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Espacio pictórico en la obra de Joan Hernández Pijuan, El

Badrinas Bassas, Ramón 29 March 2006 (has links)
Hemos situado y analizado la obra de Joan Hernández Pijuan, en su contexto "conceptual"; hemos descrito el "firmamento latente del arte, la filosofía y la ciencia", como un espectro artístico lo más amplio posible, hemos relacionado y valorado en conjunto su obra. Así nos hemos apartado, en la medida de lo posible, de los numerosos comentarios y escritos de los críticos de arte, comentándolos junto con nuestro criterio; como base de una investigación que valore y clasifique, en su justa medida, donde y como se sitúa su obra en el mundo del arte; para así "conocer su espacio pictórico" en relación a sus antecesores y como consecuencia a su entorno actual. Aunque parezca que nos apartemos del "tronco" mi deseo ha sido que, en toda la información complementaria planee, ronde o deambule el "espíritu" de su obra y de su pensamiento; y nos ayude por contraste a valorarlo, situarlo y conocerlo mejor.Hemos demostrado que Joan Hernández Pijuan no está donde está por casualidad, sino como consecuencia de una serie de acontecimientos más o menos "ancestrales" y actuales que ha sabido captar en nuestra época, aplicarlos, y coger su bandera. "Es imposible ver el mundo, en este caso el espacio pictórico de la obra de Hernández Pijuan, desde el centro, tan sólo es posible verlo atravesándolo en todas direcciones". Fernando Zobel, apuntaba los adjetivos que, a su entender, mejor cuadraban a Hernández Pijuan: "limpio, sutil, riguroso, cerebral, elegante".La tesis se estructura en diversos apartados que conducen al núcleo de nuestro análisis que es el espacio pictórico. En el primer bloque hemos creído conveniente situar a Hernández Pijoan en el contexto del arte español, y en mayor medida catalán, de su época, para dejar claro su personalidad diferenciada del resto de pintores, señalando su individualidad y su libertad creativa, al margen de toda clase de modas. Un segundo bloque explica sus aspectos formales, el nouveau roman relacionado con su obra, sus lenguajes artísticos en referencia a la influencia del arte extremo - oriental y sobre todo, lo que hemos dado en llamar las imágenes indecibles presentes en sus obras. El tercer bloque se estructura en tres grandes apartados que tratan de explicar su obra en relación a una serie de interferencias culturales que creemos le han podido influir; algunas muy próximas a su entorno, y otras-culturas primitivas o no europeas- que podemos ver al analizar concretamente todas y cada una de sus obras. Hemos creído necesario en este apartado profundizar también en el amplio espectro cultural europeo desde la filosofía presocrática hasta la más actual, pasando por el panorama científico vital, tal como es la vida y el genoma humano, la relación con el arte y la religión, a las que hemos relacionado conceptualmente la obra de Hernández Pijuan. Este relacionar su obra se convierte en el verdadero protagonista de nuestra tesis, en el hilo conductor que explica donde, cuando y porqué se sitúan sus composiciones en la global panorámica del arte de la segunda mitad del siglo XX y los inicios del siglo XXI.El cuarto bloque trata de explicar su trayectoria artística desde la óptica del espacio pictórico, en ocho subapartados, que en las conclusiones reducimos a cuatro etapas claramente diferenciadas, que muestran cada una de sus señas de identidad, sus soluciones plásticas, su pensamiento sobre el arte en general, su obra en particular y sus referencias culturales. Hacemos mención entre otros, de artistas como Giotto, Cèzanne, Monet, Franz Kline, Barnet Newman, Saura, Millares, Van Gogh, Tàpies, Kandinsky y Seurat; filósofos como Platón y Aristóteles; la poesía de Mallarmé, Paul Valery, etc. Todo ello, como en los apartados anteriores con el contrapunto obligado de sus composiciones que muestran gráficamente lo que la literatura explica. Cierra este capítulo dos subapartados: El primero analiza su obra gráfica y el segundo intenta explicar su personalidad a través de sus escasos retratos, y a la vez componer un autorretrato de Hernández Pijuan.A continuación expresamos las Conclusiones junto con la Bibliografía de la tesis: Libros, artículos en periódicos - revistas y catálogos del artista utilizados para la realización de la tesis, a la vez que adjuntamos la Bibliografía completa sobre Hernández Pijuan. Para finalizar adjuntamos un Apéndice Documental. / On a situé et analysé l'oeuvre de Joan Hernández Pinuan, dans son contexte "conceptuel", on a décrit le " firmament latent de l'art, la philosopie et la science", comme un spectre artistique le plus ample possible, et on a relié et évalué l'ensemble de son oeuvre. Alors, on s'est écarté, dans la mesure du possible, de nombreux commentaires et écrits de critiques d'art, en les glosant selon notre critère comme basse d'une étude qui puisse évaluer, avec détail, où et comment se situe son oeuvre dans le monde de l'art, pour "connaître ainsi son espace pictural" en relation avec ses prédécesseurs et comme conséquence à son entourage actuel. Il peut sembler qu'on s'écarte du "tronc", mais mon désir a été que, dans toute l'information complémentaire plane, rôde et déambule "l'esprit" de son oeuvre et de sa pensée; et que par contraste elle nous aide á l'evaluer, le situer et mieux le connaître. On a demontré que Joan Hernández Pijuan ne se trouve pas où il est simplement harsd, mais comme conséquence d'une série d'évenements plus au mois "ancestraux" et actuels qu'il a su capter, dans notre époque, les appliquer et arborer son drapeau. "Impossible de voir le monde et dans ce cas, l'espace pictural de l'oeuvre de Hernández Pijuan, depuis le centre, car il est seulment possible de l'apprécier en le traversant dans tous les sens". Fernando Zobel, designait les adjectifs que, selon lui, cadraient le mieux à Hernández Pijuan: "propre, subtil, rigoureux, cérébral, élégant" La thèse est structrée en différentes parties qui conduissent au noyeau de notre analyse de l'espace pictural. Dans le premier point on a cru opportun, pour mieux connaître sa personnalité différenciée du reste des peintres, de situer à Hernández Pijuan dans le contexte de l'art espagnol, et principalement catalan de son époque, en soulignant son individualité et sa liberté créative, à l'écart de n'importe quelle mode. Le deuxième point explique ses apects formels, le nouveau roman en rapport avec son oeuvre, ses langages artistiques en référence à l'influence de l'art externe - oriental et surtout, ce qu'on a appelé les images indicibles présentes dans ses oevres. Le troisième point est structuré en trois grands parties qui essaient d'expliquer son oeuvre en la rattachant avec une série d'interférences culturelles, qu'ont pu, selon nous, l'influencer; quelques unes très proches à son entourage, et autres cultures primitives ou pas européennes qu'on peut observer si on étudie en détail toutes et chacune de ses oeuvres. On a cru nécessarie dans cette partie d'approfondir aussi dans l'ample espectre cuturel européen qui va de la philosophie presocratique jusqu'à la plus actuelle, en pasant par le panorama scientifique vital, comme la vie ou le génome humain, qu'on a conceptuellement relié avec l'oeuvre de Hernández PijuanMettre en relation son oeuvre devient le protagoniste de notre thèse, car c'est le fil conducteur qui explique, où, quand, et pourquoi ses oeuvres se situent dans la panoramique globale de l'art du Xxème siècle et débuts du XXIéme. Le quatrième point essaie d'expliquer sa trajectoire artisitque de l'optique de l'espace pictural, en huit sous-alinéa, que dans les conclusions on réduit à quatre etapes bien différenciées, qui montrent chacun de ses signes d'identité, ses solutions plastiques, sa pensée sur l'art en général, son oeuvre en particulier et ses références culturelles. On fait mention entre autres à artistes comme: Giotto, Cézanne, Monet, Franz Kline, Barnet Newman, Saura, Millares, Van Gogh, Tàpies, Kandinsky et Seurat; philosophes comme Platon et Aristote; la poésie de Mallarmé, Paul Valery, etc. Tout cela, comme dans les points précédents avec le contrepoint oubligé de ses compositions qui montrent graphiquement ce qui explique la littérature. Ce chapitre se ferme avec deux sous-alinéa: le premier analyse son oeuvre graphique et le deuxième tente d'expliquer sa personnalité à travers ses portraits, et composer au même temps, un autoportrait de Hernández Pijuan. Par la suite on présente les Conclusions avec la Bibliographie de la thèse: Livres, articles journalistiques - revues et catalogues de l'artiste employés pour la réalisation de cette thèse, ainsi que la Bibliographie complète sur Hernández Pijuan. Pour finir on joint un Appendice Documentaire. Dans l'espace pictural de l'oeuvre de Joan Hernández Pijuan, la thèse pourrait commencer par "il était une fois", parler de ce qui est arrivé de ses débuts jusqu'à nos jours. Les mots de Gombrich: "une fois tu as été petit et debout a peine tu atteingnait le main de ta mère. Tu te souviens?. Si tu le voudrais tu pourrais raconter un histoire avec ce début: Il était une fois un garçon et ce garçon c'était toi. Et, une fois toi aussi tu as été un bébé enveloppé en couches. Tu ne peut pas t'en souvenir, mais tu le sais. Ton père et ta mère aussi, une fois ils ont étés petits. Et aussi tes grands-parents. Ça fait longtemps de celà. Cependant, tu le sais, on dit qu'ils sont vieux, mais eux aussi ils ont eu de grands-pères et grands-mères qui ont pu leur dire la même chose: il était une fois. Et aisni continuellement, sans laisser de revenir en arrière. Derrière chaque il était une fois il y a toujours un autre. Tu t'es placé au moins une fois entre deux miroirs?. Ce que tu vois en eux ce sont des miroirs et des miroirs, chaque fois plus petits et flous, mais aucun est le dernier. Mème quand on n'en voit plus, il y a encore d'autres miroirs qui se trouvent derrière, devenant le "réductionnisme" le plus absolu. Il nous semble impossible d'imaginer que cela finisse, le grand-père du grand-père du grand-père du grand-père. Si tu y penses doucement avec le temps tu réussiras à le concevoir. Ajoute encore un autre. De cette façon on arrive à une époque ancienne et après à une encore plus ancienne. Toujours au-delà, comme les miroirs. Mais sans jamais retrouver le début. Derrière de chaque début il y a à nouveau un autre "il était une fois". En ce moment on est dans cet espace pictural, cet espace microscopique dans l'histoire de la peinture dont Jean Hernández Pijuan en fait partie, (dictionnaires, livres, catalogues, expositions, prix, académicien, professeur agrégé, etc.) et tout cela sera aussi un objetif d'étude dans cette thèse, et l'espace continue encore, fils, petits-fils, arrière-petits-fils, etc, l'espace pictural persiste, jusqu'à que d'autres prennent la chaîne de la relève et ainsi successivement, tirer du fil, comme disait Joan Hernández Pijuan, se prolonge. " C'est un puits sans fin!". Sens-tu le vertige quand tu regardes en bas? Moi aussi! Si on jete dans ce puits profond un papier brûlant, il tombera doucement, chaque fois plus fond. Et lorsqu'il tombe, il éclairera le mur du puits!. Le vois-tu plus bas? Il continue à fondre; il est arrivé si loin qu'il semble une étoile minuscule dans ce puits obscur; il devient de plus en plus petit et on ne le voit plus". Ainsi arrive avec le souvenir et avec le futur qui deviendra souvenir. Avec lui on projecte une lumière sur le passé et avec les "rêves" celle du futur. Comme dit Maria Girona: " L'important est avoir quelque chose à dire et savoir l'exprimer". C'est ce que, dans le déroulement des années Joan Hernández Pijuan, nous a montré avec son art. / Wir haben Joan Hernández Pijuan's Werk in seinem "konzeptuellen" Zusammenhang festgelegt und analysiert; wir haben das "latente Kunst-, Philosophie und Wissenschaftsfirmament" als ein so weit wie möglich reichender Geist beschrieben, wir haben sein Werk als Ganzes aufgezeichnet und bewertet. Dabei haben wir uns soweit es ging von den zahlreichen Kommentaren und Schriften der Kunstkritiker entfernt gehalten und diese zusammen mit unserem Erachten kommentiert; als gerechte Untersuchungsgrundlage die das "wann" und "wie" der Situation seines Werks innerhalb der Kunstwelt bewertet und klassifiziert; um damit seinen piktorischem Bereich in Bezug auf seine Vorgänger und, als Konsequenz, seine heutige Umwelt kennenzulernen. Auch wenn wir uns anscheinend vom "Stamm" entfernen war es mein Wunsch, dass in der ganzen komplementären Information der "Geist" seines Werks und seiner Gedanken schwebe, sich drehe und umgehe und uns mittels dem Kontrast helfe ihn besser zu kenne, zu bewerten und zu orten. Wir haben bewiesen, dass Joan Hernández Pijuan nicht durch Zufall da ist wo er ist, sondern eher als Konsequenz einer Reihe von mehr oder weniger "urahnenhaften" und aktuellen Geschehen, die er in unserer Zeit erfasst und angewandt hat und verteidigt. "Es ist unmöglich die Welt, in diesem Falle den piktorischen Bereich von Hernández Pijuan's Werk vom Mittelpunkt aus zu sehen, es ist nur möglich dies zu sehen, wenn man seine Welt in von allen Richtungen aus durchkreuzt". Fernando Zobel bemerkte die Adjektive, die seines Erachtens nach Hernández Pijuan am besten beschreiben: "sauber, subtil, rigoros, zerebral, elegant". Die These baut auf verschiedene Abschnitte auf, die zum Mittelpunkt unserer Analyse des piktorischen Bereichs führen. Im ersten Block haben wir es als notwendig befunden, Hernández Pijuan innerhalb der spanischen Kunst, genauer in der katalanischen Kunst seiner Zeit zu orten um damit seine vom Rest der Maler verschiedene Persönlichkeit hervorzuheben wobei wir seine Individualität und schöpferische Freiheit ohne Einfluss irgendwelcher Moden aufzeichnen. Ein zweiter Block erklärt seine formellen Aspekte, das nouveau roman in Bezug auf sein Werk, seine künstlerische Sprachen in Bezug auf den Einfluss der Extremkunst - Orientale und vor allem was wir in seinem Werk als "unaussprechbare" Abbildungen bezeichnet haben. Der dritte Block besteht aus drei Abschnitten, die sein Werk in Bezug auf einer Reihe kultureller Interferenzen, die laut unserer Meinung einen Einfluss auf Ihn hatten, beschreibt. Einige seiner Umwelt sehr nahe gelegen, andere - primitive nicht europäische Kulturen - die wir sehen können, wenn wir jedes einzelne seiner Werke konkret analysieren. Wir haben es für notwendig gehalten in diesem Abschnitt auch tiefer auf den europäischen Kulturgeist vom Standpunkt der pre-Sokratischen bis zur heutigen Philosophie und über das lebenswichtige wissenschaftliche Panorama wie zum Beispiel das Leben und das menschliche Genom, seine Verbindung mit der Religion und der Kunst ein zu gehen, Dinge die wir mit dem Werk von Hernández Pijuan in Verbindung gebracht haben. Dieses sein Werk in Beziehung bringen" wird dann zum echten Darsteller unserer These, zum Leitfaden, der erklärt, wo, wann und warum seine Zusammenstellungen innerhalb des globalen Kunstpanoramas des 20. und Anfang 21. Jahrhunderts ihren Platz finden. Der vierte Block versucht, seine Laufbahn vom Standpunkt des piktorischen Bereichs aus in acht Unterabschnitten zu erklären, die wir in den Schlüssen in vier klar unterschiedenen Etappen zusammenfassen, eine jede mit ihren eigene Identitätsanzeichen, ihren plastischen Lösungen, ihren Gedanken über die Kunst im Allgemeinen und Ihren kulturellen Zusammenhängen. Unter anderen erwähnen wir Künstler wie Giotto, Cèzanne, Monet, Franz Kline, Barnet Newman, Saura, Millares, Van Gogh, Tàpies, Kandinsky und Seurat; Philosophen wie Plato und Aristoteles; die Dichtungen von Mallarmé, Paul Valery, usw. Alles wie in den vorherigen Abschnitten zusammen mit dem entsprechenden Gegensatz seiner Zusammenstellungen, die das, was die Literatur erklärt, graphisch darstellen. Als Abschluss dieses Kapitels kommen zwei unterabschnitte: der erste analysier sein graphisches Werk und des zweite versucht, seine Persönlichkeit durch seine Bilder zu erklären und gleichzeitig ein Selbstbildnis von Hernández Pijuan darzustellen. Anschließend erläutern wir unsere Schlussfolgerungen zusammen mit der Bibliographie der These: Bücher, Zeitungs- und Zeitschriftartikel und Kataloge des Künstlers, die wir zur Erarbeitung der These benutzt haben. Auch die vollkommene Bibliographie Hernández Pijuans wird beigelegt. Zum Schluss fügen wir einen Dokumentenanhang bei. Innerhalb des piktorischen Bereichs von Joan Hernández Pijuans Werk könnte die These mit einem "Es war einmal" beginnen, über das berichten, was am Anfang war und was heutzutage ist. Diese Ideen werden von Gombrich wie folgt ausgedrückt: "Du warst einmal klein und im Stehen konntest du gerade die Hand deiner Mutter erreichen, Erinnerst Du dich dran? Wenn Du wolltest könntest du eine Geschichte die so anfängt, erzählen: Es war einmal ein Kind, und das warst Du. Und Du warst auch einmal ein Wickelkind. Du kannst dich nicht daran erinnern aber Du weißt, dass es so war. Dein Vater und Deine Mutter waren auch einmal klein. Und so waren es deine Großeltern. Das ist schon lange her. Aber, wie Du weißt, sagen wir sie seien Greise. Aber sie hatten auch Großeltern und konnten damals das gleiche sagen: es war einmal. Und so geht es weiter und weiter in die Vergangenheit. Hinter jedem dieser "Es war einmal" kommt immer wieder ein nächstes. Hast6 Du dich jemals zwischen zwei Spiegel gestellt? Was Du da siehst sind Spiegel und mehr Spiegel, jedes mal kleiner und unschärfer, aber Keiner ist der Letzte. Auch wenn man sie nicht mehr sieht sind da immer Spiegel im Spiegel dahinter und so wird es zum absolutesten Reduktionismus. Ein Ende ist für uns nicht vorzustellen. Der Großvater vom Großvater vom Großvater vom Großvater. Wenn Du darüber nachdenkst wirst Du es im Laufe der Zeit verstehen. Und füge noch einen ein. So kommen wir sehr weit in die Vergangenheit. Und immer weiter, wie in den Spiegeln. Hinter jedem Neuanfang gibt es immer ein"Es war einmal". In diesem Augenblick befinden wir uns im genannten piktorischen Bereich, dieser mikroskopisch kleine Bereich in der Malereigeschichte von der Joan Hernández Pijuan Teil ist (Wörterbücher, Bücher, Kataloge, Ausstellungen, Preise, Akademiker, Professor, usw.) das ist was wir studieren und untersuchen werden als ein weiteres Thema dieser These; von hier ab geht der Bereich weiter, Söhne, Enkel, Urenkel, usw., der piktorische Bereich geht weiter bis andere die Staffel übernehmen, und so geht es weiter, das Ziehen am Leitfaden, wie Joan Hernández Pijuan sagte, geht weiter. "Es ist ein bodenloses Loch!". Wird es Dir schwindelig wenn Du nach unten schaust!? Mir auch! Wenn wir ein brennendes Papier in diesen tiefen Brunnen werfen wird es langsam, immer tiefer, fallen. Und während es fällt wird es di Brunnenwand beleuchten! Kannst Du es immer noch da unten sehen? Es sinkt immer weiter; es ist schon so weit entfernt, dass es wie ein Stern in diesem Dunkel aussieht; es wird immer kleiner und kleiner und wir können es nicht mehr sehen." Das gleiche passiert mit der Erinnerung und mit der Zukunft, die zu seiner Zeit zur Erinnerung wird. So werfen wir ein Licht auf die Vergangenheit und mit den "Träumen" auf die Zukunft. Wie Maria Girona schon sagte: "Das wichtige ist, etwas zu sagen haben und zu wissen, wie man es ausdrückt". Das ist es, was uns Joan Hernández Pijuan mit seiner Kunst im Laufe der Jahre gezeigt hat. / Hem situat i analitzat l'obra de Joan Hernández Pijuan al seu context "conceptual"; hem descrit el "firmament latent de l'art, la filosofia i la ciència" com un espectre artístic el més ampli possible; hem relacionat i valorat la seva obra en conjunt. Així doncs, ens hem allunyat el màxim possible dels nombrosos comentaris i escrits dels crítics d'art, comentant-los junt amb el nostre criteri; com a base d'una investigació que valori y classifiqui adientment; on i com es situa la seva obra en el món de l'art per conèixer el seu espai pictòric relacionat amb els seus antecessors i com a conseqüència del seu entorn actual. Tot i que pot semblar que ens allunyem del "tronc", el meu desig ha estat que a tota la informació complementària hi sigui present d'alguna forma l'esperit de la seva obra i el seu pensament i ens ajudi a valorar-lo, situar-lo i conèixer-lo millor per contrast. Hem demostrat que Joan Hernández Pijuan no és on és per casualitat, sinó com a conseqüència d'una sèrie de fets més o menys "ancestrals" i actuals que ha sabut captar, aplicar i agafar en la nostra època. "Es impossible veure el món, en aquest cas l'espai pictòric de l'obra d'Hernández Pijuan, des del centre, només es pot veure si el travessem en totes les direccions". Fernando Zobel, indicava els adjectius que segons ell millor caracteritzaven Hernández Pijuan: "net, subtil, rigorós, cerebral, elegant". La tesi s'estructura en diversos apartats que condueixen al nucli del nostre anàlisi, que és l'espai pictòric. Al primer bloc hem considerat adient situar a Hernández Pijuan dins del context de l'art espanyol, i en la mida del possible l'art català, de la seva època per deixar clara la seva personalitat diferenciada de la resta de pintors, remarcant la seva individualitat i llibertat creativa, al marge de qualsevol tipus de moda. Un segon bloc explica els seus aspectes formals, el nouveau roman relacionat amb la seva obra, els llenguatges artístics relacionats amb la influència de l'art extrem - oriental i sobretot allò que em anomenat les imatges indicibles presents a la seves obres. El tercer bloc s'estructura en tres grans apartats que expliquen la seva obra en relació a una sèrie d'interferències culturals que creiem que l'han pogut influir; algunes molt properes al seu entorn o altres cultures primitives o no europees que podem veure si analitzem concretament totes les seves obres.Hem cregut convenient analitzar en aquest apartat l'ampli espectre cultural europeu des de la filosofia presocràtica fins la més actual, passant pel panorama científic vital, tal com és la vida i el genoma humà, la relació amb l'art i la religió, les quals hem relacionat conceptualment a l'obra de Hernández Pijuan.Aquesta relació amb la seva obra es converteix en el verdader protagonista de la nostra tesi, en el fil conductor que explica el lloc, el moment i el motiu de les seves composicions dins el panorama artístic global de la segona meitat del segle XX i principis del segle XXI. El quart bloc explica la seva trajectòria artística des de la perspectiva de l'espai pictòric, en vuit sub-apartats, que a les conclusions reduïm a quatre etapes molt diferenciades que mostren cadascuna de les seves senyes d'identitat, les seves solucions plàstiques, el seu pensament sobre l'art en general, la seva obra en particular i les seves referències culturals. Cal destacar, entre d'altres, artistes com Giotto, Cèzanne, Monet, Franz Kline, Barnet Newman, Saura, Millares, Van Gogh, Tàpies, Kandinsky i Seurat; filòsofs com Plató i Aristòtil; la poesia de Mallarmé, Paul Valery, etc. Com en apartats anteriors, tot això es presenta amb el contrapunt obligat de les seves composicions que mostren gràficament allò que la literatura explica. Dos sub-apartats tanquen aquest capítol: el primer, analitza la seva obra gràfica i el segon intenta explicar la seva personalitat a través dels seus retrats escassos i composar un autorretrat d'Hernández Pijuan.A continuació, s'inclou les conclusions i la bibliografia de la tesi: Llibres, articles de diaris - revistes i catàlegs de l'artista utilitzats per a la realització de la tesi, així com la bibliografia completa sobre Hernández Pijuan. Per acabar, adjuntem un Apèndix documental. A l'espai pictòric de l'obra de Joan Hernández Pijuan, la tesi podria començar amb "hi havia una vegada", parlar de qualsevol cosa des dels inicis fins als nostres dies. Les paraules de Gombrich reflexen aquesta idea: "Un cop vas ser petit i, dempeus, les teves sabates eren com la mà de la teva mare. Te'n recordes? Si volguessis, podries contar una història que començaria així: hi havia una vegada un nen i aquest nen eres tu. I un cop, també vas ser un nadó embolicat en bolquers. No ho pots recordar, però ho saps. La teva mare i el teu pare també van ser petits un cop. I també els avis. D'això en fa molt de temps. No obstant això, diem que són ancians però també van tenir avis i àvies que els van poder dir el mateix: hi havia una vegada... I així successivament, sense parar de retrocedir. Darrera de cada hi havia una vegada... segueix havent-hi sempre una altra. T'has col·locat alguna vegada entre dos miralls? Allò que veus són miralls i miralls, cada cop més petits i borrosos, cada cop més borrosos però cap d'ells és l'últim. Fins i tot quan no se'n veuen més, hi segueixen cabent més miralls que també es troben darrera i es converteixen en el "reduccionisme" més absolut. No és impossible imaginar que acabi; l'avi de l'avi de l'avi de l'avi de l'avi. Si ho penses amb deteniment, amb el temps aconseguiràs concebre-ho. Afegeix un altre més. D'aquesta manera arribem a una època antiga i després a una època molt antiga. Sempre més enllà, com als miralls. Però sense trobar mai el principi. Darrera de cada inici torna a haver-hi un altre inici "hi havia una vegada". En aquest instant ens trobem en aquest espai pictòric, aquest espai microscòpic a la història de la pintura a la qual en Joan Hernández Pijuan hi forma part, (diccionaris, libres, catàlegs, exposicions, premis, acadèmic, catedràtic, etc.). Això és allò que estudiarem i investigarem com uns dels objectius més de la tesi i a partir d'aquí l'espai continua cap endavant, fills, nets, besnéts etc., l'espai pictòric continua fins que altres agafin la cadena de relleu i així successivament, l'estirar del fil, tal i com deia Joan Hernández Pijuan, continua."És un forat sense fons! Sents vertigen quan mires cap a baix? Jo també! Si tirem a aquest pou un paper cremant-se, caurà lentament, cada cop més fons. I en caure, il·luminarà les parets del pou! El veus allà a baix? Continua enfonsant-se; ha arribat des de tan lluny que sembla una estrella minúscula en aquest fons obscur; es fa més i més petit i ja no el veiem". El mateix succeeix amb el recompte i amb el futur que en el seu moment serà un record. Amb aquest projectem una llum sobre el passat i amb els "somnis" projectem la llum del futur. Tal i com diu María Girona: "El més important és tenir alguna cosa a dir i saber expressar-ho". Això és allò que Joan Hernández Pijuan ens ha ensenyat amb el seu art al llarg del temps. / We have set and analyzed Joan Hernández Pijuan's work in its "conceptual" context; we have described, as comprehensively as possible, the "latent firmament of art, philosophy, and science" as an artistic spectrum, we have related and valued his work altogether. We have strayed, to the extent possible, from the numerous comments and writings of art critics, discussing them with our criterion; as the foundation of an investigation that rightly values and classifies where and how his work is set in the art world; in order to "learn about his pictorial space" in connection with his predecessors and as a result of his current environment. Although it seems that we are straying from the "core", my intention is that all complementary information can soar, go around or wander about the "spirit" of his work and thought; so as to help us value, set and know him better. We have shown that Joan Hernández Pijuan has not achieved all the things he has achieved by sheer chance, but as a consequence of a series of relatively "ancient" and current events that he has been able to capture in our times, apply and adopt as his flag. "It is impossible to see the world, in this case the pictorial space of Hernández Pijuan's work, from the core, we can only see it by going through it in all directions". Fernando Zobel pointed out the adjectives that, in his opinion, better described Hernández Pijuan: "clean, subtle, rigorous, cerebral, elegant". The thesis is structured in different sections that lead to the core of our analysis, which is the pictorial space. In the first section, we have thought it advisable to set Hernández Pijuan in the context of the Spanish art, mainly Catalan art, of his times, in order to make it clear that his personality was very different from other painters, pointing out his individuality and creative freedom, regardless any kind of fashion. The second section explains his formal aspects, the nouveau roman related to his work, his artistic languages in connection with the influence of extreme art - Eastern art and above all, what we have called the indescribable images of his works. The third section is structured in three large sections that try to explain his work in connection with a series of cultural interferences that we think may have had an influence on him; some of them are very close to his environment, and others-primitive cultures or non European cultures-that we can see when specifically analyzing each and every work.For this section, we have deemed necessary to describe in greater depth the broad European cultural spectrum from Pre-Socratic philosophy to the most current philosophy, including the vital scientific scene, such as life and human genome, the relationship with art and religion, which we have conceptually related with Hernández Pijuan's work.Connecting his work has truly become the main feature of our thesis, the guiding principle that explains where, when and why his compositions are set in the global scene of art during the second half of the 20th Century and the beginning of the 21st Century. The fourth section tries to explain his artistic career from the point of view of the pictorial space. It is divided into eight subsections, which are summarized in the conclusions in four clearly differentiated periods that show all the signs of his identity, his plastic solutions, his thought about art in general, his work in particular and his cultural references. We mention artists that include, among others, Giotto, Cèzanne, Monet, Franz Kline, Barnet Newman, Saura, Millares, Van Gogh, Tàpies, Kandinsky and Seurat; philosophers, such as Plato and Aristotle; and the poetry of Mallarmé, Paul Valery, etc. As in the previous sections, all this includes the obliged counterpoint of his compositions that graphically show what literature explains. Two subsections bring this chapter to an end: The first one analyzes his graphic work, and the second one tries to explain his personality through his limited portraits, and attempts to compose Hernández Pijuan's self portrait.Next, we present the Conclusions together with the thesis' Bibliography: Books, articles in newspapers - magazines and artist's catalogues used for the thesis. We also attach the complete Bibliography concerning Hernández Pijuan. Finally, we attach a Documentary Appendix. In the pictorial space of Joan Hernández Pijuan's work, the thesis could start as "Once upon a time", in order to talk about his beginnings until the present time. Gombrich's words illustrate this idea: "You were young once, and when standing, you barely reached your mother's hand. Do you remember? If you wanted to, you would be able to tell a story that would start like this: Once upon a time, there was a boy, and that was you. And once, you were also a baby wrapped in nappies. You can't remember, but you know this. Your father and your mother were also young once. Your grandparents too. That was a long time ago. However, we say that they are old people. But they also had grandfathers and grandmothers that may have said this: once upon a time. And so on, we continue going back. Behind each "once upon a time", there is another one. Have you ever stood between two mirrors? What you see in them is mirrors and more mirrors, increasingly small and blurred, but none of them is the last one. Even when you can't see any other mirror, more mirrors still fit in other mirrors, turning into the most absolute 'reductionism'. It is impossible to imagine that it could end; the grandfather of the grandfather of the grandfather of the grandfather. If you take your time and think about it, you'll be able to conceive of it. Add another person. This way, we get to an ancient period, and then, to another period that is even more ancient. Always beyond, as with mirrors. But never getting to the beginning. Behind each beginning, there is another "Once upon a time". Right now, we are in that pictorial space, this microscopic space in the history of painting in which Joan Hernández Pijuan participates, (dictionaries, books, catalogues, exhibitions, awards, academician, professor, etc.). This is what we are going to study and investigate as another goal of this thesis, and from now on, the space continues, children, grandchildren, great-grandchildren, etc. The pictorial space continues until other persons start replacing it, and so on and on, we continue pulling the thread, as Joan Hernández Pijuan used to say."! "It is a bottomless hole!". Does looking down gives you vertigo?! Me too! If we throw a burning paper to the bottom, it will fall slowly, deeper and deeper. And when reaching the bottom, it will light the walls of the well. Can you see it down there? It continues going down; it has gotten so far that it seems a minuscule star in the dark bottom; it is increasingly smaller. We can't see it anymore". That is what happens with memories and with the future, which will eventually be a memory. Memories cast a light on the past, and "dreams" cast a light on the future. As María Girona says: "To have something to say and to know how to express it is the most important thing". This is what Joan Hernández Pijuan has taught us with his art during the course of the years.
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Tropismes et expérience radiophonique : la vocalité comme sens chez Nathalie Sarraute

Lacombe, Rachel 09 1900 (has links)
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L'impact du Nouveau Roman sur la Littérature Persane, étude sur la nouveauté romanesque chez Houshang Golshiri / The Influence of New Novel on Persian Literature. A Survey on the issue of newness in novel in Houshang Golshiri’s works

Kalbassi, Elahe 23 February 2017 (has links)
Cette thèse aborde, sous un angle comparatif, l’impact du Nouveau Roman français sur la littérature persane. Nous circonscrirons notre étude à la période contemporaine, les années 1340-1350 (1960-1970), en nous penchant sur l'apport des médias comme Djong-e Esfahan, en 1344 (1965) et de la traduction, qui contribuent à transmettre les nouveautés littéraires aux nouveaux romanciers de la Perse. Cette étude se penche sur l’apparition du Nouveau Roman comme bouleversement des codes et conventions traditionnelles littéraires. Dorénavant, le refus du pastiche et de l'imitation encourage les nouveaux romanciers à développer, dans le champ romanesque, une nouvelle esthétique de l’écriture. Nous nous concentrerons principalement sur le parallèle entre l'écriture de Golshiri, et celle de Robbe-Grillet, dont le premier s'est relativement inspiré.A cet égard, nous considérons quelques pistes romanesques de ces pionniers du Nouveau Roman, comme support à notre étude comparative. Leur transformation de la lecture passive traditionnelle, en une activité plus dynamique que jamais, nous mène à évaluer le nouveau statut du lecteur contemporain, piégé dans l’aventure de l’écriture. Les œuvres littéraires étudiées dans cette thèse se situent à la croisée d’une étude esthétique sur la forme narrative du texte et la prédominance de l’écriture sur le sens. Nous analyserons les procédés de mise en valeur du langage utilisés, et les modifications subies par ces nouveaux apports techniques du texte littéraire. Grâce à l’étude des œuvres du corpus, nous analyserons, de manière comparative, les enjeux qui existent entre les notions de réel et de fictif, d’Ancien et de Moderne, de genre et de mouvement littéraire. / This thesis aims to study, through a comparative approach, the impact of New French Novel on Persian literature. This study is circumscribed to a contemporary period, from 1340 until 1350 (1960-1970), and underscores the relationship between the Iranian media such as Djong-e Esfahan produced in 1344 (1965) and translation, which contributed to the transfer of the literary novelties to the new Persian novelists. This research will demonstrate the existing contrast between the traditional conventions of the literary genres and their subversion provoked by literary movements such as New Novel. From now on, the refusal of pastiche and mimesis encourages the new novelists to develop, in the field of fiction, a new aesthetic of writing. The major problematic of this study concentrates on drawing the parallels between the works of Golshiri and those of Robbe-Grillet, which was a real source of inspiration for the first one. In this regard, selected fictions of the pioneers of the New Novel are considered in order to support our comparative study. The dramatic change from a traditionally passive reading to an active reading leads us to assess the new status of the contemporary reader, tripped in the adventure of writing. The literary works studied in this thesis are situated in the crossroad of an aesthetic study on narrative form of the text and the superiority of writing over meaning. We will analyse the process of the development of language, the modifications it has undergone through the new technological relationship of the literary text. Thanks to the study of these works, we will analyse, from a comparative point of view, the existing challenges between the notions of real and fictive, of ancient and modern, of literary genre and literary movement.
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Rilettura della storia e attivismo politico nei romanzi dei Wu Ming

Clivio, Claudio 12 1900 (has links)
Ma thèse propose une analyse attentive de la ré-écriture de l'histoire articulée dans trois romans du collectif d'écrivains italiens publiant sous le pseudonyme Wu Ming: "Q", "54" et "Manituana". Partant du pamphlet publié par les Wu Ming en 2008 sur leur conception du roman historique et de l’écriture romanesque en général, the New Italian Epic (NIE), je propose deux angles d’approche pour mettre en évidence la relecture de l’histoire se dessinant dans les romans cités ci-dessus: la notion du regard oblique (qui est mentionnée dans le NIE); et le concept de multitude. La technique du regard oblique implique une réflexivité de la narration, une mise en abîme du processus narratif qui est effectuéé par le biais d’un point de vue insolite. Ce dernier peut provenir d'un animal, d’un objet animé, ou même d’un objet mystérieux comme le flux immatériel. Cette technique a déjà des précédents littéraires dans l’oeuvre d’écrivains tels que Italo Calvino ou Thomas Pynchon, mais dans la nouvelle forme qu’elle acquiert dans les textes des Wu Ming, elle permet l’articulation d’une relecture transversale de l’histoire. Cette relecture transversale émergeant dans les romans des Wu Ming est analysée dans la première partie de la thèse. La conceptualisation du regard oblique que je développe dans cette partie se base sur la théorie de l'anamorphose de Jacques Lacan, ainsi que sur le concept de la "troisième personne" proposé récemment par le philosophe Roberto Esposito. La seconde partie de la thèse aborde la problématique de la confrontation de l'écriture des Wu Ming à la situation socio-politique internationale contemporaine, soit comment leur ré-écriture de l'histoire s'insère dans la situation biopolitique globale. Dans les romans des Wu Ming on voit surgir une interprétation de cette situation globale qui dépasse les notions classiques de l'État et du citoyen. Le concept du biopolitique se prête à diverses interprétations: dans ses écrits des années 1970, Michel Foucault, qui est un des théoriciens majeurs du biopouvoir et de la biopolitique, ne parvient pas à proposer une interprétation unique et précise de ce dernier concept. Plusieurs philosophes italiens ont repris ce discours en le développant chacun à sa manière. Certains, comme Paolo Virno et, un peu plus tard Toni Negri, voient dans la notion de la Multitude une possibilité pour équilibrer le rapport pouvoir/personne et par conséquent pour développer de nouvelles possibilités révolutionnaires pour la déconstruction du biopouvoir. Les Wu Ming semblent suivre la voie positive de la multitude, qui selon leur conception correspond plus à une interprétation néo-marxiste de l’histoire. / My thesis presents an attentive analysis of the rewriting of history, articulated in three novels of the group of Italian authors publishing under the pseudonym Wu Ming: "Q", "54" and "Manituana". Starting from the pamphlet published by the Wu Ming in 2008, on their conception of the historical novel and the romantic writing in general, the New Italian Epic (NIE), I propose two ways to put in evidence the review of History that emerges from the novels mentioned above: the notion of the oblique gaze (mentioned in the NIE); and the concept of the multitude. The technique of the oblique gaze implies a reflexion on the narration, a "mise en abyme" of the narrative process which is made by the way of an unusual point of view. This technique already has some litterary precedents in the works of writers such as Italo Calvino or Thomas Pynchon,*but in the new form that it aquires in the texts of the Wu MIng, it allows the articulation of a transversal review of history. This transversal review emerging from the novels of the Wu Ming is analysed in the first part of the thesis. The conceptualization of the oblique gaze that I develop in this section is based on the theory of the Anamorphosis of Jacques Lacan, in addition to the concept of the "Third person" suggested recently by the philosopher Roberto Esposito. The second part of the thesis focuses on Wu Ming’s analysis and interpretation of the contemporary socio-political situation, namely how their re-writing of history is inserted in the global biopolitical situation. In the novels of the Wu Ming we observe the emergence of an interpretation of this global situation which subverts the classical notions of the State and the citizen. The concept of biopolitics lends itself to different interpretations: in his writings of the 1970's, Michel Foucault, who is one of the major theorists of biopower and biopolitics, does not succeed in suggesting a unique and precise interpretation of this concept. Many Italian philosophers have worked on this notion, each one of them developping it in her own way. Some, such as Paolo Virno and, some time later Toni Negri, see in the concept of the multitude a possibility to balance the rapport power/people and therefore to develop new revolutionary possibilities for the deconstruction of the biopower. The Wu MIng seem to follow the positive reading of the multitude, which according to their conception, corresponds more to a neo-marxist interpretation of History. / Nella mia tesi esamino l’emergenza di una riscrittura della Storia proposta dai tre romanzi: Q, 54 e Manituana, del collettivo di scrittori italiani che pubblicano sotto lo pseudonimo Wu Ming, i quali, attraverso una nuova proposta di romanzo storico e lo sguardo della Moltitudine, rimettono in questione la struttura del biopotere. Da un’attenta analisi dei testi sopracitati fuoriescono le peculiarità di un nuovo modo di concepire il romanzo storico in cui, fra le varie caratteristiche emerge quella dello “sguardo obliquo”, tecnica basata nell’esporre al lettore la narrazione facendola provenire da un punto di vista che non è quello che solitamente ci si attende, ma piuttosto un punto di vista insolito che può provenire da animali, oggetti animati, o addirittura da oggetti misteriosi come flussi immateriali. Questa tecnica ha già visto alcuni illustri precedenti letterari nelle sperimentazioni di scrittori quali Italo Calvino o Thomas Pynchon, ma nella nuova forma che fuoriesce dalla scrittura dei Wu Ming acquista la particolare capacità di leggere la storia in un contesto che si accosta in modo accentuato alle problematiche del contemporaneo. L’analisi di questa lettura trasversale, che copre la prima parte della tesi, è stata effettuata con l’aiuto di alcune teorie come quelle dell’Anamorfosi di Jacques Lacan, ma è attraverso il concetto della “terza persona”, riproposto recentemente da Roberto Esposito, che ho inquadrato lo sguardo obliquo come essenza estranea al rapporto dialogico io/tu. Nella seconda parte della tesi affronto la problematica dell’allineamento della scrittura dei Wu Ming alla situazione socio-politica internazionale contemporanea; detta in altre parole cerco di far emergere come la loro riscrittura della storia si inserisca nella situazione biopolitica globale. Nei romanzi dei Wu Ming, infatti, si scorge un’interpretazione del contemporaneo che sorpassa le categorie classiche di Stato e cittadino in favore di un’idea di egemonia universale esercitante un bio-potere globale. Il concetto di biopolitica si apre a varie interpretazioni. Già dalle prime iniziative negli anni Settanta Michel Foucault si era trovato in una situazione di ambigua difficoltà nel poter dare un’interpretazione unica e precisa dei concetti da lui stesso proposti. Vari filosofi italiani hanno ripreso questo discorso incompiuto sviluppandogli intorno una parte importante del proprio pensiero, ognuno però scegliendo una propria strada. Alcuni di loro come Paolo Virno e, successivamente, Toni Negri vedono nella categoria della “Moltitudine” una possibile via per equilibrare il rapporto Potere/persona e quindi ottenere nuove possibilità rivoluzionarie per poter decostruire il biopotere. I Wu Ming sembrano seguire la strada positivista della moltitudine, la quale si allinea alla loro natura marxiana.
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Dynamismes et structures de la perception dans l'œuvre de Charles Ferdinand Ramuz / Dynamisms and structures of perception in the work of Charles Ferdinand Ramuz

Keresztes-Kila, Noemi 29 November 2013 (has links)
Cette thèse a comme but de resituer l’œuvre de l’auteur suisse romand, Charles Ferdinand Ramuz dans le contexte français où elle a été souvent mal accueillie, plus particulièrement à l’époque contemporaine à sa création même. Afin de pouvoir situer les questionnements et les hypothèses, elle dresse un panorama des différents aspects de la réception de l’œuvre en question (malentendus, interprétations linguistiques, esthétiques et narratologiques). Ce travail souhaite s’inscrire dans le renouveau critique qui s’est fait jour dans les années soixante. Il étudie les stratégies d’expression et les techniques narratives qui rendraient possible une « langue-image » et une esthétique de la perception phénoménologico-cinématographique. Il consacre une attention particulière à l’usage ramuzien du pronom on ainsi qu’à la mise en œuvre des effets cinématographiques. L’analyse détaillée de ces constantes de l’écriture ramuzienne permettent non seulement de redéfinir les enjeux d’un regard détaché, objectif et de redécouvir le foyer perceptif comme doté de conscience et de cognition, mais aussi de poser une question qui peut paraître bouleversante : l’écriture de cet écrivain vaudois, mettrait-elle en œuvre ce que la création romanesque associée à la mouvance du Nouveau Roman définit et théorise trente ans plus tard ? / The aim of the present thesis is to resituate the work of the Swiss writer Charles Ferdinand Ramuz in the French context in which it was frequently badly received, namely in the contemporary age of its creation. In order to situate the questions and hypotheses, the thesis will provide a panorama of the different aspects of the work’s reception in question (misunderstandings, linguistic, aesthetic and narratological interpretations). This study aims to follow in the lines of the Critical Renewal which appeared in the sixties. It will study the strategies of expression and the narrative techniques that would allow a «language-image» and an aesthetics of the phenomenological-cinematographic perception. It will focus especially on Ramuz’ usage of “on” (we) as well as on the realization of the cinematographic effects. The detailed analysis of these constants in Ramuz’ writing make it possible not only to redefine the challenges of a detached and objective view and to rediscover the perceptive focus as if it was provided with conscience and cognition but also to raise a seemingly upsetting question: may it be possible that the writing of this Vaud writer already accomplishes what the Romanesque creation in association with the movement of the New Novel (Nouveau Roman) defines and theorises thirty years later ?
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Esthétique et éthique du témoignage dans le nouveau roman africain d'expression française: Emmanuel Dongala, Tierno Monénembo et Ahmadou Kourouma

SACKEY, DONALD E 01 March 2012 (has links)
Cette thèse étudie l’esthétique et l’éthique du témoignage dans le nouveau africain d’expression française voire le roman de la guerre. Au centre est l’enfant comme une catégorie sociale menacée et menaçante. L’enfant africain reste « l’arme » et le « soldat » de choix dans la littérature postcoloniale tout comme il était à l’époque coloniale. Cependant, sa mission est devenue encore plus meurtrière car il est maintenant recruté pour mener des combats militaires soutenus par des idéologies dépourvues de logique. Nous examinons donc les enjeux esthétiques et éthiques du choix de donner la parole à l’enfant pour témoigner de la violence postcoloniale dans les romans d’Emmanuel Dongala, de Tierno Monénembo, et d’Ahmadou Kourouma. Que ce soit par le biais d’une confrontation qui imite la scène judiciaire (Dongala), un débat philosophique, religieux et socio-politique autours du sujet de génocide (Monénembo), ou encore de l’emploi du rire carnavalesque pour témoigner de la tragédie personnelle et collective (Kourouma), nos auteurs font de l’enfant le point de référence à partir duquel l’Afrique pense le présent et l’avenir. Ce faisant, ils démontrent une diversité conceptuelle du témoignage littéraire tant sur le plan esthétique qu’éthique, que nous qualifions de changement paradigmatique dans la littérature d’Afrique noire d’expression française. Ce qui émerge est un double témoignage, d’une part, de l’auteur en tant que témoin des traces, d’autre part, de l’enfant (personnage) comme témoin-victime et/ou comme témoin-bourreau de la violence dans la « postcolonie ». / Thesis (Ph.D, French) -- Queen's University, 2012-03-01 12:40:14.865
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Rilettura della storia e attivismo politico nei romanzi dei Wu Ming

Clivio, Claudio 12 1900 (has links)
Ma thèse propose une analyse attentive de la ré-écriture de l'histoire articulée dans trois romans du collectif d'écrivains italiens publiant sous le pseudonyme Wu Ming: "Q", "54" et "Manituana". Partant du pamphlet publié par les Wu Ming en 2008 sur leur conception du roman historique et de l’écriture romanesque en général, the New Italian Epic (NIE), je propose deux angles d’approche pour mettre en évidence la relecture de l’histoire se dessinant dans les romans cités ci-dessus: la notion du regard oblique (qui est mentionnée dans le NIE); et le concept de multitude. La technique du regard oblique implique une réflexivité de la narration, une mise en abîme du processus narratif qui est effectuéé par le biais d’un point de vue insolite. Ce dernier peut provenir d'un animal, d’un objet animé, ou même d’un objet mystérieux comme le flux immatériel. Cette technique a déjà des précédents littéraires dans l’oeuvre d’écrivains tels que Italo Calvino ou Thomas Pynchon, mais dans la nouvelle forme qu’elle acquiert dans les textes des Wu Ming, elle permet l’articulation d’une relecture transversale de l’histoire. Cette relecture transversale émergeant dans les romans des Wu Ming est analysée dans la première partie de la thèse. La conceptualisation du regard oblique que je développe dans cette partie se base sur la théorie de l'anamorphose de Jacques Lacan, ainsi que sur le concept de la "troisième personne" proposé récemment par le philosophe Roberto Esposito. La seconde partie de la thèse aborde la problématique de la confrontation de l'écriture des Wu Ming à la situation socio-politique internationale contemporaine, soit comment leur ré-écriture de l'histoire s'insère dans la situation biopolitique globale. Dans les romans des Wu Ming on voit surgir une interprétation de cette situation globale qui dépasse les notions classiques de l'État et du citoyen. Le concept du biopolitique se prête à diverses interprétations: dans ses écrits des années 1970, Michel Foucault, qui est un des théoriciens majeurs du biopouvoir et de la biopolitique, ne parvient pas à proposer une interprétation unique et précise de ce dernier concept. Plusieurs philosophes italiens ont repris ce discours en le développant chacun à sa manière. Certains, comme Paolo Virno et, un peu plus tard Toni Negri, voient dans la notion de la Multitude une possibilité pour équilibrer le rapport pouvoir/personne et par conséquent pour développer de nouvelles possibilités révolutionnaires pour la déconstruction du biopouvoir. Les Wu Ming semblent suivre la voie positive de la multitude, qui selon leur conception correspond plus à une interprétation néo-marxiste de l’histoire. / My thesis presents an attentive analysis of the rewriting of history, articulated in three novels of the group of Italian authors publishing under the pseudonym Wu Ming: "Q", "54" and "Manituana". Starting from the pamphlet published by the Wu Ming in 2008, on their conception of the historical novel and the romantic writing in general, the New Italian Epic (NIE), I propose two ways to put in evidence the review of History that emerges from the novels mentioned above: the notion of the oblique gaze (mentioned in the NIE); and the concept of the multitude. The technique of the oblique gaze implies a reflexion on the narration, a "mise en abyme" of the narrative process which is made by the way of an unusual point of view. This technique already has some litterary precedents in the works of writers such as Italo Calvino or Thomas Pynchon,*but in the new form that it aquires in the texts of the Wu MIng, it allows the articulation of a transversal review of history. This transversal review emerging from the novels of the Wu Ming is analysed in the first part of the thesis. The conceptualization of the oblique gaze that I develop in this section is based on the theory of the Anamorphosis of Jacques Lacan, in addition to the concept of the "Third person" suggested recently by the philosopher Roberto Esposito. The second part of the thesis focuses on Wu Ming’s analysis and interpretation of the contemporary socio-political situation, namely how their re-writing of history is inserted in the global biopolitical situation. In the novels of the Wu Ming we observe the emergence of an interpretation of this global situation which subverts the classical notions of the State and the citizen. The concept of biopolitics lends itself to different interpretations: in his writings of the 1970's, Michel Foucault, who is one of the major theorists of biopower and biopolitics, does not succeed in suggesting a unique and precise interpretation of this concept. Many Italian philosophers have worked on this notion, each one of them developping it in her own way. Some, such as Paolo Virno and, some time later Toni Negri, see in the concept of the multitude a possibility to balance the rapport power/people and therefore to develop new revolutionary possibilities for the deconstruction of the biopower. The Wu MIng seem to follow the positive reading of the multitude, which according to their conception, corresponds more to a neo-marxist interpretation of History. / Nella mia tesi esamino l’emergenza di una riscrittura della Storia proposta dai tre romanzi: Q, 54 e Manituana, del collettivo di scrittori italiani che pubblicano sotto lo pseudonimo Wu Ming, i quali, attraverso una nuova proposta di romanzo storico e lo sguardo della Moltitudine, rimettono in questione la struttura del biopotere. Da un’attenta analisi dei testi sopracitati fuoriescono le peculiarità di un nuovo modo di concepire il romanzo storico in cui, fra le varie caratteristiche emerge quella dello “sguardo obliquo”, tecnica basata nell’esporre al lettore la narrazione facendola provenire da un punto di vista che non è quello che solitamente ci si attende, ma piuttosto un punto di vista insolito che può provenire da animali, oggetti animati, o addirittura da oggetti misteriosi come flussi immateriali. Questa tecnica ha già visto alcuni illustri precedenti letterari nelle sperimentazioni di scrittori quali Italo Calvino o Thomas Pynchon, ma nella nuova forma che fuoriesce dalla scrittura dei Wu Ming acquista la particolare capacità di leggere la storia in un contesto che si accosta in modo accentuato alle problematiche del contemporaneo. L’analisi di questa lettura trasversale, che copre la prima parte della tesi, è stata effettuata con l’aiuto di alcune teorie come quelle dell’Anamorfosi di Jacques Lacan, ma è attraverso il concetto della “terza persona”, riproposto recentemente da Roberto Esposito, che ho inquadrato lo sguardo obliquo come essenza estranea al rapporto dialogico io/tu. Nella seconda parte della tesi affronto la problematica dell’allineamento della scrittura dei Wu Ming alla situazione socio-politica internazionale contemporanea; detta in altre parole cerco di far emergere come la loro riscrittura della storia si inserisca nella situazione biopolitica globale. Nei romanzi dei Wu Ming, infatti, si scorge un’interpretazione del contemporaneo che sorpassa le categorie classiche di Stato e cittadino in favore di un’idea di egemonia universale esercitante un bio-potere globale. Il concetto di biopolitica si apre a varie interpretazioni. Già dalle prime iniziative negli anni Settanta Michel Foucault si era trovato in una situazione di ambigua difficoltà nel poter dare un’interpretazione unica e precisa dei concetti da lui stesso proposti. Vari filosofi italiani hanno ripreso questo discorso incompiuto sviluppandogli intorno una parte importante del proprio pensiero, ognuno però scegliendo una propria strada. Alcuni di loro come Paolo Virno e, successivamente, Toni Negri vedono nella categoria della “Moltitudine” una possibile via per equilibrare il rapporto Potere/persona e quindi ottenere nuove possibilità rivoluzionarie per poter decostruire il biopotere. I Wu Ming sembrano seguire la strada positivista della moltitudine, la quale si allinea alla loro natura marxiana.
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Marguerite Duras : la tentation du théorique / The theoretical temptation of Marguerite Duras

Crippa, Simona 01 December 2014 (has links)
Marguerite Duras a assurément pensé à la littérature en se mesurant sans cesse à sa production littéraire et plus amplement, à sa production artistique. Littérature, cinéma, théâtre font en effet l’objet d’une réflexion constante chez l’écrivain qui montre par là une tendance certaine pour la pensée théorique. Si Marguerite Duras a pu s’exprimer négativement vis-à-vis de la théorie, c’est parce qu’elle redoute les dérives de l’esprit théorique qui peut parfois se révéler dogmatique. L’adhésion à l’idéologie du PCF d’abord partagée puis contestée, fait ainsi l’objet de sévères critiques qui donneront raison dans son œuvre à des textes littéraires traversés par cette épreuve du théorique doctrinaire. D’autres engagements théoriques et politiques prouveront en revanche incontestablement l’attrait intellectuel de l’écrivain envers une époque qui, entre les années 1960 et 1980, fait avancer le discours de la théorie et notamment de la modernité littéraire. Cette thèse se propose de montrer que la théorie occupe sans cesse l’esprit de l’auteur, qu’elle se révèle particulièrement sous la forme d’une tentation à laquelle l’écrivain ne succombe jamais définitivement, et qui donc revient comme une obsession habiter et interroger son œuvre. Cette tentation s’intègre d’abord à la vie de Duras qui évolue au sein d’une génération fortement politisée et marquée par la pensée critique. Elle saura ensuite s’incorporer à l’activité créatrice de l’auteur et, dès lors, à sa pratique littéraire et artistique. La tentation du théorique suit ainsi deux directions. Elle passe par une aventure publique, sans pour autant jamais témoigner d’une voix chorale désireuse de se joindre notamment aux nouvelles tendances du Nouveau Roman. Elle se manifestera plutôt comme une voix solitaire, une voix qui s’exprime à travers la confidence privée. Cette voix murmure dans son œuvre ses critères conceptuels personnels qui accompagneront néanmoins la modernité littéraire. La voix de la tentation théorique se confondra enfin à la voix poétique de l’auteur qui révélera, à travers un jeu réflexif, la force productive de son écriture. Vouée sans cesse à faire résonner le mouvement du dernier mot, dépassant les cloisons génériques, la puissance créatrice prodigieuse de Marguerite Duras ira nourrir le paysage à plusieurs facettes de son œuvre ainsi que celui de l’Ecriture moderne. / For sure Marguerite Duras always thought about literature by comparing herself to the rest of literature and the artistic production of her time. Indeed, literature, cinema and theater are the reflexive centers of a constant thinking which shows how much theory is a main issue for the writer herself. Her apparent and negative odds against theory in general are all because of the wanderings of the dogmatic way of the theoretical spirit. Being an active member of the French Communist Party (PCF), sharing its ideological point of view and then quitting it made way for a severe criticism and gave to her literary works a doctrinal trial. Others theoretical and political commitments may decidedly show in contrast her intellectual attraction of the writer for her age which, between the 1960s and the 1980s, made theory and literary modernity look forward. This essay will show how theory is always on Duras’s Mind as it is for her such a temptation that she never totally succumbs to, and that came back as an obsession to haunt and question her works. This temptation marks at first place her life that went through a harsh political generation that also dealt with criticism and thinking. This temptation would also be an important part of her creativity process and made her way unto literary and artistic technicals. The Theoretical temptation she dealt with went on two different ways. She went on a public adventure but without never belonging to the chorus of her times or explicitly belonging to the New Novel too. She stood as a solitary voice, a voice of her that expressed herself as a intimate confidence. This voice whispered in her writings her personal and conceptual thoughts that escorted modernity in literature. Her voice made of theoretical temptation would mingle at last with her poetical voice which reveals, through a reflexive game, the productive strengh of her writing. Vowed to a never-ending movment unto the last word, beyond the walls of all genres, the tremendous creativity of Marguerite Duras will give birth to a mesmerizing landscape in her works that goes unto the modern writing.

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