Spelling suggestions: "subject:"processus participating"" "subject:"rocessus participating""
1 |
Processus participatifs et urbanisme à l’échelle métropolitaine : Une perspective comparative entre Lyon et Montréal / Participatory Processes and Town Planning at the Metropolitan Scale : A Comparative Perspective between Lyon and MontrealCombe, Lila 08 June 2012 (has links)
Cette thèse interroge le lien entre la participation et l’urbanisme à l’échelle métropolitaine. Il s’agit de comprendre comment les dispositifs participatifs mis en place dans les territoires contribuent à l’élaboration des politiques urbaines. Nous interrogeons en particulier la manière dont la participation permet la prise en compte, dans le processus d’élaboration des politiques, des enjeux portés par le public. Nous nous demandons également dans quelle mesure elle génère une plus grande coordination des acteurs, des dispositifs et des échelles qui interviennent dans cette élaboration. Nous abordons ces questions à l’échelle de la métropole, qui induit un ensemble de spécificités relatives à l’action sur les territoires et au public participant. Notre étude met en évidence plusieurs apports de la participation : sa contribution porte essentiellement sur l’énonciation des enjeux des politiques urbaines, et moins sur la formulation des solutions, qui s’avère source de désaccords. La participation génère de nouvelles coordinations entre acteurs, dispositifs et échelles d’action publiques, mais ces coordinations apparaissent souvent fragiles et éphémères. Si les étapes de la concertation et du débat public produisent chacune des effets propres, notre travail donne à voir une construction cumulative des effets au fil du processus participatif. Les transferts d’acteurs, la répétition d’enjeux et le raffinement des recommandations permettent, dans certains contextes, d’élargir le champ d’impact de la participation, qui s’étend alors de la formulation des enjeux jusqu’à la logique de mise en œuvre des politiques. / Our study is questioning the link existing between participation and urbanism at the metropolitan scale. This concerns Lyon and Montreal metropolis. The target is to understand how are contributing participating action plans to elaborate an urban policy. We are specially questioning how this participation allows to take into consideration in the process of politics elaboration, the stakes hold by public. We are also wondering about the way this participation produces a wider coordination between actors, action plans and scales contributing to this elaboration. We are considering these questions at a metropolitan scale, where action on territories and public are presenting some specificity.Our study is highlighting several contributions of participation: concerning mainly the process of problem setting, and less the process of problem solving, which is source of disagreement. The participation is creating new coordination between actors, action plans and scales of public actions, but these coordination appear weak and short lived. Each stage of the consultation and the public debate are producing specific effects; but our study also shows a progressive and a building up effects increasing in the development of the participatory process. Transfers of actors, repetition of stakes and refinement of recommendations allow in some contexts to extend the field of participation impact, which is so, expending from the formulation of stakes to the logic of politics implementation.
|
2 |
L'habitat spontané : une architecture adaptée pour le développement des métropoles ? Le cas de Bangkok, Thaïlande / Spontaneous housing : a suitable architecture for the development of cities? The case of Bangkok, ThailandGerbeaud, Fanny 04 December 2012 (has links)
La croissance des bidonvilles interroge les modalités de production de la ville, notamment dans les pays en développement. Cette thèse montre le cas de Bangkok où les « communautés denses », outre la flexibilité de leur architecture, cristallisent souvent des pratiques sociales et une histoire commune propres au lieu. Rarement prises en compte dans la métropole et victimes d'une image négative, elles font preuve d'un dynamisme économique et associatif stimulant et représentent un enjeu fort face aux notions de développement durable et de droit à la ville, à l'échelle locale comme internationale. Au travers d'une analyse spatiale principalement, d'entretiens d'acteurs et d'observations de terrain, nous abordons l'habitat spontané comme une construction incrémentale issue de processus d'appropriation individuelle. Nous l'analysons autour de trois configurations ou « contextes d'émergence » de ces constructions : l'habitat spontané « ancien », « pur » et « greffé ». Cette première configuration interroge la notion de patrimoine au sujet de constructions populaires remontant aux origines de l'urbanisation à Bangkok. L'habitat spontané pur tend en parallèle à former de véritables morceaux de ville attractifs et finement reliés à leur contexte urbain. Avec les greffes spontanées observées sur les immeubles sociaux de relogement, l'habitat spontané s'affirme comme un mode de construction viable et un outil de développement urbain. L'habitat spontané entraîne progressivement le repositionnement des acteurs de l'urbain, la mise en place de processus de projet alternatifs qui renouvellent la production courante du logement vers une construction urbaine partagée. / The importance of spontaneous construction raises some questions about the modalities of urban production, especially in developing countries. This thesis presents the case of Bangkok, where the "dense communities," besides the flexibility of their architecture, often crystallize a common site specific history. Rarely taken into account in the metropolis and victims of a negative image, they show, at a local and international level, a stimulating economic and associative dynamism and represent a major challenge in light of the concepts of sustainable development and the right to the city. Through a mainly spatial analysis, interviews and field observations, we approach spontaneous settlements as an incremental construction, result of a process of individual appropriation. We then analyze three configurations or "contexts of emergence" of these constructions: “ancient”, “pure” and "grafted". The first configuration questions the notion of heritage in relation to these popular constructions, dating back to the origins of Bangkok’s urbanization. At the same time, the pure spontaneous housing settlements tend to become real attractive city districts, finely linked to their urban context. With the added spontaneous grafts, which we observed on the social re-housing buildings, informal settlements become a viable way to build the city and a tool for urban development. Spontaneous housing leads progressively to a repositioning of urban actors, the implementation of alternative design processes, renewing the current models of housing production to a shared urban construction
|
3 |
Les processus participatifs dans la gestion des écosystèmes en Afrique de l'Ouest : une contribution à la démocratie environnementale / The participative processes in the management of the ecosystems in western Africa : a contribution to the environmental democracyNiang, Pathé Marame 01 June 2015 (has links)
Les processus participatifs reposant sur les principes d’information et de participation en matière d’environnement contribuent à la démocratie environnementale en Afrique de l’Ouest. Cette contribution s’effectue au-delà de la mise en œuvre de ces principes dans la gestion des écosystèmes, par la recherche d’une justice sociale environnementale et la tentative de mettre en œuvre les principes de bonne gouvernance au service de la gestion des écosystèmes et le respect des droits de l’homme dans le domaine de l’environnement. Toutefois, pour que les processus participatifs apportent une meilleure contribution à la démocratie environnementale en Afrique de l’Ouest, il est nécessaire que le cadre juridique de la participation du public soit clarifié. Ce cadre juridique concerne aussi bien l’accès à l’information, les procédures de participation du public à la prise de décision et à la gestion en matière d’environnement, mais surtout offrir la possibilité au public de se faire entendre par la justice ou par d’autres modes de règlement des différends en matière d’environnement et de gestion des écosystèmes. / The participative processes basing on the principles of information and participation regarding environment contribute to the environmental democracy in Africa the West. This contribution is made beyond the implementation of these principles in the management of the ecosystems, by the research for an environmental social justice and the attempt to implement (operate) the principles of good governance in the service of the management of the ecosystems and the respect for human rights in the field of the environment. However, so that the participative processes make a better contribution to the environmental democracy in western Africa, it is necessary that the legal framework of the participation of the public is clarified. This legal framework concerns as well the access to the information, the procedures of participation of the public in the decision-making and in the management regarding environment, but especially to offer the possibility to the public to be listened by the justice or by of other one methods of payment of the disputes regarding environment and regarding management of the ecosystems.
|
4 |
Renaissance de l'habitat participatif en France : vers de nouvelles formes négociées de fabrication de la ville ? Deux études de cas dans l'agglomération bordelaise : le projet HNord (Bordeaux) et La Ruche (Bègles) / Revival of participative housing in france : towards new negotiated forms of urban production. Two case studies in the Bordeaux area : HNord (Bordeaux) and La Ruche (Begles)Darroman, Mélanie 11 December 2014 (has links)
Cette thèse interroge les effets combinés des enjeux d’un urbanisme durable et d’un impératif participatif grandissant des habitants – usagers – citoyens, dans le cadre de la fabrication métropolitaine contemporaine. Depuis le début des années 2000, des expériences alternatives d’habitat émergent en France sous l’impulsion de revendications sociales portées par la société civile. Le terme générique d’« habitat participatif », définit récemment par la loi pour l’Accès au Logement et à un Urbanisme Négocié (ALUR), publiée au Journal Officiel le 26 mars 2014, rassemble ainsi d’une même voix la variété de ces initiatives à l’œuvre, contribuant à pérenniser les dynamiques de structuration et de diffusion d’un mouvement de l’habitat participatif. Faisant référence aux expressions citoyennes contestataires des années 1970-1980, avec la critique d’un urbanisme moderne et des politiques publiques, les projets actuels marquent la renaissance des questionnements autour de la place de la maîtrise d’usage – incarnée par les habitants-usagers – dans la chaîne de production des logements et, plus largement, dans les processus décisionnels d’aménagement des territoires. Porteuse de pratiques participatives innovantes, la résurgence de l’habitat participatif révèle des logiques diverses d’engagements citoyens, militants ou professionnels, et des formes négociées de fabrication de l’habitat. Dès lors, s’opposent des dynamiques « bottom-up » – illustrées par des demandes et des initiatives habitantes, et des dynamiques « top-down » – portées par des instances politico-institutionnelles en plein renouvellement de leurs modes d’action et savoir-faire. Supportée par une trame multidimensionnelle de négociations, la thèse propose alors une analyse des interactions et des formes d’hybridation de cette production collective en cours à travers trois dimensions : la dimension valorielle, pour fixer le socle des transactions sociales ; la dimension organisationnelle et relationnelle, pour observer la micropolitique des groupes-projets ; la dimension processuelle, pour saisir les temporalités du projet et les moments clés de la négociation sur l’ensemble du processus. Pour cela, nous nous appuyons sur deux cas d’étude dans l’agglomération bordelaise, en pleine métropolisation : le cas de la coopérative d’habitants HNord, sur l’îlot Dupaty à Bordeaux ; et celui d’un projet d’habitat participatif multi-partenarial, La Ruche, sur la commune de Bègles au sein de l’Opération d’Intérêt National (OIN) Bordeaux-Euratlantique. Encadrée par un dispositif CIFRE avec l’Etablissement Public d’Aménagement Bordeaux-Euratlantique (EPA), la recherche repose sur une approche ethnographique, basée sur de nombreuses situations d’observation participante, des entretiens d’acteurs cibles et une analyse documentaire. Les enquêtes menées à différentes échelles offrent une vision macro, méso et microsociale des processus de production et de diffusion de l’habitat participatif. Les résultats de la thèse mettent alors en évidence les modalités de partenariats entre différentes sphères d’acteurs – les habitants, les institutions et les experts – dans la production de l’habitat participatif conduisant à un changement de paradigme sociétal et professionnel à travers le renouvellement des modes d’habiter, des savoirs et savoir-faire. Ainsi, nous proposons une réflexion sur les moyens et possibilités d’intégration de cette dynamique collective et citoyenne au sein des processus décisionnels d’aménagement urbain pour la fabrication métropolitaine et, de voir en quoi ce phénomène participatif et collaboratif peut-il constituer un outil de management territorial novateur préfigurant le futur de nos cités. / This PhD thesis questions the combined effects of the challenges of sustainable urban development and a growing priority for inhabitants – users – citizens, to participate in contemporary metropolitan production. Since the early 2000s, there is in France an emergence of alternative housing experiences as a result of social demands. The generic term of « participative housing », recently defined by the bill for access to housing and urban renovation (ALUR), published in the Official Journal on March 26, 2014, gathers with one voice, the variety of these initiatives at work, contributing to ensure the dynamic structuring and dissemination of the participative housing movement. Referring to the civil protests of 1970-1980, criticizing modern urban planning and public policy, the current projects tackle once again of how to combine the inhabitants expertise with professional expertise in the production of housing, and more broadly in the decision-making processes of regional planning. Producing innovative participatory practices, the resurgence of participative housing reveals different logics of social commitments on the part of citizens, activists and professionals, and negotiated forms of housing production. As a consequence, the « bottom-up » dynamic, based on the demands and initiatives of the inhabitants, opposes the « top-down » dynamic, based on the initiative of politico-institutional bodies in full renewal of their modes of action and know-how. Supported by a multi-dimensional framework of negotiations, the thesis analyzes the interactions and forms of hybridization of this ongoing collective production through a three dimensional approach : the value related dimension, to set the base of social transactions ; the organizational and relational dimension to observe the micro-political groups-projects ; the procedural dimension to grasp the temporality of the project and the key moments of negotiation of the whole process. For this, we build on two case studies in the Bordeaux area, being subject to processes of metropolization : the case of the residents cooperative HNord in the Dupaty housing block in Bordeaux ; and the multi-partnered participative housing project, La Ruche, in the town of Bègles within the framework of the « Operation of National Interest » (OIN) Bordeaux-Euratlantique. Governed by a CIFRE program with the « Local Planning and Development authority » (EPA) Bordeaux-Euratlantique, the research is based on an ethnographic approach : participant observation, interviews with target stakeholders and a literature review. The investigations conducted at different scales offer a macro, meso and micro-social understanding of the process of participative housing production and dissemination. The results of the thesis highlight the partnership conditions between different groups of stakeholders – inhabitants, institutions and expertsn – in the production of participative housing leading to a societal and professional paradigm shift through a renewal of ways of living, knowledge and expertise. Thus, we propose a reflection on ways and possibilities how to integrate this collective and civic dynamics in the decision-making processes of urban planning for metropolitan production and to see how this participatory and collaborative phenomenon can serve as an innovative tool in territorial management for our future cities.
|
Page generated in 0.0564 seconds