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The Electric City : Sherbrooke et son paysage hydroélectrique (1880-1930)

Guillemette, Rémi January 2013 (has links)
Ce mémoire présente l'imbrication des éléments hydroélectrique au sein du paysage de la ville de Sherbrooke entre 1880 et 1930. Nous cherchons à comprendre comment les nouveaux éléments énergétiques s'intègrent à celui-ci et comment la population sherbrookoise se représente ces espaces transformés. Comment le paysage hydroélectrique, en tant qu'espace vu et vécu, interagit-il avec la société sherbrookoise? À l'intérieur de cette problématique générale, nous chercherons à répondre à trois sous-questions. Quelles sont les transformations physiques et matérielles engendrées par l'implantation de cette nouvelle technologie hydroélectrique sur le paysage urbain sherbrookois? Qu'est-ce que les différents groupes valorisent au sein du paysage? Quel sens prennent ces nouveaux paysages pour les Sherbrookois? En effet, l'étude du développement rapide du potentiel hydroélectrique de la rivière Magog nous amène à démontrer que l'exploitation des ressources énergétiques a profondément transformé le paysage de Sherbrooke : vastes modifications du tracé des cours d'eau, apparition de bâtiments spécifiques à la production énergétique, structures de distributions et infrastructures permettant l'illumination de la ville. Nous avançons aussi que différents groupes d'individus ne valorisent pas les mêmes éléments paysagers. Finalement, nous proposons que le regard porté par les citoyens sur le paysage énergétique est tributaire de l'usage qu'ils en font. Comme la fonction des éléments énergétiques paysagers évolue, le regard qu'ils portent vers ces structures se transforme lui aussi.
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Montpellier et sa lagune. Histoire sociale et culturelle d'un milieu naturel (XIe-XVe siècles)

Galano, Lucie January 2017 (has links)
Le littoral du Bas-Languedoc oriental accueille l’une des plus importantes lagunes du continent européen. Une représentation péjorative était attachée à ce milieu durant la période moderne et au début du XXe siècle. La même dépréciation était-elle décelable dans la représentation que les sociétés médiévales avaient de ce milieu particulier ? Il s’agit de mettre en lien les spécificités naturelles du milieu et les conjonctures politiques, économiques et sociales. L’espace concerné par cette recherche s’étend des rivages de Balaruc jusqu’aux environs du Vidourle sur une période allant du milieu du XIe au début du XVe siècle. Sont étudiés ici les cadres politiques qui entouraient l’espace lagunaire et prenaient en charge sa gestion ; les techniques servant à exploiter le milieu et les bénéfices économiques qui en étaient tirés ; l’influence de la navigabilité de la lagune dans le dynamisme des échanges entre la région, la ville de Montpellier et le reste de la Méditerranée. La représentation de l’espace lagunaire n’avait alors rien de péjoratif et témoigne plutôt de l’adaptation des sociétés à leur environnement. La question de l'aménagement du milieu par les institutions urbaines de Montpellier et plus précisément par le consulat de mer, au cœur du propos, permet de considérer les rapports que la ville entretenait avec son arrière-pays lagunaire, et ainsi, de saisir l'influence de ce milieu sur son développement.
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Le Delta du Rhin de César à Julien : les représentations d'un environnement deltaïque aux frontières du monde romain / The Rhine Delta from Caesar to Julian : representations of a Deltaic Environment at the Frontier of the Roman World

Morin, Melissa S. 01 October 2014 (has links)
Dans le grand ensemble géographique de l’Empire romain, la région du delta du Rhin demeurait une zone marginale, aux frontières du monde connu : son environnement naturel deltaïque et son éloignement du centre méditerranéen attisaient son caractère sauvage et méconnu. Néanmoins, pendant plus de quatre siècles, la région des embouchures rhénanes fut incluse dans le vaste empire de Rome, hôte d’une occupation humaine dynamique. L’historien s’intéressant au delta du Rhin à l’époque romaine sera toutefois rapidement confronté à des sources classiques insuffisantes, subjectives, généralement l’œuvre de témoins indirects. Plusieurs chercheurs choisissent ainsi de se tourner vers un matériel archéologique jugé plus fiable, plus au diapason des réalités régionales. Or, le décalage entre témoignages littéraires et données matérielles, loin d’entraîner un désaveu des auteurs anciens, offre un angle d’approche prometteur puisque, en vérité, les représentations véhiculées dans les sources littéraires anciennes constituent non pas un reflet réaliste de la situation régionale, mais bien un reflet réaliste des représentations que se faisait Rome de la situation régionale. La position périphérique du delta du Rhin, loin du centre méditerranéen, aux limites de l’œkoumène, participa ainsi à la construction dans la société gréco-romaine d’une image déformée de la région, une image qui exacerbait l’hostilité de l’environnement naturel, qui exagérait l’austérité de l’occupation humaine, qui surestimait l’assujettissement des hommes aux contraintes du milieu. Cette étude montre ainsi que les représentations romaines de l’environnement naturel deltaïque ont influencé la nature de l’occupation régionale, la vision romaine des populations locales ainsi que les interactions des hommes avec un milieu naturel caractérisé à la fois par sa situation deltaïque et frontalière. Elle exploite de façon novatrice le concept de représentations et crée un dialogue fécond entre sources historiques et données paléoenvironnementales / Among the Roman Empire’s great geographical reach, the Rhine delta area remained a marginal zone, at the frontier of the known world: its deltaic natural environment and its remoteness from the Mediterranean center emphasized its savage and obscure character. Nevertheless, during more than four centuries, the Rhine delta area was included in the vast Roman Empire, host of a dynamic human occupation. An historian interested by the Rhine delta area during the Roman era will, however, rapidly be confronted by insufficient and subjective classical sources which are generally the work of indirect witnesses. Many researchers choose therefore to turn themselves toward archaeological material considered as more reliable, a more accurate depiction of regional realities. Yet, discrepancies between literary testimonies and material data, far from resulting in the rejection of ancient authors, offer a promising approach angle because, in truth, representations conveyed by ancient literary sources do not constitute a realistic reflection of the regional situation but do constitute a realistic reflection of Rome’s representations of the regional situation. The Rhine delta’s peripheral position, far from the Mediterranean center, at the limit of the oikoumene, contributed to the construction of a deformed image of the region within Greco-Roman society, an image which exacerbated the natural environment’s hostility, which exaggerated the human occupation’s austerity, which overestimated the subjection of men to the area’s constraints. This study thus demonstrates that Roman representations of the natural deltaic environment did influence the regional occupation’s nature, the Roman vision of local populations as well as the interactions of men with a natural environment characterized by both its deltaic and frontier situation. The study innovates in its use of the concept of representations and creates a fertile dialogue between historic sources and paleoenvironmental data
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La pollution industrielle de la Moselle française. Naissance, développement et gestion d'un problème environnemental, 1850-2000

Garcier, Romain 10 December 2005 (has links) (PDF)
Le bassin-versant de la Moselle française a été confronté à partir des années 1850 à des problèmes graves de pollution des eaux par l'industrie. Le développement de l'industrie lourde (charbonnages et carbochimie, mines de fer, sidérurgie, chimie du sel) a également entraîné une augmentation de la population qui a considérablement pesé sur la qualité des eaux de surface. L'étude de l'évolution des modalités de gestion de ce problème réalisée à partir de sources d'archives permet d'expliquer l'inefficacité des politiques menées jusqu'aux années 1960. Le consensus industrialiste qui animait une Lorraine traumatisée par l'annexion d'une partie de son territoire accordait aux industriels une certaine immunité, qui profitait aussi de la relative indétermination du statut juridique de la pollution. A partir des années 1950 et face au problème de la pénurie d'eau qui se profilait en Lorraine, des politiques plus vigoureuses furent menées, avec des résultats mitigés. La planification hydrologique menée dans le bassin-versant se fondait sur une fonctionnalisation de la ressource qui permettait de préserver les intérêts des industriels. Dans les années 1970 et surtout 1980, la montée en puissance de la coopération internationale sur les questions environnementales et l'accident Sandoz sur le Rhin (novembre 1986) ont remis en cause le consensus industrialiste et permis une meilleure prise en compte de l'environnement. Le travail développe les concepts de « système régional » et de « mode de construction » d'un problème environnemental, contributions nécessaires pour fonder théoriquement une géographie de l'environnement.
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Penser et représenter la nature à l'école primaire française entre 1870 et le début des années vingt / Thinking and representing nature in primary school between 1870 and the 1920s

Dasi, Pierre 11 December 2018 (has links)
Penser, représenter et étudier la nature a constitué un axe majeur du projet éducatif de l’école de la Troisième République. Pour comprendre les enjeux autour des façons de penser et d’éduquer à la nature, il est nécessaire de garder à l’esprit que la géographie, les sciences, l’histoire, l’agronomie et la littérature ont déversé une foule de savoirs et soulevé autant de questions, aux réponses parfois indisciplinées. L’essentiel pourtant n’est pas dans la recherche des contradictions que le discours a immanquablement générées. Non, il est à trouver dans le cap que les fondateurs ont tracé : éduquer et instruire. A notre sens, l’un des leviers pour atteindre ce double objectif a consisté à rendre l’enseignement le plus attractif possible. On s’en doute, les pédagogues n’ont pas été à court d’idées mais l’étude de la nature a plus que d’autres, servi à enchanter l’école républicaine. Pas toujours, pas partout évidemment : le succès et l’essor de l’Education nouvelle ne peuvent se comprendre si l’on oublie que beaucoup d’écoles dirigées par des maîtres consciencieux rechignèrent à rompre avec les méthodes et les contenus pédagogiques classiques. Cet arrachement à la tradition, l’Education nouvelle l’incarne parfaitement. Porté par le souffle de la rénovation pédagogique, ce mouvement progressiste a emboîté le pas des réformateurs de l’école traditionnelle pour faire de la nature le pivot de son enseignement… Au milieu des finalités de l’éducation à la nature à l’école, la dimension enchanteresse de la nature fut absolument centrale. Toute la littérature scolaire a participé à cette entreprise de fabrication d’une nature capable de dire la grandeur de la nation, apte à concurrencer les interprétations théologiques du monde et susceptible de faire oublier les malheurs du temps. Acharnée à former des petits républicains volontaires, l’école a également promu, avec la nature, des méthodes actives. Jardins, promenades, voyages, leçons sur le vif, géographie de terrain dessinent une école moderne, davantage en phase avec les besoins des enfants. C’est autour de ce double mouvement de construction de représentations : l’enchantement de l’école d’un côté, et une nature enchantée de l’autre, que nous avons articulé l’essentiel de notre réflexion. En gardant à l’esprit qu’il y a eu là un processus de fabrique d’une nature dont l’image – et non sa matérialité - se reflète encore dans la mémoire collective. / Thinking, representing and studying nature has been a major component of the educational project of Third Republic Schools. To understand the issues surrounding ways of thinking and educating people about nature, it is necessary to keep in mind that geography, science, history, agronomy and literature have brought out a wealth of knowledge and raised as many questions, sometimes with unruly answers. However, the essential thing is not in the search for the contradictions that the discourse has inevitably generated. No, it is to be found in the course that the founders have set: to educate and instruct. In our opinion, one of the levers to achieve this dual objective has been to make education as attractive as possible. As we can imagine, pedagogues were not short of ideas, but the study of nature has more than others served to enchant the republican school. Not always, not everywhere, of course: the success and development of new education cannot be understood if we forget that many schools run by conscientious teachers were reluctant to break with traditional teaching methods and content. This tearing away from tradition is perfectly embodied in the new Education. Carried by the wind of pedagogical renovation, this progressive movement followed in the footsteps of the reformers of the traditional school to make nature the pivot of its teaching... In the midst of the aims of nature education at school, the enchanting dimension of nature was absolutely central. All school literature has participated in this process of manufacturing a nature capable of expressing the greatness of the nation, capable of competing with the theological interpretations of the world and capable of making people forget the misfortunes of time. Hard at work training young volunteer Republicans, the school has also promoted, with nature, active methods. Gardens, walks, trips, lessons, geography of the field draw a modern school, more in tune with the needs of children. It is around this double movement of building representations: the enchantment of the school on the one hand, and an enchanted nature on the other, that we have organized the essential of our reflection. Bearing in mind that there has been a manufacturing process of a nature whose image - and not its materiality - is still reflected in the collective memory.
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Modernizing Mount Royal Park : Montréal’s Jungle in the 1950s

Caron, Matthieu 02 1900 (has links)
Durant les années 1950, les autorités municipales, sous la pression du département de la police, ont demandé le déboisement d’une section du parc du Mont-Royal. Cette section, communément appelée la « Jungle » et principalement composée de broussailles, de buissons et d’arbres, était fréquentée par une clientèle considérée comme indésirable. Cette dernière comprenait, essentiellement, des alcooliques, des voyous, des pervers, et, surtout, des homosexuels. Leur éradication s’est alors déployée selon un plan en trois étapes qui avait pour objectif de simplifier les techniques de surveillance utilisées par le département de la police. D’abord, une augmentation de l’éclairage, puis, le déboisement de la « Jungle », et, finalement, la construction d’une route, aujourd’hui connue sous le nom de Camillien-Houde. Le parc devenait ainsi plus accessible et plus sécuritaire. Les coupes, que l’on a appelées les « coupes de la moralité », ont eu un effet considérable sur l’environnement et la composition écologique du parc, donnant, entre autres, aux Montréalais, l’impression que le parc était devenu chauve (ce qui lui conféra d’ailleurs le surnom de Mont Chauve). Les transformations du parc du Mont-Royal n’étaient cependant pas limitées à sa Jungle. En fait, des modifications furent aussi mises en application dans d’autres sections considérées comme sous-développées. La métamorphose du parc et de sa « Jungle » était un acte de développement caractéristique de l’ère moderniste de la planification du Montréal d’après-guerre. La re-planification du parc du Mont-Royal témoigne ainsi d’une volonté sans bornes des autorités d’instaurer la moralité et la modernité dans la ville, volonté qui aura pour conséquence d’altérer la composition écologique du parc. C’est ce qui sera à l’origine d’une campagne nommée « Save-the-Mountain Movement », qui a cherché à empêcher la modernisation de l’espace et milité pour la réhabilitation du parc en tant que boisé paisible. / During the 1950s, the municipal authorities, under pressure from the Police Department, called for the clearing of a section of Mount Royal Park—the so-called “Jungle” (composed mainly of undergrowth, bushes, and trees)—where a community of undesirable Park patrons had established themselves. This cohort of undesirables was understood as being composed mainly of alcoholics, thugs, perverts and most importantly homosexuals. Their eradication was undertaken through a threefold plan which would simplify the techniques of surveillance used by the Police Department; this would be achieved through (1) increased lighting, (2) clearing the Jungle, (3) construction of a roadway, now known as the Camillien-Houde roadway, thus making the Park more accessible and safe. The cuts, known as the Morality Cuts, had a lasting effect on the environmental and ecological composition of the Park, with the immediate repercussion of “balding” the Park, thereby giving it the nickname of Mount Baldy. Yet Mount Royal Park’s transformation was not limited to its Jungle. In fact, the transformation was undertaken in a number of the Park’s sections which were deemed undeveloped. The development Mount Royal Park and of its Jungle were therefore acts of development, under the umbrella of Montréal’s modernist postwar planning. Indeed, the re-planning of Mount Royal Park testifies to the unbounded will of the authorities to instill morality and modernity within the city, going to lengths that ultimately altered the ecological composition of the Park. This would in the end lead to an all out campaign named the Save-the-Mountain Movement, which sought to end the modernist encroachment of this space and rehabilitate the Park as a wooded and tranquil environment.
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Revealing new dynamics in the industrial city : a study of human/horse relations in Montreal's public space, 1860-1916

Paulin, Catherine 08 1900 (has links)
No description available.
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La rationalité mésologique : connaissance et gouvernement des milieux de vie (1750-1900) / The Mesological Reason : knowledge and government of the vital environments (1750-1900)

Taylan, Ferhat 12 September 2014 (has links)
Bien que l’histoire environnementale soit devenue un champ d’études en pleine effervescence pour interroger la constitution historique des catégories par lesquelles nous pensons nos rapports à ce qui nous entoure, l’apport capital de Canguilhem et de Foucault à une telle démarche a été jusqu’à maintenant totalement sous-estimé. A partir des indications de ces ceux penseurs qui ont opéré une histoire conceptuelle et généalogique des rapports entre les hommes et leur « milieu », ce travail tente de montrer comment il apparaît en Occident, au cours du 18ème et du 19ème siècle, une série de savoirs et de pratiques consistant à gouverner les hommes par l’aménagement de leur entourage. De manière intrinsèque à l’élaboration d’une panoplie de savoirs biologiques, géographiques et sociologiques concernant le rapport des hommes à leur milieu, semble émerger en effet une biopolitique environnementale dont nous ne sommes pas encore affranchis. A l’âge des grandes conférences intergouvernementales sur « la protection de l’environnement », l’étude de cette biopolitique environnementale pourrait servir à changer de perspective en matière d’écologie et à se demander comment les savoirs environnementaux de l’Occident se sont formés au sein d’une rationalité consistant à gouverner les hommes par leur milieu. / In the recent years, environmental history has become a blooming field of study. It examines the historical formation of the categories through which the Relationship between Man and his environment is apprehended. Canguilhem and Foucault’s crucial contribution to this domain of knowledge has been totally neglected until now. Drawing on the conceptual and genealogical history these two authors have developed, this thesis attempts to bring to light how a domain of knowledge and practices aiming at governing Man through the planning of their surroundings, has emerged in the Western World during the XVIIIth and XIXthcenturies. Intrinsic to the development of a range of biological, geographical and sociological knowledge about Man and his milieu, an environmental biopolitics emerged, and from which we are not yet emancipated. While intergovernmental conferences on the “protection of environment” multiply, the study of such an environmental biopolitics could help change our perspective in the field of environmental politics (ecology) in order to raise the question of how environmental knowledge (savoirs environnementaux) came to develop within a political rationality that entails the governing of Man through his milieu.
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La Materia del pesce : structures, gestion et organisation des approvisionnements de Venise en produits de la mer au XVIIIe siècle . / Structures, management and organization of seafood supplies in Venice in the 18th century

Rivoal, Solène 28 April 2018 (has links)
La thèse étudie les modalités d’approvisionnement de la ville de Venise en produits de la mer (poissons, crustacés et coquillages) au XVIIIe siècle. Il s'agit de comprendre un système qui concerne à la fois des acteurs, des pratiques, des espaces et des modes de gouvernement. L’analyse prend comme point de départ les espèces, puis leur exploitation, faisant du poisson une ressource alimentaire pour la ville. À Venise, l’ensemble des habitants, des patriciens aux membres du popolo les plus fragiles, consomme du poisson sous toutes ces formes. Cette consommation quotidienne a entraîné chez les acteurs impliqués dans ce système, pêcheurs, marchands et gouvernants, d’intenses réflexions autour de la propriété, de la gestion, de l’exploitation et de la protection des espèces. L’étude se situe ainsi à la croisée de plusieurs champs historiques (histoire environnementale, histoire sociale et histoire des institutions) et emprunte certaines de ses approches à l’histoire économique et à l’histoire urbaine. L’enjeu est donc de comprendre comment se crée et se négocie un système de gestion et d’exploitation d’une ressource, impliquant des savoirs politiques, des savoirs techniques et des usages particuliers élaborés dans des milieux lagunaires et maritimes. Cette interaction est en pleine évolution au XVIIIe siècle, à une période où les mécanismes marchands et économiques sont soumis à des évolutions de conception profondes. Les ressources de la mer n’échappent pas à ces questionnements et la materia del pesce, expression utilisée par les magistrats vénitiens, devient un espace de négociation entre les acteurs du système et les gouvernants dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. / This study analyses how the city of Venice managed to supply its fish markets in the 18th century, an organization system that involved actors, practices, spaces, and government strategies. The analyze focuses initially on the fish, which means to start by specifying the specimens that were captured to assess the production rhythms. All the mentioned aspects defined the exploitation system of this product, which became a crucial food resource for the city. In Venice, everybody ate seafood in their everyday life, from nobles to popolani. Such a remarkable place of the fish as basic food resulted in intensive reflections by the government and by the actors involved in the markets (merchants, fishermen, or fishmongers). They were particularly concerned about the management, the exploitation, and also the protection of these resources. Therefore, this study is related to historiography in several manners: Environmental history, Social history, and the History of the institutions; and it uses some approaches from Urban history and Economical history as well.The aim of this research is to determine how a management system of a capital resource for the city could be created and negotiated, a complex plan that involved political knowledge, technical skills, and particular uses of the exploitation of the lagoon. This interaction between politics and technique evolved during the 18th century, a period in which the economic life changed deeply. The materia del pesce, an expression used by the Venetian government, became a subject of negotiation between the authorities and the fish market actors.
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Vers une redéfinition de la nature américaine : trois études de cas dans la région de Los Angeles / Towards a Redefinition of Nature in the United States : three Case Studies in the Los Angeles Area

Schmutz, Hélène 08 November 2013 (has links)
Les historiens de l’environnement s’attachent à déchiffrer les modes de relation entre l’homme et la nature aux Etats-Unis. La manière dont elle est définie conditionne les politiques environnementales, et donc contribue à la transformation matérielle du continent. Cinq traditions de la pensée environnementale américaine sont décrites : la nature comme ressource transformée par le travail ; le préservationnisme ; le conservationnisme ; l’écologie ; et la justice environnementale. Ces idées perdurent au XXIème siècle dans les discours construits au sujet de la nature : elles se juxtaposent ou se confrontent. L’objectif de ce travail est de savoir si elles se transforment, en évoluant vers une définition de la relation homme/nature comme hybride socionaturel. À cette fin, trois cas sont étudiés, tous situés dans la région de Los Angeles au début des années 2000. Le premier concerne le ranch Tejon, dont l’accord passé en 2008 entre associations de protection de la nature et propriétaires pose la question du sens donné à une préservation qui veut prendre en compte les aspects à la fois écologiques, mythiques et économiques de ce territoire, vestige du passé de l’Ouest. Le second se rapporte à la décision prise en 2007 par la ville de Los Angeles de revitaliser son fleuve et fournit un exemple de l’élargissement de la définition de la nature : celle-ci peut être urbaine. Enfin, troisième cas, la justice environnementale appliquée à la ferme communautaire de South Central Los Angeles, entretenue de 1994 à 2006, est signe de la transition de la pensée de la nature américaine d’un objet délimité dans l’espace vers une problématique mondiale. / Environmental historians have worked at redefining the modes of relationship between man and nature in the United States. The way this relation is defined conditions environmental politics, and therefore contributes to the material transformation of the continent. Five major trends of thought about nature are described: nature as a resource transformed by work ; preservationism ; conservationism ; ecology ; and environmental justice. Those ideas endure to this very day in the discourses constructed about nature: they either juxtapose or confront each other. The goal of this thesis is to understand whether they undergo a transformation, evolving towards a definition of the man/nature relationship as a socionatural hybrid. To this end, three cases are examined here, all of which are connected with the Los Angeles area in the early 2000s. The first concerns Tejon Ranch and the agreement passed in 2008 about Tejon Ranch between environmental associations and the owners : it poses the question of the meaning given to a preservation that would incorporate ecological, mythical and economic aspects of that territory, a remain of the Western past. The second deals with the decision that was made in 2007 by the City of Los Angeles to revitalize its river and offers a good example of the broadening of the definition of nature: it can also be urban. The ecological and cultural preoccupations about the river complicate the conservation problematic in Southern California. Finally, South Central Farm’s environmental justice case (1994-2006) is the sign of a transition in American environmental ideas from a clearly spatially limited object to a world issue.

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