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Les aires protégées et le développement durable au Gabon : entre sollicitations internationales et réalités locales. Le cas du parc national de Loango / Protected areas and sustainable development in Gabon between international demands and local realities. The case of Loango National Park

Moussavou, Chiberth Aulaire 10 December 2012 (has links)
La conservation de la nature est de nos jours une préoccupation planétaire. Pour la concrétiser, la création d'aires protégées est encouragée depuis le sommet de la Terre de Rio de 1992, surtout dans les pays des bassins forestiers. Avec Rio, le développement durable devient fondamental. Afin d'apporter sa contribution pour cette cause internationale, et par la même occasion diversifier son économie, le Gabon, pays du bassin forestier du Congo, crée treize parcs nationaux en 2002. À travers ces aires protégées, c'est 11 % de son territoire qu'il consacre à la conservation de la biodiversité. Notre étude est une analyse de de la conservation de la nature, précisément à travers le parc national de Loango, dans un pays qui fonde son développement économique sur l'exploitation des ressources naturelles. Elle aborde l'application de la gestion participative entre des acteurs qui ne perçoivent pas la ressource naturelle de la même façon. Elle examine l'impact social, économique et culturel d'un objet géré selon des normes internationales avec peu de considération des réalités locales. Nous soulignons aussi la difficulté du Gabon à choisir entre développement économique national et conservation. Cette difficulté est souvent engendrée par la demande internationale. L'étude soulève également la question de l'acceptabilité sociale, manifestée par des conflits entre acteurs. / Since nature conservation has become an issue of global concern, efforts have been made to encourage the creation of protected areas since the Rio Earth Summit in 1992, especially in forest basins countries. After Rio, sustainable development has become crucial. In order to make its contribution to this international cause and at the same time diversify its economy, Gabon, country of the Congo Basin forest, created thirteen national parks in 2002. Altogether, the 13 protected sites represent 11 % of the national territory classified for the conservation of Gabon's rich biodiversity. Our study is based on the analysis of this challenge, more precisely in the Loango National Park and in a country whose economic development is fully dependant on its natural resources. It deals with the application of the participative management between the different actors concerned who have different perceptions of natural resources. It examines the social, economic and cultural impact of something which is managed according to international standards and with very little consideration for local realities. We also underline the difficulty Gabon faces in choosing between its national economic development and conservation. This difficulty is often caused by international demands. The study also raises the question of social acceptability expressed by conflicts between actors.
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Géopolitique de l'environnement au Rwanda. Pour une gouvernance participative des espaces protégés

Rwanyiziri, Gaspard 04 September 2009 (has links) (PDF)
La gouvernance des espaces protégés au Rwanda a longtemps été caractérisée par des méthodes coercitives en matière de conservation, avec des conflits entre les gestionnaires de ces espaces et les populations riveraines. Ce constat est relativement courant dans les espaces protégés de tous les pays. Mais, au Rwanda, se surajoutent deux phénomènes aggravants : la très forte densité démographique et les difficiles conditions socio-économiques avec lesquelles les populations locales vivent qui se traduisent notamment par le problème du manque de terres et par une grande pauvreté. Dans le but de transformer les mauvaises pratiques héritées de la colonisation, cette gouvernance s'est tournée, depuis 2002, vers des politiques de conservation participative à travers les Projets Intégrés de Conservation et de Développement. Après quelques années d'expérimentation, les résultats de cette nouvelle approche de conservation sont loin d'être satisfaisants. Le fait que les acteurs locaux ne soient pas bien intégrés est la première cause. Pour apporter quelques pistes de solutions, cette thèse s'inspire des expériences des autres pays en matière de conservation participative. Toutefois, compte tenu des particularités des espaces protégés du Rwanda, ces expériences apportent peu au cas rwandais. Cette thèse propose un modèle adapté à la situation rwandaise, avec une gouvernance locale responsable et un développement local conciliant les objectifs de conservation et ceux de réduction de la pauvreté.
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L'environnement contesté : la territorialisation des conflits environnementaux sur le littoral du Kwazulu-natal (Afrique du Sud : Kosi Bay, St Lucia, Richards Bay et Port Shepstone)

Guyot, Sylvain 27 September 2003 (has links) (PDF)
Les conflits environnementaux sont un outil à la fois conceptuel et méthodologique d'étude des acteurs et des territoires. Ils révèlent des réalités problématiques dépassant le simple champ environnemental, analysées à travers le double prisme des héritages (de la colonisation et de l'apartheid) et du processus de démocratisation post-apartheid. Les attitudes des acteurs par rapport à l'environnement masquent parfois d'autres motivations. Les cas de Port Shepstone, et surtout de Richards Bay, deux petites villes industrielles, illustrent des conflits d'usages entre les territoires des industriels, de la municipalité, et les lieux de vie et de récréation des riverains défendus par quelques environnementalistes parfois extrémistes. Les cas de Kosi Bay et de St Lucia, mettent en perspective la compétition entre les territoires d'un parc national (Greater St Lucia Wetland Park) reconnu Patrimoine Mondial de l'Humanité, de plusieurs municipalités, d'autorités tribales et de groupes de résidents, Blancs ou Noirs, aux diverses stratégies de vie ou de survie. Outil méthodologique, les conflits environnementaux permettent d'affiner des typologies d'acteurs par rapport à l'environnement et au territoire. Outil conceptuel, ils revisitent les principes de gouvernance, de décentralisation et de développement durable à travers l'étude des jeux politiques, des rivalités entre niveaux national et local, de l'influence des réseaux, de la participation citoyenne et des dynamiques socio-économiques de « profit versus solidarité ».
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CARACTÉRISATION DE LA QUALITÉ SONORE DE L'ENVIRONNEMENT URBAIN : UNE APPROCHE PHYSIQUE ET PERCEPTIVE BASÉE SUR L'IDENTIFICATION DES SOURCES SONORES

Defreville, Boris 15 December 2005 (has links) (PDF)
Le bruit dans nos villes est perçu comme une question de qualité de vie. Il est généralement évalué par la mesure de son niveau sonore. Si cette mesure est représentative d'environnements bruyants caractérisés par des flots continus de véhicules, elle s'avère insuffisante pour caractériser la « couleur » d'une ambiance sonore où différentes sources coexistent. C'est ainsi que la présente étude se propose d'examiner la qualité d'ambiances sonores urbaine du point de vue de leur composition, c'est-à-dire des sources sonores occurrentes., la finalité étant la mise au point d'une méthode d'évaluation automatique d'un environnement sonore urbain.<br />La première partie met en évidence le fait que celles-ci ne sont pas toutes perçues de la même manière et qu'en conséquence leurs évaluations métrologiques doivent être adaptées. Ce travail permet de proposer un indicateur lié au désagrément sonore ; en fonction du lieu, cet indicateur utilise la force sonore de la séquence, mais il prend toujours en compte les caractéristiques des différentes sources émergentes.<br />La deuxième partie de l'étude propose deux méthodes pour la mesure automatique de cet indicateur à travers l'identification des sources. Ces outils représentent, in fine, une aide à la gestion d'un environnement sonore de quartier.
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El proyecto del parque ecoarqueològico de Xoclán, Mérida, Yucatán. Propuesta metodológica para la investigación arqueológica de un sitio maya en un espacio urbano

Abejez García, Luis Jorge 12 April 2012 (has links)
Un sitio arqueológico urbano es una realidad diversa y compleja, cuyo conocimiento, protección y puesta en valor necesariamente debe de realizarse dentro de la concepción unitaria e integral que ofrece la Gestión del Patrimonio. En este marco general, la figura del parque ecoarqueológico se ha convertido en un modelo en donde es posible interrelacionar de forma eficaz los planes de gestión y los de investigación, con objeto de alcanzar una finalidad social. En esta tesis se defiende una propuesta metodológica integral para la investigación de un sitio arqueológico que se basa en la aplicación sistemática, secuencial y sumatoria de un conjunto de estudios fundamentados en la prospección arqueológica. Se ha tomado como ejemplo la serie de trabajos que se han desarrollado y puesto en práctica en el Parque Ecoarqueológico de Xoclán, en la ciudad de Mérida, Yucatán, que alberga vestigios arqueológicos de un sitio maya prehispánico. La aplicación de estos estudios ha permitido realizar, en un primer momento, una aproximación al sitio de carácter diagnóstico; y, posteriormente, obtener un conocimiento preciso del mismo con el menor impacto posible sobre el patrimonio cultural y natural del parque. De este modo, se ha proporcionado una información cuantitativa y cualitativa con respecto al sitio arqueológico y al espacio en donde éste se halla, la cual ha podido ser utilizada por los responsables del parque tanto para la gestión inmediata del mismo como para el diseño de futuras actuaciones. / An urban archaeological site is a diverse and complex reality, whose knowledge, protection and valorization must necessarily be conducted within the unitary and integral design that offers the Heritage Management. Within this general framework, the figure of the Ecoarchaeological Park has become a model where it’s possible to interact effectively management and research goals, in order to achieve a social objective. In this thesis, we defend an integral methodological proposition for the investigation of an archaeological site, based on the systematic, sequential and summation implementation of a set of studies based on the archaeological prospecting. The series of works which have been developed and implemented in the Xoclán Ecoarchaeological Park, in the city of Mérida, Yucatán, which hosts archaeological vestiges of a pre-Columbian maya site, had taken as an example. The application of these studies has allowed to realize, at first, a diagnostic approximation to the site; and, later, to obtain a precise knowledge of the same one with the least possible impact on the cultural and natural heritage of the Park. In this way, a quantitative and qualitative information on the archaeological site and the space where it is has been provided, which has been able to be used by the Park Administrations for the immediate management actions and for the design of future activities.
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Impact des changements d'usage sur la viabilité d'une population menacée dans un espace multi-protégé : le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax) sur l'île d'Ouessant

Kerbiriou, Christian 04 December 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de cette étude a été d'évaluer la viabilité d'une population de Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), dans un contexte d'espaces protégés confrontés à de profonds changements d'usages des sols. Cet oiseau, espèce emblématique, est en effet susceptible d'être affecté par les modifications des relations société-nature, telles l'abandon des pratiques agricoles et le développement touristique.<br />L'étude s'est dans un premier temps focalisée sur l'identification des facteurs susceptibles d'influencer les paramètres démographiques de cette espèce. Le nombre de sites de reproduction apparaît comme un facteur très probablement limitant. Le succès reproducteur est quant à lui influencé par la superficie d'habitats favorables à proximité des sites de reproduction ainsi que par l'abondance des ressources alimentaires au printemps. Enfin la limitation de l'accès aux zones d'alimentation et la réduction du temps d'alimentation des oiseaux, occasionnées par la fréquentation touristique estivale du littoral, affectent la survie des jeunes Craves. <br />Dans un second temps, la viabilité démographique de cette population a été évaluée à l'aide de différents modèles et au travers de comparaisons de différents scénarios plausibles d'évolution et d'impacts des activités humaines. Dans l'éventualité d'une stabilisation de la fréquentation touristique et du processus d'enfrichement aux niveaux actuels, la population semble viable. Mais comparativement au contexte passé particulièrement favorable, la population semble désormais sur "le fil du rasoir", une diminution même légère d'un des paramètres démographiques conduirait à une extinction inéluctable. Compte-tenu des dynamiques actuelles, le dérangement touristique estival semble impacter le plus la population à court terme. Différents scénarios de gestion ont donc été envisagés, via notamment un modèle démographique spatialement explicite, développé au sein d'un Système Multi-Agents.
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L'action publique territoriale à l'épreuve de l'adaptation aux changements climatiques : un nouveau référentiel pour penser l'aménagement du territoire ? / Local policy facing climate adaptation : a new framework for thinking planning ?

Richard, Elsa 04 November 2013 (has links)
La révélation de l’origine anthropique des changements climatiques et l’ampleur inédite de ce phénomène ont fait émerger la nécessité de réponse politique pour y faire face. L’adaptation aux changements climatiques (ACC) constitue l’une des réponses formulées par la communauté internationale pour répondre au problème climat. Si le dérèglement anthropique du climat est un problème environnemental planétaire, les effets se manifestent de l’échelle globale jusqu’au niveau très local. Malgré les incertitudes durables associées à ce problème climatique, différentes formes d’injonction législative et politique incitent aujourd’hui les acteurs locaux à intégrer les effets des CC dans leurs politiques territoriales. Les modalités de construction de ces adaptations aux changements climatiques restent toutefois encore largement méconnues. Cette thèse cherche ainsi à comprendre les modalités de déclinaison territoriale de l’adaptation aux changements climatiques dans l’action publique locale. En s’appuyant sur quatre études de cas, aux échelles territoriales et aux caractéristiques différentes, la thèse vérifie, d’une part, l’hypothèse d’une nécessaire territorialisation de l’ACC, conduisant à des formulations différenciées des réponses locales d’adaptation. D’autre part, ce sont les conséquences de l’intégration de l’ACC sur les façons de faire et de penser les politiques d’aménagement qui sont appréhendées à l’échelle locale. / The revelation of anthropogenic climate changes and the unprecedented scale of this phenomenon led to the emergence of policy responses to deal with. Adaptation to Climate Change (ACC) is one of the responses promoted by the international community to solve the climate problem. If the anthropic climate changes are a global environmental problem, their effects occur from the overall scale to the very local level. In spite of irreducible uncertainties associated to the phenomenon, different forms of legislative and political injunction encourage local actors to incorporate the effects of climate changes in their territorial policies. However, the ways of elaborating local adaptation policy are still largely unknown. This thesis seeks to understand and point out the “territorialization” dynamics of local public action in the field of adaptation.Our two hypothesis deals with, on the one hand, the necessary regionalization of climate change adaptation, leading to differentiated formulations of local responses to adaptation. On the other hand, our research seeks to appreciate the consequences of the integration of climate change adaptation on ways of thinking planning policies. To demonstration these assumptions, we base our analysis on four case studies led at various scales and presenting different characteristics.
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Revealing new dynamics in the industrial city : a study of human/horse relations in Montreal's public space, 1860-1916

Paulin, Catherine 08 1900 (has links)
No description available.
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Interactions spatiales et auto-organisation des végétations semi-arides / Spatial interaction and self-organisation in semi-arid vegetations

Barbier, Nicolas Serge 06 March 2006 (has links)
Les recherches récapitulées dans cette thèse de doctorat ont porté sur les causes de l’organisation spatiale des végétations périodiques. Ces structures paysagères aux motifs réguliers, tachetés, tigrés ou labyrinthiques, d’échelle décamétrique à hectométrique, couvrant des étendues considérables sur au moins trois continents, constituent un cas d’école dans l’étude des processus endogènes présidant à l’hétérogénéité du couvert végétal. Ces structures prennent place sur un substrat homogène, mis à part la rétroaction du couvert lui-même, et sont marquées par des écotones abrupts et la persistance d’une proportion considérable de sol nu. Plusieurs modèles ont mis en avant l’existence possible d’un phénomène d’auto-organisation du couvert, qui verrait une structure d’ensemble émerger des interactions locales entre individus. Ces modèles se basent sur le jeu simultané de la consommation de la ressource (compétition) et de l’amélioration de l’un ou l’autre des éléments du bilan de la même ressource par le couvert (facilitation). La condition à l’existence d’une structure d’ensemble spatialement périodique et stable réside dans une différence entre la portée de la compétition (plus grande) et celle de la facilitation. L’apparition de ces structures est modulée par le taux de croissance biologique, qui est le reflet des contraintes extérieures telles que l’aridité, le pâturage ou la coupe de bois. Le modus operandi des interactions spatiales supposées entre individus reste largement à préciser.<p>Nos recherches ont été menées au sud-ouest de la République du Niger, à l’intérieur et dans les environs du parc Régional du W. Trois axes ont été explorés :(i) Une étude de la dépendance spatiale entre la structure de la végétation (biovolumes cartographiés) et les paramètres du milieu abiotique (relief, sol), sur base d’analyses spectrales et cross-spectrales par transformée de Fourier (1D et 2D). (ii) Une étude diachronique (1956, 1975 et 1996) à large échelle (3000 km²) de l’influence de l’aridité et des pressions d’origine anthropique sur l’auto-organisation des végétations périodiques, basée sur la caractérisation de la structure spatiale des paysages sur photos aériennes via la transformée de Fourier en 2D. (iii) Trois études portant sur les interactions spatiales entre individus :En premier lieu, via l’excavation des systèmes racinaires (air pulsé) ;Ensuite, par un suivi spatio-temporel du bilan hydrique du sol (blocs de gypse) ;Enfin, via le marquage de la ressource par du deutérium. <p>Nous avons ainsi pu établir que les végétations périodiques constituent bien un mode d’auto-organisation pouvant survenir sur substrat homogène et modulé par les contraintes climatiques et anthropiques. Un ajustement rapide entre l’organisation des végétations périodiques et le climat a pu être montrée en zone protégée. La superficie et l’organisation des végétations périodiques y ont tour à tour progressé et régressé en fonction d’épisodes secs ou humides. Par contre, en dehors de l’aire protégée, la possibilité d’une restauration du couvert semble fortement liée au taux d’exploitation des ressources végétales. Ces résultats ont d’importantes implications quant à la compréhension des interactions entre climat et écosystèmes et à l’évaluation de leurs capacités de charge. La caractérisation de la structure spatiale des végétations arides, notamment par la transformée de Fourier d’images HR, devrait être généralisée comme outil de monitoring de l’état de ces écosystèmes. Nos études portant sur les modes d’interactions spatiales ont permis de confirmer l’existence d’une facilitation à courte portée du couvert végétal sur la ressource. Cependant, cette facilitation ne semble pas s’exercer sur le terme du bilan hydrique traditionnellement avancé, à savoir l’infiltration, mais plutôt sur le taux d’évaporation (deux fois moindre à l’ombre des canopées). Ce mécanisme exclut l’existence de transferts diffusifs souterrains entre sols nu et fourrés. Des transferts inverses semblent d’ailleurs montrés par le marquage isotopique. L’étude du bilan hydrique et la cartographie du micro-relief, ainsi que la profondeur fortement réduite de la zone d’exploitation racinaire, jettent de sérieux doutes quant au rôle communément admis des transferts d’eau par ruissellement/diffusion de surface en tant que processus clé dans la compétition à distance entre les plantes. L’alternative réside dans l’existence d’une compétition racinaire de portée supérieure aux canopées. Cette hypothèse trouve une confirmation tant par les rhizosphères excavées, superficielles et étendues, que dans le marquage isotopique, montrant des contaminations d’arbustes situés à plus de 15 m de la zone d’apport. De même, l’étude du bilan hydrique met en évidence les influences simultanées et contradictoires (facilitation/compétition) des ligneux sur l’évapotranspiration.<p>/<p><p>This PhD thesis gathers results of a research dealing with the causes of the spatial organisation of periodic vegetations. These landscape structures, featuring regular spotted, labyrinthine or banded patterns of decametric to hectometric scale, and extending over considerable areas on at least three continents, constitute a perfect study case to approach endogenous processes leading to vegetation heterogeneities. These patterns occur over homogeneous substratum, except for vegetation’s own feedbacks, and are marked by sharp ecotones and the persistence of a considerable amount of bare soil. A number of models suggested a possible case of self-organized patterning, in which the general structure would emerge from local interactions between individuals. Those models rest on the interplay of competitive and facilitative effects, relating to soil water consumption and to soil water budget enhancement by vegetation. A general necessary condition for pattern formation to occur is that negative interactions (competition) have a larger range than positive interactions (facilitation). Moreover, all models agree with the idea that patterning occurs when vegetation growth decreases, for instance as a result of reduced water availability, domestic grazing or wood cutting, therefore viewing patterns as a self-organised response to environmental constraints. However the modus operandi of the spatial interactions between individual plants remains largely to be specified.<p>We carried out a field research in South-West Niger, within and around the W Regional Park. Three research lines were explored: (i) The study of the spatial dependency between the vegetation pattern (mapped biovolumes) and the factors of the abiotic environment (soil, relief), on the basis of spectral and cross-spectral analyses with Fourier transform (1D and 2D). (ii) A broad scale diachronic study (1956, 1975, 1996) of the influence of aridity and human induced pressures on the vegetation self-patterning, based on the characterisation of patterns on high resolution remote sensing data via 2D Fourier transform. (iii) Three different approaches of the spatial interactions between individuals: via root systems excavation with pulsed air; via the monitoring in space and time of the soil water budget (gypsum blocks method); and via water resource labelling with deuterated water.<p>We could establish that periodic vegetations are indeed the result of a self-organisation process, occurring in homogeneous substratum conditions and modulated by climate and human constraints. A rapid adjustment between vegetation patterning and climate could be observed in protected zones. The area and patterning of the periodic vegetations successively progressed and regressed, following drier or wetter climate conditions. On the other hand, outside protected areas, the restoration ability of vegetation appeared to depend on the degree of vegetation resource exploitation. These results have important implications regarding the study of vegetation-climate interactions and the evaluation of ecosystems’ carrying capacities. Spatial pattern characterisation in arid vegetations using Fourier transform of HR remote sensing data should be generalised for the monitoring of those ecosystems. Our studies dealing with spatial interaction mechanisms confirmed the existence of a short range facilitation of the cover on water resource. However, this facilitation does not seem to act through the commonly accepted infiltration component, but rather on the evaporative rate (twice less within thickets). This mechanism excludes underground diffusive transfers between bare ground and vegetation. Inverse transfers were even shown by deuterium labelling. Water budget study and micro-elevation mapping, along with consistent soil shallowness, together cast serious doubts on the traditional mechanism of run-off/diffusion of surface water as a key process of the long range competition between plants. An alternative explanation lies in long range root competition. This hypothesis find support as well in the excavated root systems, shallow and wide, as in isotopic labelling, showing contaminations of shrubs located up to 15 m of the irrigated area. Water budget study also evidenced simultaneous contradictory effects (facilitation/competition) of shrubs on evapotranspiration.<p> / Doctorat en sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Identification, écologie et utilisation des diptères hématophages (glossine, stomoxe et tabanide) comme moyen d'échantillonnage non-invasif de la faune sauvage dans quatre parcs du Gabon / Identification, ecology and use blood meals from hematophagous Diptera (Glossinidae, Stomoxys and Tabanidae) for noninvasive sampling of wildlife in four national parks of Gabon

Bitome Essono, Paul Yannick 10 December 2015 (has links)
Avec la mise en place des politiques de conservation des espèces sauvages, l'extension de l'urbanisation et l'accroissement des populations humaines, le contact homme-faune a considérablement augmenté au cours de ces dernières décennies. Par conséquent, le nombre de maladies d'origines zoonotiques a explosé avec six apparitions d'agents infectieux par an, dont 75% sont susceptibles d’être transmises par un vecteur. La plupart de ces maladies n'ayant pas encore de vaccins, les principales méthodes d'évitement sont basées sur les stratégies de lutte anti-vectorielle adaptées à l'écologie et au comportement alimentaire des vecteurs. Au Gabon, particulièrement dans les parcs nationaux, nous avons identifié six espèces de glossines (Glossina palpalis palpalis, G. fuscipes fuscipes, G. fusca congolense, G. pallicera newsteadi, G. caliginea et G tabaniformis) vivant principalement en milieux forestiers, six espèces de stomoxes (Stomoxys calcitrans, S. inornatus, S. niger niger, S. niger bilineatus, S. omega omega et S. transvittatus) inféodées aux milieux ouverts types forêt secondaire, savane et villages. Nous avons également identifié six espèces de tabanides (Ancala sp., Atylotus sp., Chrysops sp., Haematopota sp., Tabanus par et T. taeniola), mais leur distribution n'était pas claire dans les milieux prospectés. Par ailleurs, nous constatons que ces mouches hématophages ont un régime alimentaire très diversifié, comprenant les mammifères terrestres et aquatiques, les reptiles et les oiseaux. Elles se nourrissent à 86% sur la faune, contre seulement 14% sur l'homme. Cependant, dans les milieux anthropisés les repas sanguins d'origine humaine sont très importants, notamment dans les villages (100%) et autour des camps de recherche implantés dans les parcs (24%). Ainsi en l'absence de faune dans le milieu, ces mouches hématophages se nourrissent sur l'homme. Comme 75% des maladies émergentes chez l'homme proviennent de la faune sauvage et que près de ¾ d'entre elles circulent via le sang, elles sont donc susceptibles d’être détectées dans les repas sanguins de mouches hématophages. Cette technique d'échantillonnage non-invasif de la faune sauvage semble être un bon moyen d'identifier les agents infectieux à ADN (plasmodiums et trypanosomes), mais reste encore imprécise pour les agents infectieux à ARN (arbovirus). / The contact between human and wild fauna has considerably increased during these last decades due to the increase of human population size but also to conservation policies. As a consequence, the number of zoonotic diseases soared with a mean of six new infectious diseases per year, 75% of whom being vectorially transmitted. The way to avoid the human contamination by these emergent diseases is based on the efficient vector control resulting from a deep knowledge of the ecology and the feeding behavior of the different vector species. During our work, we have identified and characterized the ecology of 6 tsetse species (Glossina palpalis palpalis, G. fuscipes fuscipes, G. fusca congolense, G. pallicera newsteadi, G. caliginea and G. tabaniformis) that live in forests and 6 stomoxe species (Stomoxys calcitrans, S. inornatus, S. niger niger, S. niger bilineatus, S. omega omega and S. transvittatus) that live in and around (anthropized places) conservation areas. We have also identified 6 tabanid species (Ancala sp., Atylotus sp., Chrysops sp., Haematopota sp., Tabanus par and T. taeniola). The feeding ecology of the tsetse species have been studied through the determination of host extracted from blood meals in the insect caught with molecular techniques. These hematophagous insects had a diversified diet that was constituted of diverse mammal species but also reptiles and birds. The food intake results mostly from wild fauna (86%) and more rarely from humans (14%). However, in anthropised habitats (villages and research’s camps within the parks), the blood intakes from human origin were important, in particular in the villages (100%), suggesting that without wild fauna the flies shift on human host. In the last part of our work, we tried to identify pathogens in the blood samples extracted from the tsetse species in order to test whether these species could be used as living sampling syringe of the wild fauna. This new proposed non-invasive sampling techniques allowed to detect the DNA of various infectious agents (plasmodiums and trypanosomes), but failed to detect the RNA of viruses (arbovirus) suggesting that this approach could be useful but need to be improved.

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