• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 45
  • 2
  • Tagged with
  • 47
  • 47
  • 47
  • 40
  • 39
  • 28
  • 27
  • 19
  • 18
  • 11
  • 9
  • 9
  • 7
  • 6
  • 6
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Au-delà de l'omniscience : étude du narrateur-constructeur dans L'année de la mort de Ricardo Reis de José Saramago et le diptyque Un an et Je m'en vais de Jean Echenoz

Bélanger, David 19 April 2018 (has links)
Cette étude de la narration hétérodiégétique contemporaine se penche avant tout sur une figure narrative particulière : le narrateur-constructeur. Ce dernier révèle certaines caractéristiques qui ressemblent aux stratégies du narrateur omniscient mais sans lui correspondre complètement. Surprésent dans son discours, usant d’ironie envers ses personnages ainsi qu’envers le narrataire, le narrateur-constructeur propose un rapport nouveau aux règles de la vraisemblance et révèle par là une manière particulière de faire valoir son autorité narrative. Afin d’éclairer cette figure, l’étude intègre des concepts issus de l’analyse des discours ; l’ethos sert ainsi à structurer la représentation discursive du narrateur-constructeur et à l’amener au plus près d’une conception interactionnelle de la narration. Dans le but d’asseoir cette étude sur des bases concrètes, les œuvres de Jean Echenoz (Un an et Je m’en vais) et de José Saramago (L’année de la mort de Ricardo Reis) servent à montrer la structure discursive de ces narrations.
22

L'ex-Yougoslavie et le Rwanda en récit : du témoignage des conflits aux enjeux d'un déplacement fictionnel

Vaucher, Pierre 24 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle. Université Laval, Québec, Canada et Universiteit Gent, Gand, Belgique / Notre étude se fonde sur un corpus littéraire en deux volets. Le premier volet comporte quatre récits consacrés aux guerres issues de l’effondrement de la Yougoslavie dans les années 1990. Ces textes, réalisés tantôt par des journalistes français, tantôt par des exilés (ex-)yougoslaves, sont : Robert Mitchum ne revient pas de Jean Hatzfeld (2013), La route du salut d’Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) de Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) de Dubravka Ugrešić (2008). Pour sa part, le second volet comprend cinq œuvres dévolues aux événements du génocide rwandais de 1994. Ces textes, d’Afrique, de France ou de Belgique, sont : L’aîné des orphelins de Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda d’Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements de Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda de Véronique Tadjo (2000) et enfin Uraho ? Es-tu toujours vivant d’Huguette de Broqueville (1997). Rien ne permet a priori de justifier le rapprochement des événements meurtriers survenus en ex-Yougoslavie avec ceux du Rwanda. D’ailleurs, que ce soit pour le Rwanda, la guerre de Bosnie-Herzégovine ou de Croatie, les écrivains et les écrivaines qui ont cherché à témoigner, par la littérature, de ces conflits s’inscrivent dans des contextes forts distincts les uns des autres. Mais tous ont saisi, consciemment ou non, une dimension essentielle de ces conflits récents, au-delà de l’horreur : leur ambivalence, le fait qu’ils répercutent des réalités hétérogènes, incertaines et parfois contradictoires. Tirant parti d’une Histoire qui ne se détache jamais entièrement d’une actualité poreuse, les auteurs ont ainsi imaginé des formes d’extériorité faisant exister – jouer – ces divergences ; ils ont conçu des mises en scènes en porte-à-faux par rapport aux événements de la guerre ou du génocide auxquels ils se réfèrent. Par exemple, Hatzfeld, dans Robert Mitchum ne revient pas, replace les enjeux d’une compétition sportive au cœur du siège de Sarajevo. À travers le paradigme olympique, s’esquisse un espace supranational qui entre en conflit avec la logique nationale de la guerre en Bosnie. La guerre acquiert par là de nouveaux contours. À l’aide des outils de la rhétorique appliquée au récit fictionnel, nous interrogeons les implications de ces déplacements narratifs vis-à-vis des conflits, que ce soit dans leur actualité politique, médiatique, culturelle ou même économique (en l’occurrence, chez Ugrešić). Nous verrons que si, bien souvent, les écrivains cherchent à résister à ce que ces réalités violentes mettent en jeu, les réponses qu’ils apportent sont parfois contradictoires. Il leur arrive en effet de renouer avec les mêmes logiques qu’ils dénoncent. Malgré tout, entre utopie et démystification, ces récits permettent de mieux comprendre la place occupée par la fiction dans nos sociétés. Au fond, il est toujours question de changer les pièces d’un réel par ailleurs essentiellement fictionnel, afin d’échapper, éventuellement, au retour du même, cet écroulement continu dont nous sommes tous témoins. / Our dissertation focuses on a two-part literary corpus. The first group contains four novels dedicated to the wars of the collapse of Yugoslavia in the 1990s. Created either by French journalists or by exiles from the former Yugoslavia, these texts include: Jean Hatzfeld’s Robert Mitchum ne revient pas (2013), Étienne de Montety’s La route du salut (2013), Saša Stanišić’s Le soldat et le gramophone (2008) (original title: Wie der Soldat das Grammofon repariert) and Dubravka Ugrešić’s Le ministère de la douleur (2008) (Ministarstvo boli). For its part, the second group consists of five literary works on the massacres of the Rwandan genocide which took place in 1994. Produced by African, French or Belgian writers, these include: Tierno Monenembo’s L’aîné des orphelins (2000), A. Waberi’s Moisson de crânes: textes pour le Rwanda (2000), Boubacar Boris Diop’s Murambi: le livre des ossements (2000), Véronique Tadjo’s L’ombre d’Imana: voyages jusqu’au bout du Rwanda (2000) and Huguette de Broqueville’s Uraho? Es-tu toujours vivant (1997). It seems there is no justification for linking the context of the wars in the former Yugoslavia with the events of Rwanda. Additionally, in both cases the writers who have sought to bear witness to these conflict with their pen all come from very different backgrounds. But whether knowingly or unknowingly, all of them did seize a central issue of these recent conflicts, beyond the horror of what happened: their ambivalent nature, the fact they reflect heterogeneous, uncertain and sometimes contradictory realities. While resorting to a kind of History that is closely interwoven with a porous present time, the authors have thus imagined some forms of ‘exteriority’ that play on these possible variations, bringing them into existence. They created literary scenes that are at odds with the events of the war or the genocide they refer to. For example, Hatzfeld raises in his book Robert Mitchum ne revient pas the issue of a sports competition taking place in the midst of the siege of Sarajevo. Through the Olympic paradigm, a supranational space arises. It conflicts with the national logic of war in Bosnia. In this way, the face of war changes. By using the tools of rhetoric and their application to fictional narrative, we propose to question the implications of these narrative shifts away from the conflicts reality, whether in its political, media, cultural or even economic relevance (as it happens with Ugrešić). If most of the writers want to fight what these violent realities involve, we shall see that the literary answers they bring have sometimes a contradictory nature. Indeed, they can revive the same logical patterns that they criticize elsewhere. Despite everything, these narratives help us better understand the place occupied by fiction in our societies, whether the authors choose to focus on utopia or demystification. Basically, it is always about changing the dispositions of an otherwise essentially fictional reality. Thus, it may be possible to escape the return of the same, a continuous collapse of which we are all witnesses. / Deze studie is gebaseerd op een literair corpus bestaande uit twee delen. Het eerste luik bevat vier werken gewijd aan de oorlogen ontstaan door het uiteenvallen van Joegoslavië in de jaren 1990. Deze teksten, geschreven door Franse journalisten of (ex-) Joegoslavische ballingen, zijn: Robert Mitchum ne revient pas van Jean Hatzfeld (2013), La route du salut van Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) van Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) van Dubravka Ugrešić (2008). Het tweede deel omvat vijf teksten die handelen over de Rwandese genocide van 1994. De werken in dit corpus van Afrikaanse, Franse en Belgische auteurs zijn: L’aîné des orphelins van Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda van Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements van Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda van Véronique Tadjo (2000) en tenslotte Uraho ? Es-tu toujours vivant van Huguette de Broqueville (1997). Op het eerste zicht lijkt het verband tussen de dodelijke gebeurtenissen in Ex-Joegoslavië en die in Rwanda ver te zoeken. Bovendien, of het nu voor Rwanda, de oorlog in Bosnië-Herzegovina of in Kroatië is, verwijzen de schrijvers en schrijfsters die over deze conflicten getuigen via literaire teksten, naar zeer uiteenlopende contexten. Maar allen hebben ze, bewust of onbewust, over de gruwel heen, een essentiële dimensie van deze recente conflicten weten te vatten: hun ambivalentie; het feit dat ze heterogene, onzekere en soms zelfs tegenstrijdige realiteiten weerspiegelen. Gebruik makend van de Geschiedenis die nooit volledig los raakt van de poreuze actualiteit, hebben de auteurs vormen van “exterioriteit” bedacht die deze verschillen vormgeven en zelfs benadrukken ; ze hebben ensceneringen uitgedacht die haaks staan op de gebeurtenissen van de oorlog of genocide waarnaar ze verwijzen. In Robert Mitchum ne revient pas, bijvoorbeeld, verplaatst Hatzfeld de inzet van een sportieve competitie naar het hart van het beleg van Sarajevo. Door middel van het olympisch paradigma tekent zich een supranationale ruimte die in conflict treedt met de nationale logica van de oorlog in Bosnië. De oorlog krijgt zo een nieuwe dimensie. Met behulp van de instrumenten die de retoriek toepast op het fictieve verhaal, wil dit onderzoek de implicaties van deze narratieve verschuivingen tegenover de conflicten in vraag stellen, zowel wat betreft hun politieke, culturele en zelfs economische (in casu bij Ugrešić) relevantie. We stellen vast dat schrijvers zich vaak proberen te verzetten tegen dat wat de gewelddadige realiteit op het spel zet. De antwoorden die ze aandragen zijn soms tegenstrijdig. Zo gebeurt het dat ze dezelfde logica voortzetten als diegene die ze aan de kaak stellen. Desalniettemin, laten deze teksten toe om, tussen utopie en demystificatie, de plaats van fictie in onze huidige samenleving beter te begrijpen. In feite gaat het er altijd om bepaalde aspecten van een werkelijkheid – die overigens in essentie fictief is – te veranderen, om zo misschien te voorkomen dat gelijkaardige gebeurtenissen zich opnieuw voordoen, iets waar we vandaag allen getuigen van zijn.
23

La mélancolie dans la chanson québécoise contemporaine : Tu m'intimides de Mara Tremblay, La forêt des mal-aimés de Pierre Lapointe, À Paradis City de Jean Leloup

Laliberté St-Pierre, Audrey 03 December 2019 (has links)
La chanson québécoise actuelle paraît réconcilier la chanson dite «à texte» et la chanson populaire, comme ce fut le cas pour la chanson engagée des années 1970. Si le thème de l’engagement soutenait plusieurs œuvres chansonnières de cette décennie, celui de la mélancolie semble pouvoir définir une certaine tendance actuelle. Ce mémoire s’intéresse au thème de la mélancolie dans la chanson québécoise contemporaine et plus précisément dans les albums Tu m’intimides de Mara Tremblay, La forêt des mal-aimés de Pierre Lapointe et À Paradis City de Jean Leloup. À la fois auteurs, compositeurs et interprètes, ces trois artistes s’inscrivent dans le champ populaire de la chanson québécoise en créant des œuvres où le texte et la musique mettent la mélancolie en valeur. Dans cette étude, la mélancolie est étudiée en fonction de trois aspects, soit l’être mélancolique, la temporalité mélancolique et l’espace mélancolique. C’est à travers l’exploration de ces trois aspects que sont analysées les chansons du corpus, surtout à partir des textes, mais en considérant aussi certains éléments musicaux.
24

Le pessimisme en littérature pour la jeunesse : le cas des dystopies pour adolescents

Lacroix, Anna 06 February 2019 (has links)
Ce mémoire se propose d’analyser le pessimisme en littérature pour la jeunesse, en s’intéressant particulièrement à sa manifestation dans les dystopies pour adolescents. La littérature pour la jeunesse est issue d'une tradition qui la définit comme optimiste, ce que démontrent les processus de censure auxquels elle est souvent soumise, entre autres par le milieu éditorial. Dans un tel contexte, il paraît difficile d’expliquer la vague de popularité qu’ont connue les romans dystopiques adressés aux adolescents publiés au début du XXIe siècle. Ce genre, montrant une société fictive la plupart du temps futuriste dans laquelle évolue un protagoniste qui y souffre et qui désire se révolter contre elle, est en effet caractérisé par un pessimisme assez prononcé. Le présent mémoire s’interroge sur la façon dont les auteurs de dystopies pour adolescents parviennent à faire s’harmoniser l’optimisme de la littérature pour la jeunesse et le pessimisme du genre dystopique et pose l’hypothèse que ce pessimisme est présenté de manière édulcorée au jeune public visé. Une comparaison entre un corpus d’œuvres pour adolescents et un autre destiné à un public adulte nous a servi à mettre cette hypothèse à l’épreuve en considérant deux aspects principaux, le personnage et la société, ainsi que d’autres facteurs d’atténuation qui se voient au fil de la lecture. Ces divers éléments contribuent selon nous à édulcorer le pessimisme des dystopies pour adolescents en créant un effet de familiarité pour les lecteurs et en allégeant le poids mis sur leurs épaules et sur celles des protagonistes. / This master’s thesis aims to analyse the pessimism in children’s literature, focussing particularly on its manifestation within dystopias for young adults. Children’s literature is traditionally regarded by many as an inherent optimist genre, as shown by the censorship to which it is regularly subjected, principally by the editorial process. In this context, it seems hard to explain the massive popularity wave that the dystopian novels for young adults experienced in the wake of the XXI century. This genre, displaying an usually futuristic fictional society in which evolves a character who suffers and who desires to revolt against it, is indeed characterized by a pronounced pessimism. This master’s thesis questions the way authors of dystopias for young adults harmonise the inherent optimism of children’s literature and the pessimism of the dystopian genre, while posing the hypothesis that the said pessimism is presented to the young target audience in a much attenuated state. A comparison between a corpus of novels intended to teenagers and another one that has an adult target audience was used in order to study our hypothesis within two main aspects, the character and the society, as well as other mitigating factors that can be seen throughout the book. We think these various elements all contribute to reduce the pessimism in dystopias for young adults by creating a familiar feeling for the readers and by lightening the burden that is resting on their shoulders and on those of the protagonists.
25

Humanimalité et indignation : apports de la fiction romanesque à la question philosophique du rôle de l'animalité dans le devenir humain de l'homme après Darwin

Bouchard, Sébastien 14 January 2020 (has links)
Thèse en cotutelle, Doctorat en études littéraires, Université Laval Québec, Canada et Université de Rouen Mont-Saint-Aignan, France. / Depuis la théorie de l’évolution de Darwin, la science ne représente plus l’homme au-dessus du règne animal, elle l’y inscrit : c’est un animal, de la classe des mammifères, de l’ordre des primates, de la famille des hominidés, du genre homo et de l’espèce sapiens. Pour nommer cette nouvelle fraternité entre l’homme et l’animal, nous proposons le néologisme d’humanimalité, qui postule, par sa graphie même, un lien indéfectible entre humanité et animalité. De L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886) à La planète des singes de Pierre Boulle (1963), en passant par Les racines du ciel de Romain Gary (1956) — où le mot « écologie » apparaît pour la première fois dans un roman —, les romanciers explorent cette nouvelle fraternité en mettant en scène des êtres, des créatures et des situations qui n’existent pas dans la réalité. Ce faisant, ils déploient des perspectives de réflexion que la réalité ne met pas toujours à notre portée. Dans la série des quinze romans réunis ici, qui composent le corpus à l’étude, une « voix », celle du narrateur ou du protagoniste, invite le lecteur à s’indigner du fait que l’hominisation ne se soit jamais complétée par une humanisation. Si l’ancêtre animal de l’homme est effectivement devenu homo faber, erectus, puis sapiens, il est toutefois douteux de croire qu’il soit parvenu jusqu’à l’homo humanus (l’homme authentiquement humain). Les raisons de cet écueil s’articulent toutes autour du thème de l’« animalité », qui renvoie tantôt à la part animale en l’homme, tantôt aux rapports que l’homme entretient avec les animaux. Aborder, ainsi que nous le faisons, les romans retenus dans l’ordre chronologique de leur publication permet d’esquisser une petite histoire de l’évolution du thème de l’animalité dans la littérature européenne, de découvrir que, passé le choc de la « hantise des origines » suscitée par la théorie de Darwin, les romanciers nous encouragent à nous réconcilier avec notre propre animalité et à reconnaître la dignité des animaux. En un siècle où l’homme est responsable de deux guerres mondiales, la barbarie ne peut plus être pensée comme la marque d’une « bête » en l’homme, mais plutôt comme l’un de ses propres : l’homme, un animal inhumain. Des romanciers suggèrent même que l’homo humanus ne serait pas l’une des prochaines étapes de l’évolution de sapiens, mais une simple « fiction », une histoire que l’humanité se raconte sur elle-même et qui n’aura jamais d’incarnation réelle en ce monde. Seul gage d’espoir, cette faculté que nous avons de nous indigner contre ce qui outrage cette fiction d’une espèce appelée à devenir plus humaine. Romans analysés : L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde de Robert Louis Stevenson (1886), La Machine à explorer le temps et L’île du docteur Moreau de Herbert George Wells (1895 et 1896), L’étalon de David Herbert Lawrence (1925), Le loup des steppes de Hermann Hesse (1927), Morwyn de John Cowper Powys (1937), Kaputt de Malaparte (1944), 1984 d’Orwell (1949), Molloy de Samuel Beckett (1951), La peau et les os (1949) et Le wagon à vaches de Georges Hyvernaud (1953), Sa Majesté des Mouches de William Golding (1954), Les racines du ciel de Romain Gary (1956), Sylva de Vercors (1961) et La planète des singes de Pierre Boulle (1963).
26

Les yeux vivants : suivi de l'essai Écrire la mort

Benoit, Sophie 20 April 2018 (has links)
Il y a la Mort qui parcourt le monde, sabots aux pieds, en accomplissant elle-même sa nécessaire besogne et celle qui confie à l’Ankou, son serviteur, la tâche de transporter l’âme des morts dans sa charrette. Entre ces deux histoires, il existe tout un monde réel, quotidien, beau ou laid, peuplé de personnages qui ont pour caractéristique commune d’être… mortels. J’ai tenté, à travers mes écrits, de présenter ces gens que la mort frôle, guette ou, parfois, évite. L’essai qui accompagne ma création cherche à réfléchir à la difficile question d’écrire sur cette ultime inconnue qu’est la mort – celle qu’on ne regarde toujours qu’avec des yeux vivants. Parallèlement à mes propres histoires, je tente d’observer la présence de la mort chez Jules Supervielle et Roch Carrier, deux auteurs qui la mettent en scène dans leurs contes, mais de façon subtile, presque en filigrane. C’est cette manière d’écrire que je cherche à mettre en lumière dans la portion réflexive de ce mémoire. / In the beginning, we find Death walking around the world, completing her unappreciated task by herself. By the end, she has the help of her servant on Earth, the one the Bretons call l’Ankou. Between these two stories, there is a whole world – trivial, beautiful or ugly, but real – inhabited by people whose main similarity is that they can, and one day will, die. I have tried to write short stories that explore the lives of these people who Death observes, touches or even, sometimes, forgets. The essay that accompanies my creation attempts to address the challenges awaiting someone who wants to write about death, which we always look at with living eyes. Along with discussing my own stories, I also study death’s subtle presence in the work of Jules Supervielle and Roch Carrier. It is their way of writing that I seek to examine in the reflective portion of my project.
27

Chick lit : l'ironie comme prise de parole métaféministe dans "Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises" de Rafaële Germain

Anjou, Catherine d' 24 January 2019 (has links)
Le présent mémoire s’emploie à analyser la manière dont l’ironie supporte dans les trois romans de Rafaële Germain (Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises) une parole métaféministe, soit un féminisme actualisé, en continuité avec les luttes passées et qui s’intègre à l’écriture plutôt que d’en être le motif. Il est vrai, ces romans, comme toute bonne série de chick lit, ont d’abord pour objectif de divertir leurs lecteur·rice·s. Fidèles au genre, l’alcool, les conquêtes et les relations amoureuses tordues s’y côtoient. Il n’en demeure pas moins qu’omettre d’interroger ces textes en raison de leur côté rose bonbon consisterait en une erreur : les sourires qu’ils provoquent sont souvent annonciateurs de l’ironie qui s’y terre. Ce qui n’est pas anodin puisque l’ironie, comme le constate Lucie Joubert, recèle souvent un potentiel dénonciateur. Ainsi, malgré ce que les préjugés entourant ce genre associé à la littérature de grande consommation laissent supposer, il ne se cache pas seulement une douce étourderie sous ces premières de couverture colorées. En prenant principalement en compte les relations interpersonnelles que les différentes héroïnes entretiennent avec leur entourage, c’est-à-dire avec leur mère, leur père, leurs ami·e·s, et leurs amoureux, ce mémoire exposera que l’ironie joue en quelque sorte un rôle de gardien qui les prémunit contre certaines constructions sociales particulièrement coriaces (par exemple qu’une femme doit absolument partager sa vie avec un homme, peu importe lequel, pour espérer être heureuse). Sans sombrer dans un optimiste débonnaire, puisque la chick lit reconduit, il faut en convenir, plusieurs stéréotypes de genre associés au féminin et au masculin, en même temps qu’un discours hétéronormatif restreignant, cette analyse démontrera que l’ironie permet aux romans de s’inscrire dans une trajectoire métaféministe, tout en prenant çà et là du recul vis-à-vis des discours plus conservateurs. / This thesis aims to analyze the ways in which irony supports a metafeministic voice, a contemporary feminism, in continuity with past struggles, which is integrated into the writing rather than being the motive in Rafaële Germain's novels (Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises). Certainly, these novels, like any good series of chick lit, are primarily intended to entertain their readers. True to the genre, alcohol, conquests and twisted relationships rub shoulders. Nevertheless, omitting to analyze these texts due to their rosy-candy nature would be a mistake: the smiles they induce often herald the irony within these words. As observed by Lucie Joubert, this is not trivial since irony often conceals a potential whistleblower. Thus, despite the prejudices surrounding this genre associated with mass-consumption literature, look beyond the giddiness of their colorful covers. By mainly considering the interpersonal relationships that the various heroines have with their entourage, that is their mother, father, friends, lovers, this thesis sheds light on how irony plays, in a way, the role of a guard that protects them against certain particularly stubborn social conceptions. (For example, that a woman must absolutely share her life with a man, any man, if she wishes to be happy.) Always without indulging into a debonair optimism since the chick lit perpetuates many gender stereotypes associated to both, women and men – simultaneously a restrictive heteronormative speech – this analysis will demonstrate that irony allows novels to be part of a metafeminist trajectory, and take a step back, here and there, towards more conservative speeches.
28

Poétique de la correspondance dans le Courrier des États-Unis de New York entre 1840 et 1850 : le cas du Canadien français Pierre-Joseph-Olivier Chauveau

Bédard-Fiset, Alexis 04 December 2019 (has links)
Nous avons analysé les articles de Pierre-Joseph-Olivier Chauveau publiés dans le Courrier des États-Unis de New York (1828-1938) pendant la décennie 1840. Le journal rejoignait de nombreuses communautés francophones dispersées dans les Amériques. Chauveau est le seul Canadien français à y collaborer au milieu du XIXe siècle et se révèle un correspondant étranger particulièrement prolifique. Afin de comprendre les poétiques d’écriture du correspondant canadien, nous avons comparé ses articles avec ceux des autres correspondants, principalement parisiens. Nous avons observé que les correspondances, autant celles de Chauveau que celles de ses collègues d’outre-mer, répondent aux mêmes logiques d’écriture que les autres genres journalistiques de l’époque, en particulier la chronique; aussi conservent-elles des traces d’un fort héritage épistolaire. De surcroît, pour pallier le manque de balises dans la manière d’écrire le journal, les correspondants convoquent des formes « canoniques et livresques » : l’influence de la matrice littéraire est tangible. L’étude du contenu des correspondances de Chauveau révèle qu’il utilise sa tribune dans l’espoir de désenclaver sa nation afin de l’arrimer au reste des Français d’Amérique. Pour y parvenir, il exalte la nostalgie pour la Nouvelle-France en misant sur l’identité de « Français d’autrefois » du Canadien, critique de manière récurrente l’opposant commun, l’Angleterre, et fait ressortir les multiples impacts du pouvoir de la religion catholique, rappelant ainsi la France prérévolutionnaire. / We analyzed Pierre-Joseph-Olivier Chauveau’s foreign correspondences published in the Courrier des États- Unis (1828-1938) between 1840 and 1850. The newspaper was produced in New York and reached many French-speaking communities scattered throughout the Americas. Chauveau was the Courrier’s only French- Canadian correspondent and one of the most prolific among his colleagues. In order to unveil the various influences associated to his writing, we compared his articles with the ones that his Parisian colleagues produced. We observed that more important journalistic genres of the era such as the editorial had a significant impact on their writing. Their articles also contain strong literary and epistolary influences. We dedicated the most crucial part of our study to the analysis of Chauveau’s articles. We discovered that his articles are a means to convince his readers that French Canadians should be perceived as a legitimate part of French America. In order to do so, Chauveau exacerbated the nostalgy for New France. He also tried to prove that French Canadians are actually pre-revolutionary French citizens, namely by highlighting the extent of the Catholic Church’s powers. Moreover, by constantly criticizing a common opponent, England, Chauveau aspired to strengthen his readers’ sympathy for his nation
29

Mécanique de la nuit suivi de Narration et imagination environnementale dans"Les larmes de saint Laurent" de Dominique Fortier

Vadnais, Christiane 20 December 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la FÉSP / Ce mémoire de recherche-création se divise en deux parties. La première, Mécanique de la nuit, est un recueil de nouvelles oniriques qui aborde la confrontation entre l’humain et la nature en mettant en scène des catastrophes naturelles, des animaux sauvages, des parasites, etc. Les textes se structurent par des échos entre les personnages et les lieux. Ils sont portés par une voix narrative qui raconte les histoires à la troisième personne et disserte sur la notion de rêve dans une perspective scientifique. La seconde partie s’intitule Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. Elle analyse la place de la narration dans la poétique de cette oeuvre éclatée pour ensuite en étudier la portée d’un point de vue écocritique. De cette façon, elle vise à dégager la contribution potentielle d’une narration atypique au renouvellement de l’imaginaire environnemental contemporain. / This master thesis in creative writing is divided in two parts. The first one, Mécanique de la nuit, gathers dreamlike short stories about the conflict between human and nature. It stages natural catastrophes, wild animals, parasites, etc. The short stories are structured by echos between characters and places. They are told by an omniscient narrator who also talks about dreams in a scientific perspective. The title of the second part is Narration et imagination environnementale dans Les larmes de saint Laurent de Dominique Fortier. It talks about the role of narration in the novel poetic, and then analyses its scope with an ecocritic perspective. It aims to determine the potential contribution of an unusual narrative voice to the renewal of contemporary environmental imagination.
30

Voyage à la rencontre de la misère et pouvoir d'attraction de l'espace de l'Autre : Calcutta dans l'imaginaire occidental comtemporain - étude de cas : Le chant de Kali et La Cité de la joie

Mukhopadhyay, Debasis 20 April 2018 (has links)
Cette thèse se trouve au croisement de deux thématiques assez larges de l’épistémologie sociale : voyage et spatialité. Mais le champ de recherche se concentre sur la quête de la subjectivité occidentale, et sur la perception de l’espace autre au travers notamment du voyage dans le Tiers-Monde. En premier lieu, nous essayons de comprendre les raisons et les facteurs qui poussent les Occidentaux à entreprendre le voyage à la rencontre de la misère et de l’horreur du Tiers Monde. Ensuite, notre travail cherche à analyser comment la perception et l’appropriation de cette spatialité, en particulier celle de Calcutta, jadis la « seconde ville de l'Empire » britannique, se caractérisent au niveau de l’imaginaire occidental. La thèse est divisée en deux parties à la fois indépendantes et interreliées. Constituée de deux chapitres, la première tente de fournir un cadre explicatif conceptuel aux questions touchant à la problématique du voyage et de la spatialité. Le premier chapitre examine le phénomène des nouveaux tourismes qui se déploient à partir de la deuxième moitié du XXe siècle dans les pays du Tiers Monde atteints par la pauvreté extrême, l’inanition, la guerre, etc. Le pouvoir d'attraction de la spatialité postcoloniale qui se reflète dans ce phénomène touristique nous permet d'explorer, dans le chapitre suivant, la portée de la construction sociale et symbolique de l’espace au niveau de l’imaginaire social. La deuxième partie consacre deux chapitres à l’analyse des perceptions occidentales communes de Calcutta en soulignant leur oscillation entre fascination et répulsion. Le chapitre trois s’intéresse à l’émergence et à la durabilité des mythes de la ville qui illustrent cette ambivalence. Le chapitre quatre est voué à une étude comparative de deux romans populaires – Le chant de Kali (2005) de Dan Simmons et La Cité de la joie (1985) de Dominique Lapierre – qui intègrent et reflètent l’imaginaire occidental sur Calcutta. La problématique de ce chapitre ne se limite pas à la vérification du mouvement de fascination-répulsion constitutif du regard occidental sur la métropole indienne, mais elle intègre également la question du rôle de l’espace de l’Autre dans la quête occidentale de sens et de soi. / This work is at the cross-roads of two broad themes of social epistemology: travel and spatiality. The main focus of this research is the occidental subjectivity’s search for self and its perception of spatiality through Third World travel. We first analyze the reasons that motivate Westerners to encounter the misery and horror of the Third World in their travels. We next study the perception and appropriation of this spatiality in the Western imagination, particularly with reference to the Indian metropolis, Calcutta, hitherto considered the second city of the British Empire. This thesis is divided into two independent but related parts. The first part furnishes a conceptual background in order to define and explain issues pertaining to voyage and spatiality. Here, the first chapter elucidates the notion of new tourism, a late-20th century practice of travel to Third World countries ravaged by extreme poverty, war and other disasters. The attraction towards postcolonial spatiality illustrated in this phenomenon, helps us explore, in a subsequent chapter, the symbolic and social construction of space in the collective imagination. In the second part of the thesis, we discuss the ambivalence in the Westerners’ perception of Calcutta. We discuss the emergence and persistence of myths in reference to the city that illustrate the fascination-repulsion that characterize this perception. For this, we present a comparative analysis of two popular novels that reflect collective Occidental imagination : Song of Kali (1985) by Dan Simmons and La Cité de la joie (1985) by Dominique Lapierre. Through an analysis of the abovementioned texts, we reinforce, once more, the importance of the space of the Other in the occidental quest for self definition.

Page generated in 0.0233 seconds