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L'alabastre attique. Origine, forme et usages. / The Attic Alabastron. Origin, Shape and Uses.Algrain, Isabelle 22 January 2011 (has links)
L’alabastre attique est une forme de vase à parfum en céramique produite à Athènes entre le milieu du VIe s. av. J.-C. et le début du IVe s. av. J.-C. L’objet de cette thèse est de présenter une étude globale, inexistante à ce jour, sur l’alabastre attique. En plus d’un examen typologique de la forme, généralement mené dans le cadre de ce type de recherche, nous avons voulu proposer une lecture économique, culturelle et sociale de l’alabastre.
La première partie de cette thèse est consacrée à l’identification de l’origine de l’alabastre et à sa diffusion en Méditerranée orientale. L’alabastre est originaire d’Egypte, où les premiers exemplaires en albâtre se développent à partir du VIIIe s. av. J.-C. Après avoir tracé son évolution morphologique, la thèse met en évidence les diverses régions de la Méditerranée orientale telles que le Levant, la Mésopotamie ou la Perse, où la forme est exportée et copiée, le plus souvent par des ateliers qui produisent des vases en pierre. Cette première partie met également l’accent sur le statut particulier de l’alabastre en pierre en Orient et en Égypte, où il restera longtemps associé au pouvoir royal ou aristocratique. Elle traite enfin de l’apparition de l’alabastre et de son statut dans le monde grec oriental. Ces importations déclenchent une réaction presque immédiate chez les artisans de ces régions qui produisent des alabastres en argent, en verre, en faïence, en ivoire, en bois et en céramique.
La seconde partie de cette étude aborde la production de l’alabastre attique en céramique qui s’étend du VIe s. av. J.-C. au début du IVe s. av. J.-C. Un premier chapitre est consacré à l’étude de son introduction dans le répertoire formel au milieu du VIe s. av. J.-C. par l’atelier d’Amasis et aux inspirations probables de cet artisan. Cette section s’est également penchée sur le difficile problème des phases de la production et de l’organisation interne des différents ateliers. Pour ce faire, nous avons élaboré une méthode d’analyse basée à la fois sur l’examen minutieux du travail du potier grâce aux variations dans les profils des vases et sur les données obtenues par les études ethno-archéologiques pour tenter de différencier les alabastres produits au sein d’ateliers différents et d’identifier, quand cela s’avérait possible, différents potiers au sein d’un même atelier. Cette étude formelle a distingué trois phases différentes de production qui présentent des caractéristiques typologiques distinctes. L’examen de l’organisation interne des ateliers a également mis en évidence les caractéristiques morphologiques des vases et a identifié les potiers les plus importants. L’examen attentif des pièces céramiques a permis de regrouper au sein d’un même atelier des artisans dont les liens étaient jusqu’alors insoupçonnés. Enfin, la deuxième partie se clôture par une analyse de la carte de distribution des alabastres attiques
La troisième partie de ce travail porte sur la fonction et les différents usages de l’alabastre sur base des sources littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques. Cette section se penche plus particulièrement sur l’identification des utilisateurs privilégiés des alabastres. En effet, de nombreuses études lient, de manière presque systématique, l’alabastre au monde féminin. Ce propos mérite d’être nuancé car, si le vase apparaît à maintes reprises dans des contextes féminins tels que ceux de la toilette et de la parure, il ne constitue pas exclusivement un symbole du monde des femmes. Cette troisième partie met en évidence le fait que l’alabastre est également utilisé dans un grand nombre d’autres contextes, notamment rituels, et représente souvent un symbole de luxe et de raffinement à l’orientale.
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Physionomie d’un espace artisanal et processus de fabrication de la céramique à l’âge du Fer sur la côte ionienne de l’Italie du Sud : l’atelier de potiers de l’Incoronata / Physiognomy of a craft area and process of pottery production in the Iron Age on the Ionian coast of Southern Italy : the ceramic workshop of IncoronataVillette, Mathilde 03 May 2017 (has links)
Cette thèse doctorale porte sur les lieux et les processus de fabrication de la céramique dans le Golfe de Tarente entre les VIIIe et VIe av. J.-C. Le sujet a été abordé par une analyse archéologique des vestiges des installations actuellementconnues. L’enquête prend pour cadre historique le phénomène « précolonial », au sein duquel il est possible d'évaluer les éventuels changements opérés dans l'artisanat potier au moment de l'arrivée de groupes grecs sur les côtes méridionales de l'Italie. Le cadre géographique choisi permet de proposer un modèle de fonctionnement des espaces productifs à l’âge du Fer.Dans ce contexte, le site de l'Incoronata trouve une place particulière en raison de l'important atelier de potiers qui y a étémis au jour, et qui couvre chronologiquement deux siècles d’occupation du site (VIIIe-VIIe s. av. J.-C.), caractérisé parune première phase oenôtre suivie d'une seconde à caractère « mixte », gréco-indigène.Ce travail reprend la documentation complète d'un site archéologique pour exposer une véritable méthodologie d'investigation des espaces artisanaux de l'âge du Fer et de l'époque archaïque, depuis les fouilles anciennes jusqu'à l'analyse contextuelle minutieuse des structures et de l'ensemble de leur mobilier. Ces deux derniers aspects ont toujours été considérés de manière indissociable. Cette analyse fine, à laquelle participent des méthodologies empruntées à d'autres champs disciplinaires – dont le protocole d'étude a parfois été « réinventé » –, permet de proposer une reconstitution de l'organisation topographique et fonctionnelle des ateliers et de restituer le processus de fabrication de la poterie. Elle suggère, en outre, une lecture partiellement nouvelle des modalités de contacts entre indigènes et Grecs le long de la côte ionienne de l'Italie du Sud, notamment à travers l’emploi de la notion de la circulation des artisans. / This doctoral thesis deals with the sites and different stages of ceramic production in the Gulf of Taranto between the 8th and 6th centuries B.C. We propose an integrated analysis of the archaeological remains of workshops.The historical framework of this work relates to the « precolonial » phenomenon, which can exhibit possible changes inpottery craft at the time of the arrival of Greek groups on the southern coasts of Italy. Furthermore, we propose a model forthe spatial dynamics of production within this specific geographical framework during the Iron Age.This research focus on the important pottery workshop excavated in the Incoronata site, which is associated with multipleoccupations that cover two centuries of occupation (8th-7th B.C.), with a first Oinotrian phase and a second « mixed »Greco-indigenous cultural phase.This work represents a complete documentation of the site, including archaeological features and the associated artefacts,which is part the thorough methodology used to investigate craft spaces from both Iron Age and archaic period. We thereforepropose a spatial analysis of pottery production involving the reconstruction of topographical and functional aspects ofworkshop organization as well as technical characteristic that are part of the process of pottery production. Eventually, weconsider the mobility of craftsmen along the Ionian coast of southern Italy and advocate for new interpretations of culturalcontacts between indigenous natives and Greeks in the region.
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Les ateliers de potiers durant l’Antiquité tardive dans les Gaules (IVe - VIe s. ap. J.-C.) / Pottery workshops of the late Antiquity in the GaulsFavennec, Benoît 24 June 2016 (has links)
Depuis le XXe siècle, les archéologues et les historiens se sont intéressés à l’emplacement des sites, aux structures et aux hommes spécialisés dans la production de céramiques et de matériaux de construction en Gaule. Les sources sont diverses : textes anciens, épigraphie, iconographie, comptes rendus des interventions sur les structures de production et études de mobilier.L’ensemble des données pour les IVe, Ve et VIe siècles a été rassemblé au cours de ce travail de cinq ans et demi. Une base informatique a notamment été construite pour définir les ateliers et les zones de productions avérés, incertains ou mal datés, en activité en partie ou sur toute la période étudiée (2055 notices).L’argile et le bois, ainsi que la proximité de grandes voies de communication sont des éléments décisifs pour comprendre l’installation et l’évolution de la plupart des ateliers. Néanmoins, d’autres facteurs interviennent : la présence de réseaux de négociants, la vitalité et l’évolution économique et politique de la région lors de l’implantation de l’atelier, ainsi que le statut des terrains d’installation et parfois des mesures législatives.Les structures artisanales et les techniques utilisées demeurent classiques sur les trois siècles étudiés. Toutefois, l’évolution de l’économie et de la consommation céramique entraine la diminution des dimensions des aménagements. De même, certaines structures sont désormais plus souvent utilisées, tandis que les fours, certains supports de soles, auparavant rares ou inédits, ont pu être mis en évidence. Certaines techniques de façonnage et de décoration, ainsi que des modèles de cuisson deviennent également plus courants.La densité des ateliers souligne l’importance et l’évolution politique et économique des régions au cours des siècles étudiés. La vitalité ou le déclin de l’artisanat céramique dans certaines régions coïncide ainsi avec les déplacements des points stratégiques de l’économie et du pouvoir politique en Gaule. / From the XX century, archaeologists and historians have been interested by the setting of archaeological sites, the structures and the people who specialised in the production of ceramics and tiles in Gaul. There are diverse sources : ancient texts, epigraphy, iconography as well as excavations reports, and the study of ceramics objects.Data for the IV to the VI centuries has been collated and studied during the realization of this thesis over five and a half years. A database was created to define the workshops and known productions areas, as well as those which are less well known or less well dated but which were at least partly active during the period studied. The database is composed of around 2055 records.The availability of clay and wood and the proximity of a navigable water course or a network of roads are clearly decisive factors in the setting of each workshop. However there are a number of other important factors: An active network of merchants, a positive economic and political context and sometimes regional or local legislation.The traditional artisanal structures and technics used remain unchanged between the IV-VI centuries. Overall, the evolution of the economy and the consumption of ceramics leads to a reduction in the size of these structures. Also the use of certain structures becomes more frequent. The kilns and supports for the soles, and ancillary structures, which are infrequently recorded and poorly understood, are discussed in this thesis. Certain technics and styles of fabrication and decoration become increasingly common.The density and frequency of the workshops underlines their economic and political importance and the evolution of the regions over the three centuries studied. The growth or decline of the ceramic production in some areas coincides with shifts in the centres of economic and political power in Gaul.
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La production d'amphores à huile dans la basse vallée du Genil : contribution à l'histoire socio-économique de la Bétique à l'époque romaine (Ier s. av. J.-C.- Ve s. ap. J.-C.). / The olive oil amphorae production in the lower Genil Valley : contribution to the social and economic history of the Roman Baetica (1st B.C. - 5th A.D.).Bourgeon, Oriane 26 October 2018 (has links)
Dès la fin du Ier s. ap. J.-C., la population de Rome avoisine le million d’habitants. À cette époque, Auguste planifie la conquête des contrées septentrionales. L’approvisionnement du peuple de l’Vrbs et des armées est une préoccupation de premier ordre et le ravitaillement en huile d’olive, produit indispensable au quotidien romain, devient un enjeu de taille. La province de Bétique réunit toutes les conditions nécessaires pour accueillir une production d’huile à grande échelle, grâce à son climat optimal et aux conditions d’exportation idéales que lui offrent ses cours d’eau navigables. C’est ainsi que l’huile produite dans le Bassin du Guadalquivir et transportée dans les amphores globulaires Dressel 20 alimentera tout l’Occident romain entre le Ier et le IIIe s. ap. J.-C. Si ce phénomène économique majeur est relativement bien appréhendé du point de vue des sites de consommation, la question de la production de l’huile et des amphores en Bétique a été longtemps délaissée.Les ateliers de potiers d’amphores à huile (Dressel 20 et Dressel 23), installés sur les berges du Guadalquivir et du Genil, sont indéniablement les meilleurs témoins de l’intensité de l’oléiculture dans la région, en raison de l’ampleur des vestiges occasionnés par cette industrie potière. En tant qu’activité subsidiaire de l’oléiculture spéculative, l’évolution de la fabrication d’amphores est donc le reflet fidèle de celle de ce secteur économique. Cette étude microrégionale, consacrée aux ateliers de la vallée du Genil, constitue une approche détournée pour parvenir à appréhender le développement de l’oléiculture à caractère spéculatif. Elle vise à analyser la dynamique économique des ateliers d’amphores à huile de ce territoire, à comprendre les interactions existantes entre la production industrielle d’huile, le développement de l’industrie potière et les conséquences de ces activités sur l’environnement.Cette thèse qui s’inscrit dans une perspective archéo-historique, repose à la fois sur un travail documentaire et sur une analyse globale des faits matériels mis en évidence lors d’enquêtes de terrain. Les campagnes de prospections conduites dans la zone étudiée et la fouille de l’atelier de potiers de Las Delicias ont permis un renouvellement considérable des connaissances grâce à la collecte de nombreuses données inédites. La caractérisation des ateliers qui découle du classement et de l’analyse de ces données a permis d’aborder un certain nombre de problématiques relatives à l’organisation du travail, aux procédés de fabrication et aux différentes activités connexes à la production des amphores à huile.De plus, la richesse épigraphique qui caractérise l’amphore Dressel 20, a permis de corréler les observations archéologiques d’ordre structurel et topographique avec les marques de fabrique à caractère onomastique et toponomastique. L’étude épigraphique poussée des estampilles des différents centres de production a ainsi permis de retracer l’histoire de chaque atelier, en identifiant les acteurs de la production, les stratégies et les modes de gestion mis en place par ces derniers.Cette approche multiscalaire, partant de l’analyse de chaque atelier, pour ensuite passer à la mise en corrélation des résultats obtenus à l’échelle de la vallée, et rejoindre enfin la sphère de l’oléiculture, a permis de mettre en regard l’histoire sociale avec l’histoire des techniques, et ainsi retracer tout un pan de l’histoire socio-économique de la Bétique romaine. / From the end of the 1st century BC, the population of Rome is close to one million inhabitants. At this time, Augustus plans the conquest of the northern regions. The supply of the people of the Vrbs and the armies is a prime concern and the refuelling of olive oil, essential product of the Roman daily, becomes a major challenge. The province of Betica combines all the conditions necessary to accommodate large-scale oil production, thanks to its optimal climate and the ideal export conditions offered by its navigable waterways. Thus the oil produced in the Guadalquivir Basin, transported in the Dressel 20 globular amphorae, will feed the entire Roman West between the 1st and the 3rd centuries. Although this major economic phenomenon is relatively well understood from the point of view of consumption sites, the question of the production of oil and amphorae in Betica has long been neglected.The oil amphorae potters' workshops (Dressel 20 and Dressel 23), located on the banks of the Guadalquivir and Genil, are undeniably the best witnesses to the intensity of olive growing in the region, due to the magnitude vestiges caused by this pottery industry. As a subsidiary activity of speculative olive growing, the evolution of amphora production is therefore a faithful reflection of this economic sector. This microregional study, devoted to the workshops of the Genil valley, is an indirect approach to apprehend the development of speculative olive growing. It aims to analyse the economic dynamics of oil amphorae workshops in this region, to understand the existing interactions between industrial oil production, the development of the pottery industry and the consequences of these activities on the environment.This thesis, which is part of an archaeo-historical perspective, is based at the same time on a documentary work and on a global analysis of the material facts highlighted during field investigations. The archaeological surveys conducted in the study area and the excavation of the Las Delicias potters' workshop have allowed a considerable renewal of knowledge thanks to the collection of many brand-new data. The characterization of the workshops resulting from the classification and analysis of these data made it possible to address a number of issues relating to the organization of work, the manufacturing processes and the various activities related to the production of oil amphorae.In addition, the epigraphic richness that characterizes the Dressel 20 amphora has made it possible to correlate archaeological observations of structural and topographical order with onomastic and toponomastic stamps. The in depth epigraphic study of the stamps of the different production centres thus made it possible to trace the history of each workshop, identifying the actors of the production, the strategies and the management methods put in place by the latter.This multiscalar approach, starting from the analysis of each workshop, then moving on to the correlation of the results obtained at the valley scale, and finally joining the sphere of olive growing, made it possible to confront the social history with the history of techniques, and thus trace a whole section of the socio-economic history of the Roman Betica.
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Du potier au peintre d’azulejos : la genèse d’un art au temps des Philippe (1556-1668). Regards croisés sur les ateliers de Séville, Talavera de la Reina et Lisbonne / From the potter to the painter of azulejos : the genesis of an art during the reigns of the Philips (1556-1668). A comparative study on the workshops of Seville, Talavera de la Reina and LisbonVentura Teixeira, Céline 12 May 2014 (has links)
De l’Alhambra au palais Fronteira, l’azulejo a transcendé les frontières et les siècles. Habillant les murs d’églises, de palais et de patios, il constitue non seulement une pratique ornementale représentative des goûts et des mentalités d’une époque mais aussi l’expression d’un savoir-faire développé par des faïenciers qui n’ont eu de cesse de perfectionner le geste et l’objet. Jamais appréhendé à la lumière du règne des Philippe, l’azulejo et ses artisans ont évolué au rythme des vicissitudes d’une époque mais aussi en fonction d’un contexte artistique synonyme d’échanges, de circulations et de transferts. Des difficultés économiques aux guerres dynastiques, l’azulejo a été conditionné dans sa matière et dans sa forme par les événements. La réunion des royaumes du Portugal et de Castille en 1580 engendra ainsi de nouvelles possibilités commerciales pour la production de ces carreaux de faïence mais aussi l’apport de nouvelles formules ornementales plus exotiques à l’origine d’un renouvellement des répertoires. La mise en regard des ateliers de Lisbonne, Talavera de la Reina et Séville fait ainsi émerger de nouvelles problématiques dans les processus de création de cet objet ornant et orné, et dans la définition de ces artisans désignés sous les expressions d’ollero, alfarero, malegueiro, maestro en azulejo, pintor de azulejos – une pratique en porte-à-faux entre les sphères artistiques et artisanales. L’alliance des perspectives historiques, culturelles et artistiques permet d’aborder les différentes facettes de l’azulejo, un art enraciné dans son temps et témoin d’échanges. / From the Alhambra to the palace of Fronteira, the azulejo has transcended borders and centuries. Applied on the walls of churches, palaces and patios, ceramic tiles constitute an ornamental art form that reveals esthetic and culture values of a certain time. It is also the expression of a savoir-faire developed by faience makers who were constantly trying to improve the techniques of tile work. Never analyzed in relation to the reign of the Philips, the azulejo and the faience makers have evolved along with the trials and tribulations of an era, where the artistic context was characterized by travels and exchanges. Historical events such as economic crisis and dynastic wars, had conditioned the azulejo in its physical and aesthetic forms. The alliance of the kingdom of Portugal and the kingdom of Castile in 1580, opened up new roads for commercial exchanges while influencing the production of ceramic tile work, as it lead to the renewal of ornamental patterns. The definition of these craftsmen is technically difficult and shows a real imprecision to designate them. Ollero, alfarero, malagueiro, maestro en azulejo, pintor de azulejos, are terms that refer to a creative process where the arts and crafts intersect. The comparative study of the workshops of Lisbon, Talavera de la Reina and Seville was a way to highlight new issues, while bringing together historical, cultural and artistic perspectives that help one to grasp the various aspects of the azulejo.
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Les importations de sigillées gauloises en Cisalpine occidentale : le cas de la Transpadanie / Importations of Gaulish terra sigillata in Western Cisalpina : the case of TranspadanaGabucci, Ada 03 December 2015 (has links)
La présence de la sigillée gauloise en Transpadanie occidentale est connue de longue date par les chercheurs locaux, mais cela reste peu connu à la fois aux niveaux national italien et international. On en ignore surtout la portée. Un pourcentage de sigillée gauloise très important découverte dans chantiers de fouille immédiatement à l’intérieur de l’enceinte romaine de Turin, a modifié cette perspective. Il est apparu que les sigillées gauloises ne pouvaient plus être considérées comme une présence sporadique, ni comme le résultat de réapprovisionnements destinés exclusivement aux classes les plus aisées, mais constituaient un indicateur économique important. De cette constatation est née la nécessité de reprendre l’examen des attestations de sigillées gauloises en Transpadanie occidentale dans leur ensemble, y compris par comparaison avec la situation d’autres réalités de l’Italie du Nord, avec l’objectif d’établir non seulement la provenance du vaisselle, mais aussi des routes commerciales empruntées. La voie principale d’approvisionnement de toute la Cisalpine a été le Pô. Huile, vin et garum, atteignent les marchés transpadanes et de la Ligurie interne par voie fluviale, partant des côtes adriatiques et orientales et aussi depuis la péninsule ibérique. Le choix d’utiliser la diffusion des sigillées de la Gaule centrale en tant que fossile directeur pour reconstituer l’existence d’une voie de circulation commerciale en Cisalpine d’ouest en est naît de l’idée que l’on est en présence de produits qui ne disposent plus d’un réseau de distribution méditerranéen, alors qu’ils se concentrent en revanche en Europe continentale et en Bretagne. / The presence of the Gaulish Terra Sigillata in Transpadana has been well known for a very long time by local researchers, but on an Italian national and an international level, it is hardly known. Most importantly, its extent has been ignored. A very important amount of Gaulish Terra Sigillata, discovered on an excavation site immediately close to the city wall, inside and outside the Roman settlement of Turin, radically modified this idea. It has very quickly become apparent that the Gaulish Terra Sigillata cannot be considered as a random find any more, nor the result of supplying intended exclusively to the upper classes, but constituting a rather important economic indicator. From this observation, the need to re-examine the evidence of Gaulish Terra Sigillata in western Cisalpine is clear, including the need to compare the situation with others in northern Italy, with the aim to establish, not only the provenance of the crockery, but also, above all, the trade route that was used. The main trade route in the whole of Cisalpine Gaul was the river Po. Oil, wine and garum reached the markets of Transpadana and internal Liguria by waterway from the Adriatic and eastern coasts and, probably also, from the Iberian Peninsula. The decision to use the Terra Sigillata of central Gaul as a type fossil to reconstruct a circulation route from the west to the east of Cisalpine, with more or less distant provenances, was based on the consideration that these products didn’t use the Mediterranean distribution network any more, but actually they concentrated on continental Europe and Brittany.
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La faience de Fés XXIe -XVIIe siècle : période Alaouite - Langage et décorationLoviconi, Dalila 21 December 2012 (has links)
Dans cette étude que je présente, j'ai pris pour appui l'objet céramique de Fès en tant que référence contextuelle depuis l'époque contemporaine de 2012 jusqu'au XVIIe siècle. L'analyse croisée des sources textuelles et des productions, tant sur le terrain que dans les collections muséales ou privées, nous permet de faire toute la lumière sur les productions céramiques de Fès sur plus de trois siècles. La première partie est consacrée aux aspects politiques et sociaux de la réorganisation des corporations artisanales qui ont conditionné les productions sur plus d'un siècle et demi. La deuxième partie porte sur la sémiologie du décor dans la céramique de 1835 à 1675 (période alaouite). Sont d'abord étudiées les formes issues des fonctions alimentaires et des codes sociaux, puis les éléments du décor qui concourent avec la part des nombres, à l'agencement des dessins transcrits selon des codes cachés. Les conclusions de la thèse reposent sur la caractéristique de codes spirituels présents dans les productions anciennes et qui ont disparu au contact des codes de l'économie et de l'industrie européennes. / In this research, I have focused on the ceramic object from Fes as a contextual reference in the contemporary era from 2012 back to the XVII th century. The analysis crossed together with texts and production sources, both on site and with museums or private collections, enlightens us about Fes's ceramic productions over the last three centuries. The first part is dedicated to politic and social factors of the changes in the organization of the art crafts corporations that influenced the productions for over a century and a half. The second part carries on semiology of the decor on ceramic from 1835 back to 1675 (Alawite period). First the research covers the shapes inspired from alimental functions and social codes, then on the elements corresponding to numbers, and transcripts drawn according to some hidden codes. The thesis concludes on the specificities of spiritual codes in ancient productions that have gradually disappeared upon the arrival of the European industrial and economic codes.
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« La céramique égyptienne du Néolithique à l’époque arabe. Ses développements régionaux et leurs implications dans l’histoire culturelle de l’Égypte » / “Egyptian pottery from the Neolithic Period to the Islamic Period. Its regional developments and their involvements in Egypt’s cultural history”.Lebon, Sylvie 24 November 2012 (has links)
Mon inscription en thèse sur travaux est l’aboutissement et la reconnaissance d’un parcours de céramologue en Égypte dans le cadre de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). Un grand nombre d’opérations archéologiques sur tout le territoire égyptien nourrissent mes recherches, et m’ont logiquement conduite à développer la question des groupes céramiques régionaux, à les comparer et à en suivre les évolutions du Néolithique à l’époque arabe.La première partie de la synthèse établit un inventaire archéologique des centres de production de céramiques publiés en Égypte, de l’époque prédynastique à l’époque moderne. La seconde partie est consacrée aux groupes céramiques régionaux égyptiens. Une démarche linéaire et diachronique a été choisie pour la réalisation d’un parcours général des groupes céramiques régionaux en Égypte du VIIe millénaire à la fin de l’époque ottomane. Elle tente d’en décrire de façon dynamique les grandes lignes de rupture ou de continuité. Afin d’illustrer la richesse et l’intérêt de ce point de vue pour l’étude des céramiques égyptiennes, nous proposons deux études de cas qui sont situées aux antipodes l’une de l’autre tant sur les plans chronologiques et géographiques que culturels. En effet, chacune se réfère à des problématiques historiques, culturelles et techniques très différentes. L’une concerne la céramique funéraire datée de la fin de l’Ancien Empire à Bahariya ; l’autre étude se concentre sur la céramique égyptienne domestique du début de l’époque ptolémaïque, autour du IIIe siècle av. J.-C. / My registration to a thesis based on work experience is the outcome and recognition of a ceramologist career in Egypt within the framework of the Institut français d’archéologie orientale du Caire (Ifao). A large number of archaeological operations throughout Egypt feed my research and they have logically led me to enlarge the issue of regional pottery groups, to compare and to monitor them and to follow their developments from the Neolithic Period to the Islamic Period. The first part of the synthesis provides an archaeological inventory of pottery production centres published in Egypt, from the Predynastic Period to the Modern Era. The second part is devoted to the Egyptian regional pottery groups. A linear and diachronic approach was chosen for the implementation of a general course of regional pottery groups in Egypt from the seventh millennium to the end of the Ottoman Period, attempting to dynamically outline the ruptures or continuities. To illustrate the richness and relevance of this perspective for the study of Egyptian potteries, we propose two case studies that are to the opposite of each other, at a chronological and geographical level as well as at a cultural level. Indeed, each refers to very different historical, cultural and technical issues. One concerns the funerary pottery dated of the end of the Old Kingdom in Bahariya; the other study focuses on Egyptian domestic pottery at the beginning of the Ptolemaic Period, dated around the third century BC.
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Vivre et produire dans les campagnes de la colonie de Valence (IIe s. av. J.-C. - VIe s. apr. J.-C.) / Living and producing in the country of the colony of Valence (IInd B.C. - VIth A.C.)Gilles, Amaury 12 February 2016 (has links)
Durant l’Antiquité, Valence bénéficie du prestigieux statut de colonie romaine, au même titre qu’Arles, Vienne et Lyon. Sa position au confluent du Rhône et de l’Isère et au carrefour de plusieurs itinéraires terrestres - Voie d’Agrippa, Voie des Alpes - lui conférait un rôle stratégique et économique considérable. Cette région, au cœur de la moyenne vallée du Rhône, occupe une position charnière qui lui assure, au moins depuis le Premier Âge du fer, un rôle d’intermédiaire entre le bassin méditerranéen et le monde celtique.Elle bascule dans l’orbite de Rome en même temps que la Gaule méridionale, soit dès la fin du IIe s. av. J.-C. Valence est fondée dans un deuxième temps, vraisemblablement entre 46 – 36 av. J.-C. et acquiert son statut de colonie de droit romain peut-être dès cette date avancée selon P. Faure et N. Tran (2013). La fondation d’une colonie romaine s’accompagne d’une division du sol public, matérialisée par une centuriation afin qu’il soit distribué aux membres du corps civique nouvellement créé comprenant plusieurs milliers de colons. Dans ce contexte historique précis, ces citoyens sont principalement des vétérans de l’armée romaine alors constituée majoritairement d’Italiens. Ce phénomène a donc un impact démographique et culturel considérable pour la vie des populations locales. Le statut juridique avantageux conféré à ces communautés leur assure également des avantages économiques importants stimulant les productions agro-pastorales et artisanales. Les travaux consacrés aux provinces gauloises ont montré que les siècles suivants ne sont pas exempts de mutations économiques et culturelles importantes qui touchent les structures de peuplement et de production. Partant de ce constat, j’ai choisi d’aborder cet impact culturel et économique à travers la culture matérielle (vestiges architecturaux, objets de la vie quotidienne) et l’analyse de l’occupation du sol. Le cadre chronologique et spatial retenu doit permettre d’observer de manière dynamique l’évolution des modes de vie et des activités agro-pastorales et artisanales dans les campagnes de la cité de Valence. L’examen des caractéristiques de plusieurs centaines d’établissements ruraux doit permettre de proposer une lecture diachronique et complexe de l’occupation et l’exploitation de ce territoire, d’aborder les rapports qu’entretient la colonie avec l’espace rural. L’approche chronologique et fonctionnelle des bâtiments et des objets de la vie quotidienne permet d’apprécier plus finement l’évolution dans le temps des techniques, des modes de vie, mais aussi de relever la diversité des situations locales à une même période. / During the Antiquity, Valence is known as a roman colony like Lyon, Arles or Vienna, settled in the middle Rhône valley at the confluent of the Rhône and the Isère, and also at the crossroads of alpine route and the Via Agrippa. This strategic position confers to the colony an important role in the economy of the roman Gaul. Since the early Iron Age, this area is a link between the mediterranean and the celtic worlds.Even if the region is conquered by Rome since the end of the II c. B.-C., the colony is founded later, perhaps between 46 and 36 B.-C. and maybe already own his prestigious status of colonia of roman rights according to P. Faure and N. Tran hypothesis (2013). As a consequence of the foundation, the public soil is divided, centuriated, and distributed to thousands of new citizens.In this specific historical context, the citizens are chosen among the veterans of the roman army, who were Italians at this time. This decision should have huge demographic and cultural consequences on local communities. The legal status of the citizens gives them considerable economics advantages that stimulate the local economy. The studies devoted to the gallic provinces have shown that the following centuries see numerous changes affecting settlements and economic structures.Considering this historical context, I have chosen to evaluate the cultural and economic impact of this foundation by studying settlement patterns and material culture (architectural remains, objects of the daily life) between the II c. B.-C. to the VIth c. B.-C.The study of few hundreds of settlements allows us to introduce a complex and diachronic view of the settlements, their economic roles and relations with the colony.The chronological and functional study of the buildings and daily life objects allow us to assess finely the evolution through time about craftsmen’s techniques, lifestyle and highlight regional differences during a same period.
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L'alabastre attique: origine, forme et usages / Attic alabastron: origin, shape and uses.Algrain, Isabelle 22 January 2011 (has links)
L’alabastre attique est une forme de vase à parfum en céramique produite à Athènes entre le milieu du VIe s. av. J.-C. et le début du IVe s. av. J.-C. L’objet de cette thèse est de présenter une étude globale, inexistante à ce jour, sur l’alabastre attique. En plus d’un examen typologique de la forme, généralement mené dans le cadre de ce type de recherche, nous avons voulu proposer une lecture économique, culturelle et sociale de l’alabastre.<p><p>La première partie de cette thèse est consacrée à l’identification de l’origine de l’alabastre et à sa diffusion en Méditerranée orientale. L’alabastre est originaire d'Égypte, où les premiers exemplaires en albâtre se développent à partir du VIIIe s. av. J.-C. Après avoir tracé son évolution morphologique, la thèse met en évidence les diverses régions de la Méditerranée orientale telles que le Levant, la Mésopotamie ou la Perse, où la forme est exportée et copiée, le plus souvent par des ateliers qui produisent des vases en pierre. Cette première partie met également l’accent sur le statut particulier de l’alabastre en pierre en Orient et en Égypte, où il restera longtemps associé au pouvoir royal ou aristocratique. Elle traite enfin de l’apparition de l’alabastre et de son statut dans le monde grec oriental. Ces importations déclenchent une réaction presque immédiate chez les artisans de ces régions qui produisent des alabastres en argent, en verre, en faïence, en ivoire, en bois et en céramique.<p><p>La seconde partie de cette étude aborde la production de l’alabastre attique en céramique qui s’étend du VIe s. av. J.-C. au début du IVe s. av. J.-C. Un premier chapitre est consacré à l’étude de son introduction dans le répertoire formel au milieu du VIe s. av. J.-C. par l’atelier d’Amasis et aux inspirations probables de cet artisan. Cette section s’est également penchée sur le difficile problème des phases de la production et de l’organisation interne des différents ateliers. Pour ce faire, nous avons élaboré une méthode d’analyse basée à la fois sur l’examen minutieux du travail du potier grâce aux variations dans les profils des vases et sur les données obtenues par les études ethno-archéologiques pour tenter de différencier les alabastres produits au sein d’ateliers différents et d’identifier, quand cela s’avérait possible, différents potiers au sein d’un même atelier. Cette étude formelle a distingué trois phases différentes de production qui présentent des caractéristiques typologiques distinctes. L’examen de l’organisation interne des ateliers a également mis en évidence les caractéristiques morphologiques des vases et a identifié les potiers les plus importants. L’examen attentif des pièces céramiques a permis de regrouper au sein d’un même atelier des artisans dont les liens étaient jusqu’alors insoupçonnés. Enfin, la deuxième partie se clôture par une analyse de la carte de distribution des alabastres attiques<p><p>La troisième partie de ce travail porte sur la fonction et les différents usages de l’alabastre sur base des sources littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques. Cette section se penche plus particulièrement sur l’identification des utilisateurs privilégiés des alabastres. En effet, de nombreuses études lient, de manière presque systématique, l’alabastre au monde féminin. Ce propos mérite d’être nuancé car, si le vase apparaît à maintes reprises dans des contextes féminins tels que ceux de la toilette et de la parure, il ne constitue pas exclusivement un symbole du monde des femmes. Cette troisième partie met en évidence le fait que l’alabastre est également utilisé dans un grand nombre d’autres contextes, notamment rituels, et représente souvent un symbole de luxe et de raffinement à l’orientale. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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