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La coordination des politiques d'aide au développement : de la problématique à l'analyse de l'expérience nigérienne / The coordination of development aid policies : an analysis of a case study on NigerZakari Garba, Zaratou 03 November 2011 (has links)
Depuis quelques années, la coordination de l’aide est devenue un enjeu majeur des politiques de développement. Cependant, les différences d’approche en matière de stratégies entre donateurs et bénéficiaires rend plus complexe la définition d’un mécanisme de coordination global qui doit dépasser les questions de fondements, d’enjeux, de formes et de modalités de l’aide, pour enfin s’intéresser à la problématique de coordination dans l’optique d’accroître son efficacité. Ainsi, l’efficacité de l’aide qui se trouve être au coeur d’une meilleure coordination, exige que les acteurs passent de la rhétorique à des pratiques institutionnelles nouvelles, conformément aux orientations de la Déclaration de Paris et de l’Agenda d’Accra. En considérant l’histoire globale de l’Aide Publique au Développement (APD), il y a lieu de se demander si celle-ci est structurellement conçue pour promouvoir la croissance économique et/ou pour réduire la pauvreté. En effet, les différents systèmes d’aide se sont heurtés à deux grands défis au cours des deux dernières décennies : le premier a été son inefficacité actuelle pour ce qui est de la réduction de la pauvreté à l’échelon mondial et le deuxième a consisté à vouloir contribuer à une « meilleure gouvernance mondiale ». Au regard des engagements internationaux pris par le Niger et ses partenaires au développement notamment dans le cadre des OMD, l’analyse des réalisations faites en la matière montre qu’en dépit des résultats mitigés, la recherche d’une meilleure efficacité de l’aide occupe une place de choix dans l’agenda politique des différents gouvernements nigériens depuis 2003. Pour les autorités nigériennes, l’approche stratégique adoptée en la matière vise un double objectif : accroître progressivement le volume de l’aide et renforcer son efficacité. / This paper examines aid for development coordination issues against the backdrop of a case study on Niger. Indeed partnership and aid coordination were a major dilemma among development agencies for quite some time. Somehow difference of approach in terms of strategy between international donors and recipient countries made it a real challenge to set up a global coordinating mechanism so as to break down the barriers regarding the rationale, goals, nature and modality underpinning foreign aid, if only to increase its effectiveness. That’s how the Paris Declaration on Aid Effectiveness and the Accra Agenda championed a shift from rhetoric to some new institutional orientation in development practice. Historical perspectives on Public Aid for Development (PAD) invariably a rise the question whether foreign aid is structurally meant to promote economic growth and/or reduce poverty. During the past two decades all trends in foreign assistance were confronted with two significant controversies. First, there was a growing recognition of its inefficiency to reduce poverty at global level. Secondly, donors’ focus was rather on promoting "better governance worldwide". Considerable efforts were steadily made by the Government of Niger and its partners, since the year 2003 "Project Forum" initiated by that country with a view to aligning donors’ assistance with national strategy, to give special consideration to aid effectiveness. Evidence is shown by the country’s Policy Conceptual Framework for that period, especially within the scope of the MDG’s, even though public investment outcomes proved to be ambivalent. Yet, the country engaged in a strategic approach with a double objective for achieving better efficiency of development interventions funded by foreign assistance, and, at the same time, progressively increasing the volume of aid allocations which is itself a further guaranty for raising the level of effectiveness.
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Les relations économiques et financières entre la France et le Sénégal de 1960 à 1974 / Economic and financial relationship between France and Senegal, from 1960 to 1974Diouf, Joseph 12 December 2015 (has links)
La thèse analyse la trajectoire de développement du Sénégal, parti d’une situation favorable avec de nombreux atouts pour se développer en 1960, à la quasi-faillite du pays en 1974. Cette analyse est menée sous l’angle des relations économiques et financières entre le Sénégal et la France, de 1960 à 1974. La démarche consiste à partir du concept de développement qui définit la coopération entre les deux pays, pour mesurer, décrire et évaluer son impact sur les politiques successives de développement, la structure de l’économie et le fonctionnement des institutions du Sénégal. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’objectif principal consiste à tenter d’expliquer cette trajectoire de développement du pays et d’apprécier la part de responsabilité des acteurs publics et privés des deux pays. / This thesis provides an analysis of Senegal’s development trajectory from 1960 to 1974. At independence the country was in a favourable position with many assets to strengthen its development: industries, infrastructures and many famous intellectuals. However, in 1974, Senegal was in decline and facing bankruptcy. This analysis is conducted using a framework of economic and financial relations between Senegal and France from 1960 to 1974. The approach is based on the concept of development, which defines the cooperation between both countries. It aims to measure, describe, and assess its impact on the successive development policies, on Senegalese economic structures and the functioning of institutions. Without pretending to be exhaustive, the main aim is to try to explain this country’s development trajectory and appreciate the responsibility of public and private actors in both countries.
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Harmonisation et mise en cohérence des politiques d'aide publique au développement au regard des principes de la Déclaration de Paris : cas de Madagascar / Harmonization and consitency ensuring of public aid coopération policies for developpement in the eyes of Paris Declaration : Madagascar's caseRavaoharinirina, Hanitriniaina Liliane 19 April 2018 (has links)
Madagascar classé parmi les pays moins avancés et se trouvant en situation précaire a bénéficié des aides venant de nombreux bailleurs, bilatéraux et multilatéraux, traditionnels ou nouveaux pour financer pour l’appuyer à mettre en œuvre son programme de développement.Depuis son indépendance jusqu’à ce jour, il n’a cessé de recevoir des aides publiques au développement. Pourtant, jusqu’à ce jour sa situation ne s’améliore guère. L’adoption en 2005 de la Déclaration de Paris (DP) lors du forum de haut niveau par le CAD de l’OCDE a instauré une nouvelle orientation politique plus centrée sur la promotion de l’harmonisation et la coordination des politiques d’aides pour atteindre l’efficacité de toutes les actions menant à une stabilité mais également à un développement durable. Conscient des défis à relever, Madagascar s’est engagé dans cette démarche de mise en cohérence des politiques et d’harmonisation des pratiques. Il est un des cinquante pays qui ont adopté et signé cette déclaration. Cette orientation politique devait donner un souffle et recommande les partenaires techniques et financiers (PTF) à fédérer et travailler ensemble réellement pour que les aides soient vraiment un outil de développement non plus un problème du pays bénéficiaire. La dernière déclaration faite à Busan sur l’efficacité de l’aide en 2011 souligne encore sur cet aspect .Aussi, depuis 2005 le Gouvernement malgache avec l’appui de l’ensemble de ses PTF, bailleurs de fonds, a décidé de mettre en place un agenda pour l’horizon 2015. Cet agenda, une sorte de feuille de route, fixe les grandes étapes que les acteurs devraient suivre pour instaurer des mécanismes de gestion harmonisés et coordonnés des aides publiques au développement. Ce sont des cadres incitatifs de partenariat entre bailleurs et Gouvernement que ce dernier tente d’instaurer. Ces actions ont débuté par la mise en œuvre des réformes pour rendre fiables les systèmes nationaux et regagner la confiance des PTF. Par la suite, il a été procédé à la mise en place d’un organe de coordination et des mécanismes de suivi-évaluation nationale et conjointe des politiques publiques et celles des aides extérieures. Parallèlement, au niveau de chaque secteur , il est cherché l’adaptation des approches dans le but d’aller dans le sens de cette nouvelle orientation politique. Dans la pratique, ces démarches ne sont pas faciles à appliquer et des difficultés sont ressenties tant politiques que techniques. C’est ce qui engendre le désordre dans la cartographie nationale de l’aide et la méfiance dans l’application des cinq principes de mise en cohérence : Appropriation, Alignement, Harmonisation, Gestion accès sur les résultats et responsabilités mutuels connu sous le sigle d’harmonisation.L’instabilité causée par la survenance de la crise de 2009 a ralenti le processus bien enclenché bien que les résultats obtenus ont été encourageants. En effet, l’évaluation de la mise en œuvre de la DP en 2010 a évoqué une baisse de performance par rapport à celle de 2008. La recherche de complémentarité, de synergie entre les bailleurs avec comme facteurs de réussite l’appropriation des politiques sont les défis à relever. Le maintien des acquis s’avèrerait important pour éviter le recul et le retour des anciennes pratiques non adaptées à la politique de coopération internationale pour le développement . De même, du côté des autorités malgaches l’attention doit être focalisée sur le comment instaurer un climat et environnement administratif et économique sain pour regagner la confiance des acteurs nationaux de développement et les bailleurs de fonds. / Madagascar among less advanced countries in a precarious situation has benefited aids from many donors, bilateral and multilateral, traditional or new ones, to finance its development program implementation.Since its independence, it has not stopped receiving such public aids for development. However, no improvement has occurred up to now. In 2005, the adoption of the Paris Declaration during the High Level Forum by the Development Assistance Committee (DAC-OECD) established a new political orientation based on promoting harmonisation and coordinating aid policies to ensure efficiency of all actions for a sustainable stability and development. Being aware of the challenges to take up, Madagascar enrolled in the process of ensuring the politics and practise harmonization consistency. It is one of the fifty countries that adopted and signed for this declaration. The above political orientation had to provide a breath of fresh air and recommends to the technical and financial partners (PTFs) to really unite and work together so that aids could be an actual development tool and no more a problem for the beneficiary country. The last Busan Aid Effectiveness Declaration in 2011 still emphasizes this aspect .Therefore, since 2005, the malgache government with the support of all its PTFs, donors, has decided to put an agenda in place for the 2015 horizon. This agenda, a sort of roadmap, fixes the important steps that the players should follow to establish harmonized and coordinated managing mechanism of the public development aids. It is a partnership incentive between donors and government that the latter tries to establish. Those actions began with the reform implementation to make the national system reliable and to win back the PTFs’ confidence. Therefore, the implementation of the coordinating entity and the mechanism of national monitoring survey joint with public policies and external aids has been processed. Simultaneously, at each sector’s level, the approach adaptation has been searched to be in agreement with this new political orientation. In practice, these processes are not easy to carry out and some difficulties are politically and technically experienced. This engenders disorder in the national aid mapping and suspicion in the application of the five consistency principles: Ownership, Alignment, Harmonisation, Managing for results and Mutual accoutability known as harmonisation.The instability caused by the 2009 crisis occurrence has slowed down the well engaged process despite the promising results. In fact, the 2010 DP implementation survey evoked a performance decrease if compared to that of 2008. The search for complementary feature, for synergy between financial donor(s) with politics appropriation as a factor in the success are the challenges. Knowledge keeping would be important to prevent from regression and coming back to the old practices that are not adapted to the international cooperation for the development . In the same way, the malgache authority should more focalize their attention to the way how to regain the national development players’ and the donors’ trust.
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La coopération sino-africaine à travers le FOCAC. Contribution à une analyse empirique et théorique de la présence chinoise en Afrique noire / Contribution to the empirical and theoritical analysis of Chinese intervention in Subsaharan AfricaAlagbe, Mérick Freedy 12 March 2012 (has links)
Si la coopération sino-africaine dans le sillage des indépendances nationales des années soixante a trouvé son ferment dans l’idéologie révolutionnaire et l’esprit de Bandung, il n’en est point question de la nouvelle phase qui s’ouvre à l’aube du XXIème siècle. En effet, les mutations internationales intervenues dans la charnière des deux siècles, le renouvellement des acteurs des deux côtés et les réalités endogènes propres à chaque partie, ont accéléré l’entrée dans une nouvelle ère où l’économie devient la pierre angulaire de la coopération. La naissance du FOCAC traduit la volonté de mieux coordonner les relations entre la Chine et l’Afrique, en même temps qu’elle donne la mesure de l’intensité et du volume de leurs échanges. Quelle est donc cette institution qui regroupe autant d’Etats ? Quels sont ses fondements théoriques? Et quelle réponse apporte-elle aux nombreux contempteurs de la présence chinoise en Afrique ? Telles sont les principales articulations de ce travail. / Whereas the China-Africa cooperation under the tough era of decolonization in 1960’s was strongly fostered by shared revolutionary ideology and Bandung spirit, that is not the case in the new phase in the early 21st century. Indeed, the deep changes occurred between the two centuries, the renewal of leaders within both sides and internal challenges faced by them, speeded up the entrance into a new era where economy becomes the cornerstone of their cooperation. The birth of FOCAC reveals the willingness to handle effectively the relationship between China and Africa, as well as it shows the intensity and the seize of their trade. What is that institution gathering together so many countries? What are its theoretical foundations? And what kind of response it provides to those who belittle China offensive in Africa? These are shortly, the main outlines of this work.
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