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L'insertion professionnelle des jeunes n'ayant pas complété leurs études secondaires

Gauthier, Benoit 06 1900 (has links)
Dans les recherches québécoises sur l’insertion en emploi des jeunes et dans les considérations de la population en général, il est bien ancré que le fait de décrocher du secondaire sans avoir obtenu de diplôme mène éventuellement et inévitablement à des difficultés d’insertion dans le marché du travail. Toutefois, lorsque l’on entreprend de vérifier l’origine de cette considération, on ne trouve que très peu de réponses, puisque les enquêtes sur l’insertion des jeunes au Québec et au Canada ont presque toujours ignoré les jeunes sans diplômes et les recherches traitant du sujet citent souvent des sources non probantes. Dans ce mémoire, nous avons utilisé une enquête récente qui n’est pas restreinte aux seuls diplômés pour étudier l’insertion des jeunes, en faisant l’hypothèse que les jeunes décrocheurs du secondaire du Québec et du reste du Canada n’ont pas significativement plus de chances de connaître des insertions en emploi difficiles que les jeunes n’ayant que ce niveau de diplôme à leur actif. Nos résultats ne nous permettent pas d’affirmer que les décrocheurs ne connaissent pas plus de problèmes d’insertion que les diplômés du secondaire, mais ils montrent tout de même que d’autres variables sont bien plus déterminantes. L’intérêt de ce mémoire ne s’arrête pas à la comparaison statistique entre les deux groupes de jeunes à l’étude, il se veut être une réflexion théorique sur la notion d’insertion, sur les raisons qui expliquent son caractère restrictif, et sur les paradigmes qui inspirent ce champ de recherche. / In Quebec’s researches on the young people’s entry into the adulthood and in the beliefs of the population in general, it is well anchored that the fact of dropping out from high school without obtaining diploma leads eventually and inevitably to difficulties of entry on the labour market. However, when one undertakes to check the origin of this belief, one finds only very few answers, since the investigations into the insertion of the young people in Quebec and Canada almost always ignored the young people without diplomas and research treating of the subject often quotes nonconvincing sources. In this analysis, we used a recent investigation which is not restricted to the only graduates to study insertion of the young people, by making the assumption that the young high school dropouts of Quebec and the remainder of Canada are not likely significantly more to know difficult insertions in employment than the young people not having but this level of diploma to their credit. Our results do not enable us to affirm that the dropouts do not know more problems of insertion than the high school graduates, but they show all the same that other variables are much more determining. The interest of this analysis does not stop with the statistical comparison between the two groups of young people being studied, it wants to be a theoretical reflexion on the notion of insertion, on the reasons which explain its restrictive character, and on the paradigms which inspire this field of research.
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Quand on n'a "que" BAC + 3... : les étudiants et l'insertion professionnelle / When you are « only » bachelor graduate... French students and their transition to work : french students and their transition to work

Deles, Romain 24 September 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l'insertion professionnelle des étudiants. Ellesoulève en particulier deux questions : la question des possibilités objectivesd'insertion professionnelle pour les diplômés de l'enseignement supérieur, et apporteainsi une contribution au débat sur la dévalorisation des diplômes ; la question del'expérience de l'insertion professionnelle des jeunes dans le contexte institutionnelet social français marqué par la nécessité de s'établir professionnellement.Les figures de « l'intello précaire » ou de « l'ouvrier bachelier » incarnent lesdifficultés d'emploi d'une jeunesse qualifiée. Ce phénomène doit être relativisé : lesjeunes diplômés du supérieur ont des niveaux de chômage beaucoup plus faiblesque les non-diplômés. Les mesures habituelles de la rentabilité des diplômes sontrassurantes : une année d'études supérieures supplémentaire continue d'apporter unsurcroit de revenu de 8%. La dévalorisation des diplômes ne serait alors qu'un« mythe ». Ces constats optimistes reposent cependant sur des indicateurs trèsagrégés : les performances en termes d'insertion professionnelle sont appréciées enfonction du nombre d'années d'études ou du niveau de diplôme. On mesure parexemple les chances d'insertion professionnelle des bacheliers et des titulaires demaster et l'on compare les rentabilités relatives des diplômes. Les études sont donccomprises comme un ensemble homogène de savoirs : les parcours, les contextesd'enseignement, l'intensité du travail de chaque étudiant, et, surtout, la spécialité dediplôme poursuivie sont gommées dans la mesure traditionnelle de la rentabilité desdiplômes. Cette thèse, à partir d'une analyse secondaire de données quantitatives,cherche à préciser cette mesure en réintroduisant la spécialité de diplôme. Onobserve alors qu'à niveau de diplôme équivalent, il existe de fortes disparités entreles spécialités de formation dans la probabilité de s'insérer et dans la qualité desemplois occupés. La spécialité détermine autant que le niveau de formation l'accès àun emploi qualifié. Ainsi, ce travail conclut à l'existence d'effets d'inflation scolairelocaux, situés sur des spécialités de formation précises. / This thesis focuses on the transition to work of students. It raises especially twoquestions: the question of objective employability opportunities for graduates of higher education,and makes in this way a contribution to the debate on the devaluation of diplomas ; the questionof the experience of the professional integration of young people in the French institutional andsocial context marked by the need to establish professionally.Figures of "intello précaire" or "ouvrier bachelier" embody the employment difficulties ofskilled youth. This phenomenon must be relativized: young university graduates have much lowerlevels of unemployment than non-graduates. Standard measures of profitability diplomas shouldlead to optimism : an additional year of higher education continues to provide 8% additionalincome. The devaluation of diplomas seems to be a "myth." However, these optimisticconclusions are based on highly aggregated indicators : the performance in terms of professionalintegration are assessed according to the number of years of schooling or the level of education.One measures for example the chances of employability of baccalauréat graduates and of masterholders and compares the relative profitability of these diplomas. In this way, the studies areunderstood as a continuum of knowledge : educational contexts, work intensity of each student,and especially the field of education pursued are not considered in the traditional measure ofprofitability diplomas. This thesis, based on a secondary analysis of quantitative data, precisesthis traditional measure by reintroducing the field of education. One can notice that at the samelevel of degree, there are wide disparities between training specialties in the probability of findingskilled jobs. The field of education determines as much as the level of training access to a skilledjob. Thus, this work concludes at the existence of local overeducation effects, located on specifictraining specialties.
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Du projet d'études au projet de vie : une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec

Ratel, Jean-Luc 19 June 2019 (has links)
En lien avec le contexte historique de ségrégation sociale et la visée assimilatrice de l’éducation formelle qui leur fut imposée, les Autochtones du Québec ont longtemps été exclus de l’enseignement supérieur. De nos jours, ils connaissent des taux de diplomation en constante augmentation, mais maintiennent un écart persistant par rapport à la population non autochtone. Les données recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux nous ont permis de constater un motif commun aux différents parcours scolaires : étudier en vue de contribuer à l’amélioration du mieux-être chez les Autochtones, tant dans les communautés qu’à l’extérieur. Nos objectifs généraux sont de contribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec et comprendre le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires. Plus spécifiquement, nos objectifs de recherche visent à : 1) Comprendre le rapport à l’identité et aux cultures autochtones chez les étudiants et diplômés des Premières Nations; 2) Comprendre les principaux facteurs expliquant le passage à l’université des étudiants des Premières Nations et comment se déroulent leurs parcours; 3) Connaître les projets et réalisations des étudiants des Premières Nations en lien avec leurs études universitaires; 4) Analyser l’environnement mis en place par les universités et les pouvoirs publics pour favoriser l’intégration des étudiants autochtones à la communauté universitaire. Notre thèse explique comment les parcours scolaires des étudiants universitaires des Premières Nations du Québec sont nettement influencés par leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones et que cette influence donne lieu à des projets d’études qui prennent la forme de projets de vie en milieu autochtone (Blaser, 2004). Ces projets sont de nature collective et visent le mieux-être des Autochtones en général en plus des étudiants eux-mêmes, que ce soit dans les communautés ou à l’extérieur. Nous expliquons aussi comment les étudiants parviennent à combiner les apports de l’éducation autochtone à ceux de l’éducation occidentale, en lien avec la conception de la décolonisation de l’éducation telle que définie par Battiste (2013). Leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones est analysé en tenant compte des rapports de pouvoir entre la culture majoritaire québécoise, elle-même en situation de minorité dans le contexte canadien (McAndrew, 2005). C’est donc en relevant les éléments caractéristiques des faces externe et interne de leurs cultures (Juteau, 1999) que nous saisissons cette influence dans leurs parcours scolaires et, plus généralement, dans leurs vies. Les étudiants et diplômés interviewés témoignent, chacun à sa façon, de l’ancrage de leurs parcours scolaires dans le modèle de l’université comme sphère publique démocratique (Giroux, 2002) en vue de développer le mieux-être chez les Autochtones. La plupart ont connu des expériences de travail et d’implication en milieu autochtone à différents moments de leurs parcours. On constate aussi que certains ne cherchent pas à ancrer leurs études dans le modèle des projets de vie, mais qu’ils vivent alors leurs cultures dans d’autres sphères d’activités. La plupart des participants sont des étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université (de première génération) et c’est dans la transmission d’un rapport favorable à l’institution scolaire que se trouve une partie de l’explication de leur passage à l’université, en lien avec la sociologie de Lahire (1995). Notre discussion poursuit la réflexion sur l’institution universitaire elle-même et sa métamorphose ayant permis à un nombre accru d’Autochtones de la fréquenter, dans l’optique de la multiversité (Kerr, 1967). Nous défendons un modèle de campus interculturel (Tanaka, 2003) conçu comme sphère publique démocratique dans le but de mieux répondre aux défis contemporains de la diversité ethnoculturelle dans les universités québécoises. / Quebec’s Indigenous peoples have long been excluded from higher education because of the historical context of social segregation and the assimilative aim of the formal education imposed on them. Today, that population is experiencing increasing graduation rates, but they are maintaining a persistent gap with the non-Indigenous population. The data collected from 23 Quebec First Nations university students and graduates, plus 11 professionals working with them, allowed us to see a common pattern in the different school pathways: study in order to improve the well-being of Aboriginal people within and outside the communities. Research general objectives are, first, to contribute to a better knowledge of the phenomenon of university studies among the First Nations of Quebec and, second, to understand the meaning conferred by Quebec First Nations students on their university studies. Research specific objectives are to: 1) Understand the relationship to Indigenous identity and culture among First Nations students and graduates; 2) Understand the main factors explaining the transition to university of First Nations students and how their pathways go; 3) Understand the projects and achievements of First Nations students in connection with their university studies; 4) Analyze the environment offer by universities and public authorities to help the integration of Indigenous students into the university community. This thesis explains how the educational pathways of First Nations university students in Quebec are clearly influenced by their relationship to Indigenous identity and culture, and how that influence gives birth to study projects in the form of life projects in an Indigenous environment (Blaser, 2004). These projects are of a collective nature and focus on the well-being of Indigenous peoples in general, in addition to the students themselves, whether in communities or outside. I also explain how students manage to combine the contributions of Indigenous education with those of Western education, in connection with the conception of the decolonization of education as defined by Battiste (2013). Their relationship to Indigenous identity and cultures is analyzed in relation to the power relationships between the majority culture in Quebec, which is, itself, a minority in the Canadian context (McAndrew, 2005). It is therefore by identifying the characteristic elements of the external and internal faces of their cultures (Juteau, 1999) that I capture this influence in their schooling and, more generally, in their lives. The students and graduates interviewed testify, each in their own way, the anchoring of their educational backgrounds in the university model as a democratic public sphere (Giroux, 2002) in order to develop the well-being of Indigenous peoples. Most have experienced work and involvement in Indigenous communities at different points in their lives. I also note that some do not seek to anchor their studies in the model of life projects, but they, then, live their cultures in other spheres of activity. Most of the participants are students whose parents have not attended university (so-called first generation) and it is in the transmission of a favourable relation to the school institution that is part of the explanation to their transition to university, in connection with the sociology of Lahire (1995). The discussion continues to reflect on the university institution itself and its metamorphosis, which has allowed an increasing number of Aboriginal people to attend it, in relation to the idea of multiversity (Kerr, 1967). I argue for an intercultural campus model (Tanaka, 2003) designed as a democratic public sphere in order to better respond to the contemporary challenges of ethnocultural diversity in Quebec universities.
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Analyse des facteurs d'insertion professionnelle des diplômés des universités du Togo dans le contexte de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) : cas de l'université publique de Lomé (UL) et de l'université privée catholique du Togo (UCAO-UUT)

Gblokpor-Koffi, Komlan January 2021 (has links)
Plus d'une décennie après son adoption dans les universités de l'Afrique francophone, la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) n'a pas résolu les difficultés d'insertion professionnelle des diplômés tant espérée (Qachar et al., 2020). Malgré la professionnalisation des offres de formation, le problème d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur demeure préoccupant (Pari et al., 2020). La situation met au cœur des débats trois paradoxes importants soulignés par l'OCDE (2016). D'abord, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur connait un accroissement vertigineux alors que les entreprises se plaignent du manque de main-d'œuvre qualifiée. Ensuite, l'observation des secteurs d'enseignement au Togo montre que, plus on avance dans la scolarité, plus le taux de chômage augmente. Enfin, à l'étude on découvre que les diplômés des universités privées s'insèrent relativement mieux que leurs homologues des universités publiques. Ces paradoxes soulèvent la question de l'adéquation formation-emploi, la valorisation des compétences professionnelles des diplômés de l'enseignement supérieur et semblent mettre aussi en exergue l'influence du type d'université fréquentée par rapport à l'insertion professionnelle des diplômés sur le marché de l'emploi. Quels sont les facteurs qui expliquent ces paradoxes et influencent l'insertion professionnelle des diplômés des universités du Togo ? Telle est la question qui était au cœur de cette recherche. Plusieurs avenues s'offraient à nous pour y répondre. Dans une approche méthodologique mixte, nous avons choisi en premier lieu d'examiner d'abord l'effet de l'université de provenance comme facteur prédictif de l'insertion professionnelle inégalitaire des diplômés des universités du Togo. Ensuite, nous avons analysé les facteurs relatifs au capital humain et au capital social et les caractéristiques individuelles des diplômés. Enfin, nous avons comparé l'insertion professionnelle des diplômés de l'université de Lomé et de l'université catholique du Togo. En deuxième lieu nous avons interviewé les diplômés et les employeurs. Selon les résultats de nos analyses, il existe un lien statistiquement significatif entre le capital humain et social dont disposent les diplômés et la probabilité d'avoir un emploi dans leur domaine d'étude. Ce lien se remarque aussi par rapport au contrat plus ou moins sécuritaire que les diplômés des deux universités signent dans leur emploi avec le salaire qu'ils reçoivent mensuellement. Les caractéristiques sociales individuelles, le capital humain et social des diplômés de l'UL et de l'UCAO-UUT influencent leur insertion professionnelle sur le marché de l'emploi du Togo. Mais c'est le domaine d'étude qui semble mieux expliquer le type de contrat de travail et le salaire des diplômés. Si les résultats indiquent que la fréquentation d'une université est fortement liée à l'origine sociale du diplômé surtout à la catégorie socioprofessionnelle du père, ceux-ci n'indiquent pas suffisamment le lien associatif direct entre l'établissement de provenance et l'insertion professionnelle des diplômés. Cependant, les résultats révèlent une forte relation entre le capital humain, notamment le niveau d'étude et le domaine d'étude sur le salaire. Les diplômes de Licence et de Master de l'université catholique du Togo sont majoritairement plus valorisés du point de vue salarial que les diplômes de Licence et de Master de l'université de Lomé. Cette différence est davantage liée à l'origine sociale des diplômés et, par ricochet, à l'influence de leur capital social mobilisé qu'à l'effet de l'établissement de provenance. Ces résultats confirment les deux hypothèses à l'étude. / More than a decade after its adoption by Universities in French speaking Africa, the Bachelor, Master, and Doctorate education reform has not resolved the challenges University graduates face in joining the workforce as expected (Qachar et al., 2020). Despite the professionalization of the training programs offered, the problem of workforce integration by higher education graduates remains worrying (Pari et al., 2020). It (the problem) puts at the center of the debate, three important paradoxes, as indicated by the OCDE (2016). First, unemployment rate of higher education graduates is dramatically increasing, when at the same time businesses are complaining of lack of qualified labor. Moreover, a look at the education sector in Togo reveals that, the more schooling rate increases, the more unemployment rate increases. Finally, this study discovers that graduates from private universities are fairly doing better at integrating the workforce than their public university counterparts. Those paradoxes not only raise the problem of training not matching employment, but also that of how the skills of higher education graduates are valued and it seems to shine a light on the issue of the type of university attended determining the integration of graduates into the workforce. What are some of the factors that explain these paradoxes and are influencing the Togo university graduates' integration into the workforce? That was the question at the center of this research. There were many avenues we could take to respond to it. However, we chose to first examine the effect of the university attended as a predictive factor of the Togo university graduates' unequal integration into the workforce. According to the results of our analyses, there's a statistically significant correlation between the human and social capital that the graduates possess and the probability of them getting a job in their are of specialization. This correlation is demonstrated by the more or less safe employment contract that graduates from the two universities sign and the monthly salary they receive. The individual and social characteristics and the human and social capital of the graduates of the public Lome University and the UCAO-UUT influence their integration into the Togo workforce. But the area of specialization seems to better explain the type of employment contract and monthly salary the graduates receive. If the results indicate that the university attended is closely related to the social origin of the graduate, especially the career type of the father, it does not however clearly indicate the direct link between the university attended and the graduates' workforce integration. However, the results reveal a strong influence of the human capital, especially the level of education and major, on the salary received. The Bachelor's and Master's degrees of graduates from the Togo Catholic University are more valued in terms of salary than the Bachelor's and Master's degrees of Lome University. The said difference is more related to the social origin of the graduates, and indirectly the social capital they brought, than the influence of the university attended. Those results support the two hypotheses of this research. / Seit mehr als zehn Jahren, wurde die Hochschulreform LMD (Licence, Master, Doctorat) in den französischsprachen Ländern Afrikas eingeführt. Die dadurch erhoffte Erleichterung des Einstiegs im Berufsleben von Absolventen hat nicht stattgefunden (Qachar et al., 2020). Trotz der praktischen Orientierung der Bildungsangebote, bleibt das Problem des Berufseinstiegs von Absolventen besorgniseregend (Pari et al., 2020). Das Problem bring drei wichtige Gegensätze ins Licht, die 2016 von der OECD hervorgehoben wurden. Erstens, steigt die Zahl der arbeitslosen Hochschulabsolventen an, während Unternehmen qualifizierte Arbeitskräfte suchen. Eine genaue Beobachtung des Bildungssektors in Togo zeigt, dass je hocher der Bildungsstand ist, umso grösser wird die Zahl der Arbeitslosen. Schließlich stellt die Arbeit fest, dass Absolventen privater Universitäten sich relativ besser ihren Weg in den Arbeitsmarkt finden als Absolventen staatlicher Universitäten. Diese Erkenntnisse werfen die Frage nach dem Einklang zwischen Bildung und Beschäftigung, und der Verbesserung der beruflichen Kompetenzen von Hochschulabsolventen auf. Sie heben gleichzeitig den Einfluss der besuchten Universität auf den Einstieg in den Arbeitsmarkt von Absolventen hervor. Diese Arbeit geht daher folgender Frage nach: wie lassen sich diese Gegensätze erklären und welche Faktoren beeinflussen den Einstieg ins Berufsleben von Hochschulabsolventen in Togo? Um dieser Frage nachzugehen, standen uns mehrere Möglichkeiten zur Verfügung. Wir haben uns jedoch entschieden, zunächst die Auswirkungen der Universität von der der Absolvent kommt als vorherrsehbarer ungleicher Einstieg ins Berufsleben von Hochschulabsolventen in Togo zu untersuchen. Ferner erörterten wir Faktoren in Bezug auf Human- und Sozialkapital und die persönlichen Fähigkeiten von Absolventen. Anschließend haben wir den Einstieg ins Berufsleben von Absolventen der université de Lomé und université catholique du Togo verglichen. Die Ergebnisse unserer Untersuchung zeigen, dass es statistisch gesehen ein signifikanter Zusammenhang zwischen dem Human- und Sozialkapital, das den Absolventen zur Verfügung steht, und der Wahrscheinlichkeit, eine Stelle zu finden, die ihrem Studienabschluss entspricht, gibt. Dieser Zusammenhang lässt sich ebenfalls zwischen dem relativ unsicheren Arbeitvertrag, die die Absolventen beider Universitäten unterschreiben und ihrer monatlichen Vergütung, beobachten. Die sozialen Eigenschaften und das Human- und Sozialkapital der Absolventen von université de Lomé (UL) und université catholique du Togo (UCOA-UUT) haben einen Einfluss auf ihren Einstieg in den Arbeitsmarkt in Togo. Die Art des Arbeitsvertrags und des Gehalts hängen jedoch mit dem Studienfach der Absolventen zusammen. Unsere Untersuchung konnte zeigen, dass der Besuch einer Universität stark von der sozialen Herkunft des Absolventen, insbesondere von der Berufsgruppe des Vaters abhängt. Sie deutet aber nicht ausreichend auf den direkten Zusammenhang zwischen der besuchten Hochschule und dem Einstieg ins Berufsleben hin. Die Ergebnisse zeigen jedoch, dass es einen starken Zusammenhang zwischen dem Humankapital, besonders dem Bildungsniveau und dem Studienfach gibt, der das Gehalt beeinflusst. Die Licence - und Master-Abschlüsse der université catholique du Togo werden auf dem Arbeitsmarkt meist höher bewertet als dieselben von université de Lomé, wenn es um das Gehaltsniveau geht. Dieser Unterschied hängt mehr mit der sozialen Herkunft der Absolventen, und zwar mit dem Einfluss ihres mobilisierten Sozialkapitals zusammen als mit der Wirkung ihrer Herkunftsinstitution. Die beiden untersuchten Hypothesen werden von den Ergebnissen bestätigt. / Más de una década después de su adopción en universidades de África francófona, la reforma Licencia-Maestría-Doctorado (LMD) no ha resuelto las dificultades de integración profesional tan esperada de los graduados (Qachar et al., 2020). A pesar de la profesionalización de la oferta de formación, el problema de la integración profesional de los graduados de la educación superior sigue siendo preocupante (Pari et al., 2020). El problema coloca en el centro del debate tres paradojas importantes destacadas por la OCDE (2016). Primero, la tasa de desempleo de los graduados de educación superior se está disparando a medida que las empresas se quejan de la falta de mano de obra calificada. Luego, la observación de los sectores educativos en Togo muestra que cuanto más avanzamos en la educación, más aumenta la tasa de desempleo. Finalmente, el estudio encuentra que los graduados de universidades privadas se integran relativamente mejor que sus contrapartes de universidades públicas. Estas paradojas plantean la cuestión de la correspondencia entre formación y empleo, la mejora de las competencias profesionales de los graduados de educación superior y también parecen poner de relieve la influencia del tipo de universidad frecuentada en relación con la integración profesional de los graduados en el mercado laboral. ¿Cuáles son los factores que explican estas paradojas e influyen en la integración profesional de los graduados universitarios en Togo? Esta es la pregunta central de esta investigación. Contamos con varias vías para responder a esta pregunta. Sin embargo, decidimos examinar primero el efecto de la universidad de origen como predictor de la integración profesional desigual de los graduados universitarios en Togo. A continuación, analizamos los factores relacionados con el capital humano y social y las características individuales de los graduados. Luego comparamos la integración profesional de los graduados de la Universidad de Lomé y de la Universidad Católica de Togo. Según los resultados de nuestros análisis, existe una asociación estadísticamente significativa entre el capital humano y social disponible para los graduados y la probabilidad de tener un empleo en su campo de estudio. Esta asociación también ha destacado en relación al contrato más o menos seguro que los graduados de las dos universidades firman en sus puestos de trabajo con el salario mensual. Las características sociales individuales, el capital humano y social de los graduados de UL y UCOA-UUT influyen en su integración profesional en el mercado laboral en Togo, pero el campo de estudio parece explicar mejor el tipo de contrato laboral y el salario de los graduados. Si los resultados indican que la formación en una universidad está fuertemente ligada al origen social del graduado, especialmente a la categoría socioprofesional del padre, no indica suficientemente el vínculo asociativo directo entre la universidad de origen y la integración profesional de los graduados. Pero los resultados revelan una fuerte relación entre el capital humano, especialmente el nivel educativo y el campo de estudio, sobre el salario. Los diplomas de licenciatura y maestría de la Universidad Católica de Togo son en su mayoría más valorados en términos de salario que los diplomas de licenciatura y maestría de la Universidad de Lomé. Esta diferencia está más relacionada con el origen social de los graduados y por extensión con la influencia de su capital social movilizado que con el efecto de la institución de origen. Estos resultados confirman las dos hipótesis en estudio. / Più di un decennio dopo la sua adozione nelle università dell'Africa francofona, la riforma Laurea-Master-Dottorato (LMD), non ha risolto le difficoltà di inserimento professionale dei laureati tanto sperato (Qachar et al., 2020). Nonostante la professionalizzazione delle offerte di formazione, il problema dell'inserimento professionale dei diplomati dell'istruzione superiore resta preoccupante (Pari et al., 2020). Questa situazione mette al centro dei dibattiti tre paradossi importanti sottolineati dall'OCSE (2016). In primo luogo, il tasso di disoccupazione dei diplomati dell'istruzione superiore registra un aumento vertiginoso, mentre le imprese si lamentano della mancanza di manodopera qualificata. In secondo luogo, l'osservazione dei settori d'insegnamento in Togo mostra che più si avanza nella scolarità più alto è il tasso di disoccupazione. Infine, lo studio scopre che i laureati delle università private si inseriscono relativamente meglio dei loro omologhi delle università pubbliche. Questi paradossi sollevano la questione dell'adeguatezza della formazione. L'Istituto di Studi Professionali, che si occupa della valorizzazione delle competenze professionali dei diplomati dell'Istruzione Superiore, sembra porre in evidenza anche l'influenza del tipo di università frequentata rispetto all'inserimento professionale dei diplomati sul mercato del lavoro. Quali sono i fattori che spiegano questi paradossi e influenzano l'inserimento professionale dei laureati delle università del Togo? Questa è la domanda che era al centro di questa ricerca. Diverse strade si offrivano a noi per rispondervi. Tuttavia, abbiamo scelto di esaminare in primo luogo l'effetto dell'università di provenienza come fattore predittivo dell'inserimento professionale diseguale dei laureati delle università del Togo. In secondo luogo, abbiamo analizzato i fattori relativi al capitale umano e al capitale sociale e le caratteristiche individuali dei laureati. Infine abbiamo confrontato l'inserimento professionale dei laureati dell'Università di Lomé e dell'Università cattolica del Togo. Secondo i risultati delle nostre analisi, esiste un'associazione statisticamente significativa tra il capitale umano e sociale di cui dispongono i diplomati e la probabilità di avere un impiego nel loro campo di studio. Questa associazione ha anche notato in relazione al contratto più o meno sicuro che i laureati delle due università firmano nel loro lavoro con lo stipendio che ricevono mensilmente. Le caratteristiche sociali individuali, il capitale umano e sociale dei diplomati dell'UL e dell'UCAO-UUT influenzano il loro inserimento professionale sul mercato del lavoro del Togo. Ma il campo di studio sembra meglio spiegare il tipo di contratto di lavoro e lo stipendio dei laureati. Se i risultati indicano che la frequentazione di un'università è fortemente legata all'origine sociale del laureato soprattutto alla categoria socio-professionale del padre, non indica a sufficienza il legame associativo diretto tra lo stabilimento di provenienza e l'inserimento professionale dei diplomati. Ma i risultati rivelano una forte relazione tra il capitale umano, in particolare il livello di studio e il campo di studio sul salario. I diplomi di Laurea e di Master dell'Università cattolica del Togo sono in maggioranza più valorizzati dal punto di vista salariale rispetto ai diplomi di Laurea e di Master dell'Università di Lomé. Questa differenza è più legata all'origine sociale dei diplomati e all'influenza del loro capitale sociale mobilitato che all'effetto dello stabilimento di provenienza. Questi risultati confermano le due ipotesi in esame. Parole chiave: inserimento professionale; laureati, LMD; capitale umano; capitale sociale, caratteristiche sociali individuali, mercato del lavoro, Togo, università, istruzione superiore.
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Parcours professionnels d’enseignants au secondaire : la phase de survie en début de carrière

Poirier, Sandrine 23 April 2018 (has links)
Depuis de nombreuses années, les recherches montrent les difficultés vécues par les enseignants en période d’insertion professionnelle. Certains persistent, d’autres abandonnent et certains retournent aux études ou se réorientent. Cette recherche qualitative vise à comprendre comment des diplômés du baccalauréat en enseignement au secondaire à l’Université Laval en 2012 ou en 2013 se sont insérés dans la profession et quels parcours professionnels ils ont empruntés. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de vingt enseignants débutants se situant dans la phase de survie et ont été analysés avec QDA Miner. Les participants révèlent différents types d’intégration professionnelle (Paugam, 2000) et les évènements, positifs ou négatifs, ayant marqué ces enseignants définissent leur parcours professionnel. Les résultats de cette recherche permettent de documenter et de comprendre la phase de survie en début de carrière; des pistes d’action destinées aux instances universitaires responsables de leur formation et aux commissions scolaires sont formulées.
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Estimation du rendement de la maîtrise en économique à l'Université Laval

Tossou, Dandé Bienvenu 23 April 2018 (has links)
Le but de ce mémoire est d’établir le profil de rémunération des diplômés de maîtrise en économique de l’université Laval et de calculer les rendements associés à l’obtention de ce diplôme. La méthodologie utilisée est identique à celle adoptée par Vaillancourt et Ebrahimi (2010) et Stark (2007). Elle combine l’analyse coût-bénéfice de Becker (1960) et l’analyse par l’estimation du modèle économétrique de Mincer (1974). Nous avons ainsi calculé le rendement de la maîtrise par rapport au baccalauréat en économique d’abord pour l’individu et ensuite pour la société. Le calcul a été fait d’abord de façon générale puis suivant le sexe et le secteur d’activité des diplômés. La base de données que nous utilisons provient de l’enquête réalisée en 2014 par le service de placement de l’université Laval(SPLA) en collaboration avec le département d’économique auprès des diplômés. Nos résultats montrent que le principal employeur des diplômés du département est le secteur public incluant la fonction publique fédérale, la fonction publique provinciale, la fonction publique municipale et l’enseignement. La majorité des diplômés sont de sexe masculin. Le revenu des hommes reste plus élevé que celui des femmes et le revenu des travailleurs du secteur privé plus élevé que celui des travailleurs du public. Par ailleurs, les résultats suggèrent que l’investissement permettant le passage du baccalauréat à la maîtrise est rentable à la fois pour l’individu et pour la société. En effet, le rendement privé moyen est de 5:3% et le rendement social moyen est de 3:7%. Le rendement privé des hommes est de 5:3% et celui des femmes est de 5:4%. Le rendement privé des travailleurs du secteur privé est de 5:3% et celui des travailleurs du secteur public est de 5:4%. Les résultats correspondants, au niveau du rendement social, sont de 3:8%, 3:5%, 3:8% et 3:6% respectivement pour les hommes, les femmes, les travailleurs du privé et les travailleurs du public. On remarque ainsi que le rendement social est généralement inférieur au rendement privé, le rendement privé des femmes supérieur à celui des hommes et le rendement privé dans le secteur public est plus grand qu’au privé. Mais les différences observées à la fois entre les sexes et entre le type d’employeur sont de faible magnitude. Les conclusions qualitatives que nous tirons vont dans le même sens que celles de Vaillancourt et Ebrahimi (2010) et Stark (2007) même si les chiffres sont sensiblement différents. / The purpose of this paper is to establish the Laval University Master graduates in economic’s earnings profile and calculate the returns associated with this diploma. The methodology used is identical to that used by Vaillancourt et Ebrahimi (2010) and Stark (2007). It combines the cost-benefit analysis of Becker (1960) and analysis by estimating the Mincer (1974) econometric model . We have calculated the return of master over the Bachelor in Economic firstly for the individual and then for the society. The calculation was first made generally and then by gender and type of employer of graduates. The database we use comes from the survey conducted in 2014 among graduates of the Economics Department by the Laval University placement service(SPLA) in collaboration with the department of economics. Our results show that the major employer of graduates of the department is the public sector including the federal public service, the provincial public service, the municipal public service, teaching. The majority of the graduates is male. The income of men is still higher than that of women and income of private sector workers are higher than those in public workers. Furthermore, the results suggest that the investment for the passage from bachelor to master is profitable both for the individual and for society. Indeed, the average private return is 5:3% and the average social return is 3:7%. The private return for males is 5:3% and women is 5:4%. The private return of private sector workers is 5:3% and that of public sector workers is 5:4%. The results corresponding to social performance are 3:7%, 3:5%, 3:8% and 3:6%, respectively, for men, women, workers in the private and public workers. We note as well as the social return is usually less than the private return, the private return of women exceeds that of men and the private performance in the public sector is larger than private. But the differences both between the sexes and the type of employer are of low magnitude. The qualitative conclusions we draw are going in the same direction as those of Vaillancourt et Ebrahimi (2010) and Stark (2007).
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La migration pour études : l’expérience de retour des diplômés guinéens dans leur pays d’origine après une formation au Canada

Barry, Mamadou Gando 11 1900 (has links)
Notre recherche a pour objet la migration pour études et plus précisément l’expérience de retour et du non-retour des diplômés guinéens formés au Canada. Elle repose sur une démarche qualitative. Prenant appui sur des matériaux discursifs issus d’entrevues individuelles dans deux sites (en Guinée et au Canada), auprès d’un échantillon de trente et un diplômés, notre étude s’est attachée, dans un premier temps, à faire ressortir les motivations des étudiants à « retourner au pays » à la fin de leurs études au Canada ou, à l’inverse, à demeurer dans le pays d’accueil. Dans une seconde phase, la recherche s'est intéressée au devenir des enquêtés après leurs études et en particulier à l’insertion ou réinsertion sociale, familiale et professionnelle des diplômés retournés en Guinée ou installés au Canada. Enfin, notre étude examine les perspectives d’avenir de l’ensemble de nos répondants; leurs satisfactions et frustrations après le retour en Guinée ou l’installation au Canada, le bilan qu’ils tirent de leur expérience de migration pour études mais aussi les perspectives de retour éventuelles et les liens que ceux qui sont restés entretiennent avec leur pays d’origine. Pour les diplômés retournés en Guinée, l’analyse des données montre que les « perspectives d’emploi et de promotion » ont joué un rôle central dans leur décision de rentrer. Ils sont également nombreux a déclaré avoir choisi le retour pour des raisons familiales. Certains justifient aussi leur retour par « la volonté de servir le pays ». Si l’insertion familiale a été facile pour la plupart des diplômés retournés en Guinée, la réinsertion sociale, le retour à des pratiques sociales et à un environnement précaire « qu’ils avaient oublié » semble en revanche avoir été moins aisé. Sur le plan professionnel, le séjour canadien est perçu comme ayant eu un impact très positif sur leur carrière. Les diplômes canadiens semblent très valorisés en Guinée et les réseaux canadiens que les diplômés ont pu établir lors de leur séjour sont aussi très utiles. La possibilité de trouver un emploi décent au Canada domine également le discours des répondants qui ont choisi de demeurer au pays d’accueil après leur formation. Les répondants ayant choisi de demeurer au Canada évoquent également fréquemment l’idée de « sacrifier » leur retour au profit de « l’avenir » des enfants. La politique de l’immigration canadienne par « l’incitation » de demeurer au Canada après les études ont aussi influencé certains diplômés dans leurs décisions de ne pas retourner. Même s’ils évoquent fréquemment l’emploi pour justifier leur installation au Canada, nos répondants restés au Canada ne trouvent pas facilement un travail qui correspond à leur formation et doivent souvent se contenter de « petits boulots ». Plusieurs pointent du doigt le «bilinguisme» et la «discrimination» en milieu de travail comme obstacles majeurs. Enfin, pour bon nombre d’entre eux le « retour au pays » est une perspective jamais écartée, la plupart n’ont jamais coupé le lien avec leur pays d’origine et plusieurs tiennent à faire connaître la culture guinéenne à leurs enfants. / The present study deals with the phenomenon of migration for educational purposes. Based on a qualitative approach, it specifically looks at the experience of Guinean graduates, educated in Canada, both those that have returned home and those that chose to stay in the host country. Using discursive materials gathered through individual interviews carried out in both Guinea and Canada, the sample includes 31 graduates. The thrust of the study is threefold. It seeks, first, to identify the main motivations for Guinean graduates in their decision to “return home” or stay in the host country at the end of their studies. The second aim is to enquire about the future of the graduates, particularly their social, family and professional integration or re-integration back home or in Canada. Finally, the study examines the future prospects of the sampled graduates: their satisfaction or lack thereof with their current situations, their retrospective view about the experience of migration for studies, the prospects of eventual return back home for those who stayed in the host country, as well as the linkages they have maintained with their home country. In the case of those who returned home, the study shows that “employment and promotion prospects” had played a central motivating role in their decision to return. Family considerations constituted the main motivation for some, while others cited their “resolve to serve the home country”, as the main incentive for their return. If family reintegration was easy for most of them, re-adaptation to certain social practices “they had forgotten” seems to have been less smooth. On the professional front, it appears that their Canadian training had a positive impact on their careers, as the reputation of Canadian certificates seems quite valuable in Guinea. Also, the professional networks established during their stay in Canada seem to be useful to many. For those who remained in Canada, the possibility of finding a decent job seems to be the main incentive for staying. They often cite the opportunity that Canada offers for a “better future” for their kids as one reason for their decision to stay, which they consider as a worthy “sacrifice”. Another important motivation is the Canadian immigration policy, which encourages graduates to remain in the country. But while they often cite employment opportunities in Canada to justify their decision to stay, they do not, in most cases, get an appropriate employment in line with their qualifications. Thus, they generally end up taking up “petty jobs”. Many blame “discrimination” and their poor or non-existent “English” for this situation, given Canada’s bilingualism. Finally, however, the majority of them still do not exclude “returning home” one day, and they have not severed links with the home country. In fact, most of them strive to raise their kids in a way that would not detach them from Guinean cultures and customs.
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Une analyse de l’emploi et du salaire des diplômés universitaires en Chine à leur entrée sur le marché de travail

Hu, Tiantian 07 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de comprendre la situation de l’emploi et le salaire pour les diplômés universitaires en Chine à l’entrée du marché de travail pendant les dernières années. Après la revue de littérature, nous avons supposé trois hypothèses sur la compétence personnelle basée sur la théorie du capital humain. Dans cette recherche, les données retenues proviennent de deux sources : (1) les canaux officiels, y inclus les rapports diffusés et les statistiques publiées par le ministère de l’Éducation ou le Bureau national des Statistiques en Chine. (2) les canaux non gouvernementaux, soit les institutions d’enquêtes indépendantes et les organisations académiques en Chine. Nos résultats d’observation nous permettent de constater que les diplômés chinois sont exposés à une vive concurrence dans un marché où l’offre de travail y est excédentaire. Les caractéristiques personnelles, la qualité de l’enseignement, le niveau de scolarité et la discipline d’étude, peuvent affecter dans une certaine mesure l’emploi et le salaire de départ. Finalement, nous concluons ce mémoire avec des propositions de pistes de solution aux caractéristiques chinoises qui visent à réduire la difficulté d’emplois des diplômés. / The objective of current study is to understand the situation of employment and the entrance level salary for graduates in China of recent years. According to the literature review, we assumed three hypotheses regarding individual competence based on the theory of human capital. The data in this research came from two sources: (1) the official channels, including reports and statistics published by the Ministry of Education or the National Statistics Bureau in China. (2) non-governmental channels, including investigation and research work by the institutions independent in China. Our analysis showed that Chinese graduates were exposed in a oversupply labor market. However, some personal character in academic background, such as the teaching quality, education level and study subject, may have an impact on employment and entrance level salary to some degree. In the end we draw a conclusion with Chinese-style solution, which aims at reducing the problem of unemployment.
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La "GRH comme pratique" : la mise en place d'un graduate programme dans une banque de financement et d'investissement française / « HRM as practice » : the implementation of a graduate programme in a french corporate and investment bank

Gonzalo Martinez, Pedro 15 September 2014 (has links)
Dans un contexte de concurrence exacerbée pour les meilleurs jeunes diplômés du marché, les Graduate Programmes (GP) s’imposent progressivement au niveau international comme le modèle de référence dans la gestion de ces populations. Or, ces programmes de recrutement, d'intégration, de formation et de développement semblent négligés par la recherche en sciences de gestion. Pour combler cette lacune, nous mobilisons dans cette thèse le courant de la Stratégie comme Pratique (SCP) afin d’explorer en détail la dynamique de mise en place d’un tel programme dans une banque de financement de d’investissement française.Plus concrètement, nous étudions le contexte d’émergence de ce programme et les praxis et activités quotidiennes entreprises par les praticiens RH pour élaborer et déployer ces dispositifs. Nous explorons de même les pratiques qui constituent un GP du point de vue de la SCP et les apports, limites et conditions propices à un tel programme. Ce faisant, nous dressons un portrait approfondi d’un concept incontournable dans la gestion contemporaine des jeunes diplômés. Plus généralement, nous revendiquons l'intérêt d'accorder une place centrale à la SCP dans la compréhension de l’activité RH des organisations. / In the current context of extreme competition for the best young Graduates available on the market, Graduate Programmes (GP) are becoming the model of reference in the management of this population at an international level. However, these recruitment, integration, training and development programmes seem overlooked by management research. We mobilize here the strategy-as-practice (SAP) approach to explore in detail the dynamics of implementation of such a programme in a French corporate and investment bank.More concretely, we study the context of emergence of this programme and the day-to-day praxis and activities of HR practitioners in the design and implementation of this programme. We also explore the practices that constitute a GP from the SAP perspective and the benefits, limits and suitable conditions for such a programme. Doing that, we propose a sound portrayal of a key concept in Graduate management nowadays. We therefore claim the importance to be given to SAP in the study of corporate HR activities in the coming years.
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L'accès aux emplois en entreprise des docteurs scientifiques : les impacts des collaborations industrielles

Perret, Cathy 14 December 2000 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de mettre en évidence les impacts des multiples formes de collaborations entre la sphère académique et les entreprises sur l'entrée en entreprise des docteurs en sciences. <br /><br />Dans cette perspective, la première partie est consacrée à l'élaboration d'un cadre d'analyse qui propose d'établir des liens entre le processus de production des connaissances, la formation et l'accès au marché du travail. Dans le premier chapitre centré sur l'analyse de la préparation du doctorat, nous définissons les attributs communs à tous les docteurs ès sciences, puis nous présentons les caractéristiques spécifiques engendrées par l'existence de collaborations industrielles. Le deuxième chapitre est consacré à l'étude des déterminants de leur accès aux emplois en entreprise à partir de l'examen des théories du fonctionnement du marché du travail articulées avec les hypothèses avancées sur les caractéristiques des docteurs. Nous soulignons le poids des stratégies des diplômés relatives à leur formation et à leur quête d'emploi. Nous présentons également les influences possibles des stratégies de formation des docteurs par les entreprises, de leurs modes de recherche d'un salarié, de leurs politiques de gestion des chercheurs et de leurs modes de gestion des activités de R&D.<br /><br />La seconde partie est consacrée à l'analyse empirique des effets des collaborations entre la sphère académique et l'industrie sur le devenir des docteurs et sur leur entrée en entreprise, notamment comme chercheur industriel. Cette analyse s'appuie sur des exploitations statistiques et économétriques de l'enquête du Céreq sur les diplômés de doctorat de 1994 et d'une enquête spécifique concernant plus de 250 équipes de recherche. Le troisième chapitre concerne ainsi l'étude des impacts des différentes formes de collaborations que les docteurs entretiennent avec les entreprises dans le cadre de leurs travaux de thèse. Le quatrième chapitre est dédié à l'analyse des effets des équipes de recherche et de leurs collaborations industrielles, c'est-à-dire des rôles d'intermédiaires qu'elles sont susceptibles de jouer sur le marché du travail (réseaux, signaux, etc.). Quant au cinquième chapitre, il approfondit les analyses en déterminant le poids respectif des collaborations des docteurs et de celles de leur équipe selon les disciplines.

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