• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 6
  • 2
  • Tagged with
  • 8
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale. La nomenclature des formes verbales.

Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 : 107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale : La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue. Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer : la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 : 500-501 ; Antoine Meillet, 1936 : 31 ; Holger Sten, 1952 : 9) ; Robert-Léon Wagner, 1947 : 59 ; Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] : 108 ; Gérard Moignet, 1981 : 163 ; Louis Holtz, 1981 : 11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux ! Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes : 1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ? 2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ? 3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ? Que conclure ? Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales. Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte . Les exemples sont légion : Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet , etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms : Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot. Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard : Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ; elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ; et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile. Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente. A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ». En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent : nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet. Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes : 1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle. A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition : l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel. Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale. Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 : 57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”. Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ; 3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel. La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b : 94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume: Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole : on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même. Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » : par ex., la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes. Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle. Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales. Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle : 1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. ; 2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ; 3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex., chez Buffier, 1709 ; Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel; 4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ; 5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ; 6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) : p. ex. : prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. ; 7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales : p. ex. : premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ; 8° la mise sur pied des néologismes très producteurs : futur passé (Restaut, 1730 ; Lhomond, 1780 ; Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ; Sicard, 1799 ; Noël et Chapsal, l823 ; Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al., 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ; Maquet et al., 1921). De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives : celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ». Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret : la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique.
2

Personnes, Personnel et Impersonnel dans l’œuvre de Richard Powers / Individuals, Personnel and Impersonality in Richard Powers’ works

D. Schooley, Béatrice 19 October 2011 (has links)
Plus connue pour le foisonnement et la richesse de ses thèmes, pour la densité de son contenu historique, socioéconomique, et pour la technicité avec laquelle elle manipule divers domaines scientifiques, l’œuvre de Powers laisse pourtant également une très large place à ses personnages. Jouant le double rôle de reflets de la société et de piliers narratifs organisant le récit, ces personnages expriment en effet la vision de Powers de l’Amérique contemporaine et constituent un lieu d’expérimentation littéraire. Ces romans s’intéressent aux façons dont les êtres entrent en lutte pour préserver et réinventer leur identité propre au sein d’un monde en perpétuelle mutation sociale et politique, et saturé de moyens technologiques nouveaux. Powers fait le choix d’une approche à la fois sociologique et philosophique en partageant le regard qu’il porte sur la société contemporaine américaine et en mettant au cœur de son œuvre la notion de relation à soi et aux autres. Les implications narratives de cet intérêt pour la complexité accrue d’un statut ontologique de la personne sont multiples et aboutissent à la construction de personnages mouvants et discontinus, réfractant plus qu’ils ne concentrent une énergie remise en circulation au triple niveau de la fiction, de la lecture et de l’écriture. Les modalités d’écriture des personnages, qui rendent compte de l’éclatement de l’unité de la personne dans le monde contemporain américain, font alors déborder la conception individualisante et personnelle qui leur est le plus souvent associée et lui substituent une vision fragmentaire, paradoxalement fédératrice, et en définitive impersonnelle, des êtres. / Richard Powers’ novels are best known for the diverse and rich quality of their themes, for the density of their historic and socio-economic contents, as well as for the level of technicality with which they handle a variety of scientific themes, yet they also leave a place of choice to the characters. Their role consists in both mirroring a social reality and holding the paramount function of organizing the course of the narrative, as they express Powers’ vision of contemporary America and constitute a space of literary experimentation. These novels focus on the ways human beings who are caught in a world saturated with new technological means and struggling through constant social and political mutations, can fight to preserve and reinvent their personal identity. The author chooses both a sociological and philosophical approach by expressing his vision of the contemporary American society and by putting at the very center of his works the notion of relationship to oneself and to others. The narrative implications of such interests in the increasing complexity of the ontological status of the individual are multiple and lead to the construction of changing and discontinuous characters who refract more than they absorb an energy that can be recirculated at the triple level of the fiction, the readers, and the act of writing. Accounting for the destruction of the unity of the individual in the contemporary American world, the modalities of Powers’ character writing push back the boundaries of the traditional individualistic and personal concept of literary character and substitute to it a paradoxically welcoming, fragmentary and impersonal vision of the human nature.
3

Personnes, Personnel et Impersonnel dans l'œuvre de Richard Powers

D. Schooley, Béatrice 19 October 2011 (has links) (PDF)
Plus connue pour le foisonnement et la richesse de ses thèmes, pour la densité de son contenu historique, socioéconomique, et pour la technicité avec laquelle elle manipule divers domaines scientifiques, l'œuvre de Powers laisse pourtant également une très large place à ses personnages. Jouant le double rôle de reflets de la société et de piliers narratifs organisant le récit, ces personnages expriment en effet la vision de Powers de l'Amérique contemporaine et constituent un lieu d'expérimentation littéraire. Ces romans s'intéressent aux façons dont les êtres entrent en lutte pour préserver et réinventer leur identité propre au sein d'un monde en perpétuelle mutation sociale et politique, et saturé de moyens technologiques nouveaux. Powers fait le choix d'une approche à la fois sociologique et philosophique en partageant le regard qu'il porte sur la société contemporaine américaine et en mettant au cœur de son œuvre la notion de relation à soi et aux autres. Les implications narratives de cet intérêt pour la complexité accrue d'un statut ontologique de la personne sont multiples et aboutissent à la construction de personnages mouvants et discontinus, réfractant plus qu'ils ne concentrent une énergie remise en circulation au triple niveau de la fiction, de la lecture et de l'écriture. Les modalités d'écriture des personnages, qui rendent compte de l'éclatement de l'unité de la personne dans le monde contemporain américain, font alors déborder la conception individualisante et personnelle qui leur est le plus souvent associée et lui substituent une vision fragmentaire, paradoxalement fédératrice, et en définitive impersonnelle, des êtres.
4

Personnel et impersonnel dans la conception de la chair chez Merleau-Ponty / Personal et impersonal dimension in Merleau-Ponty's conception of flesh

Bocca, Roberta 01 December 2017 (has links)
Notre projet vise à suivre et reconstruire, de l’intérieur de la pensée de Merleau-Ponty, le concept de « personnel » dans sa relation avec ceux d’« impersonnel » et de « généralité », les trois étant impliqués dans la notion de « chair » et faisant partie de la reformulation du sujet et de l’identité. Selon nous, négliger la connexion existante entre les aspects les plus « personnels » de chaque individu et ceux plus « généraux », qui soutiennent une conception aussi bien du sujet que de la société, donne lieu à une lecture partielle de l’auteur. Cela risque, de surcroît, de rendre difficile la compréhension de la dimension qui en est la synthèse la plus avancée chez Merleau-Ponty, à savoir sa dimension « charnelle ». Étudier la relation qui entrelace le « personnel » au « général », en passant par l’analyse du concept d’« anonymat », revient à chercher une clef d’intelligibilité majeure de la pensée merleau-pontienne, qui respecte l’ampleur de sa réflexion, pour en entrevoir les raisons de départ et en justifier les points d’arrivée, grâce à l’approfondissement de ses textes encore inédits. / Our project aims to reconstitute, from the inside of Merleau-Ponty’s philosophical thought, the concept of « personal » in relation to the concepts of « impersonal » and « generality ». Those three concepts are involved in the notion of « flesh » and are part of the reformulation of the terms of subject (person) and identity. According to us, neglecting the bond between the more « personal » aspects of an individual and those more « general », aspects which support a conception of both subject and society, would lead to a « partial » interpretation of our author. In addition, it would make difficult the understanding of Merleau-Ponty’s most advanced synthesis, namely the dimension of the flesh. Studying the relation that intertwines the « personal » with the « general », through the examination of the importance of the notion of « anonymity » for our author, would mean instead looking for a central key of reading in the merleau-pontian thought, that would respect the whole amplitude of its reflection, so to sense the starting reasons and justify the arriving points, thanks to the in-depth study of its still unpublished texts.
5

La diathèse verbale dans trois langues romanes : vers une description dans le cadre de la Grammaire Fonctionnelle Discursive

Le Bellec, Christel 04 December 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de confronter trois langues romanes : le français, l'espagnol et l'italien autour du phénomène de la diathèse, afin d'examiner d'une part les propriétés des diathèses à différents niveaux de description linguistique (pragmatique, sémantique, syntaxe), qui réunissent les constructions passive, impersonnelle, réflexive et causative ; d'autre part d'examiner les particularités de fonctionnement de ces langues et de mettre au jour leurs possibilités et leurs limites à travers ce phénomène. Cette étude a non seulement des implications au niveau de la typologie des langues romanes, mais elle a également l'ambition d'améliorer certaines descriptions existantes des constructions diathétiques. En outre, elle permet de confirmer l'idée que la langue est un système cohérent dans lequel tout se tient, dans la mesure où des fonctions pragmatico-sémantiques similaires reçoivent différentes configurations morphosyntaxiques, selon les propriétés de chaque langue. Finalement, ce travail décrit les caractéristiques de chaque construction en termes de la Grammaire Fonctionnelle Discursive, qui constitue un cadre tout à fait pertinent, en raison notamment de la structuration de ses niveaux de description linguistique, comme suit : pragmatique > sémantique > morphosyntaxe. Dans cette perspective, le phénomène de la diathèse a pu être envisagé comme un choix (abstrait) du locuteur aux niveaux pragmatique et sémantique, choix qui a des conséquences (concrètes) au niveau de l'encodage syntaxique et morphologique.
6

Sartre chez les philosophes structuralistes et post-structuralistes / Sartre together with the structuralist and poststructuralist philosophers

Caddeo, Francesco 20 May 2016 (has links)
Notre travail est une relecture de Sartre à la lumière de la pensée structuraliste et poststructuraliste, qui dépasse les clivages générationnels et les divisions rigides entre écoles. A travers sept pistes de recherche, nous montrons la richesse de la pensée sartrienne sur plusieurs territoires d’analyses, ainsi que les croisements possibles avec la pensée de la structure et du désir. Notre thèse développe la confrontation d’une série de passages sartriens, repérés dans toutes les phases de son œuvre, avec la philosophie de Michel Foucault et de Gilles Deleuze, sans oublier les contributions de Jean-François Lyotard, de Pierre Bourdieu, de Jacques Derrida, de Louis Althusser et de Claude Lévi-Strauss. A travers l’analyse des écrits sartriens sur le marxisme, sur la phénoménologie, sur le colonialisme, sur l’élaboration d’une anthropologie non anthropocentriste, sur la critique à la psychiatrie, nous donnons le juste poids aux polémiques et, surtout, nous faisons travailler ensemble les contributions de Sartre et des auteurs français plus jeunes qui ont souvent atténué l’importance de son œuvre. / The aim of my research is to understand the relationship between Sartre and the structuralist and poststructuralist philosophers. My work seeks to set up some lines of communication beyond any simple affiliation and to discover a new Sartre, oriented around the notion of impersonality, of antihumanism, of antimetaphysics. My analysis brings to light the richness of the production of Jean-Paul Sartre crossing his personal critique of phenomenology and his contribution to Marxism, his interpretation of the work of Nietzsche and his critical approach to psychiatric and psychoanalytic thought. Indeed, my research focuses on the endemic disorder of the writings of Sartre to find connections around the question of human subject, of dialectical reason, of how to understand history, to deal with the work of Michel Foucault, Gilles Deleuze, Louis Althusser, Jean-François Lyotard and Pierre Bourdieu. Finally, the contribution of Sartre to postcolonial studies orients my dissertation in an international dimension in which Sartre can find a new vitality and can contribute to the contemporary debate.
7

Le problème du « je » poétique dans la poésie de Stéphane Mallarmé : la quête de l’impersonnalité et l’énonciation poétique / The problem of the poetic “I” in Stéphane Mallarmé’s poems : the search for impersonality and poetic enunciation

Yano-Matsuura, Namiko 22 March 2018 (has links)
Dans « Crise de vers » (1897), Mallarmé déclare « la disparition élocutoire du poëte », formule qui inspire aux critiques littéraires du milieu du XXe siècle la revendication de « la mort de l’auteur ». Si le poète s’efforce de disparaître, comment peut-on considérer le je parlant et le centre de la subjectivité inscrite inévitablement dans le poème ? L’impersonnalité, perçue d’abord par Mallarmé au moment de sa crise spirituelle des années 1860, est-elle compatible avec ce je ineffaçable du poème ? À partir de ces questions, la présente thèse, composée de deux parties, se propose d’interroger sa poétique de l’impersonnalité. Le premier volet vise à tracer chronologiquement l’évolution de l’idée d’impersonnalité en s’appuyant sur le discours théorique du poète. Cette idée, qui se rattache au début à un état existentiel du sujet créateur, porte au fur et à mesure sur la technique artistique et l’effet produit de l’œuvre, au cours de ses critiques sur Manet (1874-1876), Wagner (1885) et le théâtre contemporain (1886-1887). En analysant les poèmes publiés entre 1876 et 1887, période marquée par ce développement, le second volet vise à éclairer le côté pratique de l’impersonnalité. Pour saisir le paradoxe apparent de l’exigence théorique et du je poétique, nous examinerons d’un point de vue énonciatif le poème qui se produit d’une énonciation du sujet parlant. Sur ce plan de l’acte de langage, la quête mallarméenne de l’impersonnalité, articulée à celle de la pureté de la poésie, parvient, malgré son discours à la première personne, à la construction dans et par le poème d’un espace-temps fictif et théâtral qui nous apparaît à chaque lecture. / In “Crise de vers” (1897), Mallarmé declared “la disparition élocutoire du poëte”, which inspired the concept of “the death of the author” among the literary critics in the middle of 20th century. If the poet attempts to disappear, how then do we think of the speaking I and the subjectivity that is inevitably built into the poem? Is the impersonality, which Mallarmé perceived first during his spiritual crisis in the 1860s, compatible with this indelible I ? Based on these questions, the present thesis, composed of two parts, aims to investigate Mallarmé’s poetic of impersonality. The first part aims to draw chronologically on the evolution of his idea of impersonality, relying on his theoretical discourse. Relating to the beginning of an existential state of the creator, this idea applies gradually to the artistic technic and to the effects produced by works of art, through Mallarmé’s criticisms of Manet (1874-1876), Wagner (1885), and the contemporary theatre (1886-1887). Analyzing the poems published between 1876 and 1887, the period characterized by the development of the idea, the second part aims to clarify the practical side of the impersonality. For understanding the apparent paradox of the theoretical claim of the impersonality with the poetic I, we examine the poem produced from the enunciation of the speaking subject from a viewpoint of enunciation. In these pragmatic terms, Mallarmé’s search associated with that for poetic purity, has taken, despite his poetic discourse in the first person, the form of a poem of a fictional and theatrical space-time that becomes apparent to us on every reading.
8

Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale: la nomenclature des formes verbales

Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 :107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale :<p>La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue. <p>Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer :la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 :500-501 ;Antoine Meillet, 1936 :31 ;Holger Sten, 1952 :9) ;Robert-Léon Wagner, 1947 :59 ;Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] :108 ;Gérard Moignet, 1981 :163 ;Louis Holtz, 1981 :11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux !<p>Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes :1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ?2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ?3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ?<p>Que conclure ?<p>Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales. <p>Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte .Les exemples sont légion :Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet ,etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms :Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot.<p>Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard :<p>Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ;elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ;et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile.<p>Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente. <p>A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ».<p>En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent :nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet. <p>Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes :1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle. <p>A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition :l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel. <p>Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale. <p>Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 :57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”. <p>Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ;3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel. <p>La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b :94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume: <p>Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole :on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même.<p>Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » :par ex. la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes.<p>Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle.<p>Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales.<p>Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle :<p>1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. <p>2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ;3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex. chez Buffier, 1709 ;Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel; <p>4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ;5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ;<p>6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) :p. ex. prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. <p>7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales :p. ex. premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ;<p>8° la mise sur pied des néologismes très producteurs :futur passé (Restaut, 1730 ;Lhomond, 1780 ;Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ;Sicard, 1799 ;Noël et Chapsal, l823 ;Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al. 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ;Maquet et al. 1921).<p>De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives :celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ».<p>Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret :la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique. <p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0679 seconds