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Nouvelle approche à la gestion de la forêt centrafricaine

Dimanche, Luc 22 April 2022 (has links)
Enclavée au coeur du continent africain, la République Centrafricaine possède 3.415.000 ha de forêts denses dont 2.715.000 ha d’utiles et exploitables, ce qui la place en vingt-quatrième position parmi les pays tropicaux ayant les plus grandes superficies de forêts feuillues. Ces dernières accusant déjà un rythme de déboisement très prononcé et désordonné, présentent par endroit un paysage dont la physionomie est dégradée, stérile et désolante. Cette détérioration du milieu est due presqu’exclusivement aux besoins en terre de cultures d’une part, et d’autre part aux besoins en combustibles ligneux des populations toujours en croissance, et à l’exploitation industrielle mal menée.L’étude sur la Nouvelle approche à la gestion de la forêt centrafricaine veut évaluer l’aptitude du service chargé de la gestion de ce patrimoine. Elle décrit d’abord les caractéristiques physiques et climatiques du pays ainsi que les principaux types de végétation avant de traiter de la politique et de l’administration forestière.Devant une ressource qui tend à disparaître, des suggestions sont faites pour la formation du personnel, l’établissement d’une politique forestière qui tienne compte de l’attitude de la population, l’organisation de recherches forestières appropriées au contexte actuel de développement du pays, enfin pour l’application d’une politique de sensibilisation et de vulgarisation des pratiques forestières en milieu rural. Pour être efficaces, ces suggestions sont accompagnées d’un échéancier faisant état des ressources nécessaires à l’amélioration du processus de gestion de la forêt centrafricaine.
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Statebuilding in the Central African Republic : the preeminence of the Economic Community of Central African States in the ‘transition’ process between 2012-2016 / Construction étatique en République centrafricaine : la suprématie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale dans le processus de ‘transition’ de 2012 à 2016

Diatta, Mohamed Mamadou 28 January 2019 (has links)
Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la République Centrafricaine (RCA) oscille entre périodes troubles et moments de stabilité relative, notamment sous les régimes militaires de Jean-Bedel Bokassa et d’André Kolingba. L’instabilité politique quasi-chronique de ce pays depuis la fin des années 1980 a entrainé des réponses internationales successives, sous forme de missions de paix débutées en 1997 et visant, in fine, à la reconstruction/construction étatique comme solution à la crise du politique centrafricaine. L’éclatement, en fin 2012, d’un conflit armé mené par la rébellion de la Seleka souligne cependant la faiblesse de cette entreprise internationale, qui fait fi des dynamiques politiques et sociales internes des sociétés concernées. Cette reprise violente des hostilités en RCA remet également au goût du jour la question de la rigidité du concept d’État et de sa pertinence universelle, limites des politiques internationales de « statebuiding ». La multitude d’acteurs, locaux et internationaux, qui opèrent sur le terrain centrafricain témoigne de la complexité de ce conflit et rend difficile la possibilité d’une solution durable. Le rôle premier de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) dans le « statebuilding » en RCA entre 2012 et 2016 est l’incarnation d’une lutte d’influence que cet acteur régional - en l’occurrence ses États membres - a remporté. La « victoire » de la CEEAC a été acquise au détriment d’une solution objective et viable à la question centrafricaine, « au profit » d’États tels que le Tchad et la France, et d’individus tels que Idriss Deby et Denis Sassou N’guesso. Ce succès de la « diplomatie de machination » est illustratif des logiques et lutte de pouvoir et de la convergence des régimes politiques dans la sous-région, ainsi que de la relation très paradoxale que la France entretient avec ses anciennes colonies. / Since its independence in 1960, the Central African Republic (CAR) has oscillated between turmoil and moments of relative stability, notably under the military regimes of Jean-Bedel Bokassa and André Kolingba. The country’s quasi chronic political instability since the end of the 1980s, has led to successive international responses in the form of peace missions starting in 1997 and ultimately aimed at statebuilding as a solution to the CAR’s crisis of the political. The outbreak of an armed conflict at the end of 2012 led by the Seleka rebellion, however, underlines the weakness of this international enterprise, which ignores the internal political and social dynamics of ‘recipient’ societies. This violent resumption of hostilities in the CAR also brings to the fore the question of the rigidity of the concept of the state and its universal relevance, as limits of international statebuilding policies. The multitude of local and international actors operating in the CAR is indicative of the complexity of this conflict and renders the possibility of a lasting solution difficult. The primary role of the Economic Community of Central African States (ECCAS) in the statebuilding in CAR between 2012 and 2016 is a manifestation of the struggle for influence that this regional actor - in this case its member states - won. The ‘victory’ of ECCAS was gained at the expense of an objective and viable solution to the Central African question, ‘for the benefit’ of states such as Chad and France, and individuals such as Idriss Deby and Denis Sassou Nguesso. The success of this ‘diplomacy of conspiracy’ is illustrative of power dynamics and power struggle and the convergence of political regimes in the subregion, as well as the very paradoxical relationship that France has with its former colonies.
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La privatisation des missions douanières en République Centrafricaine (RCA) : une opportunité d'amélioration des finances publiques ? / The outsourcing of customs missions in Central African Republic (CAR) : an opportunity of improvment of public finance.

Pascal, Lionel 10 July 2014 (has links)
Pour assurer ses missions les États ont besoin de prélever l’impôt afin de s’assurer des ressources. Lacaractéristique des États en développement est, en matière de Finances Publiques, d’avoir des recettesbasées essentiellement sur les taxes prélevées en frontière sur les marchandises. Malheureusement dansces pays là, l’efficacité des Organisations Douanières est rarement au rendez-vous, notamment du faitd’une corruption très importante parmi les douaniers.Aussi les Organisations Internationales recommandent une privatisation partielle des missions afind’améliorer les recettes. Les sociétés privées se sont spécialisées dans cette forme de recouvrement etainsi la plupart des pays africains ont recours à l’une ou l’autre des sociétés dites de " pré-inspection ".Après des années de pratique peut-on évaluer l’efficience de cette privatisation ? L’exemple de la RCAest particulièrement pertinent pour étudier cela puisque d’une part ce pays a poussé la privatisation àl’ensemble des missions douanières, ce qui est unique au monde et d’autre part la situation actuelle de cepetit pays découle au moins en partie de l’absence d’une administration des douanes solide.Dans l’écroulement des structures administratives de ce pays, assisté depuis sa création par toutesles Organisations Internationales, ces dernières, sont-elles exemptes de reproches ? / STATES collect revenue from taxes to provide necessary financial resources to the accomplishmentof their missions. Developing states have a common characteristic namely to collect revenue mainly onimported goods. Unfortunately customs administrations of these countries are generally inefficient due toa very high level of corruption of their personnel.Faced to this situation, internationals organisations advised to outsource some of the customs func-tions in order to improve the collection of revenue. Private companies developed new activities in thisarea and today most African countries have contracted out one or several of these companies usuallycalled preshipment inspection companies. After several years is it feasable to assess the efficiency of thatoutsourcing ? CAR is an excellent and pertinent study case to perform this assessment. On one hand,this country has outsourced all of the customs fonctions, which is a unique exemple in the world. Onthe other hand, there is a strong link between the existing situation of this country and the lack of anefficient customs administration.Can we blame these international organisations, which have assisted CAR since it’s creation, for thecollapse of the administrative structures of this country ?
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Dynamisme et caractère identitaires des patrimoines musicaux Nzakara et Yakoma (République Centrafricaine) / .

Migakini-Laï, Gilbert 27 November 2018 (has links)
Les Nzakara et les Yakoma vivent dans la même région du sud-est de la République Centrafricaine et partagent des origines communes selon les récits mythiques. Leurs patrimoines musicaux véhiculent leurs particularités culturelles qui se répercutent sur les pratiques musicales. On observe que la forêt et le fleuve jouent un rôle très différent dans leur construction identitaire. La forêt favorise la fermeture et le fleuve, l’ouverture. Les Nzakara ont un mode de vie lié à la forêt qui constitue leur principale source d’inspiration musicale ; ils sont plutôt conservateurs et ne sont pas prêts à se détacher de leurs sources tout en ignorant les réalités du monde en pleine mutation. Cette société précoloniale était fortement hiérarchisée. La musique tenue dans la plupart des cas par les poètes était très liée à l’ancienne organisation sociopolitique de la dynastie Bandia. Les Yakoma, en revanche, ont un mode de vie qu’il est convenu d’appeler « civilisation de la rivière » et qui constitue également leur source d’inspiration musicale ; ils sont plutôt ouverts et s’adaptent plus facilement aux changements. Aujourd’hui la musique se retrouve de plus en plus dans les églises majoritairement fréquentées par ce peuple. Leur société n’est pas hiérarchisée. L’arrivée des colons avec leurs corollaires, les missionnaires catholiques et protestants, s’est traduite par une lutte virulente contre les symboles religieux, les pratiques musicales et les instruments de musique. Cette situation a plongé les Nzakara dans un état de désenchantement et les a conduit à un abandon général de leurs pratiques culturelles. / The Nzakara and Yakoma people live in the southeast of the Central African Republic and according to mythical accounts share common origins. Their musical heritages convey their cultural specificities which resonnate in their musical practices. Within their identity construction processes, it is possible to identify very different roles played by the forest and the river: the forest promotes closure and the river, opening.The Nzakara way of live is linked with the forest, which constitutes their main musical source of inspiration. They tend to be conservative, are not ready to move away from their sources, unaware of the realities of the fast-changing world. This pre-colonial society was strongly hierarchical. The music used in most cases by the poets is closely linked to the sociopolitical organization of the dynasty Bandia. The Yakoma way of live, conversely, is usually described as the "civilization of the river", which also constitutes their musical source of inspiration. They tend to be more open and adapt more easily to social changes. Their society is not organized hierarchically.The arrival of the colonists accompanied by Catholic and Protestant missionaries resulted in a virulent struggle against their religious symbols, musical practices and the musical instruments. This situation destabilized and disillusioned the Nzakara, leading them to abandon their cultural practices.
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Le théâtre d'intervention en zone urbaine en centrafricaine : rapports aux réalités quotidiennes et aux valeurs culturelles locales

Barbe, Saturnin Homero Rodrigue 20 April 2018 (has links)
Cette étude aborde la question de l’efficacité du théâtre d’intervention à Bangui, capitale de la Centrafrique. Il s’agit ici de trouver les modalités capables de renforcer les capacités d’intervention de cette forme théâtrale très consommée en Afrique. Notre thèse part de la problématique selon laquelle le théâtre d’intervention à Bangui apparaît inefficace socialement, politiquement et culturellement face aux crises que connait le pays depuis plusieurs décennies. Il n’arrive pas à mobiliser suffisamment le public banguissois autour des questions qui préoccupent son quotidien. Notre recherche s’est donc proposé d’initier un nouveau théâtre d’intervention adapté à la ville en partant des fonds spectaculaires traditionnels africains (conte, proverbes, danse, rituels, épopées, danses) et en convoquant, à travers un métissage interculturel, des principes et des techniques connues du théâtre occidental : le Théâtre politique d’Erwin Piscator, la distanciation brechtienne et le Théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal. À l’issue d’une recherche théorique au Québec et expérimentale en terre africaine, cette thèse aboutit à des résultats probants. D’abord, le théâtre d’intervention mobilise plus efficacement les populations des milieux urbains lorsqu’il met à contribution les instruments traditionnels de musique, tels que les tam-tams et les tambours, ainsi que des danses folkloriques traditionnelles pour rythmer le spectacle. Ensuite, lorsqu’il implique les fonds spectaculaires traditionnels africains comme le conte, les proverbes, les rituels et l’épopée, ce théâtre touche particulièrement le public dans ses réalités quotidiennes tout en revalorisant la culture africaine. Enfin, le fait de convoquer les techniques occidentales à travers le métissage nous a permis d’explorer des moyens efficaces de toucher la conscience du public et de l’inciter à agir pour le changement et le développement de son quotidien. Mots clés : Théâtre d’intervention, théâtre traditionnel africain, mobilisation populaire, théâtre politique, théâtre social, Centrafrique, milieu urbain, conte, épopée, proverbe, rituel, danse, métissage artistique, métissage disciplinaire, métissage culturel. / This work deals with the efficiency of the intervention theatre in Bangui, capital city of Central Africa. It is about to find the methods to increase the intervention capacities of this kind of theatrical form, which is widely used in Africa. Our thesis derives from the key question of the intervention theater in Bangui, which seems socially, politically and culturally inefficient because of the different crises that are affecting the country for decades. It is not able to mobilize enough audience of Bangui around everyday life issues. The purpose of our work is therefore to initiate a new intervention theatre adapted to the city, based on spectacular traditional African background (tales, proverbs, rituals, epic poems, dances, etc.) and methods known in modern theatre through a mixing of western practical experience such as: Erwin Piscator’s Political Theatre, Bertolt Brecht’s Alienation Effect, and Augusto Boal’s Theatre of the Oppressed. After a theoretical research in Quebec and an experimental one in Africa, this thesis ended with convincing results. First, the intervention theatre mobilizes more efficiently the urban populations when it uses traditional music instruments, such as tom-toms and drums, as well as folk traditional dances to rhythm the performance. Then, when it implies spectacular traditional background such as tales, proverbs, rituals and epic poems, this theatre reaches particularly the audience in its African everyday life realities, while at the same time it enhances the strength of African culture. Finally, using the western practical experience through métissage allows our work to explore efficient means to truly reach the audience consciousness and encourage people to the change and the development that their daily life deserves. Keywords: Intervention Theatre, African Traditional Theatre, Popular Mobilisation, Social Theatre, Political Theatre, Central Africa, Urban Environment, Tale, Epic Poem, Proverb, Ritual, Dance, Artistic Métissage, Disciplinary Métissage, Cultural Métissage.
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« Chasseur blanc, cœur noir ? La chasse sportive en Afrique Centrale. Une analyse de son rôle dans la conservation de la faune sauvage et le développement rural au travers des programmes de gestion communautaire ». Les cas du nord RCA et du sud-est Cameroun

Roulet, Pierre-Armand Roulet 22 November 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse transdisciplinaire analyse le rôle de la chasse sportive dans les programmes de gestion participative de la faune sauvage en Afrique Centrale, plus particulièrement sur deux sites pilotes (nord RCA et sud-est Cameroun). Au cours du XXe siècle, la chasse sportive a vu ses pratiques évoluer fortement au travers de processus conjoints de « démocratisation », de professionnalisation et d'internationalisation de ses acteurs. Aujourd'hui, les sociétés de chasse peuvent jouer un rôle majeur dans la conservation, notamment en raison d'une emprise spatiale des zones cynégétiques conséquente, de prélèvements globalement soutenables et d'une bonne capacité de mise en défens du milieu naturel. Ce constat ne prend cependant tout son sens que lorsque leur activité s'insère dans des programmes associant Etat, projets et populations locales. L'analyse des techniques, des idéologies et des discours des guides de chasse puis de leur clientèle révèle l'antinomie de leurs conceptions du safari en même temps que la prégnance d'une nostalgie des chasses coloniales. On note aussi le fait surprenant que les « grands chasseurs blancs » s'insèrent souvent mieux dans les contextes socioculturels ruraux que d'autres acteurs exogènes. Enfin, si l'argumentaire économique qui présente la chasse sportive comme un outil pertinent des programmes de gestion participative de la faune sauvage reste valide, il est néanmoins essentiel de ne pas occulter les limites conceptuelles et techniques des modèles proposés ainsi que les véritables enjeux d'appropriation de la ressource et de l'espace qu'ils sous-tendent.
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PRÉDICTION DE LA DYNAMIQUE FORESTIÈRE À L'AIDE D'UN MODÈLE MATRICIEL QUI INCORPORE LA VARIABILITÉ DE LA RÉPONSE DES ESPÈCES À L'ENVIRONNEMENT : Application dans une forêt tropicale humide semi-décidue d'Afrique centrale

Ouédraogo, Dakis-Yaoba 12 December 2011 (has links) (PDF)
En Afrique Centrale, l'exploitation de la forêt tropicale humide représente un secteur économique important pour les pays de la région, autant par les devises qu'elle rapporte que par les emplois qu'elle génère. Ces forêts sont également pour les populations locales une réserve essentielle de ressources (produits forestiers non ligneux, protéines par l'intermédiaire de la chasse). La gestion durable de ces forêts repose souvent sur des modèles de dynamique de population structurée en taille appelés aussi modèles matriciels, qui décrivent la dynamique forestière et permettent de prédire l'évolution temporelle du stock de bois. La précision des prédictions du modèle est directement liée à la précision des estimations des paramètres du modèle. Ces paramètres, appelés aussi taux vitaux, incluent les taux de croissance, de recrutement et de mortalité. Il existe deux principales sources de variabilité dans l'estimation des paramètres : la variabilité d'échantillonnage, et la variabilité environnementale. La variabilité d'échantillonnage dépend de la quantité de données disponibles pour estimer les paramètres. Comme les forêts tropicales humides ont une richesse spécifique élevée avec beaucoup d'espèces rares, la plupart des paramètres estimés pour chaque espèce ont une erreur forte. Une manière de résoudre ce problème est de regrouper les espèces ayant un comportement démographique similaire afin d'augmenter le nombre d'observations disponibles. La variabilité due à l'environnement est liée aux variations spatiales et temporelles des paramètres de transition en raison des fluctuations de l'environnement (comme le climat ou le sol). Ce type de variabilité n'est pas encore pris en compte dans les modèles utilisés par les gestionnaires forestiers. L'objectif de l'étude est d'intégrer la variabilité liée au climat (pluviosité) dans les prédictions de la dynamique forestière et de regrouper les espèces en fonction de leur réponse à la pluviosité. Dans un premier temps, nous regroupons les espèces et déterminons simultanément la relation entre les taux de croissance, de mortalité et de recrutement, et les variables climatiques, pour chacun des groupes d'espèces à l'aide d'un modèle de mélange de régressions. Les données sur lesquelles le modèle est ajusté proviennent de placettes permanentes (40 ha, 25 ans de suivi) situées à M'Baïki, en République Centrafricaine. Les placettes sont installées dans une forêt mixte semi-décidue, où le climat présente une saison sèche marquée et où la pluviosité annuelle moyenne est de 1739mm. Les variables climatiques utilisées sont la longueur de la saison sèche, la pluviosité moyenne pendant la saison sèche et la réserve en eau du sol annuelle moyenne. La réponse de la croissance, de la mortalité et du recrutement aux variables climatiques varie selon les espèces. Neuf groupes de réponse ont été déterminés pour la croissance, trois pour la mortalité et cinq pour le recrutement. Les groupes de réponse basés sur la croissance montrent une corrélation entre la réponse à la sécheresse et la tolérance à l'ombre des espèces. Dans un second temps, nous prédisons la dynamique du peuplement forestier qui intègre la variabilité des précipitations, et la variabilité de la réponse des espèces à la pluviosité. La dynamique du peuplement est prédite pour 3 scénarios climatiques : une augmentation de la sécheresse, une augmentation de la pluviosité, ou aucun changement des précipitations. La réponse du peuplement est analysée en termes d'évolution de la structure du peuplement (surface terrière et densité), et de composition relative des groupes d'espèces définis auparavant. Les analyses révèlent un gradient de réponse à la sécheresse opposant 9 espèces majoritairement pionnières, qui répondent négativement à la sécheresse, à 60 espèces majoritairement tolérantes à l'ombre qui répondent positivement. Le peuplement forestier de M'Baïki semble donc résistant à la sécheresse. De plus, la réponse à la sécheresse semble pilotée par la réponse de la mortalité aux variables climatiques, les espèces tolérantes à l'ombre ayant une mortalité plus faible pendant la sécheresse, probablement grâce à l'augmentation de la luminosité dans le sous-bois résultant d'une période de défoliation des arbres décidus de la canopée plus longue pendant la sécheresse. Dans ce travail, nous avons également montré que l'exploitation augmente la proportion des espèces pionnières dans le peuplement. Par conséquent, une intensification de l'exploitation rendrait le peuplement plus sensible à la sécheresse.
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La chasse commerciale en Afrique centrale : une menace pour la biodiversité ou une activité économique durable ? : Le cas de la république centrafricaine

Fargeot, Christian 17 December 2013 (has links) (PDF)
En Afrique centrale, la chasse commerciale contribue fortement au ravitaillement en protéines des ménages en milieu villageois comme en milieu urbain. Elle est accusée de surexploiter la ressource faune, d'avoir un impact très négatif sur la biodiversité animale et sur la régénération forestière et de faire naître des risques importants de développement de maladies émergentes. A partir du cas centrafricain, nous voulons montrer que : la chasse commerciale s'inscrit dans une histoire longue, qui débute avec la colonisation européenne et se poursuit sans rupture, mais avec des acteurs différents, jusqu'à nos jours ; les prélèvements portent principalement sur la faune petite et moyenne qui présente une dynamique naturelle de reproduction très forte et qui supporte bien des pressions de chasse élevées ; la venaison, surtout la viande boucanée, joue un rôle important pour la sécurité alimentaire des ruraux et des urbains les plus pauvres ; la distribution de ce produit vivrier fait intervenir différents acteurs de l'économie informelle ; la filière est illégale, mais jamais criminelle ; la viande de chasse n'est pas en accès libre, mais la filière est fortement régulée par des contraintes sociales, économiques, géographiques et techniques. A partir de ces constats, nous proposons une nouvelle approche politique de la gestion de la faune en Afrique centrale, privilégiant une gestion adaptative de la faune commune sur la base des territoires villageois, recentrant l'Etat sur ses fonctions régaliennes d'organisation de la sécurité alimentaire globale de la population et réorientant la recherche vers la biologie de la petite faune et l'appui technique aux collectivités locales.
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La chasse commerciale en Afrique centrale : une menace pour la biodiversité ou une activité économique durable ? : Le cas de la république centrafricaine / Commercial hunting in Central Africa : a threat for the biodiversity or a sustainable economic activity ? : The case of Central African Republic

Fargeot, Christian 17 December 2013 (has links)
En Afrique centrale, la chasse commerciale contribue fortement au ravitaillement en protéines des ménages en milieu villageois comme en milieu urbain. Elle est accusée de surexploiter la ressource faune, d’avoir un impact très négatif sur la biodiversité animale et sur la régénération forestière et de faire naître des risques importants de développement de maladies émergentes. A partir du cas centrafricain, nous voulons montrer que : la chasse commerciale s’inscrit dans une histoire longue, qui débute avec la colonisation européenne et se poursuit sans rupture, mais avec des acteurs différents, jusqu’à nos jours ; les prélèvements portent principalement sur la faune petite et moyenne qui présente une dynamique naturelle de reproduction très forte et qui supporte bien des pressions de chasse élevées ; la venaison, surtout la viande boucanée, joue un rôle important pour la sécurité alimentaire des ruraux et des urbains les plus pauvres ; la distribution de ce produit vivrier fait intervenir différents acteurs de l’économie informelle ; la filière est illégale, mais jamais criminelle ; la viande de chasse n’est pas en accès libre, mais la filière est fortement régulée par des contraintes sociales, économiques, géographiques et techniques. A partir de ces constats, nous proposons une nouvelle approche politique de la gestion de la faune en Afrique centrale, privilégiant une gestion adaptative de la faune commune sur la base des territoires villageois, recentrant l’Etat sur ses fonctions régaliennes d’organisation de la sécurité alimentaire globale de la population et réorientant la recherche vers la biologie de la petite faune et l’appui technique aux collectivités locales. / In central Africa, commercial hunting strongly contributes to the protein supply of rural and urban households. It is accused of wildlife resources overexploitation, with very negative impacts on animal biodiversity and forest regeneration and with important risks of emergent diseases development. From the Central African Republic case, we want to show that: commercial hunting has a long history, which begins with European colonization and goes on until today, without breaking, but with different actors ; takings mainly focuse small and medium wildlife which naturally has very strong dynamics of reproduction and which supports high pressures of hunting; Bushmeat, especially smoked meat, plays an important part for food safety of rural and urban poorest; distribution of this food products involves various actors of informal economy; this sector is illegal, but never criminal; bushmeat is not in open access, but the network is strongly controlled by social, economic, geographical and technical constraints. From these reports, we propose a new policy approach to wildlife management in central Africa, favoring an adaptive management of common fauna based on village territory, focusing State on its kingly functions to organize proteinic food safety for all people and orientating research towards small fauna biology and local communities technical support.
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La fiscalité face à l'impératif du développement de la République centrafricaine / Taxation facing the imperative of developing the Central African Republic

Mbounou-Ngopo, Mathurin 08 March 2019 (has links)
La préoccupation majeure de tout État moderne est d’assurer son développement économique et social. Chaque État définit ses stratégies de développement en fonction de ses réalités. C’est le cas de la République centrafricaine (RCA). L’économie du pays est fragile et demeure marquée par une faible capacité à générer des revenus. En dépit d’un potentiel naturel très important, la RCA pâtit de son enclavement qui pèse sur le développement économique du pays. Or, l’un des problèmes-clés du développement économique est celui de son financement endogène. Si les capacités contributives font défaut, il est impossible d’assurer un développement harmonieux. En effet, le financement du développement d’un État reste tributaire de la performance des ressources fiscales et douanières. La politique fiscale a un rôle important à jouer dans le développement économique d’un pays. En Centrafrique, comme dans les pays en développement, la politique fiscale est la locomotive du développement. Car, l’outil essentiel de toute politique de mobilisation de ressources et de financement adéquat du développement est la fiscalité, véritable instrument de politique économique et sociale. La fiscalité est à ce titre la carte maîtresse des programmes économiques de ce pays qui, non seulement, est enclavé mais doit relever le défi de la reconstruction à la suite des troubles politiques qui l’ont secoué durant des décades. Ainsi, la question du financement endogène du développement en Centrafrique se situe dans un contexte nouveau et doit prendre en compte plusieurs paramètres, en vue d’améliorer la mobilisation des ressources financières nationales permettant d’assurer le financement du développement / The major concern of every modern State is to ensure its economic and social development. Since living conditions are not the same, each State sets its development strategies according to its realities. This is the case of the Central African Republic (CAR). The economy remains fragile and is marked by a low capacity to generate income. Despite its huge natural potential (dense water network, large forest, vast mineral resources, extensive arable land etc.), CAR suffers from its hemmed-in position which weighs on the country's economic development. Yet, one of the key problems of economic development is endogenous funding. If the contributory capacities of citizens are limited, it is impossible to ensure a harmonious development. Indeed, the funding of any State development remains dependent on the performance of tax and customs resources. Thus, fiscal policy has an important role to play in the economic development of a country. In Central Africa, as in developing countries, fiscal policy is the locomotive of development. Since the essential tool of all resource mobilisation and adequate development funding policy is taxation, which is the real instrument of economic and social policy. Taxation is as such the trump card of economic programs of this country which, not only is landlocked but must face the challenge of rebuilding following the political unrest that shook it for more than two decades. In this sense, the question of endogenous financing of Central Africa’s development lies within a new context and must take into account several factors in order to improve the mobilization of domestic financial resources to ensure development growth

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