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Construction du personnage et de l'indentité dans les romans de Pirandello et SvevoM'bengué, Adama 14 December 2011 (has links) (PDF)
Ce travail cherche à faire le lien entre deux " pensées " littéraires, celles de deux écrivains italiens majeurs du début du XXe siècle, dont les ressemblances multiples mettent en valeur aussi les dissemblances. Il s'articuleautour d'un problème précis, à savoir celui du personnage romanesque, de sa crise, de sa remise en question, rejoignant ainsi une des problématiques cruciales du roman du XXe siècle dans la culture européenne. Ce type de personnage - exclu, exilé de la réalité - révèle la fragilité de l'accord entre l'être et le monde. Ainsi les auteurs étudiés - Pirandello et Svevo - posent la question de la construction, et à travers elle, de la déconstruction de ces " êtres de papier " que sont les personnages. Chez eux, en effet, les traits du personnage ne sont pas livrés d'emblée, mais ils sont construits par le déroulement du texte. Mais en même temps, leur aventure humaine les expose aux pires dangers, rendant incertaine leur identité, difficile, voire impossible leur rapport au monde. D'où un processus de dé-structuration et parfois d'anéantissement qui les frappe. C'est pourquoi (à l'exception des personnages féminins de Pirandello) ils trouvent refuge dans la maladie, la folie, les rêveries, voire dans la négation de la réalité.
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Personnes, Personnel et Impersonnel dans l'œuvre de Richard PowersD. Schooley, Béatrice 19 October 2011 (has links) (PDF)
Plus connue pour le foisonnement et la richesse de ses thèmes, pour la densité de son contenu historique, socioéconomique, et pour la technicité avec laquelle elle manipule divers domaines scientifiques, l'œuvre de Powers laisse pourtant également une très large place à ses personnages. Jouant le double rôle de reflets de la société et de piliers narratifs organisant le récit, ces personnages expriment en effet la vision de Powers de l'Amérique contemporaine et constituent un lieu d'expérimentation littéraire. Ces romans s'intéressent aux façons dont les êtres entrent en lutte pour préserver et réinventer leur identité propre au sein d'un monde en perpétuelle mutation sociale et politique, et saturé de moyens technologiques nouveaux. Powers fait le choix d'une approche à la fois sociologique et philosophique en partageant le regard qu'il porte sur la société contemporaine américaine et en mettant au cœur de son œuvre la notion de relation à soi et aux autres. Les implications narratives de cet intérêt pour la complexité accrue d'un statut ontologique de la personne sont multiples et aboutissent à la construction de personnages mouvants et discontinus, réfractant plus qu'ils ne concentrent une énergie remise en circulation au triple niveau de la fiction, de la lecture et de l'écriture. Les modalités d'écriture des personnages, qui rendent compte de l'éclatement de l'unité de la personne dans le monde contemporain américain, font alors déborder la conception individualisante et personnelle qui leur est le plus souvent associée et lui substituent une vision fragmentaire, paradoxalement fédératrice, et en définitive impersonnelle, des êtres.
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Poétique des cycles romanesques : de Balzac à VolodineConrad, Thomas 24 June 2011 (has links) (PDF)
Les cycles romanesques sont ces œuvres formées par la réunion de plusieurs récits autonomes : sommes "à la Balzac", suites, séries, trilogies, etc. Il s'agit d'un type spécifique de "transtextualité" (Genette), où s'exprime un désir ambigu de totalisation, qui affirme à la fois l'ouverture et la clôture du texte. Selon une démarche de poétique historique, nous analysons les formes de ces cycles, tout en les inscrivant dans l'histoire de long terme du genre romanesque. D'où un corpus large, s'étendant du XIXe siècle à nos jours : La Comédie humaine de Balzac, le Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki, les trilogies de Dumas, Les Rougon-Macquart, les Trois Villes et les Quatre Evangiles de Zola, le Cycle du Hussard de Giono, les cycles de science-fiction d'Asimov, et les romans " post-exotiques " de Volodine. L'examen des procédés de connexion entre les récits montre que le cycle n'est pas fondé sur la cohérence du monde qu'il représente, mais sur la cohésion des textes qu'il rassemble. Chaque cycle est une totalisation singulière de textes, traversée de tensions et de dysfonctionnements.Mais ces œuvres sont autant de réponses à une question qui subsiste pendant ces deux siècles : comment retrouver une totalité épique adéquate au monde moderne né de la Révolution ? Les cycles romanesques réactivent la " racine épique " du roman (Bakhtine). Cette visée épique, et ses transformations, sont un aspect de ce que serait une histoire de l'idée de totalité en littérature.
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Balzacs "Iliade de la corruption" Säkularisierung des Bösen und poésie du mal im cycle Vautrin /Jakob, Juri. January 1900 (has links)
Thesis (doctoral)--Universität Heidelberg, 1997. / Includes bibliographical references (p. 387-406) and index.
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Utilisation des éléments formels de la bande dessinée au cinéma /Antaya, Paul, January 2005 (has links)
Thèse (M.A.) -- Université du Québec à Chicoutimi, 2005. / Bibliogr.: f. 39-40. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Balzacs "Iliade de la corruption" Säkularisierung des Bösen und poésie du mal im cycle Vautrin /Jakob, Juri. January 1900 (has links)
Thesis (doctoral)--Universität Heidelberg, 1997. / Includes bibliographical references (p. 387-406) and index.
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Remonter le fleuve de l’empirisme : Louis Jouvet, le comédien et le personnage de théâtre dans les leçons au Conservatoire (1939-1940 ; 1947-1951) / Up the river of empirism : the comedian and the character in Louis Jouvet’s classes (1939-1941 ; 1947-1951)Mascarau, Ève 19 November 2016 (has links)
Louis Jouvet a toute sa vie écrit et pensé l’art dramatique, s’essayant à tous les métiers du théâtre, depuis ses débuts en tant que régisseur jusqu’à ses expériences de metteur en scène et bien évidemment d’acteur. Dans ses leçons au Conservatoire, données de 1934 à 1940 puis de 1947 à 1951, il tente de mettre en mots, pour ses élèves, le « mystère » du théâtre, qui ne vit que dans l’instant du jeu et se dérobe sitôt celui-ci terminé. Il construit pour ce faire un édifice mental dont les personnages sont le cœur. Venus visiter les auteurs dramatiques véritables au moment de l’écriture, ils sont ceux dont l’acteur, s’il veut devenir comédien et parvenir à la désincarnation, doit se mettre en quête. Afin de comprendre comment Jouvet invente une logique qui lui permet à la fois de transmettre le fruit de son expérience et de maintenir l’énigme, nous avons procédé à une analyse systématique des classes. De celle-ci émerge non une « méthode » ou un « système » Jouvet mais une pensée moins contradictoire qu’il n’y paraît, portée par un vocabulaire inlassablement repris et d’où émergent de fortes constantes. La première partie de la thèse analyse la pensée générale du théâtre selon Jouvet et la place décisive qu’il accorde aux personnages, de façon à comprendre comment il situe son rôle d’enseignant du premier XXe siècle. La deuxième reprend et développe les différents modes d’approche des personnages dramatiques, selon leur genre, leur auteur et leur type. La troisième envisage plus spécifiquement le temps de la rencontre, dans le jeu, entre le comédien et le personnage, dans une redéfinition du Paradoxe de Diderot, dont Jouvet repense les termes selon la logique poético-mystique qu’il échaffaude. / Throughout his life, Louis Jouvet reflected on and wrote about the dramatic arts, exercising all of the different trades of the Theatre field, from his beginnings as a stage manager to his experiences as a director and, obviously, as an actor. In his lessons as a teacher at Paris’ drama school, from 1934 to 1940 and from 1947 to 1951, he strived to pass on to his students the “mystery” of the Theatre, alive only in the instant of the play and elusive as soon as it is over. To do so, he erects a mental structure whose pillars are the characters. As the inspirers of the genuine dramatic authors, the characters are the ones every actor must seek if he is to become a comedian and reach disembodiment. To understand how Jouvet invents a structure that would allow him to impart the lessons of his experience and, at the same time, maintain the mystery, we analyzed all of his lessons in a systematic way. From there, what comes to light is not a “Jouvet method” nor a “Jouvet system”, but a vision that’s not as contradictory as it would seem, supported by a very recurring vocabulary, and from which emerge a few strong constants.The Thesis’ first part analyzes Jouvet’s general vision of the Theatre and the key role he assigns to characters, as a means to understand how he defines his role as a teacher during the first half of the XXth century. The second part delves into Jouvet’s different perspectives on characters, according to genre, author and type. The third one explores more specifically the moment in which, through the play, comedian and character meet, in a redefinition of Diderot’s paradox reshaped by Jouvet’s original logic, both logical and mystic.
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Monstres et monstrueux dans l'œuvre d'Alexandre Vialatte / Monsters and monstruosity in Alexander Vialatte’s workMilcent, Anne-Laure 16 June 2015 (has links)
L’œuvre d’Alexandre Vialatte manifeste une attirance et même une fascination pour les monstres et, en profondeur, pour le monstrueux : son univers romanesque est marqué par la présence de monstres qui est à la fois motivée par la perception tragique d’une monstruosité inhérente au quotidien et à l’homme et par un imaginaire hanté par la problématique de l’identité, de la culpabilité et de la création de soi comme fantasme de réinvention. Confronté aux folies meurtrières de l’Histoire, à sa propre folie, Vialatte fut subjectivement mêlé aux conflits du XXe siècle. Entre les années vingt et les années soixante-dix, il imagine comme romancier puis comme chroniqueur un univers qui porte les traces de la désintégration du réel, de la négation de l’être. Les monstres qui hantent la fiction sont le signe d’une époque profondément ébranlée, ils révèlent comment l’imaginaire de Vialatte est travaillé par un sens aigu de l’Histoire. Plus libre encore que le monstre de toute forme et de toute frontière, le monstrueux structure en profondeur l’œuvre. Ce jeu de distorsion du réel jusqu’à la transgression apparaît disséminé dans l’ensemble du récit. Cette fascination pour les monstres et le monstrueux trouve son origine dans une perception tragique et insupportable du réel : le regard singulier de Vialatte trahissant une angoisse métaphysique et ontologique. Son écriture, son humour indécidable frappent par son caractère dissonant et troublant. Cette écriture marquée par la déformation et la fragmentation donne à l’ensemble de l’œuvre un caractère subversif et explosif, révèle un espace de l’ordre de l’impensable. L’écrivain trouve ici un moyen de définir ses choix esthétiques, d’accepter ses désillusions sans pour autant cesser d’écrire. L’aveu inconscient de cette attirance intime, personnelle pour le monstrueux révèle combien l’acte d’écrire lui-même se reconnaît habité par le monstrueux, combien il permet de transcender le réel, de le sublimer par le pouvoir de l’écriture. / Alexandre Vialatte’s work displays an attraction, even a fascination, for monsters, and, more deeply, for monstrosity: his novelistic universe is characterized by the presence of monsters. This presence is both due to the tragic perception of a monstrosity which inheres in everyday life and in Man himself, and by Vialatte’s imaginary world which is haunted by the question of identity, of guilt, and of the creation of the Self as a fantasy of reinvention. As Vialatte was confronted with the mad murders of History and with his own madness, he was subjectively involved in the wars of the 20th century. Between the 1920’s and the 1970’s he was a novelist and then a columnist who imagined a fictional universe bearing the marks of the disintegration of reality and of the negation of the being. Monsters haunting fiction are the sign of deeply troubled times, they reveal how Vialatte’s imagination is marked by an acute sense of History. Monstrosity, which is even more shapeless and boundless than monsters, underlies the whole structure of Alexandre Vialatte’s work: indeed, the transgressive distortion of reality is present in all the narrative. This fascination for monsters and monstrosity originates in a tragic and insuperable perception of reality: indeed, Alexandre Vialatte’s vision betrays a metaphysical and ontological anxiety. His writing and his ambiguous humor have a troubling and cacophonic character. His writing, which is characterized by deformation and fragmentation, gives a subversive and explosive aspect to the work as a whole, and reveals a space which is unthinkable. In his work, the writer finds a way to define his aesthetic choices, to accept his disillusions without ceasing to write. His unconscious admission of his intimate and personal attraction for monstrosity reveals how the act of writing itself is haunted by monstrosity, how it enables to transcend reality and to sublimate it through the power of writing.
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Figures de l’avarice et de l’usure dans les comédies : The Merchant of Venice de Shakespeare, Volpone de Jonson et L’Avare de Molière / Figures of avarice and of usury in the comedies : The Merchant of Venice by Shakespeare, Volpone by Jonson and L’Avare by MolièreBurtin, Tatiana 18 October 2011 (has links)
L’émergence d’un « ‘esprit’ capitaliste » (Weber) en Angleterre et en France au tournant des XVIe-XVIIe siècles a favorisé la reconfiguration des rapports entre avaritia et cupiditas, qui déterminent tout le champ sémantique de l’usure et de l’intérêt. Cette thèse postule que cette évolution est sensible dans la comédie française et anglaise de l’époque, et plus particulièrement chez les grands dramaturges qui ont marqué l’imaginaire collectif en mettant en scène des personnages avares. À partir d’un type comique issu à la fois du théâtre antique et du canon religieux bien établi dans l’Occident chrétien, l’appréhension nouvelle de l’argent comme objet et comme signe permet de construire une véritable figure moderne de l’avarice. Shylock, Volpone et Harpagon sont suspendus entre un or quasi divin, et l’univers plus ou moins connu de l’argent, qu’ils pensent maîtriser grâce à leur trésor. S’ils s’intègrent parfaitement à la fluidité moderne des échanges économiques, culturels et sociaux, ils participent aussi à leur dévalorisation, par une activité et un discours proprement usuraires. Leur entourage tente de soumettre cette « labilité » (Simmel) suscitée par l’économie de l’usurier-avare à un nouvel ordre, cosmique, éthique ou politique. Le conflit se résout devant la justice, instance discriminatoire externe et prétexte à la mise en abyme du jugement social. L’analyse finale de ces dénouements permet de comprendre le travail de chaque auteur sur la forme et la fonction du comique, à travers le texte, les genres, ou une esthétique de l’espace. Elle montre que chacun s’attache à valoriser l’apport de son art au public dans une période de crise socio-économique. / The emergence of a capitalist ‘spirit’ (Weber) in England and France at the turn of the sixteenth and seventeenth centuries played a leading role in reconfiguring the relation between avaritia and cupiditas which determine the whole semantic field of usury and interest. This thesis postulates that this evolution is perceptible in French and British comedy at that time, in particular for some of the playwrights who staged miserly characters imprinted in our collective imagination. Starting from a comic type as common in Greek and Roman drama as it was in the well-established religious canon in the Christian West, a new understanding of money as object and as sign leads to the construction of a truly modern figure of avarice.Shylock, Volpone (Mosca) and Harpagon, hang on to a almost divine idea of gold and the more or less known world of money, medium they think they control through their treasure, and which is about to become the universal equivalent of any good. Those characters fit perfectly into this modern dynamic of economic, cultural and social exchanges, but they also contribute, with their strictly usurious speech, to its depreciation. Their entourage tries to tame this « lability » of values (Simmel) generated by the economy of the usurer-miser to a new order – a cosmic, ethical or political order. Conflicts are resolved by a court of law, external discriminatory authority and pretext for the mise-en-abyme of social judgment. The analysis of these denouements allows one to understand the work of each author in the comic form and function, through the text, the genres, or an aesthetic of space. It shows how much each author strived to value the contribution of his art to the public, in a time of socio-economic crisis.
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« Manette et Moïse » : poétique du Juif de fiction dans la littérature, au tournant du siècle 1867-1929 / "Manette and Moïse" : poetic of the jew of fiction in the literature, in the turn of the century 1867-1929Benamron-Rosner, Juliette 21 November 2013 (has links)
À l'aube du XIXe siècle, l'accélération de l'histoire, et la sécularisation qui s'installe, favorisent l'intégration sociale du Juif. Après 1789, il s'émancipe et devient un citoyen. Cette assimilation accompagne une intégration littéraire : le Juif devient un personnage de fiction, multipliant ses apparitions dans les œuvres françaises du XIXe siècle. Nous analyserons la manière dont les écrivains mettent à distance les stéréotypes dans l'élaboration d'un personnage judaïque, pour imaginer une profondeur littéraire et psychologique trouble et signifiante. Nous verrons en quoi ces représentations sont aussi marquées par un contexte historique particulier, comme l' Affaire Dreyfus, par exemple. Quelle influence le personnage juif a-t-il sur l'action ? A-t-il un destin ? Connaît-il l'amour ? A-t-il une identité permanente, ou est-il sensible au changement ? Le personnage juif crée une identité narrative particulière et problématique, tributaire de sa confession. Nous analyserons l'être, le faire et le dire du personnage juif, et montrerons comment la construction littéraire du personnage juif se nourrit aussi du dialogue entre texte et image. / At the dawn of the XIXth century, the acceleration of the history and the secularization which settles down, favor the social integration of the Jew. After 1789, he is emancipated and becomes a citizen. This assimilation accompanies a literary integration : the Jew becomes a fictional character, multiplying his appearances in the french works of the XIXth century. We shall analyze the way the writers put at a distance stereotypes in the elaboration of a Jewish character, to imagine a shady and significant literary and psychological depth. We shall see in what these representations are also marked by a particular historic context, as the Dreyfus affair, for example. What influences the Jewish character has on the action ? Has he a fate ? Does he know love? Has he a permanent identity, or is he sensitive to the change ? The Jewish character creates a particular and problematic narrative identity, dependent on his confession. We shall analyze the being, the making and the telling of the Jewish character, and shall show how the literary construction of the Jewish character also feeds on the dialogue between text and image.
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