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Environnement et subsistance au Pléistocène supérieur dans l'est de la France et au Luxembourg : étude ostéologique des gisements de la Baume de Gigny (Jura), Vergisson II (Saône-et-Loire) et Oetrange (Luxembourg)Fabre, Magali 13 December 2010 (has links) (PDF)
Les économies de subsistances des Hommes préhistoriques sont en étroite relation avec les paléoenvironnements. Ainsi les facteurs climatiques sont prépondérants dans les activités et les modes d'occupation des territoires par les groupes humains paléolithiques. Ce travail mené est donc largement pluri-disciplinaire associant des méthodes qualitatives et quantitatives de reconstitutions paléoclimatiques et paléoenvironnementales combinées aux études taphonomique et archéozoologique des assemblages osseux. Le site de la Baume de Gigny (Jura) dont l'archéoséquence sert de référence pour l'Est de la France pour le Paléolithique moyen, se prête tout à fait à de telles approches. L'étude du climat est réalisée principalement à partir des isotopes de l'oxygène issus du phosphate de l'émail dentaire de Cheval, de Cerf et de Renne. Les environnements sont appréhendés par associations fauniques analysées selon les méthodes des cénogrammes ou encore dles histogrammes écologiques. Cette étude a également permis de caler biochronologiquement le complexe moyen de la Baume de Gigny qui s'étendrait de l'OIS 5a (couche XX) à l'OIS 3 (couche VIII). Le pléniglaciaire de l'OIS 4 ne serait pas enregistré et pourrait signaler l'abandon de ces régions péri- montagneuses par les Hommes préhistoriques. . L'étude intégrée du climat et des modes de subsistances démontre une variabilité dans la gestion des ressources, dans la fonction du site et dans l'occupation du territoire franc-comtois au Moustérien. La séquence montre un refroidissement progressif entre les couches archéologiques XX à XVI en relation avec une diversification des espèces exploitées. Le Cerf et le Cheval constituent toutefois les espèces principales. Plus les conditions sont rigoureuses, plus la durée de l'occupation se réduit. Un deuxième site, Vergisson II (Saône et Loire) souligne également la grande variabilité des comportements humains au Paléolithique Moyen, la période d'occupation de la cavité correspondant à celle non documentée à La Baume de Gigny. A l'instar de nombreux sites français de cette période (pléniglaciaire OIS4) l'industrie lithique de la couche 2 de Vergisson II se rattache à un Moustérien charentien de type Quina avec une exploitation de gibier principalement orientée vers le Renne. Enfin l'étude du site d'Oetrange (Luxembourg) a permis de dégager les principaux critères distinctifs entre accumulations d'origine naturelle et celles d'origine anthropiques.
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LES INDUSTRIES LITHIQUES DU SOLUTREEN SUPERIEUR ET DU SALPÊTRIEN ANCIEN EN LANGUEDOC : RUPTURES ET CONTINUITES DES TRADITIONS TECHNIQUESBoccaccio, Guillaume 12 December 2005 (has links) (PDF)
À la fin du Solutréen supérieur, un groupe particulier, le Salpêtrien, se développe en Languedoc (France) autour de 19000 BP. Défini en 1964 par Max Escalon de Fonton à la grotte de la Salpêtrière (située près du Pont du Gard), le Salpêtrien est actuellement connu par deux autres gisements préhistoriques : La Rouvière à Vallon-Pont-d'Arc (Ardèche) et Cadenet à Gaujac (Gard). La définition de cette entité culturelle repose sur l'absence de la retouche plate solutréenne et la focalisation de la production sur un outil spécifique : la pointe à cran à retouche abrupte de type méditerranéen. <br />Ce travail tente d'apporter un regard technologique sur les méthodes de débitage, grâce à l'analyse de l'ensemble des témoins lithiques conservés dans les sites du Solutréen supérieur et du Salpêtrien ancien en Languedoc. La structuration technique de l'industrie salpêtrienne et les objectifs de débitage sont ainsi clairement définis. Le rapport qu'entretient le Salpêtrien avec le Solutréen est éclairci du point de vue technologique. <br />L'analyse fournit donc des éléments supplémentaires quant à la caractérisation du Salpêtrien. Elle nourrit également le débat sur la filiation culturelle entre Solutréen supérieur et Salpêtrien en Languedoc, mais aussi à l'échelle de l'Europe méditerranéenne.
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Evaluation des Capacités de la Microscopie Raman dans la Caractérisation Minéralogique et physicochimique de Matériaux Archéologiques : Métaux, Vitraux & Pigments.Bouchard, Michel 05 December 2001 (has links) (PDF)
L'évaluation des capacités non-destructives de la Microscopie Raman en Archéologie est la ligne directrice de ce travail de recherche. Trois domaines ont été choisis afin d'estimer les avantages et les limites d'une telle technique d'analyse ; il s'agit de l'étude 1) des pigments issus des peintures préhistoriques, 2) des produits de corrosion de métaux d'origine archéologique et 3) des vitraux (le verre, la coloration et l'altération). Les résultats plus ou moins « positifs » selon les domaines, mettent en<br />évidence, par exemple, les capacités de la MR à distinguer les oxydes de Mn du carbone dans les peintures noires préhistoriques ou encore, la facile identification de l'hématite ; ils permettent également de distinguer assez facilement les différentes phases<br />d'altérations existantes sur les métaux corrodés (sulfates, oxydes, chlorures...). Enfin, si l'étude du verre et des colorations en surface offrent des résultats assez positifs (complexes de type : PbCrO4.PbO), l'identification de la coloration dans la masse des vitraux par des colloï des métalliques reste plus complexe. La fluorescence constitue<br />également un des désavantages certain de cette méthode. Toutefois, la réussite de cette technique, dans le domaine de l'archéometrie, où elle est encore peu appliquée, permet d'entrevoir un avenir prospère et une utilité incontestable pour les archéologues,<br />restaurateurs et conservateurs.
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Le Sylvicole moyen ancien de l’Estrie et du Nord-Est américain : une étude descriptive et comparative de la poterie du site Vieux-Pont (BiEx-1), Lennoxville, QuébecDumont, Jessica 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la chronologie culturelle des Amérindiens du Nord-Est américain. Il vise à documenter un des épisodes culturels de la préhistoire de l’Estrie, soit le Sylvicole moyen ancien, compris entre l’an 400 avant notre ère et 500 de notre ère. De la poterie typique de cette période a été récoltée sur le site Vieux-Pont (BiEx-1) à Lennoxville par des archéologues amateurs et professionnels depuis sa découverte. L’analyse des tessons de poterie réalisée dans ce projet a surtout révélé une forte homogénéité de l’effet basculant, une technique d’application décorative, sur la paroi interne et la panse des vases. Elle a aussi permis de proposer une occupation récente au Sylvicole moyen ancien, entre les ans 1 et 500-600 de notre ère. L’analyse comparative suggère la participation des groupes de Vieux-Pont aux mêmes réseaux d’interactions et d’échanges que ceux des régions de Montréal, de Québec, du Haut-Richelieu et de la Nouvelle-Angleterre. / This thesis focuses on the culture history of Amerindian groups from north-eastern North America. It aims to document one of the prehistoric cultural periods of the Eastern Townships, the early Middle Woodland period, which lasted between 400 BC and AD 500. Pottery characteristic of this period has been found by many amateur and professional archaeologists on the Vieux-Pont (BiEx-1) site in Lennoxville since its discovery. The analysis of pottery sherds revealed a high homogeneity of the rocker stamping technique on the interior face and the body of the vessels. It also allows us to propose a late occupation during the early Middle Woodland period, between AD 1 to 500-600. The comparative analysis suggests the participation of the Vieux-Pont inhabitants in the same network of interactions and exchanges as those of the Montreal, Quebec, upper-Richelieu and New England regions.
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LES CANIS PLEISTOCENES DU SUD DE LA FRANCE : APPROCHE BIOSYSTEMATIQUE, EVOLUTIVE ET BIOCHRONOLOGIQUEBoudadi-Maligne, Myriam 06 December 2010 (has links) (PDF)
L'étude des faunes du Quaternaire s'inscrit dans une dynamique de connaissance des paléoenvironnements et est de ce fait nécessaire pour mieux cerner les contraintes environnementales qui ont rythmé la dispersion des hominidés sur l'ensemble des continents. Le genre Canis, autour duquel nous avons axé ce travail de recherche, présente la particularité d'être resté constamment présent en Europe occidentale depuis son apparition, il y a plus de trois millions d'années, jusqu'à aujourd'hui. Cette constance fait de lui, malgré son caractère ubiquiste, un excellent témoin de l'évolution des paléoenvironnements. A travers l'analyse de la variabilité des populations actuelles et l'étude de dix séries fossiles du Sud de la France couvrant le Pléistocène, de nouveaux éléments de discussion sont avancés sur l'évolution des représentants du genre. Nos résultats, couplés à l'analyse critique des données bibliographiques nous ont dès lors permis de proposer une nouvelle phylogénie. Cette dernière permet non seulement de mieux cerner les phases d'apparition et de dispersion des différentes espèces du genre Canis, mais également de démontrer son potentiel biochronologique. Ainsi, trois grandes phases dans l'évolution du genre ont pu être mises en évidence. La transition de ces espèces est corrélée à de grands événements de l'histoire des faunes quaternaires (bioevent) et autorise de ce fait l'utilisation de cette phylogénie à des fins biochronologiques ainsi qu'une discussion autour des relations entre ces espèces et les paléocommunautés animales et humaines.
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Le site CjEd-8 : l'Archaïque supérieur au TémiscouataBrunet, Julie 02 1900 (has links)
Occupé depuis près de 10 000 ans, le Témiscouata est un lieu clé pour mieux comprendre la préhistoire du Québec, en raison de son emplacement stratégique entre l’Atlantique et la vallée du Saint-Laurent et de la cinquantaine de sites archéologiques connus dans la région. Le site CjEd-8 est le seul site associé à l’Archaïque supérieur (6 000 à 4 000 ans avant aujourd’hui) connu dans la région. Cette recherche palethnographique porte sur l’analyse de la collection lithique du site archéologique CjEd-8.
Nos questions de recherche sont les suivantes : quel était le mode de vie et les activités des occupants du site CjEd-8? Quel était leur environnement et comment s’y sont-ils adapté? Comment l’espace était-il utilisé sur le site? Comment ce site se compare-t-il aux autres sites de l’Archaïque supérieur au Québec et dans le nord-est américain? Est-il possible de relier l’occupation du site CjEd-8 à un plus vaste cadre régional ou culturel, comme un réseau d’interaction, par exemple?
Nous avons effectué une analyse techno-morphologique individuelle de tous les outils et du débitage de la collection. Nous avons pu constater que tous les stades de réduction lithique (initial, intermédiaire et final) sont présents sur le site CjEd-8. Les matières premières locales sont représentées dans tous ces stades de réduction, bien que les matières premières exotiques soient surtout présentes au sein du stade initial de réduction, davantage que les matières premières locales. Ceci laisse croire que le dégrossissement initial des blocs et galets de matière première locale se faisait ailleurs que sur le site, fort probablement sur les carrières de chert de la région, et que des matières exotiques ont aussi été travaillées sur le site. Des activités de taille ont eu lieu sur les deux zones du site, probablement autour de deux foyers distincts. Les quelques individus présents y sont demeurés très brièvement, semblent avoir effectué un nombre limité d’activités et sont peut-être repassés quelques temps après.
L’Archaïque supérieur est caractérisé par une augmentation de la population et par l’intensification des interactions et de l’appartenance régionale. Or, il semblerait que ce soit l’inverse que l’on observe archéologiquement au Témiscouata. L’assemblage de CjEd-8 ne présente aucune ressemblance particulière avec les sites associés à l’Archaïque supérieur au Québec, bien que pour presque tous ces sites, on constate une exploitation importante des matières premières locales (même si ces dernières sont de qualité moyenne), combinée à l’exploitation de matières premières exotiques de sources très éloignées. L’industrie du quartz, importante dans la plupart des sites de l’Archaïque supérieur, se reflète très peu sur CjEd-8.
Bien qu’il nous soit impossible d’associer l’occupation du site CjEd-8 à une tradition culturelle précise, cela ne signifie pas que ses occupants n’étaient pas en interaction avec l’une ou l’autre des entités culturelles de la fin de l’Archaïque, que ce soit avec les groupes de la région de Quoddy, de la Gaspésie, de la Vallée du Saint-Laurent, de l’Outaouais, de la Haute Côte nord, du Vermont, de l’État de New York et de l’intérieur du Maine.
La question des modes de subsistance des occupants de CjEd-8 n’a pas été soulevée lors de nos analyses. Nous savons toutefois que les occupants du Témiscouata avaient alors accès à une faune riche et diversifiée. / Continuously occupied for 10,000 years, and due to its strategic location between the Atlantic Ocean and the St. Lawrence Valley, the Temiscouata region is key to understand the prehistory of Quebec. Moreover, some fifty archaeological sites are known in the region. Of those, the site labelled CjEd-8 is the only one that has a Late Archaic occupation (6,000 to 4,000 BP). The present research consists in the analysis of the lithic assemblage recovered from CjEd-8.
Our research questions are the following: What were the activities and lifeways of the site's inhabitants? What were the environmental characteristics and what cultural adaptations did they trigger? How was space used at the site? How does the site compare with other Late Archaic settlements in Quebec and the Northeast? Can we position the site's occupation within a broader cultural or regional framework, within an interaction sphere, for instance?
We have performed an individual techno-morphological analysis of all tools and debitage from the collection. These demonstrate that all stages of lithic reduction (initial, intermediary, and final) are present at CjEd-8. All these reduction stages include local raw materials, but exotic raw materials are principally represented among the initial reduction stages, more so than local materials. This suggests that the initial reduction of local raw material blocks and cobbles was performed elsewhere than on the site, most likely directly in the vicinity of the region's chert quarries. It also indicates that exotic materials were worked at the site. Stone knapping activities have taken place on both the site's zones, probably around two distinct hearths. It appears that the few individuals present at the site remained there for a short period of time, performing a limited number of activities before leaving, and that they returned some time thereafter.
The Late Archaic is characterized by population growth, intensification of inter-group interaction, and a rise in regional identity. However, we are witnessing the opposite to be happening in Temiscouata. The assemblage from CjEd-8 presents no obvious similarity with other Late Archaic sites in Quebec, although all these sites exhibit a preferred exploitation of local raw materials (even when they are of mediocre quality), combined with the use of exotic raw materials from very distant sources. The use of quartz, very common on most Late Archaic sites, is not well represented at CjEd-8.
Although it is at present impossible to link the occupation of CjEd-8 with any specific cultural tradition, it does not immediately follow that its inhabitants were not interacting with one or more Late Archaic cultural entities, such as groups from the Quoddy region, Gaspesie, the St. Lawrence Valley, the Ottawa Valley, the Upper North Coast of the St. Lawrence River, Vermont, New York State, or inland Maine.
The matter of subsistence patterns was not addressed as part of our analyses. We nonetheless know that the inhabitants of Temiscouata had access to a rich and diversified fauna.
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Préhistoire de la Moyenne-Côte-Nord : le chert de la Minganie et l’utilisation des ressources lithiquesOuellet, Jean-Christophe 12 1900 (has links)
Ce mémoire traite de l’utilisation des matières premières lithiques telle que représentée sur les sites préhistoriques de la Moyenne-Côte-Nord du Golfe du Saint-Laurent, au Québec. Cette étude régionale se base sur la réanalyse d’un nombre important de collections archéologiques et accorde une grande importance à l’identification et à la description des matières premières utilisées. Un matériau d’origine locale, le Chert de la Minganie, y occupe une place particulière. L’importance de ce matériau pour la préhistoire régionale était jusqu’ici virtuellement inconnue.
Suite à nos analyses, un inventaire complet des matières premières utilisées est mis sur pied. Ces données mettent en évidence un certain nombre de comportements. Principalement, nous identifions deux ensembles qui illustrent la présence de territoires attribuables à la répartition de groupes amérindiens subrégionaux (bandes). Finalement, à travers l’utilisation des ressources lithiques, les liens qui rattachent les groupes de notre région d’étude à ceux de la péninsule du Québec-Labrador sont illustrés. / This thesis deals with lithic raw material use as evidenced on prehistoric sites from the middle North Shore of the Saint Lawrence River, Quebec. This regional study is based on the reanalysis of a large number of archaeological collections and places central importance on the identification and description of the varieties of lithics that were used. A specific material of local origin, Mingan chert, occupies a special place in this study. The importance of this material for regional prehistory has remained, until now, poorly understood.
As a result of our analyses, a full inventory of the lithic varieties used on these sites is presented and permits us to illustrate certain prehistoric behaviours. Principally, we identify two sets of sites which correspond to the presence of subregional aboriginal groups (bands). Finally, raw material use demonstrates social and exchange ties that link the groups of our study area to those of the broader region of the Quebec-Labrador peninsula.
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Chasseurs de bisons : apports de l’archéozoologie et de la biogéochimie isotopique à l’étude palethnographique et paléoéthologique du gisement épigravettien d’Amvrosievka (Ukraine)Julien, Marie-Anne 02 1900 (has links)
Le bison est un taxon couramment représenté dans les gisements archéologiques du Pléistocène récent européen. Il est omniprésent dans les assemblages paléolithiques des plaines méridionales d’Europe orientale où les économies préhistoriques sont généralement considérées comme spécialisées dans l’acquisition de ce boviné. La « spécialisation économique » implique l’acquisition et la consommation quasi-exclusive d’un taxon au sein des populations animales disponibles. Le complexe de sites épigravettien ancien d’Amvrosievka, particulièrement riche en vestiges osseux de bisons, permet de vérifier si cette notion est ou non applicable aux populations épigravettiennes des steppes du nord de la mer Noire.
La synthèse des travaux éthologiques modernes montre que les bisons présentent une grande diversité comportementale, principalement liée à l’environnement, aux conditions climatiques locales et à la densité des populations. La caractérisation du comportement des bisons des steppes chassés par les Préhistoriques d’Amvrosievka s’est donc imposée afin de pouvoir déterminer les modalités d’acquisition de ce taxon. Deux volets ont ainsi été documentés à travers l’analyse des vestiges osseux : l’étude intra et interindividuelle des signatures isotopiques – teneurs isotopiques en carbone, oxygène et strontium de la bioapatite de l’émail dentaire ; composition isotopique en azote et en carbone du collagène de la dentine et de l’os – et l’analyse palethnographique basée sur une étude archéozoologique. Cela nous a permis de restituer certains aspects de la paléoéthologie du bison des steppes – particulièrement son caractère non migrateur – ayant eu des répercussions directes sur les comportements cynégétiques et les économies des chasseurs d’Amvrosievka. En comparant ces résultats avec les données connues pour d’autres gisements contemporains ainsi que pour d’autres sociétés de chasseurs dans lesquelles le bison est particulièrement bien représenté dans les assemblages fauniques, nous avons discuté des modalités de chasse et des économies préhistoriques en lien avec cet animal emblématique. / Bison are one of the most abundant and widely distributed large mammals during the Late Pleistocene and are commonly found in archaeological sites. This large bovid is omnipresent in Palaeolithic faunal assemblages from the Southern Plains of Eastern Europe, where Palaeolithic economies are considered to specialise in bison hunting. Amvrosievka is a complex of Epigravettian sites, particularly rich in bison remains; thus, it provides a good context for verifying the applicability of this notion to the northern Black sea economies.
A synthesis of recent ethological analyses demonstrates the behavioural diversity of bison, linked mainly to local environmental variability, climatic conditions and population density. It was therefore necessary to reconstruct the behaviour of the steppe bison hunted at Amvrosievka before attempting to identify the acquisition strategies used. There are two distinct aspects to this research: an intra- and interindividual study of isotopic signatures – carbon, oxygen and strontium isotope ratios from enamel bioapatite; nitrogen and carbon isotope ratios from bone and dentin collagen –, and a palethnological analysis, based on the zooarchaeological study of the faunal remains. Aspects of steppe bison palaeoethology are identified that had a direct impact on the choice of hunting strategy and subsistence economy of the Epigravettian occupants of Amvrosievka: in particular, the non migratory behaviour of steppe bison is shown to have affected the seasonality of acquisition as well as hunting and butchering strategies developed by the Epigravettians. Finally, through a comparison of the faunal data from Amvrosievka with published records from other sites where bison is well represented in the archaeofaunal material, we discuss Prehistoric acquisition strategies and subsistence economies related to this emblematic species. / Réalisé en cotutelle avec le Département de Préhistoire du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris, France), École doctorale « Sciences de la nature et de l’Homme » (ED 227)
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Le Sylvicole inférieur au Méganticois : le cas du site Nepress (BiEr-21)Provençal, Julie 01 1900 (has links)
La découverte du site Nepress (BiEr-21) en 2004 et les saisons de fouilles subséquentes ont permis de découvrir de nombreux vestiges archéologiques. Ce mémoire a donc pour objectif de déterminer l’identité culturelle des occupants qui ont fréquenté le site, en prenant en considération les activités rituelles et la stratégie d’approvisionnement en matière lithique. Pour y parvenir, une analyse morpho-métrique de l’assemblage lithique a été effectuée. La distribution intra-site des artéfacts a également été prise en considération lors de l’analyse. Une séquence chronologique du Nord-Est américain remontant au Sylvicole inférieur est présentée dans ce mémoire. Une période d’occupation semble dominer sur le site Nepress, soit le Sylvicole inférieur. Cette manifestation est caractérisée par la présence d’artéfacts diagnostiques de la culture Meadowood. Ces objets sont un grattoir triangulaire bifacial Meadowood, ainsi qu’une imitation de pointe de type box-base. / The discovery of the Nepress site (BiEr-21) in 2004 and the subsequent excavations have revealed many archaeological remains. This thesis has seeks to determine the cultural identity of the site’s occupants, taking into account their ritual activities and their lithic procurement strategy. To achieve this, a morpho-metric analysis of the lithic assemblage was undertaken. The intra-site artifact distribution was also taken into account. A chronological sequence for Northeastern North America going back to the Early Woodland is presented. The Early Woodland appears to dominate the occupation of the Nepress site. This is characterised by the presence of diagnostic artifacts of the Meadowood culture. These objects are a triangular bifacial Meadowood scraper, as well as an imitation of a projectile point.
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L’exploitation du phoque dans le secteur de l’embouchure du Saguenay (Québec, Canada) par les Iroquoiens au Sylvicole supérieur(1000-1534 de notre ère)Plourde, Michel 11 1900 (has links)
Au cours du Sylvicole supérieur (1000-1500 AD), le secteur de l’embouchure du Saguenay aurait été exploité par des groupes Iroquoiens du Saint-Laurent en quête de ressources marines, et plus particulièrement du phoque. Ces groupes provenaient vraisemblablement de la région de Québec où se trouvaient leurs camps de base et auraient ainsi développé une forme d’adaptation aux ressources marines de l’estuaire, faisant d’eux les groupes iroquoiens les plus mobiles de toute la vallée du Saint-Laurent. Dans cette étude, nous proposons que l’exploitation des mammifères marins fût pratiquée en deux temps, d’abord au printemps, lors de courtes périodes par des contignents de chasseurs masculins attirés par le phoque du Groenland et puis en été, par des familles entières profitant de la présence de phoques gris et commun. Les pinnipèdes étaient probablement traqués sur la batture ou sur les glaces et abattus à la hache ou à l’arc et à la flèche. Puisque les résidus alimentaires retrouvés dans les vases de cuisson étaient surtout composés de poissons et de mammifères terrestres, il est supposé que des sous-produits de la chasse au phoque aient été rapportés dans la région de Québec et utilisés comme réserve de nourriture, comme matière première ou comme monnaie d’échange. Nous défendons également l’hypothèse que ces excursions dans l’estuaire n’étaient pas nécessairement liées à la précarité de l’agriculture dans la région de Québec puisque cette pratique aurait été adoptée tardivement, soit après 1300 AD et peut être même à partir de 1400 AD. Les données sont issues de six sites ayant fait l’objet de fouilles répartis sur une bande littorale de 40 km de longueur. Il s’agit des sites Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), Site archéologique des Basques-de-l’Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) et Escoumins I (DcEi-1). / During the Late Woodland period (AD 1000-1500), the area of the mouth of the Saguenay River was exploited by groups of St. Lawrence Iroquoians in search of marine resources, especially seals. These groups probably originated from the Quebec City region where their villages and permanent settlements were and thus developed a form of adaptation to the marine resources of the Estuary, making them the most mobile Iroquoian group in the St. Lawrence Valley. In this study, we propose that the exploitation of marine mammals was practiced in two stages, first in the Spring, during short periods by male hunters attracted by Harp seals and then in summer, by whole families taking advantage of gray and common seals. Pinnipeds were probably hunted on the foreshore or on the ice pack, with an ax or bow and arrow. Since the dishes cooked in the vessels consisted mainly of fish and land mammals, it is assumed that seal by-products were brought back in the Quebec City region and used as supplies, as raw material or as goods to exchange. We also propose the hypothesis that these excursions into the Estuary were not necessarily related to the precariousness of agriculture in the region of Quebec, since this practice was adopted later, after AD 1300 and perhaps even after AD 1400. The data used in this thesis are derived mainly from six sites located on a coastal strip extending over nearly 40 km. These sites are Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes-IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), site archéologique des Basques-de-l'Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) and Escoumins I (DcEi-1).
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