. L'art se trouvera analysé dans tous les chapitres, car il est le moteur même de la culture. Les grands artistes sont les puissances à l'œuvre dans celle-ci et une vision artistique tragique de la vie est ce qui anime Nietzsche lui-même.

Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2018-2019 / Ce mémoire propose une interprétation de La Naissance de la tragédie à partir du fil conducteur de la pensée nietzschéenne du corps. Il s’agit de mettre au jour le lien intime entre la sagesse tragique et le corps vivant dans le premier ouvrage de Nietzsche à travers l’élaboration de sa « métaphysique d’artiste ». Nous tenterons de montrer que dès La Naissance de la tragédie, Nietzsche formule une critique interne de la métaphysique idéaliste, qui domine selon lui la culture occidentale depuis Socrate. Il faudra d’abord dégager le problème central du livre, à savoir le rapport entre le pessimisme et la connaissance. Ensuite, nous exposerons la métaphysique que Nietzsche forge en s’inspirant de l’esthétique physiologique propre à la vision tragique du monde, animée des pulsions apolliniennes et dionysiaques. Ce faisant, nous verrons comment cette vision permet à Nietzsche de surmonter le nihilisme auquel aboutit la philosophie de son maître à penser, Schopenhauer. En déployant sa philosophie du point de vue du corps, Nietzsche s’aperçoit que l’avènement de la métaphysique idéaliste correspond au refus socratique de la sagesse tragique et au refoulement corollaire des pulsions dionysiaques. Notre dernier chapitre sera alors consacré à l’analyse nietzschéenne de la mort de la tragédie, qui signe le coup d’envoi de la métaphysique et de la destination nihiliste de la civilisation. Nous terminerons en abordant la redétermination de la philosophie qu’opère Nietzsche en fonction de sa réappropriation d’une pensée du corps.

MOREIRA, Antônio Rogério da Silva. Nietzsche, genealogia e transvaloração uma crítica ao cristianismo enquanto um moral do ressentimento. 2009. 115f. – Dissertação (Mestrado) – Universidade Federal do Ceará, Programa de Pós-graduação em Filosofia, Fortaleza (CE), 2009. / Submitted by Márcia Araújo (marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2013-11-06T13:11:44Z No. of bitstreams: 1 2009-DIS-ARSMOREIRA.pdf: 1049504 bytes, checksum: be24b10396870d7412769dbb808b5d6f (MD5) / Approved for entry into archive by Márcia Araújo(marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2013-11-07T10:55:31Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2009-DIS-ARSMOREIRA.pdf: 1049504 bytes, checksum: be24b10396870d7412769dbb808b5d6f (MD5) / Made available in DSpace on 2013-11-07T10:55:31Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2009-DIS-ARSMOREIRA.pdf: 1049504 bytes, checksum: be24b10396870d7412769dbb808b5d6f (MD5) Previous issue date: 2009 / The goal of this dissertation is to examine and explain the moral review on Nietzsche’s thoughts, especially the Judeo-Christian moral, diagnosed as the moral of resentment. A moral able to immobilize the noblest instincts and discard all values that harmonize and beautify life. Assuming that this diagnosis is critical for his finalphilosofical- project - the transvaluation of values - we decided to use his interpretation of the moral from his recent writings, in particular, the Genealogy of Morals. This writing, during this analysis, is first seen as a method, a procedure introduced by Nietzsche, essential for the establishment of the transvaluation project, which comprehends life expansion and morale destruction. Then, it is interpreted as a genealogy that will show three distinct forms of internalizing resentment. In third place, The Twilight of the Idols and the Antichrist are presented. In these works, Nietzsche brings some historical figures and movements that, according to him, as well as Christianity, are impregnated with resentment. Finally, we outline a perspectivist answer to the problems previously discussed. Thus, in opposition to the closed discourse of resentment morality that has only one direction to its findings, and which elects the beyond, the eternal and the immutable as the way to men happiness, we prefer, in this test, which is proposed as unfinished and incomplete, saying the multiple as the object of life affirmation. / O objetivo desta dissertação é analisar e explicitar a crítica sobre a moral no pensamento de Nietzsche; sobretudo, à moral judaico-cristã diagnosticada como a moral do ressentimento. Uma moral capaz de imobilizar os mais nobres instintos e desprezar todos os valores que se harmonizam e embelezam a vida. Partindo do princípio de que tal diagnóstico é de fundamental importância para o seu projeto-filosófico-final – o de transvaloração dos valores – resolvemos lançar mão de sua interpretação sobre a moral a partir dos seus últimos escritos, em particular, a Genealogia da Moral. Escrito este que, no decorrer desta análise, é primeiramente compreendido como um método, um procedimento criado por Nietzsche, imprescindível para a instauração do projeto de transvaloração, que é o de expansão da vida e o de destruição da moral. Em seguida, o escrito é interpretado como uma genealogia que vai mostrar três formas distintas de interiorização do ressentimento. No terceiro momento, são apresentados O Anticristo e o Crepúsculo dos Ídolos. Nestas obras, Nietzsche traz à baila certas personagens e movimentos históricos que, segundo ele, assim como o cristianismo, encontram-se impregnados de ressentimento. Ao final, para os problemas apresentados, esboçamos uma resposta perspectivista. Assim, em oposição ao discurso fechado da moral do ressentimento que encerra uma direção única para as suas conclusões, e onde se elege o além, o eterno e o imutável como o caminho para a felicidade do homem, preferimos, neste ensaio, que se pretende inacabado e incompleto, afirmar o múltiplo como o objeto de afirmação da vida.

Excess, Sex & Elevation is an attempt to understand the desire for truth in the work of Emmanuel Levinas, Friedrich Nietzsche, and Fyodor Dostoevsky. Nothing is said about what truth is, but rather why it is wanted and how it is sought. Despite their different religious beliefs (Levinas a Jew, Nietzsche an atheist, Dostoevsky a Christian), the three thinkers hold remarkably similar conceptions of truth. Truth is an individual pursuit -- upwards. The self experiences a crisis of conscience upon discovering its originary excess, which is sex. The self suffers spiritually for what it is physically through the art of ascesis, turning the lust for sex into the desire for truth. And therein begins the self's elevation to the heights of truth.

Submitted by Filipe dos Santos (fsantos@pucsp.br) on 2017-10-06T12:49:24Z No. of bitstreams: 1 Arlindo Antonio Araújo Barbosa.pdf: 1236498 bytes, checksum: afcdae872d4f0ca03c9f9fb2d91256a0 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-10-06T12:49:24Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Arlindo Antonio Araújo Barbosa.pdf: 1236498 bytes, checksum: afcdae872d4f0ca03c9f9fb2d91256a0 (MD5) Previous issue date: 2017-09-18 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / This dissertation intends to delineate the task that Nietzsche gave himself and made the primary goal of presenting the “name” of Nietzsche. His act of rendering the project of transvaluation of all values effective, understood by the philosopher as the greatest demand yet made of humanity, considering that it provoked a deep cut in the history of Western man, was closely related to this approximation with the “name” of Nietzsche. Hence, the need for the philosopher to: make himself known. Still, how the author of Ecce homo “reveals” himself to humanity, fully distinguishing himself, is the way philosophers have presented themselves traditionally, in a type of presentation that distances itself from the idea of an autobiography. Thus, the author of Ecce homo presents himself through masks like the historian, the doctor and the psychologist, Nietzschean disguises that resonate with each other and are imbricated in the project of transvaluation of values. The thesis will demonstrate how some of the main aspects of his philosophy, such as forgetfulness, resentment, conscience, and values will be treated with these images, or by these masks put on by the philosopher / Nossa dissertação pretende esboçar a tarefa que Nietzsche atribuiu a si mesmo, a qual tinha como meta principal apresentar o “nome” Nietzsche. A efetivação do projeto de transvaloração de todos os valores, entendida pelo filósofo como a mais alta exigência já feita à humanidade, visto que provocava uma cesura na história do homem ocidental, perpassava por essa aproximação com o “nome” Nietzsche, daí, então, a necessidade do filósofo em: dar-se a conhecer. Todavia, o modo como o autor de Ecce homo se “revela” à humanidade, distingue-se, por completo, da forma como os filósofos se apresentavam tradicionalmente, isto é, trata-se de um tipo de apresentação que se aparta da ideia de uma autobiografia. Destarte, é a partir de máscaras como o historiador, o médico e o psicólogo, disfarces nietzschianos que ressoam entre si, e que estão imbricados ao projeto de transvaloração dos valores, que o autor de Ecce homo se apresenta. Tentaremos mostrar, ao longo do texto, como alguns dos aspectos principais de sua filosofia, como, por exemplo, o esquecimento, o ressentimento, a consciência, os valores, etc, serão tratados por essas imagens, ou por essas máscaras assumidas pelo filósofo