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Die Todesstrafe in kritischer SichtKeller, Dieter, January 1968 (has links)
Thesis--Universität Zürich, 1965. / Includes bibliographical references (p. [xv]-xx).
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Littérature in extremis. Poétique et éthique de la peine capitale dans les œuvres de Victor Hugo, Charles Baudelaire et Albert Camus / Literature in extremis. The Poetics and Ethics of Capital Punishment in the Works of Victor Hugo, Charles Baudelaire, and Albert CamusMorisi, Ève 02 May 2011 (has links)
Cette thèse a trait à la représentation de la peine capitale pendant la période moderne et se situe au carrefour des domaines poétique, politique et éthique. Trois auteurs majeurs qui appréhendent l’imaginaire de l’exécution de manière contrastée sont pris en considération — Hugo, Baudelaire et Camus. L’examen des stratégies de représentation qu’ils élaborent afin de promouvoir ou de dénoncer le couperet révèle que, après 1789, la littérature opère comme le support privilégié d’un questionnement sur l’efficacité de la justice létale et sur sa négation de l’intégrité et de la communication humaines. Réciproquement, l’image moderne de la décapitation met le langage littéraire face à sa difficulté à représenter des événements qui outrepassent à la fois solidarité sociale et entendement humain. En identifiant et en analysant le dialogue noué entre trois écritures qui explorent cette dynamique réciproque, l’on démontre qu’elles mettent à mal deux présupposés; l’un pénal, et l’autre littéraire. D’une part, malgré leur désaccord quant à la recevabilité de la peine capitale et quant à la fonction de la littérature, chacun des auteurs concernés invalide, de manière explicite ou implicite, les prémisses progressistes qui légitimèrent la guillotine depuis la Révolution française jusqu’à l’abolition. D’autre part, cette invalidation des prétendues vertus de l’échafaud figure dans des textes qui compliquent l’opposition conventionnelle entre une littérature essentiellement soucieuse d’esthétique et une autre inquiète des questions politiques. Loin de conforter cet antagonisme, les œuvres étudiées ouvrent le paradigme restreint de la littérature dite engagée à des formes inattendues de discours éthiques. / This dissertation pertains to the representation of capital punishment in the modern period. It sets out to answer the question “How does post-Revolutionary literature act in the face of Western society’s most violent legal practice, the death penalty?” It focuses on three canonical authors who portray the imaginaire of execution in contrasting ways and investigates the intersection of poetics, politics, and ethics. The writings forged by Hugo, Baudelaire, and Camus to promote or denounce capital punishment show that literature served as a medium that questions the law’s negation of human values and communication after 1789. Conversely, the modern image of decapitation confronts language with the limits of its power to represent events that exceed social solidarity and human understanding. By placing the three writers in a transhistorical dialogue that explores this reciprocal dynamics, I demonstrate that they undo two preconceptions: one penal, and the other literary. First, despite their disagreement on the legitimacy of lethal justice and the function of literature, the authors invalidate, explicitly or implicitly, the premises that legitimated the guillotine from the French Revolution until the abolition of capital punishment in 1981: the supposed painlessness and immediacy of beheading, and the machine’s ability to maintain order in society. Second, this invalidation of the supposed virtues of head severance emerges from texts that complicate the apparent divide between strictly aesthetic literature and politically committed writing. On the contrary, these works open up the restrictive category of littérature engagée to new, unexpected forms of ethical discourses. [1697 carac.]
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Le parti pris humain dans les œuvres de Camus et de Koestler / The human bias in works of Albert Camus and Arthur KoestlerMajeri, Sophia 28 November 2017 (has links)
Cette étude tente d’apporter une analyse comparée et détaillée des réflexions d’Albert Camus et d’Arthur Koestler ayant un rapport avec cette volonté de défendre l’homme oppressé. Notre apport littéraire à travers cette analyse est de travailler en profondeur sur les textes de Koestler, d’en dégager les particularités lexiques et stylistiques, de les rapprocher de celles de Camus, d’en tirer une analyse subtile et minutieuse de la pensée de l’auteur hongrois, déplorablement méconnu, et de montrer comment deux intellectuels d’origines différentes et de langues d’expression différentes peuvent mener un même combat, avoir les mêmes influences littéraires, les mêmes « ennemis », les mêmes doutes et la même passion. / This study tries to bring a comparative and detailed analysis of the reflections of Albert Camus and Arthur Koestler having a relation with this will to defend the oppressed man. Our literary contribution through this analysis is to work in depth on Koestler 's texts, to identify its lexical and stylistic peculiarities, to bring them closer to those of Camus, to draw from them a subtle and minute analysis of the thought of the " A Hungarian author, deplorably misunderstood, and to show how two intellectuals of different origins and different languages of expression can lead the same struggle, have the same literary influences, the same "enemies", the same doubts and the same passion.
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Réception et usages des principes du droit romain par les officiers royaux français : réflexions autour de la justice pénale sous Charles VI (1380-1422)Perreault-Corbeil, Élisabeth 08 1900 (has links)
Le règne du roi de France Charles VI (1380-1422) est caractérisé par plusieurs bouleversements, le premier étant la folie du roi, déclarée en 1392. En dépit des crises militaire, économique et sociale qui secouent le royaume, il s’agit néanmoins d’un temps fort pour la mise en place de l’État monarchique. L’instabilité permet en réalité à l'autorité royale de durcir ses positions et d’imposer plus efficacement son pouvoir, notamment en matière de justice. Ce renforcement s’appuie en grande partie sur le modèle du droit romain qui est étudié depuis le XIIe siècle par les officiers royaux, à savoir des membres importants de l’administration. Le présent travail analyse la façon dont les principes juridiques hérités de l’Antiquité sont reçus et engagés dans la littérature médiévale pour soutenir des réflexions en matière de justice. Il s’appuie pour cela sur l’étude des écrits de quatre officiers royaux influents : Nicolas de Clamanges, Jean de Montreuil, Laurent de Premierfait et Guillaume de Tignonville. Les concepts qui sont empruntés aux œuvres classiques s’expriment à travers une double affirmation : l’application plus sévère de la justice royale et le recours plus systématique à la peine de mort. Si les attentes des auteurs sont parfois incompatibles avec l’exercice d’une justice guidée par la clémence, les autorités royales tendent toutefois à sanctionner de façon plus rigoureuse. Les relations entre les théories juridiques et leur application sont complexes, mais tendent à converger vers une même voie, dans le cadre de l’affirmation de la souveraineté et de la lutte contre les crimes qui menacent la paix publique. / The reign of Charles VI (1380-1422) of France is characterized by several upheavals, the first one being the king's madness, declared in 1392. Despite the military, economic and social crises that shake the kingdom, it is nevertheless a strong time for the establishment of the monarchical State. The instability actually allowed the royal authority to strengthen its positions and to impose its power more effectively, especially in matters of justice. This strengthening is grounded on the Roman law, which had been studied since the 12th century by royal officers, important members of the administration. The present work analyzes the way legal principles inherited from Antiquity are received and engaged in medieval literature to support thoughts on justice. It is based on the study of the writings of four influential royal officers: Nicolas de Clamanges, Jean de Montreuil, Laurent de Premierfait and Guillaume de Tignonville. The concepts borrowed from the classical works are expressed through a double affirmation: a more severe application of royal justice and a more systematic use of the death penalty. If the authors expectations are sometimes incompatible with an exercise of justice guided by clemency, the royal authorities nevertheless tend to sanction more rigorously. The relationship between legal theories and their application is complex, but tends to converge towards the same path, in the context of the affirmation of sovereignty and the fight against crimes that threaten public peace.
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Étude lexicale et anthropologique de la mort à partir des textes suméro-akkadiens (fin IIIème-Ier millénaire av. J.-C.) / A lexical and anthropological study of death in Sumerian and Akkadian texts (late 3rd to 1st Millennium BC)Muller, Virginie 12 November 2015 (has links)
Les sources textuelles sumériennes et akkadiennes sont à la base de ce travail. Il offre une enquête sur le thème de la mort, à partir d’une analyse lexicale du champ sémantique de la mort, ainsi que des différents termes, expressions et euphémismes utilisés pour désigner le fait de mourir. La totalité des genres littéraires attestés sont donc pris en compte, notamment les textes divinatoires, les inscriptions royales, les textes de lois… L’objectif est tout d’abord de constituer un corpus le plus exhaustif possible, qui jusqu’ici n’était pas disponible, en étudiant de façon systématique les données. Mais l’ambition est également d’analyser toute la terminologie et de réaliser une synthèse sur ce thème. Cette recherche porte donc sur la mort dans sa réalité concrète, notamment les différentes sortes de trépas, et les gestes afférents, comme les étapes du processus funéraire ou des cultes de commémoration. L’intérêt est également porté sur les différents sentiments ressentis face à la mort, aux valeurs et significations qui lui sont accordées, et aux utilisations de la mort par les vivants, notamment au travers d’une exploitation politique et sociale. / Sumerian and Akkadian texts provide the primary material for this study, which is a lexical analysis of the semantic field of death, and of terms, expressions and euphemisms used to refer to dying. All literary genres are examined, especially divinatory texts. The purpose is not only to bring together a corpus, which until now has not been available, by going through the texts systematically, but also to analyze all the terminology and to summarize the subject. This research concerns concrete aspects of death, especially the different ways in which Mesopotamians died and the acts that followed death, such as funerary practices and rites, and commemorative ceremony. We are also interested in different feelings, values, and uses attributed to death by the living, especially political or social.
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