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Brendan Behan : les enjeux de la mémoire entre écriture et oralitéRustici, Chiara 14 May 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat présente l'œuvre de Brendan Behan, dans le but d'apporter une contribution à la recherche sur un auteur qui n'a pas encore reçu toute l'attention qu'il mérite. L'œuvre de B. Behan est une œuvre très hétérogène qui mélange genres et styles différents, écriture et oralité, texte et images. A travers l'étude des publications de l'auteur (roman, théâtre, récits enregistrés, productions radiophoniques, poésie, nouvelles et articles) ce travail montre l'importance du thème de la mémoire dans la littérature de l'auteur. Le titre de la thèse souligne les différents aspects de la mémoire qui sont ici considérés. Le terme de " mémoire " implique en effet plusieurs notions telles que la faculté de conserver ou de ramener à l'esprit le passé, l'acte du recouvrement et de la recherche dans la définition de l'identité de l'individu, ainsi que le devoir de conservation et de transmission de l'histoire et de la culture collectives. Du fait des difficultés que l'on peut rencontrer dans la définition du concept de mémoire, il faut bien sûr prendre en compte diverses approches (philosophique, psychologique, sociologique, anthropologique et linguistique). Le projet s'inscrit dans le domaine plus vaste de la littérature autobiographique irlandaise, et il espère apporter une contribution à ce domaine de recherche qui reste largement ouvert à l'investigation. Nous explorons particulièrement le rapport qui existe entre mémoire et imagination. Bien que nous puissions considérer que l'œuvre de l'auteur s'inscrit dans le mouvement littéraire réaliste irlandais des années 1930 et 1940, nous essayons surtout de montrer l'importance de l'élément fictif de l'écriture autobiographique. La littérature est pour Behan un instrument d'introspection à travers le souvenir et l'imagination. Raconter son histoire personnelle est pour Behan un moyen d'oublier l'expérience traumatique, individuelle et collective. En même temps, l'écriture permet à l'auteur d'assurer sa présence éternelle.
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Des sciences pour nous comprendre : vérité et réalisme dans les pratiques de sciences humainesRenaudo, Gérard 20 September 2013 (has links) (PDF)
Pouvons-nous être réalistes et dire le vrai en sciences humaines, lorsque nous étudions nos façons de penser, de faire sens, de nous comporter ? Habituellement, les SH donnent à cette question une réponse métaphysique en se fondant dans la réalité et la vérité des choses qu'elles examinent vues comme spécifiquement humaines. Mais nous n'attendons des SH qu'une étude de la compréhension humaine, et en cela elles ne sont que des activités ordinaires utilisant le langage. Notre question doit donc être posée dans le langage ordinaire. Cependant, à considérer que sens et compréhension ne sont que des usages, on est enclin à considérer tout savoir à ce propos comme relatif à une situation ; la vérité peut alors être considérée comme relative, et les SH comme irréalistes. Nos sciences méritent une autre voie autorisant un usage réaliste de ''vrai''. Je soutiens que ceci peut être trouvé dans une philosophie du langage ordinaire qui partage avec les SH la même matière première : le sens, la compréhension. D'Austin elles peuvent hériter sa conception non-essentielle de ce qui apparaît comme réalité dans la signification ; de Cavell, l'analyse de la compréhension dans notre accord dans le langage ; de Diamond, une solution à la question du réalisme en le prenant en considération dans nos attitudes. Pour illustrer ces usages de ''vrai'' en SH, je propose une lecture de Foucault montrant sa manière de rechercher une attitude réaliste. En conclusion, je décris comment les SH doivent être vues comme des pratiques : non pas dans un espoir de vérification, mais dans l'acceptation de leur dépendance à nos usages de ''vrai'' et à nos attitudes.
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Le polymorphisme du héros réaliste-naturaliste chez Balzac, Flaubert, Maupassant et Zola ou le parcours initiatique d'un être oxymoriqueTeboul, Annabelle 24 January 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse interroge la représentation du héros au sein des mouvements réaliste et naturaliste du XIXe siècle. Il s'agit, au travers d'un corpus de six romans et nouvelles, de mettre en lumière la tension inhérente à la figure héroïque chez Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant et Émile Zola. Malgré un refus apparent du modèle classique antique qui se signe par une banalisation du personnage principal, les romanciers réalistes-naturalistes n'échappent finalement pas à la tentation héroïque; en proposant un parcours initiatique et des formes originales de sacralisation, ils fabriquent un nouveau type de héros, à la fois plus proche des préoccupations de la société de l'époque et traversé par des représentations mythiques, éternelles (qu'elles soient issues du domaine mythologique, biblique, littéraire, psychanalytique ou religieux). La dialectique entre temporalité sociétale et permanence du légendaire se donne alors à lire. Cette thèse de doctorat cherche donc à démontrer l'exécution immuable d'une symphonie héroïque au sein de la poétique réaliste et naturaliste tout en rappelant la nature spécifique du héros chez chaque auteur étudié.
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Quand le Réalisme Ne Suffit Pas : Le Mystère et l’Incertitude dans "Le Horla" et "Le Chef-d’œuvre Inconnu"Sewell, Tess 01 January 2014 (has links)
Le Horla de Guy de Maupassant et Le Chef-d’œuvre inconnu d’Honoré de Balzac sont deux nouvelles françaises du dix-neuvième siècle. C’était une époque de grands bouleversements où des changements sociaux, politiques et scientifiques ont transformé le pays. Il y avait une tension extrême entre le nouveau et le vieux, la science et la religion, la rationalité et les choses qui restaient inexplicables. Balzac et Maupassant étaient tous les deux des écrivains dans la tradition réaliste, mais dans ces deux histoires on voit des éléments mystérieux, fantastiques, et même surnaturels. La perspective réaliste ou naturaliste est représentée dans ces nouvelles, mais elle s’avère insuffisante dans tous les deux. Dans cette thèse j’examine la contraste entre la rationalité et l’inexplicable, et je tente de répondre à cette question : Pourquoi, dans deux histoires des grands réalistes, y a-t-il tant de mystère ?
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Politique et guerre dans l'oeuvre de Raymond AronMessier, Francois 24 July 2013 (has links)
« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace.
Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »
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Le héros romantique dans « Le Rouge et le Noir » de Stendhal, « Illusions perdues » de Honoré de Balzac, « L’Éducation sentimentale » de Gustave Flaubert et « Les Travailleurs de la mer » de Victor HugoKon, Lea 28 February 2011 (has links)
Cette étude thématique, sociocritique et philosophique fait ressortir la présence du romantisme dans les œuvres traditionnellement conçues comme réalistes dans le cadre de la littérature française du XIXe siècle. Cette recherche extrapole les attributs romantiques par l’agent du héros romantique dans Le Rouge et le Noir de Stendhal, Illusions perdues de Honoré de Balzac, L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert et Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo. Cette étude précise que l’archétype du héros romantique devient un délégué du romantisme, et dans chaque œuvre, son rôle est défini par cette liaison au romantisme qui affirme et le fait dépasser la catégorisation comme un être appartenant au roman de formation et également comme l’incarnation du désenchantement de l’époque. Le héros romantique est l’enfant sublime qui désire l’union à l’Absolu, le poète et le mage, ce qui le rend déplacé dans la société bourgeoise dont l’ampleur augmente considérablement à cette époque. Certes, il faut souligner les tendances de ces figures romantiques à s’immerger dans la société. Les héros romantiques présentés sont motivés simultanément par les pulsions au sublime et aux manipulations sociales dans le but d’accéder au pouvoir et à la gloire sociale. La double appartenance mène à la déchirure, à la capitulation de soi et subséquemment à la fatalité. Cette étude renforce que le héros romantique est simultanément diminué et valorisé pour demeurer la figure dominante des œuvres même de la seconde moitié du XIXe siècle. De plus, ces œuvres traitent le romantisme comme un personnage non humain, fournissant une manière de présenter la polémique à propos des personnages, thèmes, esprit, genres et la validité du romantisme.
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Approche de la modélisation d'objets géologiques déformés : conception, structure logique et algorithmique, résultatsCheaito, Mohamad 20 December 1993 (has links) (PDF)
Ce travail prend place au sein d'une recherche sur la modélisation 3d des scènes géologiques. Son apport spécifique est le suivant: 1) une réflexion générale est menée sur la géométrie des principaux types de corps géologiques ; 2) une réflexion est également menée, au vu notamment des travaux réalisés antérieurement ; 3) à la suite de cette réflexion d'ensemble, nous centrons la réflexion sur un problème particulier: celui de la modélisation d'objets de forme quelconque susceptibles d'être déformés ou d'être composés entre eux. Nous montrons que la question essentielle sous-jacente a une modélisation est celle du choix d'une structure de données ; 4) définition d'une structure hybride, l'arbre BSP mixte ; 5) au terme de la réflexion, nous avons construit le logiciel granite.
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Périple aux alentours du Fantastique hébertien, tentative de classification et d'organisation du fantastiqueHutton, Renaud January 2000 (has links) (PDF)
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An infinity of alternate realities, reconfiguring realism in postcolonial theory and fictionMoss, Laura F. E. January 1998 (has links) (PDF)
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Redistribution du pouvoir et foi démocratique : John Dewey contre le réalisme politiqueSilva de Souza, Carlos Alexandre 03 January 2019 (has links)
Le retour de John Dewey au centre de l’attention du monde intellectuel est le point de départ de cette thèse qui se penche sur la pensée politique de l’auteur américain. Afin d’identifier les raisons qui expliquent la redécouverte du philosophe pragmatiste, l’étude fait appel à la théorie des réseaux intellectuels élaborée par Randall Collins. En tenant compte de cette perspective sociologique, nous affirmons que la rivalité entre Dewey et les partisans du réalisme démocratique aux années 1920 et 1930 déclenche chez Dewey le développement d’une théorie démocratique innovatrice, à la fois réaliste et éthique, qui se révèle d’une remarquable pertinence de nos jours. La revanche du penseur libéral contre les réalistes se traduit par sa vision singulière et progressiste de la démocratie, dont la redistribution du pouvoir et la foi démocratique demeurent les éléments essentiels. La créativité et la pertinence des idées politiques de Dewey expliquent l’intérêt renouvelé des théoriciens contemporains à propos de son libéralisme radical.
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