Spelling suggestions: "subject:"apolitique monétaire"" "subject:"apolitique monétaires""
31 |
Housing and monetary policy : three essays on empirical housing economics and international monetary policy / Logement et politique monétaire : trois essais sur l'économie du logement et la politique monétaire internationaleWolf, Clara 29 November 2016 (has links)
Cette thèse étudie des sujets hétérogènes puisqu'elle s’intéresse à la fois à l'économie du logement et à la politique monétaire internationale à l’aide de divers outils, tels que la modélisation théorique, l’évaluation microéconomique d’une politique publique, et une approche macroéconomique empirique. Elle est constituée de trois chapitres. Le premier, co-écrit avec Eric Monnet, s'intéresse à la relation entre les changements démographiques au sein des pays et l’investissement résidentiel. Le second, co-écrit avec Guillaume Chapelle et Benjamin Vignolles, évalue l'impact d'un dispositif d’incitation fiscale à l’investissement locatif sur plusieurs dimensions du marché du logement français. Enfin, le troisième étudie comment la politique monétaire devrait réagir aux afflux de capitaux en cas de frictions sur le marché financier. / This thesis investigates heterogeneous topics since it is related to both housing economics and monetary economics, and uses various tools including theoretical modeling, microeconomic policy evaluation and macroeconomic empirical approach. It is constituted of three chapters. The first one, co-authored with Eric Monnet, is interested in the relationship between demographic changes within countries and housing investment. The second one, co-authored with Guillaume Chapelle and Benjamin Vignolles, assesses the impact of a housing tax credit on several dimensions of the housing market. Finally, the third one studies how monetary policy should react to capital inflows when there are frictions on the financial market.
|
32 |
Essays on central banking and macroprudential policy / Essais sur le central banking et la politiqueDehmej, Salim 04 December 2015 (has links)
L'objectif de cette thèse, composée de quatre articles empiriques et théoriques, est d'étudier l'implication des banques centrales dans la stabilité financière - définie comme un état stable et élevé de confiance dans la capacité du système financier à faciliter l'allocation des ressources économiques, gérer les risques, et à résister aux chocs - et de discuter de leurs nouvelles responsabilités macroprudentielles. La crise financière mondiale a fait évoluer la régulation et la supervision financières d'une perspective microprudentielle basée sur la résilience des institutions prises individuellement à une perspective macroprudentielle qui prend en compte les interactions entre les institutions financières, les externalités liées à leurs décisions, et aussi les effets du cycle financier sur le cycle économique et sur la stabilité financière. Cette thèse analyse le policy-mix des politiques monétaire - ciblant le cycle économique –et macroprudentielle -ciblant le cycle financier -ayant toutes les deux un impact sur la stabilité des prix et les conditions financières. En effet, ces politiques fonctionnent grâce à des canaux de transmission dont certains sont communs. Une attention particulière est accordée, au-delà la politique macroprudentielle dans union monétaire hétérogène comme la zone euro - où les pays connaissent des conditions macroéconomiques différenciées - en termes de stabilisation financière et macroéconomique. Partant du constat qu'un taux d'intérêt unique est adapté à la moyenne de la zone mais pas aux besoins de chacun des pays, la politique macroprudentielle pourrait compenser l'absence de politique monétaire autonome dans chaque pays. Cela améliorerait le degré d'optimalité de la zone monétaire. / The aim of this thesis, composed of four academic papers, is to apply empirical and theoreticalanalyses to study the involvement of central banks in financial stability-confidence in the financial system's ability to facilitate allocation of economic resources, manage risks, and withstand shocks -and to discuss their recent macroprudential responsibilities. The global financial crisis (GFC) shitied the perspective of financial regulation - rules that financial institutions have to comply with in order to ensure effective risk management and to with stand financial shocks - and supervision - ensuring that financial institutions follow these rules - from a microprudential perspective based on the resilience of individual institutions to amacroprudential (henceforth · "MaP") perspective. The MaP perspective takes into account the interactions of financial institutions, the externalities related to their decisions, and also the effects of the financial cycle on central bank policy and financial stability. This thesis analyses the policy mix of monctary and macroprudential policies which both have an impact on price stability and financial conditions and which operate through common or overlapping channels. A particular focus is given to the role of MaP policy in heterogeneous monetary union such as the Eurozone- where countries are experience in different macroeconomic conditions - in terms of financial and macroeconomic stabilisation. Since a single interest rate is unlikely to fit circumstances in all countries, MaP policy could compensate the Jack of autonomous monetary policy in each country as both policies share many transmission channels. This enhances the optimality's degree of the currency area.
|
33 |
Évaluation de la relation entre la courbe de rendement et le taux de croissance future du PIB et impact de la crise financière de 2008 : application au Canada et aux États-UnisAchade, Arnoldine Florinda 10 February 2024 (has links)
La présente étude analyse la relation entre la courbe de rendement obligataire et le taux de croissance du PIB avant et après la crise financière de 2008. Plusieurs auteurs ont montré que la courbe de rendement obligataire permet de prévoir le taux de croissance économique futur. Selon la littérature économique, la politique monétaire y joue un rôle central. Pendant la crise financière de 2008, les banques centrales de plusieurs pays dont le Canada et les États-Unis ont adopté des politiques monétaires exceptionnelles qui ont mené à des taux d’intérêt très bas pratiquement à 0 %. Il semble donc opportun de vérifier si ce changement de politique monétaire induit par la crise financière a eu un impact sur la capacité de la courbe de rendement à prévoir le taux de croissance futur du PIB. Pour atteindre nos objectifs, nous nous inspirons de la méthodologie utilisée dans Dotsey (1998). Il s’agit d’un modèle d’estimation par les moindres carrés sur plusieurs sous-échantillons. Le test de Chow est aussi effectué en vue de détecter la présence de bris structurel. Les données couvrent la période de 1995T1 à 2019T2. Nous considérons deux sous-périodes soit la période avant la crise financière qui s’étend de 1995T1 à 2007T4 et la période après la crise financière qui va de 2008T1 à 2019T2. Les résultats de l’estimation montrent que la crise financière a eu un impact marqué sur la capacité de la courbe de rendement à prévoir le taux de croissance du PIB, autant au Canada qu’aux États-Unis. Les tableaux de variation des résultats nous laissent penser que l’impact d’une hausse de l’écart de rendement sur le taux de croissance du PIB n’est pas le même d’une période à l’autre pour les États-Unis. Au Canada par contre, l’effet est le même sur la période avant et après la crise financière.
|
34 |
La fonction de prêteur en dernier ressort face à l'évolution des banques centrales : persistance ou déliquescence / The lender of last resort function and the evolution of central banks : persistence or demiseNjaboum, Ngabia William-Carles 20 December 2016 (has links)
Cette thèse constitue une analyse historique évolutionniste de la fonction de prêteur en dernier ressort à travers les mutations du cadre institutionnel et opérationnel des Banques Centrales. L’enjeu de ce travail de recherche est de se pencher sur les origines de l’apparition de cette théorie d'un point de vue historique comme outil d’analyse des problématiques de gestion des crises modernes. Il convient de démontrer que le dévoiement de la doctrine du PDR entraîne une incompatibilité avec le cadre institutionnel de la politique monétaire de la Banque Centrale. Ainsi, les interventions « non conventionnelles » des Banques Centrales confirment qu’il est nécessaire de sortir du cadre institutionnel censé assurer une gestion efficiente de la politique monétaire. Par conséquent, ce cadre institutionnel qui garantit notamment l’indépendance de la Banque Centrale parait inadéquat à la nouvelle pratique du prêteur en dernier ressort. L’étude historique de cette fonction permet de mettre en perspective l’évolution du rôle de prêteur en dernier ressort en tant qu’outil de prédation monétaire pour les gouvernements. En définitive, les évolutions divergentes du cadre institutionnel et opérationnel de la Banque Centrale constituent l’un des principaux signes d’une déliquescence du système bancaire centralisé (Central Banking). L’exercice de la fonction de prêteur en dernier ressort par la BCE au sein de la zone euro représente un cadre d’analyse pertinent afin d’étudier les difficultés de cette fonction dans la gouvernance d'une zone économique hétérogène et politiquement inaboutie. / This paper offers an historical analysis of the evolution of lenders of last resort (LOLR) through the institutional and operational mutations of Central Banks framework. The aim of this research is to examine the origins of the appearance of this theory from a historical perspective. It should demonstrate that the perversion of the doctrine of LOLR causes incompatibility with the institutional framework of the Central Bank’s monetary policy. Thus, the "unconventional" interventions of central banks confirm the need to exit the institutional framework meant to ensure the efficient management of monetary policy. Therefore, this institutional framework which guarantees the independence of the Central Bank seems inadequate in the context of the new practice of the lender of last resort. Ultimately, diverging trends of the institutional and operational framework of the Central Bank is a major sign of demise of Central Banking. Last resort lending by the ECB in the euro zone provides a useful analytical framework to study the difficulties of the function of LOLR in the governance of a heterogeneous and politically unfulfilled economic zone.
|
35 |
Fonction de réaction de la banque centrale européenne / Reaction function of the European Central BankSidibe, Bouraima 28 September 2012 (has links)
Les Banques centrales occupent une position essentielle au coeur des économies contemporaines et font l'objet de débats animés sur ce que devraient être le rôle, les objectifs et le cadre institutionnel d'une Banque centrale. Face à une multitude d'analyses normatives concernées par ce qui doit être, on note une absence relative d'analyses positives. L'objectif de cette thèse est de contribuer à éclairer la réflexion sur les choix de politique monétaire mis en oeuvre par les Banques centrales. Le cadre d'application empirique retenu pour notre recherche est celui de l'Union économique et monétaire (UEM). La place importante de cet ensemble économique sur la scène internationale et son cadre institutionnel particulier suffisent à justifier l'intérêt d'une étude du comportement de la Banque Centrale Européenne (BCE). Les nombreux débats qui ont accompagné la mise en place de cette institution encore relativement jeune et ceux qui se poursuivent aujourd'hui renforcent cet intérêt. Dans la littérature économique, deux lignes de conduite ont principalement été retenues pour analyser les choix effectifs de la politique monétaire des banques centrales. La première approche, que nous avons qualifiée d' « économique », consiste en la formulation et l'estimation des fonctions de réaction de politique monétaire déduites d'un comportement d'optimisation ne prenant en compte que des variables économiques. Cette approche est fondée sur une vision globalisante de l'autorité monétaire... / Central banks occupy a key position at the heart of contemporary economies and are the subject of lively debates about what should be the role, the objectives and the institutional framework of a central bank. In the presence of a multitude of normative analyses concerned with what should be, there is a relative lack of positive tests. The objective of this thesis is to contribute to elucidate the reflections on monetary policy choices implemented by central banks. The empirical application framework used for this research is that of the European Monetary Union (EMU). The crucial position of this economic entity on the international scene and its particular institutional framework suffice to justify the interest of analysing the behaviour of the European Central Bank (ECB). The numerous debates that accompanied the establishment of this still relatively young institution and those who continue today reinforce this interest. In economic literature, two guidelines were mainly used to analyse the actual choices of the monetary policy of central banks. The first approach, which we call "economic", is the formulation and estimation of reaction functions of monetary policy derived from optimising behaviour taking into account economic variables only. This approach relies on a globalising vision of the monetary authority...
|
36 |
La prise de décision au sein de la Banque centrale européenne : l'enjeu de la transparence face à l'hétérogénéité de l'Eurozone / The decision-making process in the European Central Bank : the issue of transparency with the heterogeneity of the EurozoneBuf, Audrey 29 November 2013 (has links)
L’efficacité de la prise de décision au sein du conseil des gouverneurs de la BCE fait l’objet de nombreux débats en raison d’un degré d’hétérogénéité élevé parmi les pays européens et en raison du manque de transparence de la BCE. Ce contexte génère des incertitudes sur la répartition du pouvoir au sein du conseil des gouverneurs. L’objectif de notre travail est d’analyser dans quelle mesure le manque de transparence peut affecter la prise de décision au sein du conseil. Afin de traiter cette problématique ce travail se scinde en deux parties. La première partie tente d’appréhender le risque de biais régional dans les décisions de politique monétaire. Notre analyse révèle que d’importantes hétérogénéités persistent au sein de la zone monétaire entraînant de nombreuses incertitudes au niveau de la gouvernance monétaire de la BCE. La deuxième partie s’attache à identifier les interactions susceptibles d’apparaître au sein du conseil des gouverneurs et s’intéresse principalement à la propension à former des coalitions au sein du comité décisionnel. Notre analyse en termes de pouvoir de vote soutient que les membres du directoire disposent d’une faible influence lors de la prise de décision. Ce travail insiste sur les insuffisances de la structure décisionnelle de la BCE et sur la nécessité d’une réforme. / The lack of transparency of the European Central Bank (ECB), as well as the heterogeneity among European member states have generates many debates about the effectiveness of the decision-making process within the ECB’s governing council. Such a context creates uncertainties about the distribution of power inside the governing council. The purpose of this thesis is to analyse to what extent the decision-making process within the council responds to such lack of transparency. In the first part, we focus on the effect of the regional bias on monetary policy decisions. Our analysis shows that persistent heterogeneities among members generate uncertainties with regard to the effectiveness of the ECB’s monetary governance. In the second part, we analyse the ability of the governing council to generate strategic interactions among its members, and we focus in particular on coalitions formation. Our analysis based on voting power demonstrates that board members have only a weak impact on the decision-making process. Our thesis focuses on the inadequacies of the current ECB’s decision-making framework and on its necessary reform.
|
37 |
Les relations monétaires franco-allemandes et l’UEM (1969-1992) : des ambitions aux réalitésCoën, Alain 12 1900 (has links)
En 1969, dans une Communauté économique européenne (CEE) aux fondements déjà bien établis, et sous l’égide d’un néogaullisme assumé par la présidence de Georges Pompidou, l’Allemagne devient le modèle d’une France en quête de politique industrielle qui lui permettrait d’affirmer son rang sur l’échiquier international. Depuis le milieu des années 1960, le système monétaire international est fragilisé par l’endettement considérable des États-Unis. La France veut être à l’initiative d’une relance de l’Union économique et monétaire (UEM). Cette décision politique doit lui permettre d’adapter son économie et son industrie à l’instabilité grandissante du Système monétaire international. Comme le rappelait Jacques Rueff, « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas ». L’action de l’économie française durant cette période qui court de la relance de l’Union économique et monétaire (décembre 1969) à la rédaction du Traité de Maastricht (février 1992), jalonnée par la mise en place du Système monétaire européen (SME : janvier 1979) et de l’Acte unique (janvier 1986), repose sur une volonté politique primordiale au service des relations avec la RFA, puis de l’Allemagne réunifiée. Les relations monétaires franco-allemandes ont pour but de promouvoir une Europe forte, maîtresse de son destin, et, d’une certaine façon, de revenir à une stabilité des changes. Le mythe de la stabilité de « l’étalon-or » a des acceptations différentes des deux côtés du Rhin. Si des études historiques récentes ont été consacrées partiellement aux conséquences de l’évolution des politiques monétaires européennes (et surtout françaises) sur l’intégration économique et monétaire dans la CEE, elles demeurent souvent centrées sur le septennat de VGE ou le début du premier mandat de François Mitterrand. La genèse de l’UEM est un processus dynamique long qui court de décembre 1969 à février 1992. En fait, les relations monétaires franco-allemandes englobent deux niveaux de décisions et d’applications. En premier lieu, sont à mentionner, les plus hautes instances politiques (présidence, chancellerie et ministères, mais aussi Commission européenne). En second lieu, interviennent les banques centrales dont le rôle quant à la mise en place et l’application des politiques monétaires est primordial. Cette dichotomie illustre l’avènement progressif du primat de l’économie sur la politique, perçu et analysé différemment en France et en Allemagne. Les attentes et les objectifs politiques et économiques divergent.
Nous montrons dans cette étude que le processus d’UEM apparaît souvent comme un engrenage économique, où la politique cède le pas à l’économie. Les relations monétaires apparaissent asymétriques. Le pouvoir politique français a comme véritable interlocuteur le pouvoir économique allemand, représenté par la Bundesbank. Le « couple » franco-allemand est un mythe politique, français, que brise la libéralisation économique mondiale. L’UEM est, pour l’Allemagne, un moyen d’établir une Allemagne européenne au sein d’une Europe fédérale. En France, elle apparaît pour les gouvernements néo-gaullistes et libéraux comme un moyen de compenser une grandeur blessée, alors que les gouvernements socialistes donnent l’impression de l’utiliser pour compenser une idéologie en déroute. L’UEM parvient à la stabilité monétaire, mais en refusant l’Union politique européenne, proposée par l’Allemagne, la France laisse s’éloigner le rêve d’une Europe puissance et établit les bases une Europe allemande. / In 1969, in a well-established European Economic Community (EEC) under the neo-Gaullist presidency of Georges Pompidou, Germany stood as a model for France, looking for an effective industrial policy and a recovery of its rank on the international scene. Since the mid 1960s the international monetary system had been weakened by the growing US debt. France wanted to be the leader of the economic and monetary union (EMU). This political decision was a means to improve its economy confronted with the instability of the international monetary system. As pointed out by Jacques Rueff, « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas. »
During this period, from the relaunch of the EMU (December 1969) to the Maastricht Treaty (February 1992), French economic action was based on a strong political will defined to reinforce the relationships with the Federal German Republic, and then the reunified Germany. The Franco-German monetary relationships aimed to promote a strong and independent Europe and to restore an exchange rate stability. The “golden standard” stability myth was viewed and understood differently in France and Germany. If recent historical studies have been partially devoted to the consequences of European monetary policies (essentially in France) on economic and monetary integration in the EEC, they focused on the 1974-1981 or 1981-1986 periods. The creation of the EMU was a dynamic process running from December 1969 to February 1992. Franco-German monetary relationships included two levels of decision-making. First, on the political level, there was the presidency, the chancellery, the European Commission and the ministers. Second, its counterpart, economic power. The latter requires analysis of the role played by central banks in the definition and application of monetary policies. This dichotomy illustrates the progressive transition between the political level and the economic level during the 1980s. The decline of politics and the primacy of economics were analyzed differently in France and Germany. Political and economic objectives and expectations were contrasted and divergent.
This study demonstrates that the EMU dynamic was an economic process where politics gave way to economics. Monetary relations were asymmetric. The real interlocutor of French political authorities was German economic power, represented by the Bundesbank. The Franco-German tandem was a political myth broken by world economy liberalization. For Germany, the EMU was a device to define a European Germany in a federal Europe. In France, it represented an illusory means to restore French primacy for conservative and liberal governments and a way of compensating a failing ideology for socialist governments. The EMU provided monetary stability, but the dream of a powerful and independent Europe vanished with the Maastricht treaty. Even as it rejected the idea of European political union defended by the German diplomacy, France paradoxically laid the foundations of a German Europe.
|
38 |
Excès de liquidité monétaire, objectif d'inflation et stabilité financière / Global excess liquidity, inflation targeting and financial stabilityMohamed Cheik, Hamidou Issoufa 19 February 2013 (has links)
Les évolutions récentes des prix des actifs (actions, immobilier) enregistrées au cours de la dernière décennie ont ravivé le débat sur l'origine de certains dés ajustements (bulles) et sur leur impact dans l'économie réelle. En effet les prix des actifs réagissent à l'excès de création monétaire (la base monétaire mondiale croissant plus vite que la production mondiale) dans un régime de basse inflation. Cette thèse cherche à éclaircir le lien entre les conditions de liquidité et les prix contribuant à rendre les économies plus sensibles aux chocs financiers (par exemple à la suite de l'éclatement d'une bulle des prix des actifs). Nous avons vu ensuite, dans quelle mesure la politique monétaire doit réagir face à cette menace par une analyse des implications de l'existence de l'excès de liquidité monétaire sur la politique d' « inflation targeting » de la banque centrale. Pour résorber l'excès de liquidité et assurer la stabilité financière, les banques centrales doivent-elles tenir compte des prix d'actifs dans la formulation de la politique monétaire? / Recent developments in asset prices (stocks, real estate) during the last decade have revived the debate on the origin of some unbalances (bubbles) and their impact on the real economy. Indeed asset prices respond to liquidity glut (the global monetary base growing faster than world production) in a low inflation regime. In this thesis, we try to clarify the relationship between liquidity conditions and prices which may render economies more vulnerable to financial shocks (e.g. as a result of the bursting of asset prices bubble). Thereafter, we examine how monetary policy should respond to this threat by analyzing the implications of the existence of liquidity glut on the "inflation targeting" policy. To deal with liquidity glut and ensure financial stability, should central banks have to consider asset prices in their design of monetary policy?
|
39 |
Politique monétaire américaine non conventionnelle et pays émergents : dynamique des taux de change et des flux de capitaux / U.S. unconventional monetary policy and emerging countries : exchange rate and capital flows dynamicViaud, François 17 July 2019 (has links)
La mise en place de la politique monétaire non conventionnelle en 2008 aux États-Unis a coïncidé avec d'importants mouvements de capitaux et de taux de change dans les pays émergents. Ces derniers ont accusé la banque centrale américaine d'adopter une politique « d'appauvrissement du voisin » et de créer ces effets de report. En 2013, à la suite de l'annonce du ralentissement graduel du rythme de cette politique monétaire, certains pays émergents ont subi d'importantes crises financières. Dans ce contexte, cette thèse se propose d'étudier dans quelle mesure la politique monétaire non conventionnelle de la Réserve fédérale américaine a induit des effets de report en termes de mouvements de capitaux et de taux de change. Alors que la normalisation de cette politique monétaire est entamée, il est primordial de comprendre les implications internationales des décisions de la Réserve fédérale pour pouvoir contenir les risques potentiels. Tout d'abord, nous étudions les mécanismes et leurs effets sur les pays émergents dans le cadre d'une revue de la littérature. Nous montrons que la politique monétaire de la Réserve fédérale a bien été responsable d'effets de report. Ensuite, nous révélons, de façon empirique, que les conséquences présentent une certaine hétérogénéité dans le temps, en fonction des modalités d'intervention de la banque centrale américaine, ainsi que selon les pays. Nous établissons qu'il n'y a pas de réelle symétrie entre la phase expansionniste et celle de normalisation. De ce fait, la normalisation n'apparaît pas entrainer des reflux de capitaux dans les pays émergents. Finalement, nous nous intéressons aux moyens dont disposent les pays émergents pour limiter les effets de report. Nous montrons que les contrôles de capitaux et les politiques macroprudentielles peuvent permettre de réduire les mouvements de capitaux. Plus précisément, l'efficacité des contrôles de capitaux est conditionnée par leur accumulation. Plus le pays en est doté, plus il limite les effets de report. L'efficacité de la politique macroprudentielle dépend quant à elle de la qualité des institutions dans le pays émergent et de l'intensité de la politique monétaire américaine. / The implementation of the U.S. unconventional monetary policy in 2008 coincided with massive capital inflows and exchange rate appreciation for emerging markets. They implicate the Federal Reserve to pursue a « Beggar-thy-neighbor » policy and to create spillovers. In 2013, following the announcement of the « Tapering », some emerging markets suffered from significant financial crises. In this context, this thesis intends to study how the U.S. unconventional monetary policy led to capital flows and exchange rate movements spillovers. As the normalization of this monetary policy is initiated, understanding the international implications of the Federal Reserve's decisions is essential to contain potential risks. For this purpose, we firstly study mechanisms and their impacts on emerging countries by a literature review. We show that the Fed monetary policy caused capital flows and exchange rate spillovers in the last decade. Then, we reveal empirically that the impacts exhibit heterogeneity over time, depend on implementation modalities of the U.S. central bank as well as on the countries. We establish that there is no real symmetrical impacts between accommodative and normalization periods. As a result, the normalization would not lead to capital outflows in emerging countries. Finally, we examine the means that emerging countries can adopt to limit spillovers. We demonstrate that capital controls and macroprudential policies can be efficient to reduce capital inflows. More precisely, the effectiveness of capital controls is conditioned by their accumulation. The more the country adopts it, the more it limits spillovers. Considering macroprudential policies, the intensity of the U.S. monetary policy and the quality of the emerging countries' institutions are two main determinants of their effectiveness.
|
40 |
L'euro à la lumière des théories monétaires holistes contemporainesFemenias, Laurent 17 December 2008 (has links) (PDF)
La thèse expose tout d'abord, dans une première partie, la généalogie d'une tradition hétérodoxe, appelée « approche monétaire holiste », qui refuse les thèses dichotomiques, la conception classique du voile monétaire, et elle montre les proximités de ces positions avec une tradition qui consiste à penser la monnaie comme un « fait social total » mettant en jeu beaucoup plus que les trois fonctions économiques habituellement attribuées à la monnaie. Les travaux récents menés en France autour d'Aglietta et Orléan s'inscrivent dans cette tradition. La thèse s'appuie également sur des théories développées dans le sillage de Keynes qui partagent avec les approches en terme de fait social une méthodologie holiste se traduisant par une prééminence de l'analyse macroéconomique, cette dernière permettant véritablement de situer la monnaie à la base de l'économie. La thèse montre ainsi dans une deuxième partie que les thèmes mis en lumière d'un côté par la macroéconomie post-keynésienne (l'incertitude radicale, la monnaie endogène, etc.) et de l'autre par les nouvelles approches institutionnalistes de la monnaie (la légitimité, la confiance, la souveraineté, la monnaie comme lien social, etc.) permettent, en étant appréhendés ensemble, de mieux comprendre la situation actuelle de l'euro et de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne en répondant à deux questions d'égale importance mais le plus souvent non résolues globalement par les économistes : la question de l'intégration de la monnaie dans l'analyse économique et la question de l'acceptation de cette monnaie par les agents économiques.
|
Page generated in 0.0559 seconds