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Les critiques et les pratiques de l’oralité et de l’écriture dans la tradition philosophique grecque de l’Antiquité

Cambron-Goulet, Mathilde 10 1900 (has links)
À la lecture d’ouvrages philosophiques anciens, nous sommes souvent surpris par la virulence des critiques adressées à l’écriture, dans la mesure où ces critiques nous parviennent au moyen de textes écrits. N’est-il pas paradoxal de tout à la fois rejeter et utiliser une même technologie ? Ou est-ce que les pratiques de l’oralité et de l’écriture des philosophes grecs, telles que ceux-ci les décrivent dans leurs ouvrages, peuvent être cohérentes avec leurs critiques ? Notre thèse visait, d’une part, à répondre à ce questionnement en confrontant les pratiques des philosophes anciens aux critiques qu’ils adressent à l’écriture, par le biais d’une étude systématique des discours sur la lecture et l’écriture dans des textes anciens d’auteurs et d’époques variés, et notamment des textes qui n’ont pas l’écriture pour objet. D’autre part, comme les travaux déjà publiés sur ce thème tentaient le plus souvent de trouver le point de rupture entre la tradition orale et la tradition écrite (cf. Havelock 1963, Lentz 1989), nous avons voulu inscrire notre objet d’étude dans une plus longue durée, ce qui nous a permis de constater qu’une rupture radicale entre les philosophes de tradition orale et ceux appartenant à la tradition écrite n’avait pas eu lieu, et que l’on observait plutôt une continuité des critiques et des pratiques de l’oralité et de l’écriture depuis l’époque classique jusqu’à l’Antiquité tardive. Malgré le développement de nouveaux supports matériels pour l’écriture, l’émergence d’une religion du livre, et la mise à l’écrit des poèmes homériques, la tradition philosophique grecque témoigne d’un usage circonspect de l’écriture et du refus de rejeter définitivement l’oralité. / When we read ancient philosophical works, often we are surprised to find that the Greek philosophers strongly criticize literacy, as we are still confronted with a written text. Is it not paradoxical to reject a technology while still using it? Or is the philosophers’ practice of literacy, as described in their works, consistent with their criticism? Is the philosophers’ practice of literacy, as described in their works, consistent with their criticism of it? This thesis aims to answer these questions, firstly, by comparing the ancient philosophers’ criticism of literacy to their practice of it, through the study of what various authors from various periods say about reading and writing. On the other hand, since earlier works on this topic have proposed that the classical period witnessed a sudden and, to a certain extent, definitive turn to literacy, and have tried to locate this turn in time, I have examined the situation in a broader perspective, over a longer period of time. The results show that, if we consider how philosophers criticize literacy and how they describe themselves in their own discourses, literacy patterns tended to remain similar until late Antiquity; and that, in spite of Aristotle's new use of literacy, the criticism we find in Plato lingers on. As a result, what we usually call the transition from an oral tradition to a written tradition could be better viewed as a cultural continuity. In spite of the commitment to writing recording of the Homeric poems, of the emerging of a book-centered religion, and notwithstanding an evident use of literacy, the ancient philosophical tradition testifies to a refusal, both theoretical and practical, of throwing away orality.
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Les critiques et les pratiques de l’oralité et de l’écriture dans la tradition philosophique grecque de l’Antiquité

Cambron-Goulet, Mathilde 10 1900 (has links)
À la lecture d’ouvrages philosophiques anciens, nous sommes souvent surpris par la virulence des critiques adressées à l’écriture, dans la mesure où ces critiques nous parviennent au moyen de textes écrits. N’est-il pas paradoxal de tout à la fois rejeter et utiliser une même technologie ? Ou est-ce que les pratiques de l’oralité et de l’écriture des philosophes grecs, telles que ceux-ci les décrivent dans leurs ouvrages, peuvent être cohérentes avec leurs critiques ? Notre thèse visait, d’une part, à répondre à ce questionnement en confrontant les pratiques des philosophes anciens aux critiques qu’ils adressent à l’écriture, par le biais d’une étude systématique des discours sur la lecture et l’écriture dans des textes anciens d’auteurs et d’époques variés, et notamment des textes qui n’ont pas l’écriture pour objet. D’autre part, comme les travaux déjà publiés sur ce thème tentaient le plus souvent de trouver le point de rupture entre la tradition orale et la tradition écrite (cf. Havelock 1963, Lentz 1989), nous avons voulu inscrire notre objet d’étude dans une plus longue durée, ce qui nous a permis de constater qu’une rupture radicale entre les philosophes de tradition orale et ceux appartenant à la tradition écrite n’avait pas eu lieu, et que l’on observait plutôt une continuité des critiques et des pratiques de l’oralité et de l’écriture depuis l’époque classique jusqu’à l’Antiquité tardive. Malgré le développement de nouveaux supports matériels pour l’écriture, l’émergence d’une religion du livre, et la mise à l’écrit des poèmes homériques, la tradition philosophique grecque témoigne d’un usage circonspect de l’écriture et du refus de rejeter définitivement l’oralité. / When we read ancient philosophical works, often we are surprised to find that the Greek philosophers strongly criticize literacy, as we are still confronted with a written text. Is it not paradoxical to reject a technology while still using it? Or is the philosophers’ practice of literacy, as described in their works, consistent with their criticism? Is the philosophers’ practice of literacy, as described in their works, consistent with their criticism of it? This thesis aims to answer these questions, firstly, by comparing the ancient philosophers’ criticism of literacy to their practice of it, through the study of what various authors from various periods say about reading and writing. On the other hand, since earlier works on this topic have proposed that the classical period witnessed a sudden and, to a certain extent, definitive turn to literacy, and have tried to locate this turn in time, I have examined the situation in a broader perspective, over a longer period of time. The results show that, if we consider how philosophers criticize literacy and how they describe themselves in their own discourses, literacy patterns tended to remain similar until late Antiquity; and that, in spite of Aristotle's new use of literacy, the criticism we find in Plato lingers on. As a result, what we usually call the transition from an oral tradition to a written tradition could be better viewed as a cultural continuity. In spite of the commitment to writing recording of the Homeric poems, of the emerging of a book-centered religion, and notwithstanding an evident use of literacy, the ancient philosophical tradition testifies to a refusal, both theoretical and practical, of throwing away orality.
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La théorie de la connaissance historique de G. W. Leibniz : Erudition, praxis et matérialité

Chabout-Combaz, Babette 10 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier les principes épistémologiques des pratiques savantes de Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) et la manière dont il les a mises en œuvre dans le cadre de son travail en tant qu’historien. La thèse comprend trois parties. La première partie explore les possibilités de définir l’histoire chez Leibniz : après un premier chapitre qui justifie le fait d’adopter une approche « pratique » et documentaire pour étudier la théorie de la connaissance historique chez Leibniz, un second explore les modalités de la mise en œuvre (et en ordre) de celle-ci, tandis qu'un troisième tente, en distinguant l’histoire naturelle de l’histoire humaine, de définir les contours de celle-ci. Dans l’impossibilité de déterminer complètement les causes réelles des « vérités de fait », qui pour Leibniz ne se trouvent qu’en Dieu, la reconstitution de l’histoire universelle passe avant tout par une mise en ordre des traces du passé afin de tenter de restituer, comme sur une scène de théâtre, la perception des événements et choses passées. La seconde partie, quant à elle, s’intéresse à ce qui fait que l’histoire produite (les œuvres historiques) appartient au champ disciplinaire de l’histoire. Un premier chapitre explore les principes méthodologiques implicites des éditions de sources chez Leibniz et un second la manière dont le paratexte des Scriptores Rerum Brunsvicensium (1707-1711), son projet éditorial le plus ambitieux, justifie (ou non) son contenu par une forme d’ « art critique ». A travers l’hétérogénéité des sources éditées se laisse percevoir une dualité de méthode entre les sensibilités plus historiennes de Leibniz et d’Eckhart, son assistant, d’un côté, et celles philologiques des nombreux autres contributeurs de l’autre. Les premiers se concentrent sur l’histoire de la transmission des manuscrits, l’étude des témoignages et la restitution des événements dans une approche à la fois pédagogique et érudite, tandis que les seconds sont plus attentifs aux aspects « matériels » du texte et à l’évolution de la langue. La connaissance historique est une connaissance collective. La troisième partie expose finalement l’origine et le développement de cette méthode de restitution, à savoir l’ars critica employé pour discriminer les « sources » de l’histoire, qu’elles soient textuelles ou objectuelles. Car en effet, cet art critique n’est pas pour autant un simple art d’érudition et met en scène également l’ensemble des artefacts connus à l’époque. La question est donc de savoir s’ils servent d’« auxiliaires » ou s’ils sont traités pour eux-mêmes et, lorsque c’est le cas, s’ils sont étudiés dans leur matérialité propre et leur cheminement (leur « histoire ») ou s’ils sont de simples réceptacles informationnels. / This thesis aims to show the epistemological principles of Gottfried Wilhelm Leibniz’s schorlarly practices, that he have implemented as a "professional" historian. The work contains three parts. The first one discusses several ways to define the concept of history in Leibniz' thoughts: in the first chapter I justify the use of a practical and scholarly approach to define the leibnizian theory of historical knowledge, then in a second I explore how the historical knowledge is ordered and constituted in historical books; finally in a third one I distinguish between natural history and civil history and try to show what this one is. As God is the only "historian" capable of knowing the true causes of the "factual truths (vérités de fait)", the only thing a historian in his time can do, according to Leibniz, is to find and gather the marks of the past, to order them and show them as if they belong to a theatral scene through which the spectators can perceive the past events and things. As God is the only "historian" capable of knowing the true causes of the "factual truths (vérités de fait)", the only thing a historian in his time can do, according to Leibniz, is to find and gather the marks of the past, to order them and show them as if they belong to a theatral scene through which the spectators can perceive the past events and things. The second part deals with the historical works themselves and what makes them being good enough to belong to the disciplinary field of history. In a first chapter, I discuss the methodological principles of publishing history, and, in a second one, I cover how the paratext (preface, footnotes) of his more ambitious collection of historical sources, namely the Scriptores Rerum Brunsvicensium (1707-1711), justifies its content by staging a form of "critical art". What we see is that the sources are treated differently when edited by on the one hand Leibniz or Eckhart, who are historians, and on the other, by scribes, who have philological training firstly. Historians focus on the history of manuscripts transmission, testimonies, and events, with an approach both educational and erudite; whilst philologists focus on the "materiality" of texts and the history of language. Historical knowledge therefore is a collective knowledge. Finally in the third part I look at the birth of the Leibnizian "ars critica" involved in discriminating in artefacts and texts what is and isn't historical sources. Artefacts in that perspective are matter of new kinds of inquiry, and the question of their status is discussed, that is if they are "auxiliaries" of history or historical objects themselves.
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Accès, transmission et circulation du savoir : la proposition d'Eckhart de Hochheim

Laplante-Anfossi, Marie 12 1900 (has links)
Quiconque s’intéresse à la pensée de Maître Eckhart est confronté à la différence flagrante de style, voire de contenu, entre ses écrits universitaires latins et ses écrits prédicatifs en moyen haut allemand. Dès lors, la question du modèle gnoséologique auquel Eckhart adhère s’impose d’elle-même et demande d’éclaircir le savoir qu’il cherche à transmettre. C’est ainsi que le présent travail s’attèle à mettre en lumière la théorie de la connaissance eckhartienne dans le but de tirer des conclusions au sujet de la transmission du savoir opérée par Eckhart. En effet, ce projet de recherche parvient à la conclusion que les différences constatées dans les corpus proviennent d’une tentative avouée et justifiée de favoriser la transmission des savoirs à un public non universitaire à partir d’un modèle onto-gnoséologique unique, octroyant aux différences entre les corpus une intelligibilité alors qu’elles relèvent davantage de la forme du discours. Pour parvenir à ces conclusions, ce mémoire, en un premier temps, vérifie la qualité et l’importance philosophiques d’Eckhart en mettant au clair les ressorts de sa qualification de « mystique ». Une fois la rationalité de la pensée eckhartienne établie, ce mémoire se consacre dans un deuxième temps au dégagement et à l’analyse de la théorie de la connaissance eckhartienne à partir de sources primaires choisies. Enfin, en un troisième et dernier temps, ce mémoire examine le rôle et l’importance du changement de langue et de langage réalisé par Eckhart pour ouvrir sur le problème de l’accès, de la transmission et de la circulation du savoir universitaire. / Anyone interested in the thought of Meister Eckhart is confronted with the glaring difference in style, if not in content, between his Latin academic writings and his Middle-High German predicative writings, which were addressed to two distinct communities. These apparent differences raise the question of the gnoseological model to which Eckhart adheres and require to clarify the type of knowledge he sought to transmit. The present work attempts to shed light on Eckhart's theory of knowledge in order to draw conclusions about Eckhart's transmission of knowledge. This research project concludes that the differences observed in the corpuses stem from an avowed and justified attempt to favour the transmission of knowledge to a non-academic public from a single onto-gnoseological model, giving intelligibility to the differences by understanding them as a matter of the form of discourse. In order to reach these conclusions, this dissertation, first of all, vindicates Eckhart's philosophical quality and importance by clarifying the reasons for his categorization as a “mystic”. Second, once the rationality of Eckhart's thought has been established, I will develop and analyze Eckhart's theory of knowledge as it appears in chosen primary sources. Finally, in a third stage, this dissertation examines the role and importance of the change of language achieved by Eckhart in order to offer an expression to the problem of the accessibility, transmission and circulation of academic knowledge.

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