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Machiavel, une biographie : l'apport intellectuel de sa correspondance avant septembre 1512 / Machiavelli, a biography : the intellectual contribution of his correspondence before september 1512

Roudier, Jérôme 10 June 2014 (has links)
Le corpus des écrits de Machiavel et de ses correspondants depuis son entrée dans la Chancellerie florentine en 1498 jusqu’à septembre 1512 jette une lumière inédite sur la vie et le travail du Secrétaire et permet de comprendre l’ensemble de son œuvre de manière nouvelle. En « homme nouveau » de son époque, Machiavel tente de promouvoir et de mettre en œuvre un programme. Par ses lettres comme ses rapports, il tente de convaincre ses contemporains. Il forme ainsi un art de la communication novateur, que permet l’espace politique de la République florentine. La thèse dégage les caractéristiques de cet art, avant d’en analyser la pertinence philosophique. Machiavel refuse la philosophie théorique de son époque pour mieux s’engager dans l’action et par là devenir le fondateur de la philosophie politique moderne. Il est un homme de parole, d’écriture et d’action pour qui l’action passe par l’écriture et la parole. La capacité de la raison à appréhender le réel politique à travers des concepts figés est remise en cause. Pour Machiavel, la réalité féconde de la politique se manifeste à travers des tensions qu’il convient de décrire sans les figer par le langage. Il invente ainsi une méthode d’écriture et de pensée qui vise le salut de sa patrie communale via l’unité italienne. La thèse, fondée sur un corpus d’avant 1512, permet l’interprétation des textes ultérieurs en faisant du Prince et des Discours, par exemple, des déclinaisons de ce programme en fonction de leurs interlocuteurs. Machiavel n’est pas alors un philosophe, mais un acteur politique qui tente, par le truchement de l’écrit, malgré l’exil et la disgrâce, de sauver sa patrie du désastre imminent qu’il pressent. / From the moment he joined the Florentine Chancellery in 1498 to September 1512, Machiavelli’s corpus of writings and letters shed a new light on the life and work of the Secretary. There is no doubt that Machiavelli was a true Patriot, extremely concerned about the role of foreign armies in Italy. Machiavelli represents also a "New Man" in his century and seeks to promote a program. Through his letters and his reports he advocates about the necessity of that program. In doing so he invents a new form of communication allowed by the political specificities of the Florentine Republic. This dissertation aims at identifying the characteristics of this art. Then it questions its philosophical relevance. Machiavelli rejects the theoretical philosophy of his time and would rather get engaged in action. Thus he becomes the founder of modern Political Philosophy. He is a man of speech, of writing and of action: he acts through writing and speaking. Reason’s ability to ‘consider what happens in fact’ through pre-existing concepts is challenged. Machiavelli describes politics as a realm of tensions that should be understood without being frozen by concepts. Therefore he invents a method of writing and thinking that could lead to the salvation of his homeland through Italy’s ‘communal’ unity. The dissertation is based on the pre-1512 corpus. In this light following and better-known texts appear as different versions of a unique program adapted to different interlocutors. Machiavelli cannot be seen as a Philosopher then, but rather as a political Actor who desperately attempts through writing, and despite exile and disgrace, to save his City from the imminent disaster.
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L’avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique / The Future of Democracy : perspectives on the Limits of Ancient Democracy

Savard, Dave 12 April 2013 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d’une génération à l’autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C’est la raison pour laquelle le fait de s’intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu’est la démocratie aujourd’hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu’est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s’agit plus d’une démocratie, mais d’une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s’il n’y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d’un lieu commun à tous, c’est-à-dire d’un endroit où l’on se sent chez soi, comme si l’on ne faisait qu’un avec la culture intellectuelle dans l’espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l’idéal de vie que l’on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d’où l’on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l’espace civique qui existe et qui doit continuer d’être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s’agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu’à l’avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l’on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d’être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l’on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l’homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l’est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d’une génération à l’autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s’interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l’usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu’il cherchera à réintroduire cette idée à l’aide de l’étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d’Aristote et des sophistes. L’objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s’interroger sur la nôtre, car elles sont à l’origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l’étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l’histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d’abord comprendre d’où l’on vient si l’on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun / Democracy is tied to time in a peculiar way because since it evolves from one generation to the next, it must necessarily be constantly defined and redefined. Because democracy is, so to say, negated and recreated anew, we must concern ourselves with what it will become as a way of understanding what it really is. However, we must search particularly to understand the true meaning of democracy; the ideal that defines it. Take for example the idea of freedom. Democracy must bring freedom to a given community; if it does not, it would not be a democracy. However, this freedom-fostering democracy cannot be absolute because it is constantly confronted with human limitations. Nowadays, democracy seems to be losing its true sense, or to be non-existent even. It seems as if there is no longer a common place where all could discuss the ideal that democracy embodies; in other words, as if there is no longer a common area where all could feel at home in both the cultural and affective parts of our common existence. How can we find the time for this, and how can we again revive this ideal of discussion that gives a higher sense of existence to our present societies? Is democracy the answer to our intellectual and moral needs? Should we be looking at something other than democracy for answers to our present needs? These are some of the major questions that gave rise to this thesis and to which I attempt to find answers.
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Une théorie normative de la diversité linguistique

Robichaud, David 03 September 2008 (has links)
Nous avons tenté de mettre en lumière les différents fondements normatifs utilisés pour justifier l’octroi de droits linguistiques et l’importance de protéger les langues minoritaires. Ce travail était nécessaire afin de clarifier certaines positions normatives portant sur les questions linguistiques qui ne font que prendre pour acquis l’importance des langues et l’obligation de venir en aide aux locuteurs minoritaires. Cette entreprise nous a amené à identifier trois grandes familles de propositions justifiant des droits ou des protections linguistiques pour les individus membres de communautés linguistiques minoritaires. La première met l’emphase sur la valeur des langues et de la diversité linguistique. On accorde alors aux langues ou à la diversité linguistique une valeur intrinsèque ou instrumentale. Identifiant les langues comme des créations humaines uniques et dignes de respect, ou comme des contenus de connaissances inestimables, ou comme des outils permettant d’atteindre différentes fins, ces auteurs ont voulu justifier l’importance de préserver les langues en tant que telles. La seconde met plutôt l’emphase sur les désavantages socioéconomiques d’être locuteur d’une langue minoritaire. Ils tentent ensuite de justifier des redistributions des membres de la majorité vers les membres de la minorité afin que tous puissent profiter des mêmes droits et profiter d ressources équivalentes. La troisième opte plutôt pour identifier la langue comme un aspect important de l’identité des individus. Dès lors, le fait de ne pas reconnaître certains droits ou privilèges à une communauté linguistique peut être interprété comme un signe de dévalorisation de la culture minoritaire. Ils construisent leur théorie sur l’idée que la formation de l’identité individuelle est dialogique, que l’image que nous renvoient autrui de nous-mêmes contribue à la formation de notre identité. Dès lors, renvoyer une image d’infériorité à autrui peut causer chez cette personne des blessures morales. Nous avons évalué chacune de ces approches et avons conclu qu’aucune d’elles n’arrivait à rendre compte des revendications effectivement émises par les minorités linguistiques, et qu’elles ne représentaient pas des fondements normatifs suffisants pour justifier l’octroi de droits ou de protections linguistiques. Nous avons terminé en proposant une approche alternative, inspirée des approches institutionnelles en économie. Nous avons pris comme point de départ une liberté non contrainte des individus et avons démontré que cette liberté linguistique illimitée donnerait des résultats indésirables. Comme des problèmes d’action collective viennent empêcher la coïncidence de l’équilibre des choix individuels et l’optimalité des résultats collectifs, des contraintes doivent être imposées aux choix linguistiques de chacun. Entre autres, on doit empêcher chacun de produire des externalités négatives qui seront imposées aux communautés linguistiques. De là, nous avons défendu la séparation territoriale des communautés. Chaque communauté devrait pouvoir, si tel est son désir, imposer sa langue sur son territoire à l’intérieur de ses institutions. Cette solution est nécessaire afin de permettre une réalisation optimale des préférences de chacun. Nous avons terminé notre recherche en présentant une défense du principe d séparation territoriale des langues. Souvent critiquée, on lui a longtemps préféré le principe de personnalité, qui octroie des droits aux individus, peu importe le territoire sur lequel ils se trouvent. Nous avons tenté de démontrer que les critiques faites au principe de territorialité, qui octroie des droits selon le territoire, peu importe les individus qui s’y trouvent, étaient mal fondées et que le principe de personnalité posait aussi d sérieux problèmes. De plus, le principe de territorialité permet d’atteindre des objectifs, de réaliser des préférences, qui ne sont pas accessibles aux individus si l’on applique le principe d personnalité.
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Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie 29 September 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
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Sade peintre de caractères ou la destitution des volontés d'absolu. Étude d'inspiration lefortienne

Paquette, Julie 31 October 2012 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous examinerons certains des effets engendrés par l’œuvre du marquis de Sade. Nous chercherons à démontrer que le principal de ces effets est la destitution de toutes les tentatives d’ériger des « idoles ». Par « idoles » nous entendons tout ce qui est susceptible de se poser comme un « absolu » – qu’il s’agisse des idoles que l’on peut associer à l’Ancien régime (la monarchie de droit divin par exemple) ou celles, nouvelles, que la révolution pourrait être tentée de leur substituer (la vertu républicaine par exemple). Notre travail s’inspire d’un article de Claude Lefort, « Sade : le Boudoir et la Cité », selon lequel Sade ne peut être ramené à un promoteur du vice ou de la corruption – ce qui ne veut aucunement dire que son œuvre devrait être lue, à l’inverse, comme une défense de la vertu ou de l’incorruptibilité (révolutionnaires ou républicaines). Nous chercherons dans un premier temps à démontrer de quelle manière la destitution des idoles s’applique à des postures littéraires et philosophiques dont Sade a lui-même participé : libertinage, matérialisme et athéisme. Dans un second temps, nous nous concentrerons sur les opuscules politiques de Sade et sur ses engagements politiques. Aux termes de notre travail, apparaîtra alors un Sade, penseur d’une République fondée sur un mouvement d’ « institution/destitution », qui, à la lumière de ce qu’a théorisé Lefort, permet d’intégrer le doute et l’indétermination au sein d’une réflexion sur le politique.
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Lectures contemporaines de Machiavel: la question de l'interprétation chez Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort

Marcotte Chénard, Sophie 29 September 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous cherchons à penser les enjeux philosophiques de l’application de méthodes herméneutiques en histoire de la philosophie politique. À partir d’une étude comparative des interprétations de l’œuvre de Nicolas Machiavel offertes par Leo Strauss, Quentin Skinner et Claude Lefort, nous interrogeons le rapport que l’interprète institue avec le texte qu’il étudie. Nous montrons qu’il y a dans les trois cas un écart entre l’exposition théorique des principes herméneutiques et l’application effective de ces derniers. Nous soutenons que les divergences fondamentales entre les trois lectures des écrits machiavéliens ne trouvent pas leur fondement dans la différence des méthodes employées, mais proviennent en dernier lieu de la compréhension particulière qu’ils ont du rôle et du statut de la pensée de Machiavel. Autrement dit, nous cherchons à montrer que l’intérêt pour la signification de l’œuvre machiavélienne dépasse la simple analyse des écrits d’un auteur du passé; les trois interprètes entretiennent un rapport singulier à la pensée du secrétaire florentin. En ce sens, l’étude des herméneutiques de Strauss, Skinner et Lefort appliquées à Machiavel est indissociable d’une interrogation sur l’articulation entre interprétation et politique.
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Le politique dans la pensée de Peter Sloterdijk

Lefebvre, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Peter Sloterdijk est un penseur contemporain qui couvre une foule de sujets épars et d'actualité. Il est original, frondeur et passionné. Dans ce mémoire de maîtrise, nous voulons faire ressortir les aspects « politiques» de son oeuvre. En premier lieu, nous voulons montrer que l'analyse de l'humanisme littéraire, du cynisme contemporain, mais surtout la piste de solution -une revitalisation de l'humanisme par un retour à un cynisme originel, le kunisme -qu'il propose dans son premier ouvrage marquant, Critique de la raison cynique, doivent être perçues comme étant une pensée politique. Deuxièmement, nous voulons montrer en quoi sa réflexion est de nouveau « politique» lorsque, après avoir émis l'idée d'une «marginalisation» de l'humanisme au sein de nos sociétés occidentales contemporaines, il propose un renouvellement de ce dernier par le biais d'un rapprochement entre la morale et la science, et donc la création d'un nouvel humanisme «technique», faisant le pont entre éthique et technique, entre science et morale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humanisme, Cynisme, Biotechnologies, Politique.
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Jacob Talmon et la Guerre froide

Poirier, Julien January 2008 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous traiterons de l'oeuvre de l'historien israélien Jacob TaImon (1916-1980). Plus spécifiquement, nous allons examiner les rapports entre ces deux principaux concepts, démocratie totalitaire et messianisme politique, et le contexte historique de la Guerre froide. Dans la première partie, nous allons définir rigoureusement les deux concepts principaux proposés par Talmon, soit la démocratie totalitaire et le messianisme politique. La démocratie totalitaire (totalitarisme de gauche) est le produit de la philosophie de Rousseau et particulièrement de son concept de volonté générale. Elle est une démocratie excessive et idéologique s'incarnant pour la première fois durant la dictature jacobine et plus de cent années plus tard durant le règne de Staline. Le messianisme politique est une tendance historique continue regroupant des auteurs comme Saint-Simon, Marx, Fourier et Lénine. Pour Talmon, les messies politiques sont avant tout des intellectuels rationalistes, révolutionnaires, responsables de la formation de l'idéologie totalitaire. Ils sont eux aussi les descendants de la philosophie des Lumières françaises. Dans un deuxième temps, nous allons examiner les rapports entre les concepts de Talmon et le contexte historique de la Guerre froide. Pour ce faire, nous allons resituer ceux-ci à l'intérieur des travaux du Congrès pour la liberté de la culture à Paris, une organisation internationale anticommuniste très puissante durant les années 1950 et 1960. Puis, nous allons replacer les deux concepts de Talmon dans leur contexte idéologique respectif. Le concept de démocratie totalitaire sera alors inséré dans les luttes pour la définition du totalitarisme (1947-1956) aux côtés de certains textes de Hannah Arendt et de Karl Joachim Friedrich. Le concept de messianisme politique sera situé dans le cadre du débat de la fin des idéologies (1954-1962) aux côtés de certains écrits de Raymond Aron, Edward Shils et Daniel Bell. Finalement, nous allons proposer un commentaire critique dans la dernière section. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L'AUTEUR: anticommunisme, idéologie, messianisme, révolution française, Rousseau, totalitarisme.
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Philosophie morale et pensée politique chez Ortega y Gasset : à propos de la dialectique élite-masse

Laroche, Alain 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite en détail de la dialectique élite-masse telle que proposée par le philosophe espagnol José Ortega y Gasset. Cette dialectique est en fait une théorie élitiste particulière qui mérite, selon nous, une étude approfondie. Les buts principaux de ce travail sont les suivants: déterminer les fondements de cette théorie élitiste, faire une exposition la plus claire et la plus détaillée possible de celle-ci, la comparer à d'autres théories élitistes, l'interpréter adéquatement et opérer une critique tant théorique que pratique. Les parties de la pensée ortéguienne étudiées en rapport avec cette théorie sont sa philosophie politique, bien sûr, mais surtout sa philosophie morale sur laquelle cette première est fondée. Cette philosophie morale proviendra elle-même d'une ontologie et d'une anthropologie remettant en perspective les notions de vie, de raison et d'histoire. Une reconstruction rationnelle de tout ce champ philosophique est cependant nécessaire vu l'état de morcellement dans lequel la pensée ortéguienne se retrouve. Une mise en place originale des concepts et des arguments est également nécessaire afin de servir le mieux possible notre problématique. Ce mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier chapitre aborde les fondements de la philosophie ortéguienne - son ontologie et son anthropologie - puis les relie à une conception profondément morale de l'homme et du monde. Le deuxième chapitre, basé directement sur la matière vue au premier chapitre, expose de la façon la plus exhaustive possible tout ce qui entoure la dialectique proprement dite : ses origines, ses principes fondamentaux, son fonctionnement politique, ses implications sociales et les dangers auxquels elle peut faire face. Le troisième chapitre, lui, propose une comparaison entre l'élitisme ortéguien et d'autres élitismes de son époque, et ce, autour de la question de la démocratie. Le quatrième et dernier chapitre cherche l'interprétation la plus juste possible de la dialectique et propose une critique théorique et pratique de celle-ci. Nos conclusions principales démontrent que la dialectique élite-masse est en fait un réalisme moral, ce qui en fait théoriquement un élitisme plutôt original comparativement aux élitistes de son époque et aux élitistes contemporains en général. Cependant, au niveau pratique, surtout face au système démocratique, cette théorie ne se différencie guère des autres et propose un régime plutôt conservateur et quasi anti-démocratique. Malgré l'analyse pertinente du pouvoir et des sociétés et le développement intelligent du thème de l'élitisme qu'elle nous présente, la dialectique élite-masse ortéguienne ne doit pas, selon nous, être appliquée sous aucune circonstance. ______________________________________________________________________________
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L'influence de la phénoménologie wébérienne de Raymond Aron sur la pensée de Francis Fukuyama

Lévesque, Pier-Luc 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire explore la possibilité d'une parenté insoupçonnée entre deux penseurs des Relations Internationales, Raymond Aron et Francis Fukuyama. Traditionnellement associées aux écoles libérale et réaliste, leurs idées pouvaient effectivement apparaître comme parfaitement inconciliables. Or, les deux grandes sections de notre texte essaient plutôt de montrer, qu'en dépit de certaines différences, l'argumentation des deux auteurs se rejoint sur plusieurs questions. En ce qui concerne leurs conceptions de l'histoire, nous verrons qu'Aron et Fukuyama adhéraient au principe de «rationalisation du monde» cher à différents sociologues occidentaux, et particulièrement à Max Weber. L'analyse du parcours universitaire de l'auteur français permettra de repérer des influences phénoménologique ou néokantienne sur le plan épistémologique et wébérienne sur le plan ontologique. Nous nous pencherons également sur le passage de Francis Fukuyama à l'Université Cornell où il fit la connaissance d'Allan Bloom. C'est par l'intermédiaire de ce dernier que l'auteur nippo-américain entra en contact avec Alexandre Kojève, Léo Strauss et Raymond Aron. Une fois ces éclaircissements faits, il sera question du rôle joué par le concept wébérien de rationalisation du monde dans la philosophie fukuyamienne de l'histoire. Par la suite, nous verrons comment ces philosophies de l'histoire déterminent la vision des Relations Internationales des deux auteurs. Plus précisément, nous nous attarderons sur les changements que la société industrielle sont susceptibles d'amener dans les rapports que les États entretiennent entre eux. Tant chez Fukuyama qu'Aron, on pourra constater que les notions de guerre ou de paix se transforment radicalement à partir du Traité de Vienne. Nous consacrerons la dernière section à la praxéologie des deux auteurs, ou à la politique étrangère idéale qu'ils proposent aux nations occidentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Raymond Aron, Francis Fukuyama, Relations Internationales, Philosophie de l'Histoire.

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