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Le matérialisme occulté et la genèse du sensualisme: histoires écrite et réelle de la philosophie en France

Daled, Pierre-Frédéric 18 February 2005 (has links)
Cette thèse révèle les schémas historiques et les occultations intentionnelles du matérialisme qu’ont imposés en France les conceptions uniformes de l’écriture de l’histoire de la philosophie de Degérando, Cousin et Damiron. À côté de l’anti-matérialisme généralisé des premiers historiens de la philosophie du XIXe siècle, à l’exception toutefois de Paul-Marie Laurent, l’auteur souligne aussi la genèse de leurs innovations conceptuelles :l’apparition, en 1801-1804, via Kant et Villers, de la catégorie doctrinale, alors inédite en France, de « sensualisme ». Omissions et innovations dont les effets courent encore jusqu’à nous et dont l’oubli occasionne bien des anachronismes.<p><p>Occulted Materialism and the Genesis of « Sensualism ».<p>Histories, Written and Real, of Philosophy in France<p><p>This thesis reveals the historic schemes and the intentional occultations of materialism as imposed in France by the uniform conceptions of the writing of the history of philosophy of Degérando, Cousin and Damiron. Beside the anti-materialism generalized by the early nineteenth-century historians of philosophy, with the exception of Paul-Marie Laurent, the author also underlines the genesis of their conceptual innovations :the appearance, between 1801 and 1804, through Kant and Villers, of the doctrinal category of « sensualism », at that time unheard of in France. The effects of both omissions and innovations are still affecting us today. Forgetting them brings about a good bit of anachronisms.<p><p> / Agrégation de l'enseignement supérieur, Orientation philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Scienza e ideologia "A la Lumière du Marxisme" : il contributo del Cercle de la Russie Neuve nel processo di elaborazione e attivazione nel materialismo dialettico in Francia / Science and Ideology “in the light of Marxism” : the contribution of the Cercle de la Russie neuve in the process of elaboration and activation of dialectical materialism in France / Science et idéologie « à la lumière du marxisme » : la contribution du Cercle de la Russie neuve dans le procès d’élaboration et d’activation du matérialisme dialectique en France

Carlino, Fabrizio 30 January 2014 (has links)
Le Cercle de la Russie neuve est couramment présenté comme le lieu d’origine du « marxisme à la française » ; à savoir, d’une pensée marxiste reconduite au matérialisme des Lumières, définie en 1939 comme « rationalisme moderne » et qui sera, à partir de l’après-guerre, l’une des références idéologiques majeures du PCF. Et pourtant, les premiers travaux de ce groupe –dont le rôle joué dans l’introduction du matérialisme dialectique dans le débat philosophique en France est méconnu – sont consacrés à la démonstration de l’hétérogénéité du marxisme à la tradition rationaliste et matérialiste française, en proposant en revanche une lecture hégélianisante de la philosophie de Marx. Pour décrire le procès qui a conduit à ce véritable renversement de sens, et identifier les instances qui en étaient à l’origine, il ne suffit pas de remonter aux écrits des auteurs se réclamant du marxisme, pour les rendre à nouveau lisibles : il s’agit plutôt d’en suivre les thèses au-delà de leur formulation, dans leurs effets ainsi que dans leur interaction avec le champ idéologique dans lequel elles interviennent et qui à son tour les surdétermine. A la lumière de cette double forme d’existence de la philosophie marxiste – en tant que théorie, dans son élaboration, et en tant qu’idéologie, dans son activation – il est possible de réinscrire l’histoire de son introduction en France dans sa problématique originaire, et par là de l’interroger au-delà de la marque du stalinisme qui lui a été imprimée et qui en recouvre comme une pierre tombale sa propre spécificité. / The Cercle de la Russie neuve is commonly described as the place of origin of the “marxisme à la français”, namely, a Marxist thought reduced to Enlightenment materialism, and defined in 1939 as “modern rationalism”. And yet, at first the work of this group was aimed to demonstrate the heterogeneity of Marxism to the French rationalist and materialist tradition, proposing instead a Hegelian reading of Marx's philosophy.
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Les enjeux de la différance chez J. Derrida: prolégomènes à une praxis de la responsabilité / Enjeux de la différance chez Jacques Derrida

Okitadjonga Anyikoy Wa Anyikoy, Gaspard 12 December 2003 (has links)
La thèse comprend deux parties, qui visent à vérifier deux hypothèses principales.<p>La première consiste à se demander si la déconstruction derridienne de la métaphysique traditionnelle ne joue pas, au su ou à l’insu de Derrida, un double rôle :d’une part, délimiter les prétentions de ladite métaphysique à révéler et/ou à livrer la présence pleine du sens ou de la vérité et, d’autre part, constituer le fondement de la logique de la différance. Celle-ci, posée comme ‘’principe des principes’’ de la pensée de Derrida, jouerait un rôle unificateur de son œuvre, en dépit de l’argument commun aux disciples de l’impossibilité de fixer son travail en aucune forme d’unité. Derrida n’est-il pas, soutient-on, le penseur de la fragmentation, à l’opposé de Heidegger qui, lui serait le philosophe du rassemblement ?<p>Contrairement à cette thèse, nous posons la différance comme tissu de l’unité de fond sans fond de l’œuvre de Derrida ou, plus précisément, comme clef interprétative obligée permettant d’aborder son travail sous la forme d’une unité en différance et fragmentée. La différance commanderait ainsi l’ensemble de l’œuvre de Derrida comme une sorte de logique non-logique à l’œuvre, partout et toujours déjà, active dans chaque champ de son déploiement. Au lieu de constituer un auxiliaire à la déconstruction, la différance en commanderait la genèse et l’économie.<p>Notre seconde hypothèse repose sur l’idée que la différance, érigée en logique non logique, déborderait le contexte et le champ de recherche que lui assignerait son auteur. De sorte qu’il deviendrait possible de la mettre en dialogue avec la révolution linguistico-pragmatique pour, d’une part décloisonner le terrain de la théorie du performatif et des speech acts et, d’autre part, envisager une transgression de ladite révolution par des thématiques dont elle revendiquerait l’exclusivité en montrant qu’elle reste incapable d’en rendre rigoureusement compte. L’incapacité de la révolution linguistico-pragmatique à rendre compte, par exemple, de la pratique de l’événement sous forme de la promesse à la fois possible et impossible, du don de rien, du pardon sans demande ni repentir, de l’hospitalité inconditionnelle offerte et donnée à/par l’étranger en tant qu’arrivant en général, de la décision impossible, en un mot de la responsabilité incalculable sous le régime de l’aporie, témoignerait de sa restance dans l’orbite du logocentrisme ou, simplement, de la logique identitaire de tout ou rien. Il appert ainsi que la volonté affichée par ce tournant de dépasser la métaphysique traditionnelle tourne à l’échec, à telle enseigne que seule la prise en compte de la logique non oppositionnelle de la différance présenterait une alternative nouvelle. Cette dernière serait de nature non seulement à déconstruire la métaphysique de la présence et à délimiter les prétentions du Linguistic-turn mais aussi à tracer la voie vers une praxis de la responsabilité non réductrice, encore moins répressive de l’incommensurable altérité de l’autre, voire de son autre, en général.<p>La question reste ouverte de savoir si Derrida peut être considéré comme un ‘’métaphysicien’’ à la recherche du dépassement de la métaphysique et de tout ce qui pourrait s’y rattacher ou un philosophe de l’action tendant à subvertir la morale, au moyen de la différance, en vue d’une nouvelle praxis.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la solitude des origines humaines à l'individualité autobiographique: Jean-Jacques Rousseau et la faillite de la démocratie

Destain, Christian January 1993 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'imagination du mouvement dans la poétique de Gaston Bachelard / The imagination of movement in the poetics of Gaston Bachelard

Hiéronimus, Gilles 06 June 2016 (has links)
En se focalisant méthodiquement sur l’étude de « l’imagination du mouvement» (sous-titre de l’ouvrage de 1943 intitulé L’air et les songes), la présente thèse vise avant tout à montrer qu’une véritable philosophie se déploie à travers la poétique de Gaston Bachelard.    Cette dernière articule de façon inédite, dans une perspective dynamiste, une théorie et une pratique de l’imagination dont la portée dépasse de loin le cadre d’une psychologie de la rêverie et de la création littéraire, à laquelle elle demeure trop souvent réduite : le philosophe montre en effet que les images des multiples mouvements qui animent le monde naturel (matériel, végétal, animal) ouvrent le sujet à l’expérience structurante d’une verticalité élémentaire dont le dynamisme défie et édifie sa propre verticalité psycho-physique, en l’aidant à « se tenir droit dans un univers redressé ». L’étude détaillée des images du mouvement permet ainsi de mettre au jour, au delà d’une psychologie originale, la portée ontologique, anthropologique et éthique de l’imagination bachelardienne. Cette étude passe par la mise en œuvre d’une singulière micro-phénoménologie dynamique, permettant une focalisation de l’attention sur les dimensions cognitive, kinesthésique et affective des images, à travers laquelle le « voir » en imagination (Première partie : l’image – mouvement) s’approfondit - dans une progressive incarnation - en « se mouvoir » (Seconde partie : l’image motrice) puis en « s’émouvoir » (Troisième partie : l’image émotive).Toutefois, loin d’enfermer le sujet dans une quelconque forme d’immanence psychologique, cette focalisation de l’attention intensifie sa présence au monde comme à autrui et, par là-même, engage un « agir » (Quatrième partie : l’image – acte) de part en part structuré selon le dynamisme de la verticalité.  La poétique des images de G. Bachelard délivre dès lors bel et bien une philosophie complète, sous-tendue par une pratique concrète de l’imagination, philosophie dont le foyer est une exigeante éthique de la verticalité, soucieuse d’orienter l'ensemble de nos mouvements dans le sens d’une « surexistence ». / By focusing on systematically studying "the imagination of movement" (subtitle of the 1943 book entitled The air and dreams), this thesis is primarily intended to show that a true philosophy unfolds through the poetics of Gaston Bachelard.The latter links in a new way, in a dynamic perspective, a theory and practice of imagination whose scope far exceeds the framework of a psychology of daydream and creative writing, to which it remains too often reduced: the philosopher shows that the images of different movement that animate the natural world (material, plant, animal) open the subject to structuring experience of an elementary verticality whose energy challenges and builds his own psycho-physical verticality. The detailed study of imaginative movement allows to unveil, beyond an original psychology, the ontological, anthropological and ethical meanings of bachelardian imagination.This study involves the implementation of a singular dynamic micro-phenomenology, allowing attention to focus on the cognitive, kinesthesic and affective dimensions of images, and through which the act of "seeing" in imagination (Part one : Seeing : The Movement Image) deepens - in a gradual incarnation – towards body movement (Second part : Moving : the images of motricity) and then towards "being moved" (Part Three : the images of emotion). However, far from locking away the subject in any form of psychological immanence, the focus of attention is intensifying its presence in the world as others and, thereby, involves an "action" (Part Four: Acting : the images of action) structured by the dynamic of verticality.Bachelard’s poetics therefore delivers a complete philosophy, underpinned by concrete practice of the imagination, philosophy whose focus is a demanding ethical verticality, anxious to direct all our movements in the sense of an increased existence.
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Le pluralisme cohérent de la philosophie de Gaston Bachelard / The pluralist philosophy of Gaston Bachelard

Lamy, Julien 14 October 2014 (has links)
La valeur philosophique des œuvres de Bachelard est généralement circonscrite dans les simples limites d’une double spécialisation, vers la science et vers la poésie. Or, bien que la double spécification de l’œuvre soit manifeste, elle conduit le plus souvent à une vulgate qui empêche d’en saisir la richesse et la complexité, au point qu’on parlerait de la philosophie de Bachelard au singulier par simple commodité. Est-Il sérieux de soutenir que Bachelard développe une philosophie au sens fort du terme, alors que les interprétations communes de son œuvre la réduisent à une réflexion sur la rationalité et l’imaginaire ? Quelles raisons peut-On avoir de dire qu’il existe une philosophie intégrale chez Bachelard, qui se déploie à partir de ses enquêtes régionales, mais qui excède le cadre disciplinaire de l’épistémologie et de la poétique pour s’essayer à des « aventures d’idées » et à des spéculations plus audacieuses ? Nous pensons qu’il faut réévaluer la pensée de Bachelard, et lui reconnaître une place de choix dans le tableau de la philosophie française du XXe siècle. Nous engageons une telle réévaluation en proposant la reconstruction de la philosophie pluraliste de Bachelard, sur la base d’une interprétation d’ensemble de son œuvre et d’une lecture intégrale du corpus. Nous défendons ainsi la thèse selon laquelle la philosophie de Bachelard, à la fois théorique et pratique, est un pluralisme cohérent, dont les implications sont psychologiques, ontologiques et axiologiques, en sorte que le pluralisme bachelardien se déploie autour non seulement d’une conception de l’esprit (Partie I), de l’être-Au-Monde et des modes d’existence (Partie II), mais aussi d’un perfectionnisme de la vie bonne, dans l’horizon d’une anthropologie complète (Partie III). / The philosophical significance of the works of Bachelard is generally contained within a simple, two-Fold speciality, science and poetry. Although the double specificity of the work is evident, it often leads to a vulgate which obscures the richness and complexity of the works to such an extent that it is just simpler to speak of the philosophy of Bachelard in the singular. Is it relevant to uphold the theory that Bachelard develops a philosophy in the true sense of the word, whereas the normal interpretation of his works reduces them to a reflection on rationality and imaginary? How can one defend the idea that an integral philosophy exists in the works of Bachelard, which is developed from his regional research, but which exceeds the disciplinary framework of epistemology and the poetic to experiment "adventurous ideas" and more audacious suppositions? We believe we need to re-Evaluate the theories of Bachelard and to grant him a place of honour in twentieth century French philosophy. We undertake this re-Evaluation by proposing the reconstruction of the pluralist philosophy of Bachelard, on the basis of an overall interpretation of his work and a reading of the whole corpus. We therefore defend the thesis whereby the philosophy of Bachelard, both theoretical and practical, is a coherent pluralism, with psychological, ontological and axiological implications, so that the pluralism of Bachelard unfolds around not only a conception of the mind (Part I), of the "being-In-The-World" and concepts of existence (Part II), but also perfectionism in leading the good life, within the scope of a complete anthropology (Part III).
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Survivances de Sarah Kofman

St-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994. Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ». Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994. Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner. Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
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Survivances de Sarah Kofman

St-Louis Savoie, Marie-Joëlle 10 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la question de la survivance – notion ayant retenu l’attention de penseurs issus de différentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman – dans l’œuvre de Sarah Kofman, plus particulièrement dans son récit autobiographique intitulé Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994. Quatre grandes orientations guident ce travail dont l’approche théorique se situe à la croisée de la littérature, de la philosophie, de la psychanalyse, de l’histoire (tant sociale que de l’art) et du juridique. Premièrement, nous nous intéressons à ce qu’implique non seulement le fait d’« échapper à la mort », en observant les moyens mis en œuvre pour y parvenir, mais aussi celui de « continuer à vivre » après l’événement de la Shoah. Deuxièmement, nous étudions les différentes manifestations de « la survivance active de l’enfant en nous » (J.-B. Pontalis) de même que celle de « l’objet perdu » dans le travail de deuil impossible, encore autrement « interminable », qui a pris corps dans l’œuvre de Sarah Kofman. Troisièmement, nous abordons la « survivance » au sens du Nachleben d’Aby Warburg et repérons la trace des autres écrits de la philosophe, elliptiquement condensés dans son récit par la reprise de thèmes, le retour de sujets antérieurement évoqués. Quatrièmement, nous interrogeons la locution pronominale « se survivre » et la portée de ses compléments : « dans son œuvre », « dans son témoignage », « dans les mémoires ». Parmi les points qui sont analysés en profondeur dans les chapitres de cette thèse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de l’oubli, de la « disgrâce », de la honte et de la culpabilité, ainsi que les différentes modalités de la survivance – la capacité d’adaptation et le rôle des mères, la lecture, le rire, les arts visuels – mises en œuvre par Sarah Kofman. Dans cette « œuvre-vie » (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il s’est toujours agi de ceci, quoi qu’il lui en coûta : « affirmer sans cesse la survie », selon l’expression de Derrida. / This thesis considers the notion of survival—a concept that has attracted the attention of thinkers from various disciplines, from Janine Altounian to Jacques Derrida and Georges Didi-Huberman—in the work of Sarah Kofman, and specifically in her autobiography, Rue Ordener, rue Labat, which came out in 1994. Four lines of inquiry guide this work, whose theoretical approach lies at the crossroads of literature, philosophy, psychoanalysis, and history (both social history and art history), and which, in the central chapter, addresses the legal sphere as well. We begin by looking not only into what it means to “escape death,” (including the attempts to achieve such a goal), but also into the drive to “live on” after the event of the Shoah. Secondly, we study various manifestations of the “active survival of the inner child” (J.-B. Pontalis), as well as the manifestations of the “lost object” in the work of impossible mourning, equally “interminable,” as it takes shape in Kofman’s works. Thirdly, we address the question of “survival” in the sense of Aby Warburg’s Nachleben (a concept studied by Georges Didi-Huberman) and find traces of other writings by Kofman, elliptically condensed in her autobiography, which takes up themes and revisits subjects previously touched upon in her writings. Fourthly, we question the pronominal French locution “se survivre” (to outlive, to outlast) and the scope of its complements: “in his/her work,” “in his/her testimonial,” “in memories”—all drawn together in Kofman’s work in an exemplary manner. Among the points analyzed in depth in the chapters of this thesis are the motifs of resentment, the tragic double, forgiveness and forgetting, “disgrace,” shame and guilt, as well as various modalities of survival—the adaptation ability and the role of mothers, reading, laughter, the visual arts—all used by Kofman. This “LifeWork” (Pleshett DeArmitt), this singular and unique corpus, has always been about “ceaselessly affirming survival,” in the words of Jacques Derrida—no matter how high the price.
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Eros et infini: essai sur les écrits de Marc-Alain Ouaknin

Bailly, Jean-Jacques 17 May 2005 (has links)
Les principaux livres de Ouaknin ont constitué un matériau de choix me permettant de poser deux questions par hypothèse liées l’une à l’autre :<p> <p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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