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Description et analyse des usages contemporains de la ponctuation française.

François, Guillaume 13 October 2006 (has links)
Le but de ces recherches doctorales est de donner un modèle critique de la ponctuation en français contemporain. Pour ce faire, nous avons d'abord élaboré un premier modèle théorique basé sur les études antérieures. Nous avons ensuite confronté ce premier modèle à un corpus récent imprimé en français. Ceci nous a permis de mettre au jour les limites d'une approche purement spéculative des modèles linguistiques. Ces analyses ont été complétées par une série d'études stylistiques visant à voir si notre modèle permettait de rendre compte de "déviances" par rapport aux usages "standard" que nous avions précédemment observés.
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Description et analyse des usages contemporains de la ponctuation française

François, Guillaume 13 October 2006 (has links)
Le but de ces recherches doctorales est de donner un modèle critique de la ponctuation en français contemporain.<p>Pour ce faire, nous avons d'abord élaboré un premier modèle théorique basé sur les études antérieures.<p>Nous avons ensuite confronté ce premier modèle à un corpus récent imprimé en français. Ceci nous a permis de mettre au jour les limites d'une approche purement spéculative des modèles linguistiques.<p>Ces analyses ont été complétées par une série d'études stylistiques visant à voir si notre modèle permettait de rendre compte de "déviances" par rapport aux usages "standard" que nous avions précédemment observés. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Este ou la décadence d'un territoire. Etude d’une inscription vénète / Este, the decline of a city-state. A study of a venetic inscription

Magnin, Sophie 16 October 2010 (has links)
Le travail proposé est centré sur une incription d’Este retrouvée en 1979. Décrite à partir des années 1990 par des chercheurs comme Anna Marinetti ou Aldo-Luigi Prosdocimi, elle n’a cependant jamais été complètement traduite. Nous formulons des pistes de compréhension du texte, en partant d’une analyse la plus précise possible de l’objet en lui-même et en rapprochant les termes de l’inscription d’autres mots figurant dans le corpus vénète. L’étude de ce texte d’Este permet ainsi de parcourir l’ensemble des inscriptions vénètes et d’envisager à la fois la langue de ce peuple et leur civilisation, à travers notamment les rapports entre Este, Padoue et les Celtes. / The proposed study focuses on an inscription found during excavations in Este in 1979. From the 1990’s onwards researchers like Anna Marinetti or Aldo[…] analysed  the text,  but without being able to fully/completely  translate the inscription. Their interpretations form the basis of our (study/work/analysis). After studying the epigraphic characteristics of this inscription we will formulate new hypothesis on its meaning. The text cannot be separated from the rest of the venetic inscriptions. This study encompasses the language of the Venetic  People, its civilization and especially  relations between Padova, Este and the Celts.
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Discontinuité et phénomènes de rupture dans La Nausée de J.P. Sartre. Approche énonciative / Discontinuity and Disconnection phenomena in Nausea by J.P. Sartre. Approach enunciative

Karkaba, Fatiha 02 July 2012 (has links)
Le découpage phrastique – par le point final – dépourvu de structure verbale dans le roman de La Nausée a suscité notre intérêt pour le phénomène des ruptures typographiques. Pour rendre compte de leur prédicativité, la logique syntaxique s’est avérée insuffisante. Nous avons donc envisagé le principe de l’énonciation qui a donné à ces découpages sans verbe un fondement énonciatif et sémantique. Ce travail aurait ainsi tenté de résoudre la problématique de la prédication sans verbe en s’appuyant sur l’analyse du texte et également sur des recherches historiques. / Our interest in the phenomenon of typographical disconnection was sparked by the use of final periods to organize propositions without verbal structure in the novel Nausea. Logical syntax was inadequate to accunt for their predicative value. We found that the principle of enunciation gives these sentenses a semantic and enunciative basic. This work has tried to solve the problem of verbless predication based on text analysis as well as on historical research.
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Ponctuation et syntaxe dans la langue française médiévale. Étude d'un corpus de chartes originales écrites à Liège entre 1236 et 1291

Mazziotta, Nicolas 21 December 2007 (has links)
%%%Un résumé mis en forme disponible dans les fichiers joints%%% Nous avons commencé par faire le pari que la syntaxe pouvait expliquer la majorité des signes de ponctuation. Cette optique nous a guidé durant toute notre étude, dont le but était de répondre à la question: «Comment, d'après ce qu'on peut observer dans les chartes écrites en français à Liège avant 1292, la ponctuation originale interagit-elle avec la syntaxe dans la langue française médiévale?» Nous avons d'emblée positionné notre étude par rapport à la réflexion sur la ponctuation médiévale, osant le pari que la syntaxe peut servir de point de référence pour expliquer la plus grande partie de la ponctuation des chartes. Nous avons ensuite décrit la constitution du corpus. Face à une pareille question, il n'était pas envisageable de commencer immédiatement à dépouiller les documents: il nous fallait définir avec exactitude les différents concepts dont nous allions avoir besoin. *** Première partie: modélisation *** La première partie du travail a ainsi été consacrée à la définition, sur des bases empiriques, des concepts mobilisés. Partant du sens commun et des principes fondamentaux de l'analyse linguistique classique (tenant du structuralisme et du fonctionnalisme), nous avons exploité les matériaux à notre disposition pour en dégager des notions, dans une approche inductive par son rapport aux faits, mais déductive par sa progression. Ainsi, au chapitre 2, l'observation du tracé des unités graphiques sur le parchemin nous a amené à abstraire les catégories nécessaires à une modélisation de l'ensemble des unités de la langue écrite, pour lesquelles nous proposons une terminologie neuve reflétant notre analyse. Nous avons progressivement défini _langue écrite_, puis _scriptèmes_, _grammèmes_, etc., progressant des unités les plus générales aux unités les plus particulières. Ce n'est qu'à ce prix que nous avons pu enfin délimiter exactement, le moins intuitivement possible, notre propre acception du mot _ponctuation_: «ensemble des ponctogrammes d'une langue écrite spécifique}. Dans cette définition, le terme _ponctogramme_ désigne une unité minimale de la langue écrite (_scriptème_) n'organisant pas l'espace (_grammème_), exprimant un contenu (_plérégramme_), ne dépendant pas matériellement d'une autre unité (_autogramme_), construit à l'aide de traits qui ne se combinent pas obligatoirement sur un même axe (_nébulogramme_) et non paraphrasable par d'autres unités significatives... Employer ce terme ne pouvait se faire qu'à la fin d'un exposé détaillé, passant en revue tous les hyperonymes impliqués. De manière moins audacieuse du point de vue de la terminologie employée, nous avons également tenté d'exposer notre conception de la syntaxe (chapitre 3). À nouveau, c'est le corpus qui nous a servi de guide: une fois les phrases délimitées de manière empirique, toutes les structures syntaxiques ont été passées en revue, nommées et intégrées dans un système théorique fondé sur la notion, héritée d'Alain Lemaréchal, de _relation minimale_. Nous sommes parti de l'existence d'un lien sémantique entre les unités en présence et nous avons caractérisé la manière dont ce lien était _spécifié_. Nous croyons, au delà de l'intérêt pratique de cette première partie, que les concepts dégagés peuvent être jugés suffisamment généraux sinon pour servir à la comparaison d'autres systèmes graphiques ou syntaxiques, du moins afin de constituer une base à leur description. *** Deuxième partie: analyse des données*** Une fois les concepts définis et l'ensemble du corpus annoté, il a été envisageable de répondre à la question posée. Néanmoins, l'ensemble des données disponibles, de par sa nature et son abondance, rendait l'approche traditionnelle -- ou plutôt _manuelle_ -- difficilement applicable. C'est pourquoi nous avons ouvert la seconde partie du travail en annonçant le recours à des méthodes plus outillées: les statistiques (introduites au chapitre 4). Ces méthodes présentées, nous avons sélectionné six caractéristiques morphosyntaxiques et positionnelles que nous avons jugées fondamentales pour décrire tous les constituants. Ces variables répondaient à six questions: 1/ du point de vue de l'ordre linéaire des mots, le constituant est-il le premier de la structure qu'il sert à construire? 2/ le constituant est-il le dernier de la structure qu'il sert à construire? 3/ quelle est la nature et le niveau d'intégration syntaxique de la structure qui le contient? 4/ quelle est la fonction du constituant? 5/ est-il de nature propositionnelle (mode personnel ou non)? 6/ est-il relaté? Nous avons ensuite pu mettre en relation les réponses à ces questions et la simple présence de ponctuation de part et d'autre des constituants, sans tenir compte, dans un premier temps, de la forme des ponctogrammes. Pour ce faire, nous avons essentiellement employé les techniques statistiques les plus classiques en sciences humaines: l'analyse des tableaux de contingence à l'aide du test du chi². Après avoir évalué la relation entre chacune des six variables et la ponctuation, nous avons constaté l'inefficacité de la méthode, ce qui nous a conduit à en rechercher une autre, permettant d'envisager simultanément toutes les variables morphosyntaxiques et positionnelles, en particulier. Ces nouveaux dépouillements nous ont permis de repérer, au milieu de la masse de constituants inégalement marqués par la présence d'un ponctogramme, ceux dont le marquage ou le rejet du marquage avait la plus faible probabilité d'être dû au hasard. Ce qui est ressorti de cette première étape, où les données étaient réduites à une représentation très abstraite, c'est une liste de points forts concernant: - la différence de fréquence entre le marquage de la phrase et celui des autres propositions; - la spécificité du marquage d'un certain nombre de types d'arguments; - le rejet manifeste du marquage du prédicat; - la faible fréquence de marquage à la suite des relateurs; - la forte présence de marquage devant les coordonnants. Nous avons ainsi pu observer que la ponctuation n'était pas obligatoire, mais que sa présence était certainement liée à un contexte syntaxique spécifique. Ensuite, ces grandes lignes ont pu être inspectées de manière plus concrète: pour chaque tendance qui le justifiait, nous avons évalué la probabilité que l'attraction ou la répulsion observée soit généralisée. Nous avons adopté la position pragmatique selon laquelle toute tendance suffisamment fréquente pouvait être considérée comme générale si le fait de retirer les chartes qui la manifestaient de manière significative de l'échantillon ne changeait pas significativement la probabilité d'attraction. Il en est ressorti que la plupart des tendances observées étaient générales ou trop faiblement illustrées pour être évaluées de ce point de vue. Par ailleurs, nous avons essayé de mettre en relation la ponctuation avec le contexte immédiat, ce qui nous a laissé observer que beaucoup de constituants étaient davantage, voire exclusivement marqués au contact d'autres constituants attirant également le marquage ou dans un contexte de coordination. Cet examen détaillé des tendances mises en évidence au chapitre 5 permet en fin de compte de faire le tri parmi les tendances et de repérer celles qui sont manifestement dues à l'entourage du constituant ou au document dans lequel il est attesté. En observant plus intuitivement les attestations, nous avons également pu repérer, comme nous nous y attendions, un certain nombre de tendances liées à des facteurs étrangers à la morphosyntaxe: la ponctuation de formules spécifiques au type discursif, celle des chiffres ou encore la présence d'un ponctogramme devant les noms de personnes. En outre, l'examen du détail des attestations nous a amené à proposer des révisions concernant le modèle d'analyse morphosyntaxique présenté au chapitre 3: 1/ il conviendrait que soient pris en compte les lexèmes employés; 2/ la notion de la coordination pourrait être étendue à des groupements de constituants que nous n'avons pas considérés comme coordonnés; 3/ il serait peut-être profitable de considérer les coordonnants de la même manière que les autres relateurs. D'autre part, nous avons insisté sur le fait que l'analyse des structures en syntaxe immédiate gagnerait à être moins abstraite. De cette étude de la fréquence du marquage est ressorti un ensemble d'environnements propices à la présence de ponctuation. À ce moment, il nous a été possible de réintroduire les considérations portant sur la _forme_ des ponctogrammes et d'employer l'_Analyse Factorielle des Correspondances_ (AFC) pour décrire les données. Nous avons effectué un tri croisé pour mesurer les associations entre la forme des ponctogrammes et la tendance au marquage spécifique à la position où se trouvait ce ponctogramme (ce qui incluait l'absence d'environnement attirant le marquage). Après une analyse exploratoire, nous avons complété notre étude par une série de tests évaluant la probabilité que les regroupements entre la forme des ponctogrammes et l'environnement dans lequel on les rencontre soit due au hasard. Dans la majorité des cas observés, les contrastes mis en évidence par l'AFC correspondaient à des oppositions significatives. L'étude détaillée de la forme a mené à la conclusion suivante: les ponctogrammes autres que <·> sont plus rares, et leur emploi paraît plus spécifique à un environnement donné. En d'autres termes: non seulement les scribes ne ponctuaient pas n'importe où, mais, en plus, ils n'employaient pas indifféremment les signes. Les méthodes ne permettant pas de traiter de manière efficace les ponctogrammes peu attestés, nous les avons simplement commentés, laissant de côté les statistiques pour une étude plus philologique. Ces observations ont mené, d'une part, à la critique de la validité de la transcription: 1/ certaines distinctions entre les formes sont peut-être superflues; 2/ certaines unités peuvent être confondues avec d'autres. D'autre part, la forme des ponctogrammes pose la question de la relation entre les ponctogrammes et le reste du système graphique.
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Couplage fluide-structure dans l’embolie gazeuse du peuplier / Fluid-structure coupling in the gaz embolism of Populus

Capron, Marie 03 April 2014 (has links)
Les arbres irriguent leurs organes par un système microfluidique complexe qui permet le transfert d’eau sous des pressions hydrostatiques négatives allant de -0.1 à -13 MPa. Dans ces conditions de métastabilité, les arbres vivent avec le risque d’une vaporisation soudaine de leur sève, qui conduit à l’embolie. Après cavitation, la poche de gaz créée croît ensuite par différence de pression et diffuse dans les vaisseaux du xylème à travers des membranes poreuses appelées “ponctuations”. Ces membranes permettent d’assurer le transfert hydrique vasculaire et de lutter contre la propagation de l’embolie gazeuse pouvant conduire à un état létal de la plante. Pour comprendre les mécanismes d’embolie d’air dans le xylème, nous avons pu étudier la structure des ponctuations du peuplier et caractériser par microscopie à force atomique (AFM) leurs propriétés mécaniques. Nous avons fait des expériences de nano-indentation et de flexion sur des échantillons secs et saturés en eau. Les premières expériences semblent montrer que les propriétés mécaniques sont peu affectées par la sorption d’eau (le module d’Young de la membrane primaire est E 0:40 GPa). Nous avons pu établir que le module des ponctuations était inférieur à celui de la paroi vaisseaux du xylème (E 8 GPa). Des expériences de micromoulages ont montré que les membranes des ponctuations se déforment sous l’effet d’une différence de pression. En tenant compte de la présence des parois secondaires, l’analyse par éléments finis de la déformation des ponctuations permet de calculer le module d’Young des membranes qui est identique à celui déterminé en AFM. Nous avons pu mettre en évidence que les mâchoires constituées par les parois secondaires limitent la déformation de la membrane au niveau de l’encastrement près du bord. Des expériences d’injection d’air ont permis de déterminer la pression critique (Pc = 1:8 MPa) et les diamètres critiques des pores présents sur les valves capillaires (dpore 160 nm). La taille des pores estimée est cohérente avec les données de la littérature. Nous avons proposé une première modélisation de la propagation d’une embolie sur la base de l’écoulement de Darcy dans la membrane. L’ensemble des résultats semble montrer que la diffusion de gaz est rendu possible par l’effet conjoint de la déformation de la membrane qui génère l’ouverture des pores diminuant ainsi la pression critique de passage du gaz et de la rupture des ponts capillaires présents dans les pores de la membrane. / The xylem vessels of trees constitute a model natural microfluidic system. In this work, we have studied the mechanism of air flow in the Populus xylem. The vessel microstructure was characterized by optical microscopy, transmission electronic microscopy (TEM), and atomic force microscopy (AFM) at different length scales. The xylem vessels have length ≈ 15 cm and diameter ≈ 20 μm. Flow from one vessel to the next occurs through ∼ 10 2 pits, which are grouped together at the ends of the vessels. The pits contain a thin, porous pit membrane with a thickness of 310 nm. We have measured the Young’s moduli of the vessel wall and of the pits (both water-saturated and after drying) by specific nanoindentation and nanoflexion experiments with AFM. We found that both the dried and water-saturated pit membranes have Young’s modulus around 0.4 MPa, in agreement with values obtained by micromolding of pits deformed by an applied pressure difference. Air injection experiments reveal that air flows through the xylem vessels when the differential pressure across a sample is larger than a critical value ∆P c ≈ 1.8 MPa. In order to model the air flow rate for ∆P ≥ ∆P c , we assumed the pit membrane to be a porous medium that is strained by the applied pressure difference. Water menisci in the pit pores play the role of capillary valves, which open at ∆P = ∆P c . From the point of view of the plant physiology, this work presents a basic understanding of the physics of bordered pits.
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Lire l'oral. Pour une typologie linguistique des représentations écrites de l'oralité. (Le cas du français). / Orality effects. Toward a linguistic typology of written representations of spoken language. The case of French.

Mahrer, Rudolf 26 June 2014 (has links)
Cette thèse propose de passer en revue les modalités de la représentation écrite de l’oralité. L’écrit littéraire sert de matériau à la théorisation.La problématique – comment l’écrit représente-t-il l’oral ? – est d’abord située et reformulée dans le cadre de la linguistique de la parole (I). Les rapports entre oralité et scripturalité sont ensuite étudiés sous trois angles. L’angle biotechnologique compare la matérialité et l’affordance des signaux graphiques et des signaux acoustiques (II 1). L’examen sémiotique reconnaît dans le français écrit un système dit phonographique dont la fonction est de représenter l’expression des signes du français oral. Sont analysées alors les relations entre les systèmes de signes impliqués, la diversité des actualisations possibles du système phonographique (effets de voix), ainsi que diverses sémiotiques analogiques (II 2). On étudie ensuite le rôle de la prosodie dans la lecture. La position adoptée est la suivante : bien qu’elle soit facultative dans l’activité de lecture, la prosodie est spécialement sollicitée par des écrits qu’on peut caractériser linguistiquement. L’interprétation prosodique apporte à ces écrits un surcroît de signification en même temps qu’il produit un mode spécifique de représentation de l’oral appelé effet prosodique (II 3). L’angle sémantique est esquissé finalement : il conduit à dégager deux modalités de représentation supplémentaire. Pour la première, l’oral se situe sur le plan sémantico-référentiel de l’expression écrite (écrire à propos d’oral) ; pour la seconde, l’oral est un extérieur discursif modalisant le dire écrit : l’écrit est reconnu comme énoncé à la manière de l’oral (effet de style oral). / This PhD thesis attempts to review the modalities of orality in written representation. Literary writings act as the material for theorization. First of all, the thesis statement – how does writing represent oral – is situated and then, reformulated within the frame of linguistique de la parole (the linguistic field of speech) (I). The connections between orality and writing are then studied under three angles. The biotechnological angle compares the materiality and the affordance of graphic signs and acoustic signals (II 1). A semiotic examination acknowledges, in French, a phonographical system whose function is to represent the expression of French oral signs. Thus, the relationships between the systems of implicated signs, the diversity of possible actualisations of the phonographic system (voice effects), as well as various analogical semiotics are analysed (II 2). Furthermore, the role of prosody is studied within reading. The stand taken is the following : even though it is optional during a reading activity, prosody is especially sought-after by linguistically characterised writings. The prosodic interpretation brings to these writings a surge of signification while producing a specific mode of oral representation called the prosodic effects (II 3). The semantic angle is finally drawn : it leads to two additional modalities of representation. For the first part, speech is located on the semantic and referential plan of the written expression (writing about speech); as for the second part, spoken language is a discursive exteriority : writing is recognised as an oral-like utterance (oral-like effect).
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L'emploi de la ponctuation dans des trascriptions de la langue parlée

Drolet, Anne-Claude 11 April 2018 (has links)
"Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en linguistique offerte à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval". / Ce mémoire présente une étude de l'emploi de la ponctuation dans des transcriptions orthographiques de discours oral spontané, dont la source est constituée de deux séries radiophoniques et d'un échantillon de huit émissions d'une série télévisée. L'hypothèse de départ était que les transcripteurs feraient un emploi particulier des signes de ponctuation afin de rendre compte de certains phénomènes propres à l'oral. Pour analyser les données du corpus sélectionné, la méthode choisie repose sur la notion d'écart par rapport à la norme régissant l'emploi des signes ponctuation. Plusieurs grammaires usuelles et traités de ponctuation ont été consultés afin d'identifier les règles qui avaient été transgressées dans chacun des trois textes étudiés. Une fois la liste des écarts présents dans les transcriptions établie, une écoute des enregistrements des trois textes sources a permis de noter certains phénomènes prosodiques comme les pauses, l'intonation et les variations de rythme ou de débit des sujets parlants. La dernière étape du processus d'analyse a consisté à tenter de mettre en relation les 365 écarts notés dans l'emploi des signes de ponctuation avec les caractéristiques prosodiques présentes dans les énoncés sources. Si la présence ou l'absence de pause peut notamment expliquer certains écarts, la relation est, dans d'autres cas, beaucoup plus indirecte : un emploi de la ponctuation déviant par rapport aux usages courants de l'écrit pourrait alors contribuer à simuler ou à recréer un effet d'oralité. Certains phénomènes ne constituant pas un écart ont également été étudiés, particulièrement la longueur des phrases et l'emploi des points de suspension. En guise de conclusion, l'étude fait état des différents moyens que les transcripteurs des trois textes étudiés ont privilégiés pour rendre compte de l'oralité du discours de départ.
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L’adverbe au seizième siècle : l’adverbe et l’adverbialité dans la phrase imprimée du seizième siècle / The adverb and adverbiality in french printed language of the sixteenth-century

Kaiser, Louise-Adeline 03 June 2014 (has links)
Cette thèse décrit la langue du seizième siècle, à partir d’un corpus de textes français, du point de vue de l’adverbialité.La détermination d’un corpus de textes en phrase ponctuées syntaxiquement, a demandé de longs questionnements sur la phrase, la ponctuation, et l’histoire des textes. La question de l'adverbialité a été choisie comme critère du point de vue de la sémantique, de la morphologie et de la syntaxe. Un relevé des faits adverbiaux a construit l'hypothèse que l'adverbialité, en phrase, au seizième siècle, puisse se jouer, parfois simultanément, sur les différents niveaux de la hiérarchie syntaxique, qui forment autant de lieux possibles à l'adverbialité, ce qu'a confirmé un travail de délimitation, en phrase, d'un territoire adverbial. Les faits adverbiaux relevés dans le corpus se sont révélés de morphologies très variées. La multiplicité de ces possibilités a donné matière à un questionnement que sous-tendait la question du lieu où ils apparaissaient, dans la hiérarchie syntaxique. Les raisons qui fondaient l’analyse et l’adverbialité, alors qu’elles semblaient propres à chaque fait adverbial, se sont révélées également et logiquement présentes d’un fait de discours adverbial à l’autre, d'une morphologie à l'autre, ce qui nous a conduite à les penser comme le dénominateur commun nécessaire à l’entier des faits adverbiaux. Ce travail propose de repenser comme logiquement unies ces perspectives d'étude, si éloignés soient les résultats qu’elles font apparaître dans la langue du seizième siècle, afin de retrouver un dénominateur commun à l’ensemble des adverbe, et de concevoir comme l’union logique qui construit, en pensée, l'ensemble des faits adverbiaux. / This thesis describes sixteenth-century language, based on a corpus of French texts, from an adverbial perspective.The establishment of a textual corpus organized in sentences, according to syntax and to punctuation required interrogating the sentence, the punctuation and the history of the texts. The question of the adverbs was chosen as the criteria for a semantic, morphologic, and syntactic perspective. A survey of adverbial occurrences led to the hypothesis that adverbality, in the sentence, during the sixteenth century, could function, sometimes simultaneously, on different levels of syntactic hierarchy, levels that likewise present possibilities for adverbality, which was confirmed by a process of circumscription of an adverbial territory within the sentence. The adverbial occurrences taken from the corpus showed quite variable morphology. These many possibilities gave rise to a first stage of questioning that arose from the question of where in the syntactical hierarchy these occurrences were found. Although the reasons underpinning this analysis seemed dependent upon each adverbial occurrence, they proved in fact to be equally and logically present from one occurrence to another and from one morphology to another. This led us to think that a common denominator might be necessary for the entirety of adverbial occurrences. We propose a reconceptualization of these perspectives as logically connected, however disparate the results are as they appear in the language of the sixteenth-century. This leaves us with a reason to continue searching for a common denominator for the adverb and to conceive a logical union that constructs a total entity of adverbial occurrences.
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Enseigner et apprendre la grammaire : le cas de la phrase et de la ponctuation au Cycle II

Jarno, Guénola 04 July 2011 (has links) (PDF)
La grammaire - longtemps considérée comme routinière, ennuyeuse et formaliste - est un objet de réflexions au centre de nouvelles préoccupations en matière d'enseignement. En témoignent les programmes mettant en avant l'importance de notions relatives à l'énonciation, à la cohésion textuelle, à côté des études relatives à la grammaire de phrase. Ce travail vise à contribuer aux réflexions sur l'acquisition de cette discipline. Il se matérialise autour de la phrase et de la ponctuation. Qu'est-ce que la phrase? La ponctuation? Une connaissance spontanée? Un savoir appris à l'école? Comment donner du sens à cet enseignement? Comment le penser? L'organiser? C'est autour de ces questions que s'organise ce travail : une première partie regroupe les principaux courants grammaticaux "classiques" et "contemporains" qui ont eu un impact durable sur l'enseignement de la phrase et de la ponctuation; une deuxième porte sur une synthèse des fondements de l'enseignement et de l'apprentissage de la grammaire, mis en lumière par les recherches récentes dans les domaines de la psychologie cognitive et de la didactique; une troisième s'attache à analyser les manuels d'enseignement et autres documents didactiques utilisés dans les salles de classe; une quatrième enfin livre les conclusions auxquelles nous sommes parvenus au terme de plusieurs expériences menées dans des classes de CP et CE1 : l'une sur l'approche de la phrase en contexte, l'autre sur l'approche du système de ponctuation. De ce travail, nous retenons que nos propositions didactiques peuvent réconcilier les élèves avec la grammaire, et plus particulièrement avec la ponctuation, bête noire de la production écrite.

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