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De la légitimation d'une partie prenante intermédiaire à la construction d'une Responsabilité Sociétale d'Entreprise : le partenariat sociétal comme levier d'action stratégique ?Daudin, Laure 18 January 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse de doctorat répond à la problématique : le partenariat sociétal peut-il être un levier d'action stratégique pour la mise en pratique de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise ? En approfondissant le phénomène de collaboration entre l'entreprise et l'association, cette recherche permet de légitimer le rôle d'une partie prenante peu connue, la société civile. La recherche action, mobilisée dans ce travail, vise la coopération entre chercheurs et praticiens. Deux études de cas ont été menées, l'une en France, à Grenoble et l'autre aux Etats-Unis, à New York, pour éclairer de façon transversale le partenariat sociétal. La première perspective illustre le processus de partenariat sociétal du point de vue de l'entreprise française et la seconde perspective explique ce processus du point de vue de l'organisation à but non lucratif américaine. Les onze partenariats sociétaux étudiés sont décomposés en quatre phases : 1°) l'initialisation et la définition de la stratégie ; 2°) la sélection du partenaire approprié ; 3°) les dynamiques récurrentes ; 4°) l'interdépendance relationnelle. Nous avons observé les phénomènes suivants. La société civile joue un rôle d'interface entre les citoyens et l'entreprise. L'entreprise convoite chez l'association des expertises sociales et écologiques tandis que l'association espère de l'entreprise des ressources financières. En dépassant leurs objectifs organisationnels respectifs, les parties prenantes de l'alliance s'engagent pour trouver une solution à un problème commun. Toutefois, lors de la réalisation du projet collaboratif, l'entreprise tend à imposer ses volontés à l'association. Les salariés sont souvent les catalyseurs des projets collaboratifs. Cette tendance ascendante de type bottom-up souligne le caractère émergent de la stratégie mise en pratique par les salariés. Ce processus de partenariat sociétal concrétise la responsabilité sociétale de l'entreprise. Pour finir, la maturité du projet s'illustre par l'expression du sentiment collectif des partenaires d'appartenance à une même équipe. La finalité du processus offre des créations de valeurs sociale et/ou environnementale pour les parties prenantes et pour la Société. L'intérêt économique est complémentaire et non prioritaire. La thèse défendue est la suivante : Le partenariat sociétal peut créer des valeurs sociale(s) et/ou environnementale(s) et économique(s) pour les acteurs impliqués. Les parties prenantes locales et associatives peuvent ainsi participer à la co-construction des stratégies de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. En termes de contribution managériale nous considérons que le partenariat sociétal est un levier d'action stratégique et innovant pour la mise en œuvre d'une stratégie de RSE.
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Dynamique stratégique des organisations sportives et modes de régulation / Strategic dynamics of sports organisationsLegrand, Claude 03 November 2010 (has links)
La thèse vise à étudier la stratégie des clubs sportifs à travers leur évolution dans la hiérarchie compétitive. Elle s’appuie dans une première partie sur la discussion des apports de la théorie des parties prenantes, du leadership et de la théorie des conventions pour proposer un modèle d’analyse de la dynamique stratégique d’un club, ainsi qu’une typologie de configurations stratégiques. Dans une deuxième partie, la thèse confronte ce modèle à une étude longitudinale de trois clubs de basket-ball sur une quarantaine d’années. Les trois cas permettent d’analyser quatre types de configurations stratégiques : de croissance, de consolidation, de redéploiement, de sauvegarde.Les résultats de la thèse mettent en évidence quatre types de trajectoire correspondant à la succession de différentes configurations stratégiques. Les points d’inflexion apparaissent lorsque la stratégie n’atteint pas les effets attendus. La trajectoire stratégique, basée sur le résultat sportif, caractérise de la dynamique stratégique d’un club par l’enchaînement dans le temps des configurations. / The thesis aims at studying the strategy of sports clubs through their evolution in the competitive hierarchy. It is based in part on discussion of the contributions of the stakeholder theory, leadership and theory of conventions to propose an analytical model of the strategic dynamics of a club and a typology of strategic configurations. In second part, the thesis confronts this model to a longitudinal study of three basketball clubs on forty years. The three cases allow to analyze four types of strategic configurations : growth, consolidation, redeployment, safeguard.The results of the thesis reveal four types of trajectory corresponding to the succession of different strategic configurations. The inflection points occur when strategy does not achieve the desired effects. The strategic trajectory, sports result oriented, characterizes the strategic dynamics of a club by the sequence of configurations over time.
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De la légitimation d'une partie prenante intermédiaire à la construction d'une Responsabilité Sociétale d'Entreprise : le partenariat sociétal comme levier d'action stratégique ? / From the legitimization of an intermediary stakeholder to the construction of CSR : the cross-sector social partnership as a strategic lever of action ?Daudin, Laure 18 January 2012 (has links)
Ce travail de thèse de doctorat répond à la problématique : le partenariat sociétal peut-il être un levier d'action stratégique pour la mise en pratique de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise ? En approfondissant le phénomène de collaboration entre l'entreprise et l'association, cette recherche permet de légitimer le rôle d'une partie prenante peu connue, la société civile. La recherche action, mobilisée dans ce travail, vise la coopération entre chercheurs et praticiens. Deux études de cas ont été menées, l'une en France, à Grenoble et l'autre aux Etats-Unis, à New York, pour éclairer de façon transversale le partenariat sociétal. La première perspective illustre le processus de partenariat sociétal du point de vue de l'entreprise française et la seconde perspective explique ce processus du point de vue de l'organisation à but non lucratif américaine. Les onze partenariats sociétaux étudiés sont décomposés en quatre phases : 1°) l'initialisation et la définition de la stratégie ; 2°) la sélection du partenaire approprié ; 3°) les dynamiques récurrentes ; 4°) l'interdépendance relationnelle. Nous avons observé les phénomènes suivants. La société civile joue un rôle d'interface entre les citoyens et l'entreprise. L'entreprise convoite chez l'association des expertises sociales et écologiques tandis que l'association espère de l'entreprise des ressources financières. En dépassant leurs objectifs organisationnels respectifs, les parties prenantes de l'alliance s'engagent pour trouver une solution à un problème commun. Toutefois, lors de la réalisation du projet collaboratif, l'entreprise tend à imposer ses volontés à l'association. Les salariés sont souvent les catalyseurs des projets collaboratifs. Cette tendance ascendante de type bottom-up souligne le caractère émergent de la stratégie mise en pratique par les salariés. Ce processus de partenariat sociétal concrétise la responsabilité sociétale de l'entreprise. Pour finir, la maturité du projet s'illustre par l'expression du sentiment collectif des partenaires d'appartenance à une même équipe. La finalité du processus offre des créations de valeurs sociale et/ou environnementale pour les parties prenantes et pour la Société. L'intérêt économique est complémentaire et non prioritaire. La thèse défendue est la suivante : Le partenariat sociétal peut créer des valeurs sociale(s) et/ou environnementale(s) et économique(s) pour les acteurs impliqués. Les parties prenantes locales et associatives peuvent ainsi participer à la co-construction des stratégies de Responsabilité Sociétale de l'Entreprise. En termes de contribution managériale nous considérons que le partenariat sociétal est un levier d'action stratégique et innovant pour la mise en œuvre d'une stratégie de RSE. / This PhD thesis work addresses the following problem: can Cross-Sector Social Partnerships (CSSP) be a strategic lever for the implementation of Corporate Social Responsibility? Going beyond the phenomenon of collaboration between the company and the nonprofit organization, this research helps legitimize the role of a little known stakeholder, civil society. This work relied upon action research methodology. In cooperation with researchers, action research aims to create knowledge for and with practitioners. The CCSPs are presented from two different perspectives as one action research was developed in Grenoble, France, and the other was made in New York City, United States. The first analysis explains the phenomenon from the perspective of the company and the second shows the view of the non-profit organization. To understand the CSSP process, the eleven societal partnerships studied are broken down into four phases: 1) initialization and definition of strategy; 2) selecting the right partner; 3) recurrent dynamics; and 4) relational interdependence. The purpose of this phenomenon is the social and/or environmental value creation; economic interest is complementary and not a priority. Exceeding their respective organizational goals, the collaborative project's stakeholders work together to find a solution to a common problem. This process of CSSP embodies corporate social responsibility. The phase of trial and error between deliberate strategy and emergent strategy tends to increase as part of a CSR strategy. Civil society acts as an interface between citizens and the business. As a member of a local area network, civil society provides access to new resources and skills. The company benefits from its association with social and environmental nonprofits organizations, while the nonprofit organization hope the company provides financial resources. However, the organizational culture of a company and an association differ. To work together, stakeholders of the project have to go beyond their own interests to exceed their respective organizational goals. However, during the collaborative process, the company tends to impose its will on the partnership. Finally, the maturity of the project is perceived by a collective sense of belonging to the same team. The purpose of the process is to provide value creation for stakeholders, but for society as a whole it may be varied.
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Impact des mécanismes de gouvernance sur la création et la répartition de la valeur partenariale / Impact of corporate governance mechanisms on the creation and distribution of stakeholder valueKhaldi, Mohamed Ali 12 December 2014 (has links)
La multiplication des scandales financiers depuis l'an 2000 suscite des débats et des controverses sur la gouvernance des entreprises cotées en bourse. Dans le paradigme contractuel, les débats sur la gouvernance ont largement consacré la valeur actionnariale comme modèle dominant, et dans lequel les actionnaires sont les seuls créanciers résiduels. Toutefois, la théorie des parties prenantes part du principe que la relation d'agence actionnaire-dirigeant doit s'élargir aux autres partenaires intervenant dans la chaîne de valeur, et qu'il faut abandonner l'hypothèse du statut de créancier résiduel exclusif des actionnaires. Cet abandon conduit à s'interroger sur le partage de la rente organisationnelle, ou valeur partenariale créée par la firme. Plus précisément, le concept de valeur partenariale soulève les questions de sa mesure, de son appropriation par les différents partenaires, et du rôle des mécanismes de gouvernance à ce niveau. L'objectif de cette recherche est, dans un premier temps, d'examiner le rôle joué par les mécanismes de gouvernance propres à la firme (caractéristiques du conseil, structure de propriété) sur la valeur partenariale créée, puis, dans un deuxième temps, sur l'appropriation de cette valeur partenariale par la firme et par ses parties prenantes explicites. Les tests empiriques portent sur un panel de 103 sociétés françaises cotées observées sur trois années (2006, 2008 et 2010). Les résultats suggèrent que quatre mécanismes ressortent globalement positivement associés à la valeur partenariale créée : la taille et l'indépendance du conseil, le pouvoir actionnarial des salariés, et la présence d'un comité d'éthique et/ou de gouvernance (CEG). En matière d'appropriation, deux mécanismes de gouvernance semblent jouer un rôle. Premièrement, la taille du conseil permettrait aux actionnaires et aux fournisseurs de capter davantage de rente organisationnelle, au détriment des clients et de la firme elle-même. Deuxièmement, la présence d'un CEG incite à une meilleure prise en compte des intérêts de certaines parties prenantes non-financières dans le partage de la rente (clients, salariés), alors que la part de rente que s'approprient les apporteurs de capitaux financiers (actionnaires et créanciers) diminue. Dans l'ensemble, nos résultats concernant la mise en place d'un CEG s'avèrent encourageant quant à la capacité de ce mécanisme à promouvoir une véritable gouvernance partenariale au sein des firmes cotées. / The multiplication of financial scandals since year 2000 induced debates and controversies about the governance of public companies. In the contracting paradigm, the debates on corporate governance have largely relied on shareholder value as a dominant model, in which shareholders are the only residual claimants. However, the stakeholder theory builds on the principle that the shareholder-manager agency relationship has to widen to the others stakeholders who intervene in the value creation chain, and that it is necessary to get rid of the hypothesis that shareholders are exclusive residual claimants. This move brings questions about the sharing of the organizational rent, or stakeholder value created by the firm. More specifically, the concept of stakeholder value raises questions about its measurement, its appropriation by the various stakeholders, and about the role of corporate governance mechanisms on that ground. The objective of this research is to investigate the role of firm-specific governance mechanisms (board characteristics, ownership structure) on the creation of stakeholder value on the one hand, and on the distribution of that stakeholder value to the firm and to its explicit stakeholders, on the other hand. Empirical tests are based on a panel of 103 French listed companies observed over three years (2006, 2008, and 2010). The main findings suggest that four mechanisms stand out globally positively associated to the stakeholder value created: board size and board independence, employees' voting rights (shareholder power), and the presence of an Ethics and/or Governance Committee (EGC). In terms of appropriation, two governance mechanisms seem to play a role. Firstly, board size would result in a larger part of the organizational rent captured by shareholders and suppliers, at the expense of customers and the firm itself. Secondly, the presence of an EGC results in a better consideration of the interests of some non-financial stakeholders (customers and employees), whereas the share of rent that is appropriated by financial capital providers (shareholders and debt-holders) decreases. Overall, our results concerning the implementation of an EGC turn out encouraging regarding the capacity of such mechanism to promote effective stakeholder governance within listed companies.
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La responsabilité sociale de l'entreprise multinationale à l'égard de ses territoires d'implantation / Corporate social responsibility of a multinational corporation towards territoriesCournac, Anna 28 November 2013 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’évaluer la pertinence pour une entreprise multinationale d’une démarche sociétale en faveur de ses territoires d’implantation. A partir d’une revue de littérature pluridisciplinaire, nous proposons un cadre théorique intégrateur et une grille d’analyse des pratiques sociétales. Nous examinons les pratiques des multinationales françaises et leurs déterminants lors de deux études empiriques : une analyse de contenu des rapports sociétaux de trente-huit multinationales, et une étude de douze cas. Il ressort de cette recherche une différenciation stratégique des pratiques des multinationales entre les territoires. Les multinationales arbitrent dans le choix des pratiques à l’égard desterritoires, voire concentrent leurs efforts sur un nombre réduit de territoires. Cette recherche souligne également le rôle de la puissance publique et des parties prenantes d’un territoire dans le choix des pratiques sociétales. / The aim of this research is to consider the relevance of a CSR strategy towards territories for a multinational corporation.Through a pluridisciplinary literature review, we build a model to interpret social actions towards territories. We investigate empirically social actions of French Multinational corporations. Firstly, we analyse the content of thirty-eight French multinationals’ reports. Then, we interpret multinationals social actions through twelve case studies. One result of this research is a strategic differentiation of social actions by Multinational corporations depending on the territories. We find that Multinational corporations differentiate their social actions, or focus on specific territories. This research shows also therole of public actor and different stakeholders in the choice of social actions.
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RSE : La contribution des ONG à la Performance globale des entreprises responsables / CSR : The contribution of NGOs to the overall performance of responsible companiesZerigui, Mehdi 20 November 2017 (has links)
Cette thèse de doctorat en sciences de gestion interroge les impacts des collaborations entre les entreprises et la sphère non gouvernementale. Elle envisage en ce sens dans quelle mesure les ONG contribuent à la performance globale des firmes à travers leur responsabilité sociale.L’état de l’art qui porte sur les mots clés de notre sujet a permis de souligner un triple élargissement au sein des entreprises : premièrement, une ouverture de leur gouvernance qui se traduit par l’introduction de nouvelles parties prenantes dans le cœur névralgique des sociétés ; deuxièmement, un approfondissement de la performance qui n’est plus abordée uniquement sous un angle économique et financier mais également sous ses aspects sociaux, environnementaux et sociétaux ; et enfin, un développement des outils de mesure de la performance. En effet, le reporting économique est désormais complété par des rapports de développement durable. Cet élargissement des outils de mesure est parfois caractérisé par un reporting intégré qui systématise le lien entre le financier et l’extra-financier.Les enjeux de cette recherche qualitative à vocation exploratoire sont triples : il s’agit tout d’abord de comprendre l’implication des acteurs en caractérisant leur posture dans les partenariats mais aussi en faisant la lumière sur leurs motivations à collaborer. Puis, il s’agit de déterminer les modalités des partenariats qui existent entre les firmes et les ONG, en spécifiant la notion de « dialogue » et les caractéristiques des partenariats stratégiques. Enfin, il s’agit de mesurer la contribution des ONG à la performance globale en analysant ses impacts sous le prisme d’une performance quadri-axiale et plus spécifiquement en ayant recours au cadre méthodologique du Reporting Intégré.Nos travaux se sont concrétisés par l’étude documentaire et statistique de 301 entreprises ainsi que des ONG qui gravitaient autour de leur sphère socio-économique. Puis, nous avons à partir de cet échantillon réalisé 44 entretiens semi-directifs auprès d’entreprises et d’ONG et avons complété notre recherche par une étude de cas sur le partenariat stratégique entre Michelin et le WWF. Lors de cette étude de cas nous avons à la fois interrogé des parties prenantes internes à cette collaboration, comme les responsables en charge de la coopération, mais aussi des parties prenantes externes, comme le Directeur Général Délégué de l'International Integrated Reporting Council (IIRC) ou encore le Directeur Général du Syndicat des Professionnels du Pneu (SPP). / This doctoral thesis in management sciences questions the impacts of collaborations between companies and the non-governmental sphere. It takes into consideration the extent to which the NGOs contribute to the overall performance of firms through their social responsibility.The state-of-the-art of the key words with regards to our topic has highlighted a threefold expansion within companies: first, an openness of their governance which translates into the introduction of new stakeholders in the core of the society; secondly, a deepening of performance that is no longer observed solely from an economic and financial perspective but also from its social and environmental aspects; and finally, the development of performance measurement tools. As a matter of fact, economic reporting is now complemented by sustainable development reports. This expansion of measurement tools is sometimes characterized as an integrated reporting that systematizes the link between the financial and the extra-financial.The challenges of this qualitative research with an exploratory aim are threefold: firstly, it addresses understanding the involvement of the actors by characterizing their posture within partnerships but also by shedding light on their motivations to collaborate. Secondly, it is necessary to determine the modalities of the partnerships that exist between the firms and the NGOs, specifying the notion of "dialogue" and the characteristics of strategic partnerships. Finally, this research addresses measuring the contribution of NGOs to the overall performance by analyzing its impacts under the prism of a four-axial performance and more specifically using the methodology of Integrated Reporting.Our research has been materialized through a documentary and a statistical study of 301 companies and NGOs that revolved around their socio-economic sphere. Based on this sample, we further conducted 44 semi-structured interviews with companies and NGOs and completed our research with a case study on the strategic partnership between Michelin and WWF. In this case study we have on one hand interviewed internal stakeholders, such as those in charge of cooperation, and on the other hand, external stakeholders, such as the Deputy Managing Director of the International Integrated Reporting Council (IIRC) ) and the General Manager of the Union of Professionals for Tires (Syndicat des Professionnels du Pneu - SPP).
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Gouvernance du transport urbain et mobilité durable dans le district d'Abidjan (Côte d'Ivoire) / Urban transportation governance and sustainable mobility in Abidjan urban district (Ivory Coast)Meite, Youssouf 06 March 2014 (has links)
A Abidjan, l’offre de transport urbain, dominée par de petites unités artisanales aux côtés des modes de transports de masse de la société publique reste insuffisante pour une population urbaine sans cesse croissante. Le système de transport urbain se caractérise par des infrastructures peu adaptées et dégradées avec un niveau important de pollution de l’air. L’analyse des relations transactionnelles entre les parties prenantes met en lumière des conflits de compétences dans la gouvernance de la mobilité urbaine. Ces conflits, constituant des sources de blocage dans la régulation officielle, conduisent à une mauvaise coordination des actions et donnent lieu à la mise en place spontanée d’une régulation parallèle (menée par les syndicats de transporteurs) dans les gares urbaines. Malgré ces contraintes et limites, cette mobilité peut s’inscrire dans une logique de durabilité et répondre à un besoin social de déplacement de la population d’autant plus qu’elle présente des potentiels de développement que seule la volonté de l’ensemble des acteurs peut faire émerger. / In Abidjan, the supply of urban transport, dominated by small -scale units alongside modes of mass transit public company remains insufficient for a growing urban population. The urban transport system is characterized by low adapted and degraded infrastructure with a high level of air pollution. Analysis of transactional relationships among stakeholders highlights conflicts of jurisdiction in the governance of urban mobility. These conflicts, which constitute sources of blockage in the official regulation, lead to uncoordinated actions and give rise to the spontaneous creation of a parallel regulation (by the transport unions) in urban stations. Despite these constraints and limitations, this mobility can be part of a logic of sustainability and meet a social need for movement of people especially as it has development potential that only the willingness of all stakeholders can emerge
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L’empreinte environnementale à l'ère de la société collaborative : de l'Analyse du Cycle de Vie comme outil expert à une instrumentation collaborative pour conduire une transition organisationnelle / Environmental Footprints in the era of a collaborative society : From the Life Cycle Assessment as tool to an instrumentation to drive the changeMorel, Stéphane 07 November 2014 (has links)
En 2010, le président de l'Alliance Renault-Nissan annonce l'investissement de 4 milliards d'euros dans un programme de développement du véhicule électrique et de sa batterie. À cette période, le secteur automobile est confronté à une crise économique importante. Le succès de cet engagement est crucial. Le véhicule électrique fait l'objet d'une conception innovante qui déstabilise les pratiques de l'entreprise. De nouveaux protocoles doivent être définis pour valider les acquis de ce produit. Compte tenu de la suppression des émissions au roulage, de nouvelles questions émergent et réclament une évaluation globale de la performance environnementale de ces véhicules. En conséquence, l'entreprise doit mettre en place un dialogue transparent et gérer une contestation .Ce travail repose sur un monde industriel dont la situation est propice à l'intervention. La méthode d'abduction - déduction – induction est utilisée. L'action collective ne va pas de soi est demande à être pilotée. Le modèle Co-LCA vise à faciliter une collaboration et la construction d'un ensemble de règles clés pour procéder à l'étude. Ces règles sont toujours contestables. Néanmoins, cette approche permet de donner une légitimité plus grande à l'étude. Cette expérience a consolidé les pratiques de l'entreprise, elle autorise de nombreux échanges avec les parties prenantes concernées dans un cadre structuré. Ce processus est une plate-forme pour le partage des savoirs, un débat ouvert et la diffusion d'informations. Enfin, nous ouvrons la voie pour que l'outil ACV devienne un instrument de gestion de l'environnement au service d'une transition dans le secteur automobile. / In 2010, the president of the Renault-Nissan announces $ 4 billion in a program to develop electric vehicle and its battery. At that time, the automotive industry is facing a major economic crisis. The success of this engagement is crucial. The electric vehicle is the subject of an innovative design that destabilizes business practices. New protocols should be defined to validate the performance of that product. Given the elimination of emissions during operation, new questions emerge and require a comprehensive assessment of the environmental performance of these vehicles. Therefore, the company must set up a transparent dialogue and manage contested.This work is based in an industrial world, the situation is suitable for intervention. The method of abduction - deduction - induction is used. Collective action is not obvious and needs to be managed. Co-LCA model is designed to facilitate collaboration and building a set of key rules to carry out the study. These rules are still questionable. However, this approach can give more legitimacy to the study. This experience has strengthened the company's practices; it allows many discussions with stakeholders in a structured framework. This process is a platform for knowledge sharing, open discussion and dissemination of information. Finally, we open the way for the LCA tool becomes an instrument for environmental management at the service of a transition in the automotive sector.
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La Responsabilité sociétale des entreprises : Étude comparée du droit américain et du droit français des sociétés anonymes cotées / The Corporate social responsability : Comparative Study between American and French Law of the Business CorporationsVincendeau, Benjamin 07 December 2016 (has links)
Historiquement, l’émergence de l’entreprise est consubstantielle aux interrogations relatives à la prise en considération des travailleurs par les sociétés faisant appel public à l’épargne. D’essence économique, la mondialisation, en créant les conditions du développement des entreprises multinationales, a nécessairement mis en évidence sous un jour nouveau la teneur des relations entre celles-ci et la société civile. S’inscrivant dans la perspective des révolutions économiques et sociales qui ont émaillé l’évolution du monde occidental depuis le début du XIXème siècle, l’appréciation juridique de la Responsabilité Sociétale des Entreprises traduit un changement de paradigme qui trouve ses fondements dans le droit américain. Définie par la Commission européenne comme la « responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la Société », la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise n’en demeure pas moins protéiforme en raison du fait que la détermination de son contenu relève principalement de la gouvernance des entreprises. Néanmoins, les différentes affaires de pollutions environnementales et de violation des Droits de l’Homme impliquant des entreprises multinationales ont conduit les Etats à progressivement revoir leur position quant à la régulation des engagements sociétalement responsables des entreprises. Dès lors, une co-régulation de la Responsabilité Sociétale des Entreprises tend à émerger au sein des dispositifs nationaux. L’appréhension pas les Etats des nouvelles problématiques n’est cependant pas uniforme. À cet égard, nous nous attacherons à étudier dans une perspective de droit comparé, les principaux modèles juridiques de la RSE : à savoir le droit français et le droit américain. L’objet de cette étude sera la société faisant appel public à l’épargne qui constitue le principal modèle de la grande entreprise. Plus précisément, ces travaux de recherche viseront à construire un régime efficace de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise en droit français. Dans cette perspective, il sera utile de puiser dans le droit américain qui représente le droit précurseur dans ce domaine. Pour ce faire, un essai sur l’intégration de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise dans la théorie générale des sociétés sera réalisé. Partant, seront formulées des propositions permettant d’accorder les différents outils de droit souple avec les instruments de droit dur de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. / Historically, the emergence of the company is consubstantial to the questions relating to the consideration of workers by business corporations. The globalization has created the conditions for the development of these business corporations and has has revealed a new relation between them and civil society. As part of the perspective of economic and social revolutions that have marked the evolution of the Western world since the early nineteenth century, the legal assessment of the Corporate Social Responsibility reflects a paradigm process that has its roots in the US Law. Defined by the European Commission as "corporate responsibility vis-à-vis their impacts on the Company," Corporate Social Responsibility of the Company will nonetheless protean due to the fact that the determination of its content finds its base in the corporate governance. Nevertheless, the various cases of environmental pollution and violations of human rights involving multinational companies have led States to progressively reconsider their position on the regulation of socially responsible corporate commitments. Therefore, a co-regulation of Corporate Social Responsibility tends to emerge within national systems. But the approach adopted by the States is different. In this regard, we will focus on a study in comparative law perspective between the main legal models of CSR: namely French law and American law. The companie that will be studied is the business corporation because is the main model of big business. Specifically, this research will aim to build an effective system of Corporate Social Responsibility of the Company under French law. In this perspective, it will be helpful to tap into American law which is the precursor law in this area. A test on the integration of Corporate Social Responsibility of the Company in the general theory of the companies will be realized. Finally, will be made some proposals on the various tools of soft law to hard law instruments of Corporate Social Responsibility of the Company.
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Evolution et représentations de la responsabilité sociétale de l'organisation en Chine : cas des étudiants chinois / Evolution and social representations of corporate social responsability in China : case of chinese studentsLusteau, Gildas 15 June 2016 (has links)
Ce travail de thèse a pour objectif d’interpréter les enjeux et l’évolution de la responsabilité sociétalede l’organisation en Chine. Si les fondements de la théorie de la RSO sont aujourd’hui bien maîtrisésdans les sociétés occidentales, nous choisissons d’orienter notre travail de recherche sur le cas de laChine. Entre attachement à la pensée traditionnelle confucéenne, transitions politiques de l’èremaoïste et ouverture vers l’Occident dès la fin des années 70 ayant permis l’accès des firmesmultinationales au pays, nous observons dans une première partie l’évolution de la société chinoiseau fil de son histoire et l’apparition de la notion de RSO. Nous nous interrogeons ensuite sur lapossibilité d’une rupture générationnelle en Chine en étudiant le cas de la génération « post-80 ».Enfin, nous dressons un état des lieux des représentations sociales de la RSO des étudiants obtenugrâce à la diffusion d’une enquête en ligne et à une série d’entretiens. / This research aims at describing and interpreting the issues and the evolutions of corporate socialresponsibility in China. If the foundations of CSR are now well established in Western societies, wechoose to direct our work towards the study of China. From commitment to the traditional Confucianthought, political transitions of the Mao era and the opening up towards the West in the late 1970sproviding multinational corporations access to the country, the first part describes the evolution ofChinese society throughout its history and the emergence of CSR. We then explore the possibility of aChinese generational break by studying the “post ‘80s” generation. Finally, an online survey and aseries of interviews result on the assessment of values and social representations of CSR amongstudents.
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