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Au service du roi : institutions de gouvernement et officiers dans le royaume de Valence, 1556-1625 /Gandoulphe, Pascal. January 2005 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Études ibériques--Strasbourg 2, 1994. Titre de soutenance : Au service du roi : les agents de la couronne dans le royaume de Valence, 1556-1626. / Bibliogr. p. 314-329. Notes bibliogr. ETILAL, Équipe d'études ibériques, latinoaméricaines et du monde lusophone.
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Approvisionner, nourrir, représenter. L’alimentation à la cour des ducs de Bourgogne, d’après les écrous de la dépense (1450-1477) / Supplying, Feeding, Staging. Food in the court of the dukes of Burgundy, according to the “écrous de la dépense” (1450-1477)Morel, Yann 07 January 2015 (has links)
Alors que la connaissance de l’alimentation à la cour des ducs de Bourgogne de la maison de Valois s’est surtout limitée à l’étude des grands banquets à entremets, ce travail, fondé sur l’exploitation de sources comptables, en particulier des écrous de la dépense, complétées par les ordonnances de l’hôtel et les récits des mémorialistes et chroniqueurs « bourguignons », a cherché à prendre en considération l’ensemble de la « chaîne alimentaire » au sein de l’hôtel de Philippe le Bon et Charles le Téméraire, tant lors des repas quotidiens qu’à l’occasion des festins qui y étaient organisés. Après un chapitre dévolu à l’analyse codicologique des écrous, trois parties ont été consacrées aux structures institutionnelles, humaines et matérielles permettant de nourrir les membres de la cour. Ensuite les mécanismes choisis afin de garantir l’approvisionnement alimentaire ont été passés en revue, ce qui a permis de mettre en évidence l’importance du recours au marché, et notamment à des « pourvoyeurs » avec lesquels l’hôtel ducal passait contrat. L’examen de la consommation alimentaire a permis de faire la part entre ce qui relevait des contraintes et ce qui était imputable au goût culinaire des médiévaux. Enfin les deux derniers chapitres ont consisté à explorer le rôle joué par l’alimentation dans la mise en scène de la hiérarchie sociale et du pouvoir princier. Au total, a été reposée la question du « modèle bourguignon », où il est apparu que tant dans les moyens mis en œuvre pour assurer la nourriture du prince et de son entourage, que dans les goûts à la mode ou dans les usages politiques des repas, la cour de Bourgogne était dans une large mesure une « cour française ». / Whereas what we know of food at the court of the dukes of Burgundy of the house of Valois is especially limited to the study of huge “banquets à entremets”, this work, founded on the exploitation of accounting sources, in particular of the “escroes de la despense”, supplemented by the ordinances of the hotel and the accounts of “Burgundian” memorialists and chroniclers, is attempting at taking into account the whole of the “food chain” within the hotel of Philippe the Good and Charles the Bold, both for daily meals and feasts. Starting with a chapter devoted to the codicological analysis of the “écrous”, the next three parts investigate the institutional, human and material structures that made it possible to feed the members of the court. Then our study goes through the mechanisms which were selected in order to guarantee the food supply. That allows us to highlight the importance of the recourse to the market, and in particular to “pourvoyeurs” with whom the ducal hotel signed contract. The examination of food consumption makes it possible to distinguish between what concerned the constraints and what was ascribable to the culinary taste of the medieval people. The two final chapters consist in exploring the part played by food in order to stage social hierarchy and princely power. On the whole, the question of the “Burgundian model” is asked again, and it seems that as well as in the structures at work to ensure the food of the prince and his entourage, as in the culinary tastes or the political uses of the meals, the court of Burgundy was a “French court”.
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La juridiction royale des Trois-Rivières en Nouvelle-France : la ville, les officiers et les habitants (1663-1760)Marleau, Julie January 2014 (has links)
Ce mémoire propose un portrait d’ensemble de la vie judiciaire aux Trois-Rivières entre 1663 et 1760. Les procès-verbaux en matière civile d’un échantillon de 10 années ainsi que 49 affaires criminelles entendues en ce tribunal ont été analysés pour présenter la juridiction ainsi que le rapport entre justice et justiciables.
Nous constatons dans cette étude que malgré son étendue géographique, Trois-Rivières compte peu de plaideurs et que l’activité de son tribunal est faible. D’autre part, les principaux utilisateurs de la justice sont, comme à Québec ou Montréal, les membres d’une élite urbaine. Les conflits disputés dans cette juridiction concernent souvent les dettes et les principales infractions sont liées à la traite illégale de boissons avec les Amérindiens.
Nous découvrons que, paradoxalement, à la faible activité du tribunal trifluvien correspond une grande disponibilité de la justice pour les justiciables; lesquels pouvaient se présenter en cour pendant les vacations et parfois sans assignation. Dans un autre ordre d’idées, nous remarquons que le personnel judiciaire est peu versé en droit, mais a à cœur le maintien de la paix sociale. D’ailleurs, le tribunal trifluvien est souvent un lieu de dialogue et les juges y rendent des décisions visant la réconciliation des parties. Enfin, la procédure et les jugements rendus témoignent d’une proximité entre justice et justiciables.
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La bonne entente en haute mer : impact de la mission scientifique sur les relations sociales dans l’expédition de Nicolas Baudin (1800-1804)Morais, Jessica January 2016 (has links)
Le Siècle des Lumières a été témoin des premiers voyages d’exploration maritime à caractère scientifique, qui ont ensuite continué au 19e siècle. Ce mémoire prend témoignage de l’expédition de Nicolas Baudin (1800-1804) dans le but d'analyser le poids des contraintes apportées par la mission d’exploration scientifique sur la vie à bord des navires, qui était déjà largement régulée par rapport à la vie sur terre. Le premier chapitre dépeint le quotidien vécu par les membres de l’expédition ainsi que la structure typique d’une telle expédition scientifique au tournant du 19e siècle, incluant la division des tâches quotidiennes en mer et en escale. Les contraintes amenées par la vie en mer (les maladies, peurs par rapport à la mer, etc.), à bord d’un navire de marine (incluant sa hiérarchie, ses lois, traditions, etc.) et en compagnie d’un groupe d’hommes d’origines sociales et d’éducations différentes (des scientifiques, des officiers et aspirants, des officiers issus de la marine marchande, des marins, etc.) ont des conséquences importantes sur les microcosmes des deux vaisseaux. Le deuxième chapitre explore les types de discordes majeures, incluant la violence et les troubles hiérarchiques. Malgré les nombreux conflits à bord et à terre, le navire avait aussi l’effet contraire : il pouvait rapprocher certains individus, qui tissaient parfois des alliances temporaires contre leurs chefs, ou des liens durables pour affronter justement les innombrables contraintes de la vie en mer.
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Chefs et officiers barbares dans la militia armata ( IVe - VIe siècle) / Barbarian chiefs and officers in the militia armata (IVe - VIe)Harmoy-Durofil, Héloïse 17 December 2015 (has links)
Cette recherche s'organise autour de trois points: tout d'abord nous allons nous intéresser au regard posé par nos sources sur ces individus. interroger l'identité de ces personnes autour du champ de l'ethnicité et la mettre en relation avec toutes ses variables, origine sociale entre autres ; il faudra également interroger l'opinion portée par les auteurs antiques sur la valeur militaire, les mœurs et les trahisons des chefs et officiers barbares de la militia armata. Une seconde partie envisagera en quoi les chefs et officiers barbares ou d'origine barbare font partie des élites de ma militia armata, et des élites de la société romaine de l'Antiquité tardive, pour les officiers principalement, et participent au renouvellement de celles-ci Une troisième partie s'intéressera au degré de participation des chefs et officiers barbares dans la militia armata de Constantin à Anastase, et ce, dans une continuité temporelle afin de mesurer les effets de la conjoncture historique sur le recrutement ethnique de la militia armata. Mais il faut aussi cerner les stratégies développées pour mener une carrière au scinde l'armée romaine et ainsi mieux comprendre la place qu'ils ont occupée au sein des états-majors. / This research is organized around three points she gaze by sources on the chiefs and officers of barbarian origin to query the identity of these characters around the ethnicity field and all its variables, social essentially A second part will consider how leaders and officers of barbarian origin are part of the elite of the army and the late Roman society and participate in the renewal thereof A third part will be interested in the degree of participation of barbarian chiefs and officers of barbarian origin in the militia armata from Constantine to Anastase , and in temporal continuity to measure the effects of the historical situation of ethnic recruitment of Roman army and to better understand the strategies developed to conduct a military career in the late Roman army.
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Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace (1701-1790) : aspects institutionnelsMavoungou, Aloïse Christian 16 December 2015 (has links)
L’administration d’Ancien Régime disposait d’un ensemble d’organes qui contribuaient à son fonctionnement et qui continuent, aujourd’hui encore, à questionner tant dans le mode d’organisation de ces institutions que dans les pratiques des gens chargés de leur gestion. Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace est l’un de ces organes : il méritait qu’une étude spécifique s’attache à en dévoiler le fonctionnement, la vie, et les vicissitudes qu’il a pu rencontrer, particulièrement au siècle des Lumières. C’est une structure fisco-financière dont la création remonte à l’édit de Poitiers de juillet 1577. Elle est revêtue d’une double compétence administrative et judicaire. C’est au mois de novembre 1661 que le bureau des finances a été établi en la ville de Metz. Louis XIV lui conféra les mêmes fonctions, pouvoirs, attributions, honneurs, prérogatives et privilèges que ceux qui sont attribués aux autres bureaux du royaume, sans rien excepter. Les riches archives départementales de la Moselle, à travers les fonds consacrés au bureau des finances, mettent en évidence, tout au long du XVIIIe siècle, un bureau des finances présent et actif, en dépit des difficultés qu’il est amené à rencontrer. Il doit en permanence se protéger des contestations émanant d’autres institutions, notamment de celles de l’ordre judiciaire. Déterminé à affirmer ses prérogatives, le bureau l’est aussi dans l’exercice de ses missions. Il va jouer un rôle important dans la mise en place du système fisco-financier dans les Trois-Evêchés de Metz, Toul, Verdun, et en Alsace, confirmant ainsi son rôle en matière de finances et son autorité administrative pour tout ce qui relève du domaine qu’il gère, administre et contrôle tant matériellement que juridiquement. L’étude du bureau des finances ne peut se dispenser d’un regard porté sur la classe sociale qui la domine : les officiers des finances. Ces gens émergent, évoluent et se distinguent de toute la foule des officiers de l’administration de la généralité / The Administration of the Old Regime embodied services that contributed to its management. Today, those services still continue questioning the responsibilities and competencies of the people in charge of it. The Finance office of the administrative area of Metz and Alsace is one of these services. This study is entirely dedicated to its mechanism, trials and tribulations that it had faced during the Enlightenment period. The Finance office is a financial structure created right after the signature of the Edict of Poitiers, in July 1577, and played two fundamental roles: administrative and legal. It was precisely established in the city of Metz, in November 1661 during the reign of Louis XIV. Louis XIV assigned to this office the same functions, responsibilities and duties than the other Kingdom offices. The current archives of the administrative county of Moselle highlight the key active role played by the Finance Office throughout the eighteenth century, despite the difficulties and challenges set by some others administrative institutions, especially the Judiciary Body. After a deep analysis of the archives documents, it is clear that the Finance Office was determined to overcome all possible challenges and put its duties in place. It played indeed an essential role in establishing the tax & financial system in the Three Bishoprics of Metz, Toul, Verdun, and Alsace. Through the study of the Finance office, we also examine the social class of the Finance Officers; A group of people that stood out from the other administrative bodies of the County area
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"Notre tâche est de rendre les hommes prêts au combat": La formation des sous-officiers de renfort d'infanterie du Canada pendant la Seconde Guerre mondialeD'Amours, Caroline January 2015 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la formation des sous-officiers de renfort d’infanterie au cours de la Seconde Guerre mondiale dans le but d’exposer la création et l’administration de l’organisation d’instruction de ces hommes en plus d’étudier la nature de l’enseignement donné. Afin de maintenir l’efficacité au combat de ses unités et formations sur le théâtre opérationnel du nord-ouest de l’Europe à partir de juin 1944, la Première Armée canadienne devait fournir des caporaux de renforts d’infanterie aptes à faire face aux défis du champ de bataille. En raison de l’importance de leur tâche sur le champ de bataille moderne, ces hommes constituent véritablement l’épine dorsale de l’efficacité militaire des bataillons d’infanterie canadiens. L’analyse des politiques et des développements à l’origine de la filière d’instruction de masse pour des renforts d’infanterie montre que les déficiences du système encore présentes au début de la campagne de Normandie étaient dues en grande partie à la négligence du haut commandement militaire canadien. Cette condition retarda l’adoption de mesures essentielles à la dissémination d’un enseignement uniforme et en concordance avec les développements du champ de bataille moderne jusqu’à l’automne 1944.
Malgré l’implication canadienne au côté de la Grande-Bretagne de 1914 à 1918, les politiques adoptées dans l’entre-deux-guerres par les hauts dirigeants militaires canadiens gênèrent le développement de l’expertise militaire des membres de la force régulière en plus de limiter considérablement l’attention accordée à la préparation de la milice. L’absence d’un cadre d’instruction compétent au moment du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale entrava la mise sur pied d’une formation réaliste. L’expansion massive entreprise à la suite du changement dramatique du contexte stratégique en 1940 ne fit qu’aggraver la carence en ressources matérielles et humaines en plus de détourner l’attention des généraux canadiens de l’organisation de la filière d’instruction des sous-officiers de renfort d’infanterie. Malgré tout, l’introduction de nouvelles méthodes d’instruction et d’entraînement dans l’organisation destinées aux sous-officiers de renfort à partir de 1942 constitua un progrès sensible dans le savoir communiqué aux nouveaux caporaux pour leur survie sur le champ de bataille. Cependant, sa mise en œuvre fut retardée par la collaboration difficile entre les différents quartiers généraux et par la diversité des approches adoptées pour disséminer une doctrine d’infanterie jusqu’en 1944. La révision de la politique d’instruction des sous-officiers de renfort et de sa structure d’organisation au Royaume-Uni au début de l’année 1944 eut progressivement pour effet de garantir l’envoi de candidats de qualité aux unités au front tout comme l’introduction des leçons tirées de l’expérience au front, plus particulièrement après le déclenchement des opérations en Europe du Nord-Ouest. Enfin, les mesures adoptées à la suite des importantes pénuries de fantassins connurent un succès indéniable pour la poursuite de la campagne. La mise en œuvre d’une coordination véritablement efficace entre les quartiers généraux responsables de la formation et l’intérêt manifeste de l’état-major de la Première Armée canadienne à partir du mois d’août 1944 pour la formation de ses renforts d’infanterie constituèrent les éléments indispensables à l’arrivée de sous-officiers de qualité au sein des bataillons canadiens pour le reste de la durée de la campagne. Au final, l’analyse de l’organisation d’instruction des renforts apporte une nouvelle perspective sur la crise des effectifs de renfort et sur la nécessité du recours à la conscription à l’automne 1944.
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Marine et éducation sous l'Ancien Régime /Vergé-Franceschi, Michel, January 1991 (has links)
Texte remanié de: Th. 3e cycle--Lettres--Ecole des hautes études en sciences sociales, 1980. Titre de soutenance : L'Ecole royale de marine du Havre au XVIIIe siècle. / Bibliogr. p. 427-445. Index.
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Le sacrifice suprême, une approche critique de la construction d’un mythe : les officiers français et la mort pro patria dans le contexte du conflit en Afghanistan / Supreme sacrifice, a critical approach of the construction of a myth : the French officers and pro patria death in the context of the conflict in AfghanistanGoffi, Emmanuel 09 December 2015 (has links)
En 2005, l’article 1er du Statut général des militaires était révisé. A la version précédente de 1972, était ajoutée l’exigence du consentement au sacrifice suprême comme contrainte liée à l’état militaire. Cet ajout nous a conduit à nous poser une question simple mais essentielle : si le sacrifice suprême est une caractéristique fondamentale et traditionnelle du métier des armées, pourquoi a-t-il été jugé nécessaire de le faire apparaitre dans un texte de loi encadrant l’activité militaire ? De cette simple question sont nées de nombreuses interrogations portant sur la pratique du sacrifice et les normes qui l’entourent. Au travers de l’approche constructiviste et de perspectives provenant de différentes disciplines académiques telles que la sociologie, la philosophie, l’histoire ou les relations internationales cette thèse vise à démontrer que le sacrifice suprême ne devrait pas être imposé par une loi. En montrant que le sacrifice est avant tout une pratique religieuse et économique adossée à une transcendance et au besoin de reconnaissance, ce travail souligne qu’en l’absence de ces éléments le sacrifice suprême ne peut être exigé. Par ailleurs, envisagée hors du cadre des guerres traditionnelles, la mort pro patria, initialement légitimée par la défense de la patrie, n’est plus pertinente. L’intervention en Afghanistan illustre nos réflexions. Cette étude de cas permet d’expliquer comment, afin de maintenir l’idéalité du sacrifice suprême, cette intervention a été décidée dans le cadre d’un processus de sécurisation et été présentée de manière trompeuse comme une guerre justifiée par la menace que le terrorisme représente à l’encontre des démocraties libérales. / In 2005 the 1972 Statut général des militaires (General statute of military personnel) underwent a major revision: the addition of the consent to supreme sacrifice to the constraints of the profession of arms. This addition gives rise to a simple but essential question: why, given that sacrificing one’s life for the nation is the very essence of the military, is it necessary to add such an obligation in a legal document? From this simple question stem many other interrogations about the practice of supreme sacrifice and the norms surrounding it. Through the constructivist approach and using perspectives from different academic fields such as sociology, philosophy, history and international relations, this doctoral thesis aims at demonstrating that supreme sacrifice should not be imposed by a law. Showing that sacrifice is first and foremost a religious and economic practice built up against both a transcendence and the need for gratefulness, this work underlines that in the absence of these factors supreme sacrifice cannot be demanded. Furthermore, out of the framework of traditional wars the pro patria mori, initially legitimized by the need to defend the homeland, is no longer relevant. In order to support our point we will use the case of the intervention in Afghanistan, demonstrating how, in order to maintain the ideality of supreme sacrifice, it has been decided through a securitization process and presented in a misleading way as a war justified by the threat terrorism represents to liberal democracies.
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Des soldats de l'armée romaine tardive : les protectores (IIIe-VIe siècles ap. J.-C.) / Soldiers of the Late Roman Army : the protectores (3rd -6th c. A.D.)Emion, Maxime 06 December 2017 (has links)
Les protectores diuini lateris Augusti, soldats de haut rang attestés dans l’armée romaine entre le IIIe siècle et le VIe siècle, ont été considérés tour à tour par les historiens comme des gardes du corps impériaux, des officiers d’état-major, ou les successeurs des centurions. Mais ces interprétations soulèvent bien des contradictions que cette étude d’histoire militaire et sociale, appuyée sur un corpus prosopographique, vise à résoudre. Les évolutions du recrutement, des carrières et des fonctions des protectores sont révélatrices des recompositions du commandement de l’armée romaine tardive. L’analyse ouvre également une fenêtre sur l’environnement social et culturel de ces soldats privilégiés, amenés à fréquenter tant les champs de bataille que la cour impériale. Enfin, en plaçant au centre de la réflexion la relation de ces soldats avec l’empereur, à la fois chef de l’armée et garant de l’ordre social et symbolique du monde de l’Antiquité tardive, on comprend comment les protectores s’inscrivaient, aux yeux des Romains, au sein d’un ordre terrestre des dignités reflétant la hiérarchie céleste. / The protectores diuini lateris Augusti, high-ranking soldiers attested in the Roman army from the 3rd c. to the 6th c. AD, have been alternately defined by historians as imperial bodyguards, staff officers, or centurions under a new name. This study, based on a prosopography, aims to resolve the contradictions raised by these interpretations, from a military and social point of view. The evolutions of these soldiers’ recruitment, careers and functions, reflect deep changes in the command structure of the Late Roman army. The analysis also sheds light on the social and cultural background of these privileged soldiers, who were familiar with both the battlefield and the imperial court. By focusing on their privileged relationship with the emperor, who was at the same time general in chief and responsible for the social and symbolic order of the Late Antique world, we can finally understand how the protectores were part, in the eyes of the Romans, of an earthly order of dignities reflecting the celestial hierarchy.
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