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Construction de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans les pays en développement : une application dans les entreprises d'exploitations forestières au Cameroun / Building corporate social responsibility (CSR) in developing countries : an application in forestry firms in CameroonNdoumbe Berock, Isaac Bernard 19 May 2017 (has links)
Face à un environnement incertain marqué par une instabilité sans cesse croissante, les entreprises s’efforcent de rechercher la performance à la fois globale et durable considérée désormais comme un levier non seulement de pérennité, mais aussi d’avantage concurrentiel primordial (Porter et Kramer, 2006; Crane et Matten, 2004). Ainsi, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est perçue comme un thème fédérateur en sciences de gestion et de par sa dimension sociétale dans les sciences économiques et sociales prenant tout son sens dans le management opérationnel des entreprises. Considérée comme le prolongement de la prise en compte du développement durable (rapport Brundtland 1987) dans ses implications managériales, la RSE cristallise l’attention de nombreux chercheurs depuis plusieurs décennies, notamment dans sa dimension sociale, environnementale et normative (ISO 14000) depuis une vingtaine d’année et sociétale (ISO 26000) depuis les années 2000. Si la littérature foisonnante sur le concept de RSE reste en débat, force est de constater qu’elle traite très peu des mécanismes de construction des pratiques RSE et moins encore du rôle que les stakeholders jouent dans cette construction. Dans un tel contexte, prenant appui sur la stakeholder theory (Freeman, 1984; Oliver, 1991; Clarkson, 1995; Mitchell et al., 1997; Sethi, 1995; Rowley, 1997), l’analyse des données collectées suite à une investigation de huit mois auprès de six entreprises forestières au Cameroun, révèle d’une part que le modèle de Carroll (1979, 1991) de la RSE est contingent au contexte et que le comportement stratégique orienté RSE des entreprises du secteur de l’industrie forestière au Cameroun est fortement corrélé à la nationalité de l’entreprise. D’autre part, cette étude fait état de ce que la variable « champ d’activité » a un effet non déterminé sur le comportement stratégique adopté par les entreprises de ce secteur forestier. Enfin, cette recherche révèle également que la certification forestière FSC représente le gage d’un engagement volontaire en matière de RSE des entreprises d’exploitations forestières au Cameroun. La présente recherche ouvre la voie aux travaux futurs pour internaliser les pratiques de la RSE par les parties prenantes dans le management stratégique des entreprises les plus confrontées aux défis environnementaux. / In an uncertain environment that is also marked by a growing instability, firms try to seek a global and sustainable performance which is considered as a lever not only for longevity but also for competitive advantage (Porter and Kramer, 2006; Crane and Matten, 2004). Thus, corporate social responsibility (CSR) is perceived as a unifying topic in management science and, by its societal dimension, in the economic and social sciences. Considered as an extension to the consideration of sustainable development in its managerial implications (Brundtland report, 1987), CSR has been at the attention of a large number of researchers for several decades now, in particular for twenty years in its social, environmental and normative dimension (ISO 14000) and since the 2000’s in its societal nature.While the concept of CSR is still under debate in its rather large literature, it should also be noted that this literature is usually silent on the construction mechanisms of CSR practices and even more on the role that stakeholders play in this construction.In this context, and relying on stakeholder theory (Freeman, 1984; Oliver, 1991; Clarkson, 1995; Mitchell et al., 1997; Sethi, 1995; Rowley, 1997), the present analysis of the collected data from an eight-month-long in-depth investigation of six forestry firms in Cameroun yields several findings: First, the CSR model in Carroll (1979, 1991) is contingent to the context and the strategic CSR behaviour of the different firms in the forestry industry in Cameroun is strictly correlated to the nationality of these firms. Second, this study shows that the “field of action” variable has a non-significant effect on the strategic behaviour adopted by the firms in this forestry industry. Finally, this research also reveals that the Forest Stewardship Council (FSC) certification represents the deposit of a voluntary commitment in terms of CSR of the forestry exploitation firms in Cameroun. The present work also opens new lines for future research focussing on the internalisation of the CSR practices by the contracting parties in strategic management of the firms that are in direct confrontation to the environmental challenges.
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Lessons learned from eco-district pilot projects : the importance of stakeholder relationsOliver, Amy 10 1900 (has links)
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Alignement stratégique des usages du système ERP : Emergence d’une hypothèse culturaliste / Strategic alignment of ERP system usages : emergence of culturalist hypothesisChtourou, Nesrine 02 July 2012 (has links)
Cette thèse se donne pour objet d’explorer la place de la dimension culturelle vis-à-vis du phénomène d’alignement stratégique du SI- subtilité insuffisamment analysée- voire de comprendre en profondeur l’impact que peut exercer la culture organisationnelle sur l’alignement stratégique des usages du système ERP, notamment lors de la phase du post-basculement. Pour la stratégie de recherche qui est la nôtre, une exploration théorique, pertinente en regard de notre questionnement scientifique, nous a paru comme préalable indispensable pour constituer à la fois le fondement et la justification de la modélisation proposée. Laquelle a été mise à l’épreuve de la réalité professionnelle auprès d’une sélection d’entreprises opérant en Tunisie et se trouvant dans la phase du post-basculement de leurs systèmes ERP. Ce faisant, il nous a semblé plus constructif d’adopter la complémentarité des deux approches qualitative/quantitative au niveau de notre démarche empirique, et ce dans le cadre d’une triangulation méthodologique. Notre investigation s’est donc déroulée en deux phases. Durant la première, 5 études de cas ont été menées à partir de 16 entretiens semi-directifs auprès des DG, DM et DSI impliqués dans l’alignement stratégique des usages du système ERP. En s’adossant aux résultats de l’analyse de contenu de ces entretiens, un questionnaire d’enquête a été administré dans la seconde phase auprès de 55 DM en fonction dans 22 entreprises. La diversité des résultats obtenus, confirmant à la fois la faisabilité et la validation de la modélisation de recherche, tend à démontrer la singularité de notre travail de recherche dont la contribution principale réside dans l’émergence d’une hypothèse culturaliste novatrice. Laquelle postule la nécessaire prise en considération de la culture organisationnelle comme stimulateur potentiel de l’alignement stratégique des usages du système ERP, répondant de la sorte au besoin managérial relatif à la maîtrise de l’alignement stratégique des usages lors de la phase du post-basculement. / The purpose of this thesis is to investigate the squares scope of the cultural dimension towards the phenomenon of strategic alignment of IS- subtlety insufficiently analyzed- even to include in depth the impact that can practice the organizational culture on the strategic alignment of ERP system usages, in particular during the post go-live step.A theoretical exploration, relevant to our scientific questioning, appeared to us as indispensable prerequisite to constitute at the same time the foundation and the justification of the proposed modeling. Which was probation of the professional reality with a selection of companies operating in Tunisia and being in the phase of the post go-live of their ERP systems. Making it, it seemed to us more constructive to adopt the qualitative/quantitative complementarity of both approaches at the level of our empirical approach, and it within the framework of a methodological triangulation. Our investigation took place in two waves. During the first one, 5 case studies were led from 16 semi-directive interviews with General Manager, Operational/Functional Director and IS Director involved in the strategic alignment of ERP system usages. Based on the results of the analysis conducted by the contents of the interviews, a survey by questionnaire was administered in the second phase with 55 Operational/Functional Director recovering from 22 companies.The diversity of the obtained results confirming at the same time the feasibility and the validation of the modeling research and tends to demonstrate the peculiarity of our reflection in which the main contribution lies in the emergence of an innovative culturalist hypothesis. Which applies the importance of taking into consideration of the organizational culture as stimulating potential of the strategic alignment of ERP system usages, the referee so at the managerial need concerning the control of the strategic alignment of the uses during the post go-live step.
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L’incidence des facteurs socioculturels dans le reporting financier et le reporting sociétal : Un essai de comparaison entre la France et l’Allemagne / The incidence of socio-cultural factors on financial reporting and corporate social reporting : an attempt of comparison between France and GermanyCretté, Olivier 10 July 2012 (has links)
Nos travaux, dans le prolongement de recherches envisageant l’harmonisation comptable internationale (IAS/IFRS) et la mise en place des indicateurs de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) sous un angle processuel et « historico évolutif », tendent à s’en démarquer en recherchant les moyens d’analyser l’information issue du reporting financier (IAS/IFRS) et extra-financier (RSE) dispensée durant la période 2006-2010 par les sociétés cotées composant les indices boursiers français du CAC 40 et du SBF 120, d’une part, et allemands du DAX 30 et du DAX 100, d’autre part, et en substituant à une approche souvent inductive dans ce domaine une démarche hypothético-déductive. Ils mettent en regard, d’une part, les données recueillies et, d’autre part, les intérêts des actionnaires/investisseurs ainsi que de l’ensemble des parties prenantes de part et d’autre du Rhin, sur le fondement théorique de la théorie de l’agence et la théorie des parties prenantes. La méthode employée, à la fois quantitative et qualitative, vise d’abord à utiliser des outils de mesure se fondant sur des moyennes, médianes et analyses de régression combinant plusieurs variables exprimées pour l’essentiel sous la forme de ratios comptables et financiers (IAS/IFRS) ; cette mesure s’étend à un recensement de l’occurrence de mots dans les supports d’information extra-financière (rapports RSE et de développement durable). Puis à interroger les responsables administratifs et financiers en charge de l’application du référentiel IAS/IFRS ainsi que les responsables de la communication RSE et du développement durable des sociétés de notre panel, au moyen de questionnaires se fondant sur les outils de « logique floue ». Nous ne cherchons pas à mesurer l’incidence des normes IAS/IFRS et des indicateurs RSE ni sur la performance financière, ni en taux de retour sur la valeur boursière. Nous observons par nos résultats des nuances de perception des normes IAS/IFRS et des objectifs de RSE dans le reporting financier et extra-financier susceptibles d’être imputées à des facteurs socioculturels, et répondant à une gouvernance plus actionnariale en France qu’en Allemagne. / This study, in the extension of researches aimed at harmonising accounting internationally (IAS/IFRS) and implementing Corporate Social Responsibility (CSR) indicators from a processual and “historical evolutional” angle, tends to differ from them by focusing on the means to analyse the information issued from financial (IAS/IFRS) and extra-financial (CSR) reporting released during the 2006-2010 period by the listed companies which compose the French and German stock market indexes respectively CAC40/SBF120 and DAX30/DAX100, and replacing an oftentimes inductive approach in this field with a hypothetical and deductive process. It compares the collected data on the one hand, and the needs of shareholders/investors and third parties as a whole on the other hand, on either side of the Rhine, on the basis of the theoretical frame of the agency theory and the stakeholder theory.The method employed, which is both quantitative and qualitative, aims to do as follows. First use of tools for measuring based on averages, medians and regression studies combining many variables essentially expressed in the form of accounting and financial ratios (IAS/IFRS); this measure extends to the listing of words occurrence in the extra-financial information supports (CSR and sustainability reports). Then question the administrative and financial managers in charge of the application of the IAS/IFRS referential and the managers responsible for the CSR and sustainability communication within these companies we selected with reference to matrixes based on the “fuzzy logic” theory tools. We do not investigate the influence of IAS/IFRS standards/CSR indicators neither on financial performance nor in terms of expected return on the capital asset. We can observe that our results show nuances of perception of IAS/IFRS standards and CSR goals in the financial and extra-financial reporting that are likely to be attributed to socio-cultural factors, and reflecting a governance much more aimed at shareholders in France than in Germany.
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L’analyse du risque politique dans les décisions stratégiques : le cas des réformes publiques en France. / Analyzing political risk in strategic decisions : the case of public policy reforms in France.Walbaum, Boris 11 March 2014 (has links)
La conduite de réformes présente un risque élevé pour les décideurs publics : les échecs sont lourds de conséquences pour les politiques publiques visées comme pour les responsables politiques qui les portent. Si le risque politique des réformes est reconnu comme un élément clé dans la prise de décision, sa définition reste floue pour les praticiens. Une revue de littérature en sciences de la décision, science politique et économie politique montre que ce concept est également dans un angle mort théorique. Sur le terrain des réformes, cette recherche vise à définir le risque politique comme la combinaison de facteurs de risque déclenchant des événements perturbateurs conduisant à un degré d'adoption plus ou moins élevé de la réforme projetée. Plus de quarante études de cas ont permis de dégager six facteurs de risque : les caractéristiques intrinsèques de la réforme, l’opinion publique, les parties prenantes, l’environnement politique, le processus de décision et le contexte socio-économique. Le concept de risque politique est ensuite opérationnalisé et testé grâce à des grilles de scores. Il en ressort qu'il existe des relations robustes entre les scores atteints sur les facteurs de risque, les événements perturbateurs et le degré d'adoption des réformes. Cette recherche est une contribution à une meilleure compréhension des interactions entre stratégie et politique dans la prise de décision, améliore la compréhension des ressorts de la prise de décision stratégique dans le secteur public et ouvre la voie à une approche de la conduite des réformes par la gestion des risques. / Carrying out reforms entails a high level of risk for policy makers: reform failure can have far-reaching consequences on both the public policy concerned and the reputation of the political leaders who are pushing for the reform. Policy makers widely acknowledge the role of “political risk” in public decision making. However, its definition remains vague. A literature review in decision sciences, political science and political economy shows that the concept of political risk is a blind spot in academic theory. This research project aims to develop a better understanding of the reasons why some reform initiatives fail while others succeed. It defines political risk as a combination of risk factors which contribute to trigger disruptive events and, in turn, influence the enactment of reforms. Six risk factors are identified on the basis of more than forty reform case studies: intrinsic characteristics of the reform, public opinion, stakeholders, political context and socio-economic context. The concept of political risk is then operationalized and tested using a scorecard approach. The tests show a consistent relation between risk factors, disruptive events and reform enactment. This project contributes to a better understanding of the link between strategy and politics in decision making and the dynamics of strategic decision making in the public sector. It paves the way for a risk based approach to steering public policy reforms.
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La responsabilité sociale des entreprises à la lumière de la santé et de la sécurité au travail / The corporate social responsability of firms in the light of health and safety at workCapron, Sophie 30 May 2016 (has links)
La préservation de la santé et de la sécurité du travailleur est aujourd'hui dans le langage de la gestion, du management et progressivement des juristes, liée au concept de « responsabilité sociale d’entreprise ». Les employeurs doivent en tenir compte dans leurs décisions pour tenter de s'assurer l’adhésion des salariés et contribuer à la préservation d’un environnement plus sain. Ces idées, dont les contours manquent parfois de précision, intègrent progressivement le droit positif. Ainsi, à l’aune de son obligation de sécurité de résultat, dont la violation présente le caractère de faute inexcusable, il incombe à l’employeur, en cas de lien du préjudice subi avec le travail, une réparation allant jusqu’à s’étendre aux préjudices jadis exclus par le livre IV du Code de la sécurité sociale. Il est possible de considérer qu'il s'agit d'une rupture de l’équilibre du régime accordant le bénéfice d’une présomption d’imputabilité au salarié, en contrepartie d’une réparation uniquement forfaitaire, avec éventuellement un complément en cas de faute inexcusable. On peut se demander si au-delà des contraintes normatives qui l’y obligent, l’employeur ne doit adopter un «management de la santé » destinée à assurer le fonctionnement immédiat de l'entreprise et à terme la pérennité de son capital humain. / To save health and safety at work is today, in the language of the management and step-by-step of lawyers, bound with the notion of “corporate social responsibility”. Beyond legal pressures progressively integrated in the positive law, employers must take care about them in their decisions to have the adhesion of employees and to contribute to the conservation of a healthy environment. Goals are as those including by the “triple bottom line” of Elkington (economic, social and legal), as those corresponding to the logic via media and politicians with the management of the appearance of the firm. In addition, it’s possible to ask you: how long can we continue to have a balance about responsibility and reparation around health and safety? How firms can succeed with taking care about interests of actual and future employees too? The answer ask you to study how France choose a “corporate social responsibility” with an important place for the State in opposition of what could be prefered by some authors. But the problem is that this system can be excessively interpreted by Judges. They often accept the responsibility of the employer in cases while it’s not sure that he (or the activity of the firm) created the risk. In addition, the French “corporate social responsibility” can’t be adapted enough and quickly as it’s necessary concerning health and safety at work. That is why, you must see if other ways can been more satisfying. They can be with the same persons (employers and employees or their representatives) or with others stakeholders. It don’t mean that the State can’t be have a role in the “corporate social responsibility” about health and safety at work. But it’s important to see if it can be interesting to give firms possibilities to act voluntarily and ask you if we have to change the repartition of powers concerning this questions in France. An independent control of results must be planned.
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Orientation-marché: une stratégie pertinente pour la gestion des institutions d'enseignement supérieur ? / Is market orientation a relevant strategy for the management of Higher educational institutions ?Bugandwa Mungu Akonkwa, Déogratias 07 November 2008 (has links)
Market orientation is generally defined as the implementation of the marketing concept within organizations. It has been operationalized by such dimensions as customer orientation (the pursuit of customer satisfaction), Competitor Orientation, Inter-functional Coordination, and Responsiveness. According to a growing body of literature, this strategy is likely to help higher educational institutions in their effort overcome the challenges and pressures of their changing environment (these are: massification, professionalisation, budget constraints, the rise of stakeholders’ requirements in terms of quality control and accountability… In this research, I first object that those researchers who are suggesting market orientation as the suitable strategy have said nothing as for its content or definition. I also contend that empirical works using higher educational setting to operationalize the market orientation strategy are just conceptual transpositions, which do not consider the specificities of higher education institutions as compared to private firms. These shortcomings are the theoretical justification of my research. Hence, after showing the origin of the market orientation rhetoric in higher education, I develop a new conceptualization of the strategy and suggest a new scale for its measurement. The following dimensions composed my suggested scale: Stakeholder orientation (Students, policy-makers, and organizations), Competitor Orientation, Collaboration, Inter-functional Coordination, and Responsiveness. The empirical validation of these dimensions was enriched by a quantitative assessment of the place of the market orientation strategy within the mission statements of higher educational institutions. This research is one attempt in a whole ongoing trend towards research on how to relevantly import private sector strategies into public and nonprofit sector organizations, among which, higher education/<p><p>L'Orientation-Marché est généralement définie comme étant l'implémentation du marketing dans les organisations. Une revue de littérature permet de l’opérationnaliser par les dimensions telles que l'Orientation clients qui consiste en la poursuite de satisfaction des clients, Orientation concurrents, Coordination inter/intra fonctionnelle, et la Réponse organisationnelle. Cette stratégie est de plus en plus évoquée comme pouvant aider les institutions d'enseignement supérieur à faire face aux défis tels que la massification, la professionnalisation, la réduction des financements, la montée des exigences des parties prenantes en termes de qualité. Dans cette thèse, je constate d'une part que certains chercheurs se limitent à proposer cette stratégie sans en définir le contenu, et d'autre part que les travaux empiriques existants sur l'Orientation-Marché dans l'enseignement supérieur se limitent à des transpositions conceptuelles, sans tenir compte des spécificités des institutions d'enseignement supérieur. C'est pour cette raison qu'après avoir démontré l'origine des discours sur l'Orientation-marché dans ce secteur, je développe une échelle de mesure susceptible d'Opérationnaliser cette stratégie. L'échelle comprend l'Orientation vers les parties prenantes (Etudiants, Décideurs politiques, Entreprises), l'Orientation Concurrents, la Collaboration, la Coordination Interfonctionnelle, et la Réponse organisationnelle comme principales dimensions. La validation empirique de ces dimensions a été enrichie par une évaluation quantitative de la place de l'Orientation-Marché dans les missions des institutions d'enseignement supérieur, telles que déclarées dans leurs différents documents. Cette recherche est une première ébauche dans tout un courant de recherches sur l'importations des stratégies de gestion privée dans les institutions à but non lucratif. / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Responsabilité sociale des entreprises envers les employés et performance financièreAbid, Raja 01 1900 (has links)
Dans un contexte où les entreprises font face à des ressources limitées, à des contradictions entre les demandes des parties prenantes et à des impératifs de performance sociale et financière, cette thèse se penche sur la problématique de la relation entre la responsabilité sociale des entreprises et la performance financière. Particulièrement, cette recherche se focalise sur le conflit d’intérêts reconnu entre les actionnaires et les employés en étudiant la dimension « employés » de la responsabilité sociale des entreprises et sa relation avec la performance financière. Savoir si c’est la performance financière d’une entreprise qui lui donne les ressources nécessaires pour investir en responsabilité sociale envers les employés ou bien si c’est la responsabilité sociale envers les employés qui contribue à la prospérité financière de l’entreprise, ou les deux à la fois est un questionnement fondamental dans ce domaine.
Pour l’approfondir, cette thèse développe un cadre d’analyse original qui regroupe différents fondements théoriques et les adapte au cas spécifique de la responsabilité sociale envers les employés. Nous partons du cadre de référence traditionnel qui unit l’hypothèse de disponibilité des ressources et la théorie des parties prenantes que nous complétons avec les apports de la théorie des ressources et de la théorie néo-institutionnelle. Cette thèse innove alors en mobilisant la théorie néo-institutionnelle non seulement pour expliquer les déterminants de la responsabilité sociale envers les employés, mais aussi pour éclairer les mécanismes institutionnels reliant les diverses dimensions de la responsabilité sociale des entreprises à la performance financière.
Sur le plan méthodologique, cette thèse par article adopte un devis quantitatif qui mobilise plusieurs bases de données de responsabilité sociale des entreprises et de performance financière permettant d’inclure différentes approches d’opérationnalisation de ces deux concepts. Les méthodes d’analyse utilisées impliquent des régressions linéaires multiples, la méthode des études événementielles et les régressions sur des données de panel incluant la modélisation en vecteurs autorégressifs et le test de causalité de Granger.
Les résultats de cette recherche montrent en premier lieu que la performance financière influence positivement la responsabilité sociale envers les employés qui apparait comme un investissement nécessitant des ressources financières. En deuxième lieu, cette recherche montre que l’influence de la responsabilité sociale envers les employés sur la performance financière est positive sur le long terme (lorsque la performance financière est évaluée par des mesures boursières) mais négative sur le court terme (lorsque la performance financière est évaluée par des mesures comptables). En effet, alors que les actionnaires réagissent positivement à l’annonce de pratiques de responsabilité sociale envers les employés sur le marché boursier, la performance financière comptable d’une année donnée est influencée négativement par le niveau de responsabilité sociale envers les employés des trois années précédentes. On peut alors dire que la tension entre les intérêts contradictoires des employés et des actionnaires se confirme sur le court terme, mais que les intérêts finissent par se rejoindre sur le long terme. Ceci suggère que les gestionnaires doivent faire preuve de patience pour observer les retombées positives de la responsabilité sociale envers les employés. En troisième lieu, notre recherche montre une relation bidirectionnelle entre la responsabilité sociale envers les employés et la performance financière qui s’influencent mutuellement.
Cette thèse répond à plusieurs critiques adressées aux études sur la responsabilité sociale des entreprises notamment en désagrégeant le concept de responsabilité sociale des entreprises et en mettant de l’avant sa dimension « employés » qui est souvent occultée. Au niveau de la pratique, les résultats de cette recherche ont plusieurs retombées pour les entreprises, les investisseurs socialement responsables, les défenseurs de la responsabilité sociale des entreprises et les gouvernements. Par exemple, au-delà de renseigner les acteurs sur les facteurs qui amènent les entreprises à agir d’une manière socialement responsable envers leurs employés, les résultats montrent qu’il est possible d’être à la fois « un bon citoyen corporatif » et une entreprise capitaliste rentable, du moins sur le marché boursier. / In a context where companies face limited resources, conflicts between stakeholders’ claims and social and financial performance imperatives, this thesis examines the relationship between corporate social responsibility and financial performance. This research is particularly interested in the recognized conflict of interest between shareholders and employees and focuses on the « employees » dimension of corporate social responsibility and its relationship to financial performance. It aims to better understand this relationship and to investigate whether it is the firm financial performance that provides resources to invest in corporate social responsibility towards employees or whether it is the social responsibility towards employees that creates the resources and contributes to the financial prosperity of the company, or both.
This thesis develops an original conceptual framework that brings together different theoretical foundations and adapts them to the specific case of corporate social responsibility towards employees. The main framework combines slack resources hypothesis and stakeholder theory and is complemented with contributions from resource-based view and neo-institutional theory. In this thesis, neo-institutional theory is employed not only to explain determinants of corporate social responsibility towards employees, but also to describe the institutional mechanisms linking various dimensions of corporate social responsibility to financial performance.
The research design includes three quantitative studies use several databases of corporate social responsibility and financial performance. The analysis strategy involves multiple linear regressions, event study methodology and regressions on panel data including vector autoregressive models and Granger causality test.
Research results show that financial performance positively influence social responsibility towards employees, which appears as an investment requiring financial resources. The results also suggest that corporate social responsibility towards employees positively influence long-term financial performance (when financial performance is evaluated by stock market measures) but influence negatively short-term financial performance (when financial performance is evaluated by accounting measures). In fact, while the stock market reacts positively to the announcement of socially responsible practices towards employees, the bottom line of a given year is negatively influenced by the level of social responsibility towards employees of the previous three years. The conflicting interests of employees and shareholders are confirmed in the short term, but they seem to become reconcilable in the long term. This suggests that managers must be patient to be able to observe the positive effects of corporate social responsibility towards employees. This research also shows a bidirectional relationship between corporate social responsibility towards employees and financial performance.
This thesis responds to several corporate social responsibility studies’ limits. It disaggregates the corporate social responsibility concept and highlights its « employees » dimension, which is often overshadowed. This research also has several implications for companies, socially responsible investors, advocates of corporate social responsibility and governments. For example, beyond informing actors about the factors leading companies to act responsibly towards their employees, the results show that being a good corporate citizen and a profitable capitalist company can coexist, at least in the stock market.
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Potentialités de gestion concertée des espaces de végétation naturelle en périphérie du parc national de Zakouma (Tchad) / Possibilities of a concerted management of the areas of natural vegetation around Zakouma national park (Chad)Hanon, Laurence 17 December 2008 (has links)
R É S U M É<p><p>I. Actuellement, en Afrique sub-saharienne, les acteurs de la conservation considèrent que la<p>survie à long terme de la faune sauvage ne peut être assurée que par le maintien de son habitat<p>en dehors des aires de conservation intégrale. Dans cette optique, les projets de conservation<p>tentent de préserver des étendues de végétation naturelle au sein de « zones tampons » ou de<p>« corridors de migration » dans la périphérie des aires protégées. Cette thèse s’est intéressée aux possibilités de conserver de tels espaces en concertation avec les populations riveraines du parc national de Zakouma, une aire protégée du Sud-est du Tchad. Notre objectif a été de rechercher des solutions aux problèmes que rencontrent généralement les aménagistes dans cette action. Notre hypothèse est que l’aménagement des périphéries d’aires protégées doit s’appuyer sur une meilleure identification des déterminants locaux de l’exploitation des espaces de végétation naturelle, et que leur analyse doit s’appuyer sur une approche spatiale.<p>II. Plusieurs étapes de recherches ont permis d’alimenter notre réflexion :<p>Une première phase de terrain a été tout d’abord été menée à Am Choka, un village représentatif de la zone la plus densément peuplée de la périphérie est du PNZ. Les objectifs visés étaient i.) d’une part, de déterminer les activités humaines affectant le plus le paysage<p>végétal naturel de la périphérie du parc, et donc susceptibles d’annihiler son rôle de « zone<p>tampon », et ii) d’autre part, d’identifier les savoir-faire et les facteurs socioéconomiques et<p>politiques qui régissent l’exploitation des espaces de végétation naturelle. Outre l’observation participante au village, des cartographies fines du terroir et des zones d’exploitation, ainsi que des entretiens semi-structurés ont été réalisés sur le terrain.<p>La seconde phase de recherche a été consacrée à la réalisation d’un outil cartographique dans<p>le but (i) d’évaluer l’état de la zone périphérique en terme de répartition et d’occupation relative des diverses formations végétales naturelles par rapport à l’emprise agricole, et ii.) d’en déduire les zones de la périphérie les plus susceptibles de faire l’objet d’un processus de gestion des espaces de végétation naturelle. A cet effet, quatre images satellites récentes ont été acquises. Les opérations de terrain ont donné lieu à 234 relevés sur ligneux et 2440 relevés qualitatifs d’autres types d’occupation du sol. Ces relevés ont été utilisés pour l’interprétation des scènes satellites en unités cartographiques.<p>La troisième phase de recherche a porté sur une analyse du dispositif d’aménagement récemment proposé pour la zone périphérique du PNZ par le projet gestionnaire du parc. Notre objectif était de mettre en évidence, les modalités réelles de prise en compte de l’organisation locale de l’exploitation ou de la gestion des espaces de végétation naturelle, et de les confronter avec les connaissances acquises lors de la première phase de recherche. <p>III. La recherche aboutit aux résultats suivants :<p>Les populations rurales ont une bonne connaissance du milieu physique et utilisent une<p>typologie qui leur permet de localiser les différentes composantes de leur terroir et de leur<p>finage, et d’en évaluer le potentiel.<p>La défriche des espaces de végétation naturelle à des fins agricoles est régie par des instances<p>coutumières villageoises et cantonale qui exercent un fort pouvoir en matière de gestion du<p>foncier et de planifications agricoles.<p>La culture du sorgho repiqué (berbéré - Sorghum bicolor) constitue la principale source de<p>réduction des espaces de végétation naturelle. Elle modifie le paysage sur de grandes portions<p>de territoire car sa mise en place nécessite un essartage intégral des savanes à Acacia seyal.<p>L’accès et l’usage des espaces de végétation naturelle pour la collecte de produits forestiers<p>ligneux et non-ligneux sont libres et non liés à la propriété foncière. L’exploitation de ces<p>produits n’entraîne pas de coupe à blanc mais les contraintes d’exploitation conditionne l’étendue spatiale du finage autour d’un village donné. Certaines zones du finage sont cependant l’objet de bornages fonciers en vue de projets agricoles à plus ou moins long terme. Les travaux cartographiques ont abouti à l’appréciation de l’étendue et de répartition des formations végétales naturelles. Le sorgho de décrue occupe un peu moins de 5% de la totalité de la superficie de zone périphérique. Les zones de cultures sont concentrées pour l’essentiel à<p>l’est et au nord de l’aire protégée. Un dixième de la superficie d’origine des savanes à Acacia<p>seyal a déjà été exploité à des fins agricoles. Cette carte peut être exploitée pour localiser les<p>zones d’enjeux entre conservation et développement économique. Cet exercice permet de<p>reconsidérer la délimitation en zones de protection de la périphérie.<p>Dans sa formulation, le « plan de gestion » témoigne largement d’une volonté d’associer les<p>populations riveraines à l’aménagement de la périphérie du parc. Cette collaboration sera<p>certainement entravée par l’absence de compensation en contrepartie de la limitation du<p>développement agricole au profit de l’habitat de la faune sauvage. Par contre, elle pourrait<p>être favorisée si le zonage proposé correspondait aux limites des terroirs et des finages. Un<p>préliminaire à tout processus de gestion concertée des espaces de végétation naturelle est aussi l’identification des décideurs qui ont autorité sur ces espaces. L’étude débouche sur suggestions permettant aux aménagistes leurs permettant d’atteindre leurs objectifs de conservation de la faune et de son habitat en concertation avec les populations riveraines. Ces recommandations peuvent certainement être adaptées à d’autres contextes d’aménagement des périphéries d’aires protégées. <p><p><p>ABSTRACT<p>I. Nowadays, in Sub-Saharan Africa, conservation actors believe that the long-term survival<p>of wild animals can be ensured only through the maintenance of their habitat outside areas of<p>total conservation. Accordingly, conservation projects seek to preserve areas of natural<p>vegetation in “buffer zones” or “migration corridors” on the periphery of protected areas.<p>The present doctoral thesis studies the possibilities of conservating such areas in concertation<p>with the populations living around Zakouma National Park (ZNP), a protected area in southeast<p>Chad. Our aim has been to find solutions to the problems generally encountered by forest<p>managers working towards this goal. Our hypothesis is that the management of surroundings<p>of protected areas must be grounded on a better identification of the local factors determining<p>the exploitation of natural vegetation areas, and that any analysis must be based on a spatial<p>approach.<p>II. Several steps in the research provided grounds for reflection:<p>As a first phase, a survey was conducted in Am Choka, a village representative of the most<p>densely populated zone of the eastern periphery of ZNP. The objectives were (i) to determine<p>which human activities most affect the natural vegetal landscape of the periphery of the park<p>and hence are likely to annul its role of “buffer zone”, and (ii) to identify which know-how<p>and socio-economic or political factors govern the exploitation of natural vegetation areas. In<p>addition to participatory observation in the village, detailed maps were made of the ‘terroir’<p>and the ‘finage’ (the total area exploited by a village), and semi-structured interviews were<p>conducted on the spot.<p>The second phase of research was dedicated to the creation of a cartographic tool with the<p>intention of (i) assessing the state of the peripheral zone in terms of where and to what extent<p>the natural vegetal formations are situated in comparison with the land under cultivation, and<p>(ii) pinpointing the peripheral zones best suited to a process of management of natural<p>vegetation areas. To that end, four recent satellite pictures were acquired. Operations on the<p>ground yielded 234 plottings over wood stands and 2 440 qualitative plottings of other types<p>of land occupation. These plottings were used to convert the satellite images into cartographic<p>units.<p>The third phase of research was concerned with an analysis of the management mechanism<p>recently proposed for the peripheral zone of ZNP by the park management project. Our aim<p>was to bring to the fore the actual methods by which the local organisation of exploitation or<p>management of the natural vegetation areas is taken into account and to compare them with<p>the knowledge acquired under the first phase of research.<p>III. The research produced the following results:<p>The rural populations have a good knowledge of the physical environment and use a typology<p>which enables them to localise the different components of the terroir and of the finage, and<p>to assess their potential.<p>The clearing of areas of natural vegetation for agricultural purposes is governed by traditional<p>village or canton authorities, which exert a powerful influence over land management and<p>agricultural planning.<p>The cultivation of transplanted sorghum (berbéré - Sorghum bicolor) is the main source of<p>reduction of areas with natural vegetation. It modifies the landscape over large swathes of<p>territory inasmuch as this cultivation method leads to a total clearing of the Acacia seyal<p>savannas. Access to and use of areas of natural vegetation for collecting wood and non-wood forest<p>products are free and not linked to land ownership. Exploiting these products does not lead to clear-cutting of the forest, but the constraints of exploitation influence the spatial extent of the finage around a given village. Some zones of finage are nevertheless subjected to land<p>boundary markings when agricultural projects are planned in the shorter or longer term.<p>The cartographic findings led to an assessment of the area covered by, and the distribution of,<p>natural vegetal formations. Flood-irrigated sorghum occupies just under 5% of the total area<p>of the periphery. The cultivation zones are mostly concentrated east and north of the protected area. One tenth of the original area of Acacia seyal savannas has already been exploited for agriculture. The map can also be used to identify areas caught between conservation and<p>economic development. This exercise makes its possible to reconsider the delimitation of the<p>periphery into protection zones. In its formulation, the “management plan” largely reveals the will to involve local populations<p>in the management of the periphery of the park. This collaboration will certainly be hampered<p>by the absence of compensation to offset any limitation of agricultural development to the<p>benefit of the wild animal habitat. It could, however, be promoted if the proposed zoning were<p>to correspond to the limits of the terroirs and finages. A preliminary to any process of<p>concerted management of the areas of natural vegetation would also be to identify the<p>decision-makers who have authority over these expanses. The present study throws up suggestions as to how forest managers might attain their<p>objectives for the conservation of fauna and their habitat in concertation with the local<p>populations. These recommendations can certainly also be extrapolated to other contexts of<p>management of the peripheries of protected areas. / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'action en justice des parties prenantes dans le cadre de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise / Stakeholders’ legal action concerning Corporate Social ResponsibilityLopez, Laëtitia 04 November 2016 (has links)
L’action en justice intentée en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise révèle certaines limites lorsque les justiciables parties prenantes souhaitent protéger leurs intérêts. Par une juridicisation du droit de la RSE à mi-chemin entre la soft law et la hard law, l’action en justice des parties prenantes pourrait être véritablement efficiente. Dès lors, les mécanismes processuels traditionnels sont insuffisants lorsqu’il s’agit d’agir en justice dans ce domaine. C’est notamment à travers l’intérêt et la qualité à agir en justice des parties prenantes que des aménagements de la procédure civile vont être véritablement nécessaires. Des améliorations supplémentaires telles que l’instauration d’une action de groupe élargie au domaine de la RSE et davantage américanisée permettrait notamment aux parties prenantes d’assurer leur défense grâce à un dispositif nouveau très efficace. De plus et par la voie extrajudiciaire des modes alternatifs de règlement des litiges, les acteurs de la RSE peuvent également décider de porter le différend qui les oppose hors de la connaissance du juge étatique. Ce choix d’action peut être révélateur d’une préférence pour une justice davantage négociée. Ces propositions semblent être indispensables à la mise en œuvre d’une action en justice efficace en matière de RSE. Les parties prenantes pourront alors agir en justice de manière inédite afin de parachever leur protection. Les nécessités juridiques et sociales actuelles semblent ainsi faire évoluer le droit afin que les parties prenantes puissent bénéficier d’une action en justice considérée comme un véritable contre-pouvoir face à l’entreprise. / Legal actions brought to court concerning Corporate Social Responsability reveal certain limits when litigants’ stakeholders wish to protect their interests. The Corporate Social Responsability law falls between soft law and hard law. Going through CSR law’s judicalization could really make litigation of stakeholders efficient. Usual processual mechanisms are insufficient once an action has to be brought to court dealing with CSR. The civil procedure will need some changes, specifically relating to legal standing and stakeholder interest. Some added improvement would allow stakeholders to ensure their legal defence thanks to this new and efficient legal device. The setting up of a collective action including a CSR with more resemblance to the American one would represent one such improvement. Moreover, stakeholders can decide to settle the matter out-of-court with an extrajudicial approach, using alternative dispute resolution. This choice could amount to a more negotiated inflection of justice. These proposals seem to be necessary to settle an efficient legal action concerning CSR. In this way stakeholders will be able to litigate in a whole new way in order to consolidate their protection. Current legal and social needs seem to make the law evolve so that stakeholders benefit from a legal action which can be considered as a real countervailing power against a corporation.
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