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La vie en marche ; suivi de Les voies du ressouvenir

Brisebois, Nathalie January 2008 (has links) (PDF)
La vie en marche est un roman qui se présente sous forme d'un collage qui tire sa substance d'une « matière vécue » où alternent dialogues entre amis et photographies de traces marquées à même le « parchemin » des trottoirs. Les photographies témoignent d'une démarche solitaire toute habitée par le plaisir de la découverte alors que le texte met en scène -au propre comme au figuré -tant l'épreuve du deuil que l'attachement, la tendresse ou la solidarité. Le mode du dialogue est apparu le plus à même de rendre « la vie en marche » dans sa banalité et sa quotidienneté. Les voies du ressouvenir constituent, quant à elles, une tentative d'illustration d'une forme narrative où scriptural et pictural s'allieraient dans la perspective d'un dépassement du simple rapport de représentation pour tendre vers une complémentarité à travers le mouvement d'instauration caractéristique de l'acte d'énonciation. Trois ouvrages de Sophie Calle servent de fondement à cette démarche, soit Douleur exquise, Souvenir de Berlin-Est et L 'Hôtel, chacun répondant à une même lecture s'articulant autour des concepts de la trace, du passage et de la répétition, d'où découle un même retour du présent où le « ça a été » se constitue comme « c'est ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman, Dialogue, Banalité, Collage, Photographie, Mémoire.
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Plasticité, iconicité, paratexte : une analyse des relations texte-image

Bastien, François January 2006 (has links) (PDF)
Les différentes manifestations de la culture dans notre société permettent de poser un constat, soit celui de la cohabitation de deux langages distincts: linguistique et visuel. Une large part des communications s'effectuent par des constructions dont le sens repose sur un arrimage entre le texte et l'image. Une question fondamentale se pose: comment le processus sous-jacent à l'arrimage du texte et de l'image favorise-t-il l'émergence d'une signification plutôt qu'une autre? Pour répondre à cette question, nous avançons l'hypothèse que le texte et l'image disposent l'un de l'autre par un processus à la fois plastique et iconique qui rend possible des repérages et des nominations à partir de savoirs encyclopédiques. Avec pour objet l'image photographique et sa légende à la une de quotidiens, notre recherche soulève la question de la subordination du langage visuel au code de l'écrit dans une perspective à la fois perceptive et interprétative. Dans un premier temps, nous discutons des prémisses physiques et perceptuelles qui rendent possible la saisie de l'énoncé: la lumière, l'oeil, l'image, le signe, l'iconicité, le code de l'écrit, le paratexte et le processus d'arrimage texte-image. Dans un deuxième temps, nous abordons toute la complexité de la plasticité de l'image à travers trois éléments: la couleur, le cadre et la disposition. Dans ces chapitres, nous nous permettons d'énoncer, de débattre et de critiquer les positions théoriques avancées par différents auteurs, à partir d'un corpus composé de nombreuses illustrations. La couleur est abordée à partir de notre proposition d'un modèle où le noir et le blanc préexistent à la couleur et où cette dernière n'est en fait qu'une qualité ajoutée au noir et blanc. La question du cadre nous amène à le définir à partir d'un processus triadique et d'un jeu rhétorique. Enfin, la disposition traite du temps et de l'espace à partir des concepts du monocadre et des polycadres. L'analyse de l'énoncé texte-image nous permet de constater que le code du langage visuel opère selon un mode et une cohésion qui ne sont pas ceux de la linguistique. L'action du texte adjoint à l'image vient restreindre le potentiel significatif de l'image. Le texte et l'image cohabitent sans jamais s'amalgamer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : image, texte, plasticité, iconicité.
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Les mécanismes de la transformation du réel dans la propagande photographique nazie : analyse d'un album illustré du congrès du parti nazi à Nuremberg en 1933

Gaudreau-Lalande, Samuel 12 1900 (has links) (PDF)
Lors de la prise du pouvoir par le régime nazi en janvier 1933, la photographie joue déjà, en Allemagne, un rôle de premier plan dans les médias de masse, tant dans l'information que la publicité. En l'utilisant pour mener sa propagande, le régime montre qu'il la croit capable de transformer le réel, puisqu'il attend d'elle des effets immédiats sur le peuple. C'est à ce pouvoir d'influence que s'intéresse ce mémoire, autant dans les enjeux théoriques qui lui sont sous-jacents que dans les mécanismes concrets utilisés pour le mettre en œuvre, à partir de l'exemple particulier d'un album de propagande photographique nazie. Une revue de la littérature permet d'abord d'assurer la possibilité théorique de la transformation du réel par l'image. Les thèses de différents auteurs permettent de dégager trois moments, non exclusifs et complémentaires, où les images peuvent exercer leur pouvoir d'influence sur un individu : en transformant la manière dont il perçoit le monde, en changeant la manière dont il interprète ces données du réel et en produisant une réalité nouvelle. L'étude de la photographie sous la République de Weimar permet ensuite de comprendre le milieu d'où proviennent les usages que font les nazis du médium. La description des discours d'avant-garde ainsi que des pratiques du photojournalisme et de la publicité montrent que les acteurs de l'époque sont conscients de la capacité de la photographie de transformer le réel. L'analyse d'un album de propagande photographique nazie s'attarde enfin aux mécanismes de persuasion proprement dits, en dégageant des types et des motifs iconographiques liés à des stratégies visuelles. L'observation montre que la propagande nazie, plutôt qu'en rupture, se situe dans la continuité des recherches photographiques en cours sous la démocratie. Le régime nazi, sous cet aspect, participe ainsi avant tout de la modernité technique de son époque. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Photographie, Théorie de la photographie, Photojournalisme, National-socialisme, Propagande nazie, Reichsparteitag.
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L'image souche : dialectique de la forme et du temps dans Lamento (1998-2005), Pascal Convert

Lakrissa, Fatima-Zahra 01 1900 (has links) (PDF)
La transposition de la photographie de presse dans les œuvres du Pop Art jette les bases d'une réflexion sur la question esthétique de la reconstitution de la photographie de presse dans les pratiques artistiques contemporaines. Aujourd'hui, les images de presse sont intégrées aux pratiques contemporaines qui revendiquent certaines prérogatives du photojournalisme, notamment la représentation de l'histoire contemporaine. À titre d'exemple, citons les travaux d'Anno Dijkstra, Wang Du ou encore ceux d'Olivier Blanckart. Ce mémoire porte sur le travail de l'artiste français Pascal Convert, plus particulièrement sur les problématiques associées à la reconstitution sculpturale et monumentale d'images d'information. Le triptyque Lamento (1998-2005) constitue l'objet de prédilection de notre analyse portant sur les dimensions historiographiques et conceptuelles liées à semblable entreprise de transposition volumétrique. Loin de constituer des empreintes littérales des images sources, les sculptures de Pascal Convert procèdent d'une interrogation sur les régimes de temporalité des images d'actualité. Nous entendons montrer que le travail de Convert dans Lamento vise à renouveler le lien qu'entretient le spectateur à l'événement et à la représentation de la souffrance des autres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pascal Convert, photojournalisme, sculpture, reconstitution, temporalité, image source.
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La force et le charme de la trace : un projet de portrait photographique

Funk, René January 2009 (has links) (PDF)
La recherche présentée dans cette thèse répond à la question fondamentale suivante: que peut-on donner à voir, dans une image, qui ne se livre pas à la vision physiologique directe? Autrement dit, pourquoi regarder une oeuvre plutôt que directement son référent? Question plus délicate encore lorsqu'il s'agit d'une image photographique. La recherche est ordonnée en deux parties. La première, intitulée La force et le charme de la trace, prolégomènes à un projet de portrait photographique, tente de répondre à la sous-question: pourquoi photographier? en proposant une approche apologétique de l'image optique fixe enregistrée, fondée sur une poïétique, c'est-à-dire sur une connaissance phénoménologique sensible qui m'est propre, en tant qu'opérateur. J'ai réservé une place de choix à la machine photographique, en mettant en évidence la sensorialité de l'opérateur, qui «regarde voir» sa machine, découvrant ainsi une fonction haptique visuelle. Le produit de la machine, le tirage, est aussi examiné dans la perspective d'une caractéristique sensorielle peu connue que je nomme la «pâte photographique». La seconde partie, intitulée Un projet de portrait photographique, propose une «chaîne de réflexions» sur le portrait, qui s'allie à la genèse de mon projet et en explicite les fondements, tout en répondant à une deuxième sous-question: pourquoi faire du portrait ? Le premier élément porte sur le portrait, tous médiums confondus, qui dégage les embrayeurs (facteurs moteurs) du portrait en soi et montre comment s'incarne la «pulsion portraiturante» et quels sont ses moyens opératoires; j'examine ensuite sur le portrait sculpté, tel que je l'ai pratiqué, qui m'avait conduit à la découverte de la «gravité», état ontologique plutôt que psychologique, que j'avais pu observer alors sur le visage de mes modèles. Cette gravité, ce «quelque chose» venant du tréfonds, quasi invisible dans la vie courante, avait une double particularité: son universalité et sa répétition. Puis, j'aborde le portrait peint, par le truchement de Giacometti, dont l'apport majeur à mon projet est constitué par sa recherche acharnée de «densification» (accroissement de la présence, de la consistance). Vient ensuite le portrait photographique en soi, tous auteurs confondus, dont je dégage les spécificités, celles-là mêmes qui ont été mises en oeuvre dans mon projet, notamment l'intrusion d'une machine dans un dispositif de portrait et les peurs qu'elle peut engendrer. Le fait qu'elle recueille le «don de photons» du référent dérange autant qu'il fascine, comme en font foi les réflexions des premiers photographiés. La chaîne se termine par l'examen attentif du travail d'un photographe: Davidson, New York, East 100th Street, travail qui constitue un apport majeur à mon projet, entre autres, par le concept opératoire d'installation dans la durée, permettant l'immobilité, donc la non-instantanéité, notion qui institue un lien entre le portrait sculpté et le portrait photographique: il est possible d'abolir l'expression fugitive en photographie, d'y restaurer l'idée de non-événement. Cet apport majeur, en relation avec un événement personnel important et la remémoration de la découverte de la gravité, va donner naissance à mon projet de portrait photographique. Ce projet est essentiellement une quête de la gravité. Ce qui fut une apparition inattendue dans l'atelier du sculpteur s'est métamorphosé en une recherche active, exécutée en photographie, avec des concepts opératoires ayant migré de la sculpture mais avec aussi d'autres concepts propres, créés en lien étroit avec la réflexion sur la photographie dont il est fait état dans les Prolégomènes. Il a d'abord fallu déjouer un paradoxe: avant de pouvoir photographier la gravité, il est nécessaire qu'elle apparaisse sur le visage. Or, la présence autant que les pouvoirs de la machine photographique tendent à occulter cet état profond de l'être, que permettait la vacuité vécue par le modèle du sculpteur. Autrement dit, c'est dans l'inaction qu'apparaissait la gravité, alors que le modèle du photographe -que je nomme, pour cette raison, le référent -est normalement actif par le fait de son auto-inscription sur la surface sensible. Il s'agit donc de déjouer la «volonté d'inscription» par quelques stratégies, dominées par une demande: cesser d'émettre des signes, mais tout en restant présent et conscient de l'opération, ce qui constitue une gageure de la part du photographié et explique en partie la petite quantité de vues répondant aux visées du projet. Pour faire passer la gravité d'un impondérable apparemment fugitif à une réalité plastique inscrite dans la durée, s'incarnant dans un tirage photographique que je nomme la vue majeure, il faut ajouter l'opération de densification, qui devrait se jouer simultanément dans deux registres: une présence accrue de la gravité en tant qu'état du référent, actualisée dans une présence accrue de l'image photographique en tant qu'oeuvre. Neuf vues majeures se dégagent des quelque cinq mille deux cents vues effectuées depuis 1994 avec cinquante et un participants. Concrètement, j'opère au moyen de séances répétées, avec un dispositif volontairement dépouillé (aucune composition : posture rigoureusement frontale; fond neutre ; éclairage normalisé ; vêtements neutres ; aucun bijou), avec la même personne, parfois durant plusieurs mois, voire plusieurs années. La vue majeure pourrait se définir comme étant une image capable de livrer des qualités et des densités plastiques équivalentes aux qualités et à la densité de présence des protagonistes, avec une «métaqualité» : celle d'une monstration de la gravité. Plus précisément, pour montrer : premièrement, l'abolition d'une «distance» (psychique) entre le référent, l'opérateur et la chambre optique; secondement, l'unification de deux éléments-clefs du visage que sont les yeux et la bouche lorsqu'ils sont accordés entre eux, liés dans une même présence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L'AUTEUR: photographie, portrait photographique, densification, durée, gravité, haptique visuelle, image optique native, non-instantanéité, pâte photographique, peur (de la machine), répétition, sensorialité de l'opérateur, trace (charme et gestion), verre dépoli.

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