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Les mythes et leurs métamorphoses dans l’œuvre d’Agustín Espinosa (1897-1939) / Myths and their Metamorphoses in the Work of Agustín Espinosa (1897-1939)Gómez Gutiérrez, Beatriz 13 December 2008 (has links)
Agustín Espinosa (1897-1939) fut un auteur célèbre à son époque puis oublié sous le franquisme. Son oeuvre s’adapte à tous les courants culturels de son temps : du modernisme de ses poèmes de jeunesse, aux avant-gardes espagnoles –inspirées par La déshumanisation de l’art d’Ortega y Gasset-, en passant par le surréalisme français et, enfin, par le style d’inspiration fasciste –durant la guerre civile-. Cette Thèse a récupéré toutes les collaborations d’Espinosa aux journaux phalangistes, qui n’avaient jamais été rééditées après sa mort, afin de les analyser au même titre que l’ensemble de ses articles d’avant-guerre, dans le but de démontrer que l’écriture d’Espinosa garde une véritable unicité. Certes, malgré un parcours éclectique, Espinosa fait preuve dans tous ces textes d’une grande inventivité stylistique et d’une érudition sans bornes. L’homogénéité de sa prose découle aussi des mythes qui inspirent Espinosa et des métamorphoses qu’il leur impose, créant ainsi un système littéraire qui véhicule sa vision du monde. L’on a donc étudié les mythes d’Espinosa et leurs métamorphoses par rapport à l’espace –contextes littéraire et géographique-, aux idéologies –« casticisme » et extrémismes politiques- et à la représentation des mythes littéraires –des animaux, des hommes et des femmes-. Ce schéma d’analyse se veut le plus exhaustif possible, tenant compte de la complexité d’Espinosa, un auteur radical et obscur, même si l’on a bien conscience de ne pas avoir pu résoudre toutes les énigmes que son oeuvre continue de poser. / Agustin Espinosa (1897-1939) was a famous author in his lifetime but forgotten under Franco. His work adapts all the main cultural movements of the era: he passes from the modernism of his youthful poems, to Spanish avant-garde movements (inspired by Ortega y Gasset’s Dehumanisation of art), to French surrealism, and, finally, to a style inspired by the Fascism of the Spanish Civil War. This Thesis has brought together all Espinosa’s collaborations with Fascist journals, which were never reedited after his death, and analyses them within the same framework as articles written before the war. The objective is to show how Espinosa’s writing is marked by a real consistency and continuity throughout his career. In spite of what is, to be sure, an eclectic development as a writer, Espinosa reveals a great inventiveness of style and a seemingly limitless erudition in all his texts. The homogeneity of his prose also originates from the myths that inspire him, and the way he transforms them, thus creating a literary system that drives his vision of the world. Espinosa’s myths and their metamorphoses have thus been studied in relation to space (geographical and literary contexts); ideologies (‘caste-systems’ and political extremisms); and the representation of literary myths (animals, men and women). Thus structured, this analysis aims to be the most exhaustive possible; it accounts for Espinosa’s complexity as a radical and obscure author, while recognising fully that not all the enigmas in his work have yet been fully resolved.
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Les mythes et leurs métamorphoses dans l'œuvre d'Agustín Espinosa (1897-1939)Gómez Gutiérrez, Beatriz 13 December 2008 (has links) (PDF)
Agustín Espinosa (1897-1939) fut un auteur célèbre à son époque puis oublié sous le franquisme. Son œuvre s'adapte à tous les courants culturels de son temps : du modernisme de ses poèmes de jeunesse, aux avant-gardes espagnoles –inspirées par La déshumanisation de l'art d'Ortega y Gasset-, en passant par le surréalisme français et, enfin, par le style d'inspiration fasciste –durant la guerre civile-. Cette Thèse a récupéré toutes les collaborations d'Espinosa aux journaux phalangistes, qui n'avaient jamais été rééditées après sa mort, afin de les analyser au même titre que l'ensemble de ses articles d'avant-guerre, dans le but de démontrer que l'écriture d'Espinosa garde une véritable unicité. Certes, malgré un parcours éclectique, Espinosa fait preuve dans tous ces textes d'une grande inventivité stylistique et d'une érudition sans bornes. L'homogénéité de sa prose découle aussi des mythes qui inspirent Espinosa et des métamorphoses qu'il leur impose, créant ainsi un système littéraire qui véhicule sa vision du monde. L'on a donc étudié les mythes d'Espinosa et leurs métamorphoses par rapport à l'espace –contextes littéraire et géographique-, aux idéologies –« casticisme » et extrémismes politiques- et à la représentation des mythes littéraires –des animaux, des hommes et des femmes-. Ce schéma d'analyse se veut le plus exhaustif possible, tenant compte de la complexité d'Espinosa, un auteur radical et obscur, même si l'on a bien conscience de ne pas avoir pu résoudre toutes les énigmes que son œuvre continue de poser.
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Chronopathie. La crise mémorielle et ses lois dans l'Espagne contemporaine de 1931 à nos jours / The Memory Crisis and its Laws in Spain from 1931 to NowadaysPrémonville de Maisonthou, Antoine-Louis de 27 April 2012 (has links)
Depuis plus d’une dizaine d’année, l’on assiste à une résurgence de la mémoire historique en Espagne. Qu’il s’agisse des contemporains ou de leurs héritiers, la mémoire des vaincus de la Guerre Civile, autrefois passée sous silence, est devenue incontournable aussi bien sur le plan historiographique que culturel et même politique (loi dite de « mémoire historique »). Les nombreux succès éditoriaux et cinématographiques relatifs à cette période douloureuse ont contribué à la diffusion d’épisodes méconnus et à la réappropriation d’un passé qui n’avait pas toujours été transmis aux générations successives. Toutefois, l’activisme des uns ne fait pas l’unanimité. Entre ceux qui ne souhaitent pas rouvrir les blessures du passé au nom d’une concorde nationale difficilement obtenue, et ceux qui se sentent mis en accusation par un « triomphe des vaincus » qui tend à ne présenter le conflit civil que sous l’angle de la lutte des « bons » contre les « méchants », l’on a pu observer une crispation partisane des débats au détriment de la science historique. La question mémorielle a atteint de telles proportions que certains commentateurs se sont demandés si la Guerre Civile était ou non terminée. Quoique l’évolution de l’historiographie soit indéniable depuis 1931, elle ne saurait s’expliquer entièrement par la lutte partisane des héritiers des deux camps. En effet, il nous faut nous intéresser également à des causes plus profondes qui en sont à l’origine. Si le cas espagnol s’inscrit dans un contexte européen d’irruption de la mémoire dans l’histoire, il s’explique aussi par des raisons propres qui touchent bien d’autres domaines. / Over the past decade, the question of Spanish historical memory has been debated a lot. Whereas the memory of the Spanish Civil War’s defeated had been kept silenced for years, nowadays, the story of direct witnesses – often told by themselves or their heirs – has become inevitable from a historical, cultural and political point of view (see the “historical memory” Act). Many best-selling books and box-office hit films dealing with this painful historical period have contributed to generalise some neglected events which had not always been properly transmitted to the younger generations. However, the memorial activism of various individuals is not unanimously accepted. Indeed, some people consider that such a revival of a painful past might pose a threat to a national harmony which was not easy to obtain. Others, belonging to the national fraction, feel directly accused by the late “triumph” of yesterday’s defeated. The frequent parallel drawn between the Civil War and a would-be fight of the “goods” against the “evils”, has fuelled a partisan debate at the expense of historical truth. The debate on historical memory has become so serious that some analysts do wonder if the Civil War is over or not. The evolution of historiography since 1931 is real, but it should not be explained exclusively by the biased opposition of the heirs of both camps. In fact, we have to take into account deeper reasons at the roots of the problem. The Spanish case cannot be dissociated from a European context, even if it has to be explained by its own particular reasons which affect many other knowledge domains.
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