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La pensée religieuse du comte Ernst de Reventlow : un national-socialiste atypique / The religious thoughts of Count Ernst zu Reventlow : an atypical national socialistPetrement, Laurence 20 November 2012 (has links)
Représentant au Reichstag du Deutschvölkische Freiheitspartei à partir de mai 1924 puis du NSDAP à parti de 1928, journaliste prolifique et rédacteur en chef du périodique « völkisch » Der Reichswart, le Comte Ernst de Reventlow (1869-1943) s'est illustré par son activisme au sein du mouvement « völkisch » puis par ses responsabilités au NSDAP.On oublie souvent de mentionner que cet intellectuel, ancien officier de marine, né dans une famille luthérienne de la vieille aristocratie du Schleswig-Holstein formule aussi une pensée religieuse originale.A partir de l'analyse des ouvrages religieux de Reventlow complétée par les articles du Reichswart (de 1920-1943) abordant un thème religieux, cette étude vise à démontrer la spécificité de la pensée religieuse de Reventlow ainsi que ses enjeux culturels et politiques à la fois dans le mouvement religieux « völkisch » et dans le cadre de l'Etat national-socialiste. / As a Reichstag elected representative of the Deutschvölkische Freiheitspartei from May 1924 and then as a member of the NSDAP from 1928, as well as a prolific journalist and editor of the "völkisch" periodical publication Der Reichswart, Count Ernst zu Reventlow (1869 ? 1943) has distinguished himself through his activism within the "völkisch" movement and then through the responsibilities he had in NSDAP.It should be remembered that this intellectual and former naval officer, born to a Lutheran aristocratic family in Schleswig-Holstein, did put into words articulate original religious thoughts.Based on the analysis of Reventlow's religious works and the articles with a religious theme in Der Reichwart (1920-1943), this study aims at proving the specificity of his religious thoughts as well as their political and cultural implications in the "völkisch" religious movement, and particularly in the national socialist system.
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La révolution conservatrice allemande et son impact sur la pensée politique de HeideggerTardif, Sylvain 12 1900 (has links)
Dans le présent mémoire, nous nous intéressons principalement à la vision politique de Heidegger et à son rapport au nazisme. Plusieurs liens entre le philosophe originaire de Messkirch et des penseurs politiques comme Jünger et Spengler subsistent. Il se dit lui-même en dette concernant le livre L’homme et la technique et mentionne à Karl Löwith qu’il « est en train de lire avec beaucoup d’intérêt le livre plein d’esprit de Spengler sur Le déclin de l’Occident ». Est-ce que Heidegger appartient au mouvement de la Konservative Revolution, expression employée par le poète Hugo von Hofmannsthal, mais popularisée par la thèse de doctorat d’Armin Mohler (1920-2003) pour décrire un ensemble de penseurs appartenant à un mouvement hétéroclite auquel Jünger et Spengler sont associés ? Certains commentateurs comme Jürgen Habermas, Robert Steuckers, Reinhard Mehring, Philippe Lacoue-Labarthe, Gérard Granel et Alexandre Douguine semblent de cet avis, tandis que d’autres comme François Fédier, en se fondant en partie sur la thèse de Mohler, affirment que Heidegger n’appartient pas à ce mouvement. Nous souhaitons montrer que la position de Mohler est plus nuancée et présente une ouverture à son inclusion au sein de la Révolution conservatrice allemande. / In this thesis, we will investigate the political vision of Martin Heidegger and his link to Nazism. Several links between the philosopher from Messkirch and political thinkers like Jünger and Spengler remain. He states he is indebted to the book Man and Technics and indicates to Karl Löwith that he “is reading with great interest Spengler’s witty book on The Decline of the West”. Does Heidegger belong to the movement of the Konservative Revolution, which is an expression used by the poet Hugo von Hofmannsthal, but made widely known by the doctoral thesis of Armin Mohler (1920-2003) to describe a set of thinkers belonging to a heterogeneous movement to which Jünger and Spengler are some of the most well-known thinkers? Some commentators like Jürgen Habermas, Robert Steuckers, Reinhard Mehring, Phillipe Lacoue-Labarthe, Gérard Granel and Alexander Dugin seem to share this opinion while others like François Fédier, partially based on Mohler’s thesis, believe Heidegger does not belong to this movement. We wish to show that Mohler’s position is more nuanced and offers an opening to include Heidegger in the Konservative Revolution.
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Racines et combat. L'existence politique de Martin Heidegger : patriotisme, nationalisme et engagement d’un intellectuel européen jusqu'à l'avènement du nazisme (1889-1933) / Roots and Fight. Martin Heidegger's political Existence : Patriotism, Nationalism and Engagement of an European Intellectual until the Coming of Nazism (1889-1933)Payen, Guillaume 04 December 2010 (has links)
Cette thèse de doctorat est une biographie historique et politique de Martin Heidegger, comparé à d'autres intellectuels européens ; elle traite de l'amour de ce philosophe pour sa Heimat (pays natal) et pour l'Allemagne, articulé avec son appartenance à l'Europe et à l'Histoire de l'Être ; cette identité politique complexe va de pair avec une critique sévère du monde moderne en continuité avec ses origines catholiques conservatrices et avec une conception de la pensée « apolitique » bien qu'engagée, cela bien avant l'avènement du nazisme et le rectorat de Heidegger. De ce fait, cette thèse, qui n'évite pas la question de son engagement nazi, couvre un champ historique bien plus large et tente de mettre en lumière l'arrière-plan complexe et changeant, qui bien avant l'ascension de Hitler, permet de comparer le philosophe avec des intellectuels de droite révolutionnaire en Allemagne (Révolution conservatrice) aussi bien qu'en Europe : après la découverte du Mouvement de jeunesse et l'expérience de la guerre en 1918, Heidegger abandonna son conservatisme catholique et se convertit à l'idée d'une révolution philosophique inspirée par les idéaux de responsabilité et d'authenticité de ce mouvement de réforme de la vie. Durant les années 1920, il conçut la philosophie de plus en plus avec les idées de combat et de racines ; l'importance reconnue à la violence politique, y compris pour un but philosophique, fait clairement de Martin Heidegger un fils de ces sociétés européennes “brutalisées” par la Grande Guerre et le met nettement au milieu de ces intellectuels de droite révolutionnaire. / This Ph.D. dissertation is a historical political biography of Martin Heidegger, compared with other European intellectuals ; it deals with the philosopher's love for his Heimat (homeland) and for Germany, articulated with his belonging to Europe and to the history of being ; this complex political identity goes with a severe criticism of modern world in continuity with his conservative catholic origins, and with an apolitical though engaged conception of thought, that long before the coming of Nazism and Heidegger's rectorate. For that matter, this thesis, which does not avoid the question of his Nazi engagement, has a much larger scope and tries to bring into the light the complex and changing background, that even before Hitler's elevation, allows to compare the philosopher with revolutionary right-wing intellectuals in Germany (Conservative Revolution) as well as in Europe : after the discovery of the German Youth Movement and the experience of war in 1918, Heidegger left his catholic conservatism and converted to an idea of philosophical revolution inspired by the ideals of responsibility and authenticity of this life reform movement. During the 1920's, he conceived philosophy more and more with the ideas of fight and roots ; The importance recognized to fight and violence in politics, even for a philosophical goal, makes clearly Martin Heidegger a son of these “brutalized” European after-war societies and put him in the middle of these revolutionary right-wing intellectuals.
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La Dialectique du néolibéralisme aux États-Unis : aux origines de « révolution conservatrice » et de la crise financière de 2008 / The Dialectics of Neoliberalism in the United States : from the Origins of the "Conservative Revolution" to the 2008 Financial CrisisSmith, Bradley 23 November 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier les transformations économiques, sociales, politiques et idéologiques qui caractérisent le développement du néolibéralisme aux États-Unis, depuis l’essor du mouvement conservateur qui porta Ronald Reagan au pouvoir en 1980 jusqu’à la crise financière de 2008. Par néolibéralisme, on entend une idéologie qui postule la supériorité des forces du marché et du secteur privé sur l’intervention de l’État, un ensemble de politiques qui visent à libérer ces forces des entraves étatiques, et un mode de gouvernance qui s’inspire de la gestion des entreprises privées. À la lecture des nombreux ouvrages consacrés au néolibéralisme, on peut constater un morcellement des connaissances sur certains aspects particuliers du sujet, telles que ses dimensions idéologique, politique ou internationale ; il manque des études qui tentent de concevoir le néolibéralisme à la fois dans sa globalité et dans la spécificité de son développement aux États-Unis. Il nous est paru que la méthode dite « progressive-régressive » de Jean-Paul Sartre permettrait de faire la synthèse qui manque à la littérature actuelle. Bien que Sartre ait développé cette méthode dialectique à l’attention des chercheurs en sciences humaines et sociales, ce cadre épistémologique cherche encore ses adeptes. En l’appliquant au néolibéralisme américain, nous espérons donc contribuer non seulement à la connaissance d’un grand sujet d’actualité, mais aussi au développement des méthodes de recherche dans le champ des études civilisationnistes. / This dissertation aims to study the economic, social, political and ideological transformations that have characterized the development of neoliberalism in the United States, from the rise of the conservative movement that brought Ronald Reagan to power in 1980 to the financial crisis of 2008. Neoliberalism can be defined as an ideology that claims the free market and the private sector to be superior to government intervention, as a package of economic policies that aim to liberate market forces from government constraints, and as a mode of governance based on corporate management practices. Although many studies have been published on neoliberalism, each of them tends to focus on a limited dimension of the subject, such as its ideological, political, or international dimension. Given this fragmentation, there is a lack of studies that attempt to understand the specific development of neoliberalism in the United States from a holistic point of view. In order to achieve this goal, Jean-Paul Sartre’s “progressive-regressive” method appears to be an effective approach. While Sartre developed this method as an epistemological tool for the humanities, few researchers have attempted to make use of it. By applying it to the study of American neoliberalism, this dissertation hopes to contribute not only to the knowledge a topical subject, but also to the development of new research methods in the field of civilizational studies.
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Les promesses de la Bretagne : Mordrel, Delaporte, Lainé, Fouéré : génération de l'apocalypse et mystique nationale (1901-1948) / Brittany's Promises : Mordrel, Delaporte, Lainé and Fouéré : generation of the apocalypse and national mystic (1901-1948)Carney, Sébastien 24 November 2014 (has links)
Au sortir de la Grande Guerre, de jeunes hommes d’une génération promise au combat mais privée de la mission eschatologique qui lui était dévolue, donnent un sens à leur vie en s’investissant dans la lutte pour la Bretagne. Hantés par l’expérience perdue de la guerre, ils conçoivent l’idée que la Bretagne elle-même a perdu la guerre. A leurs yeux, cette défaite justifie leur combat : le nationalisme breton de l’entre-deux-guerres est une guerre continuée, que les biographies croisées de quatre de ces jeunes hommes permettent de suivre, pas à pas.Dans leur lutte, Mordrel, Delaporte, Lainé et Fouéré cherchent des alliés, choisis en fonction d’une parenté de sort supposée. Ce sont d’abord les Irlandais, les Gallois, les Écossais. Mais l’interceltisme est un échec et les nationalistes bretons se tournent vers la Flandre, la Corse et l’Alsace, ainsi que vers l’Allemagne, pays vaincu qui anime clandestinement la contestation des nationalités européennes afin de remettre en cause les traités de 1919.Par ces échanges, les jeunes Bretons inscrivent leur action dans les divers courants de réflexion qui traversent l’Europe de la fin des années 1920 et du début des années 1930. Ainsi, l’expérience de la création d’une littérature bretonnante que l’on espère novatrice est une déclinaison locale de la Révolution conservatrice pensée en Allemagne ; le Parti Autonomiste Breton est fédéraliste et européiste, à l’instar des groupes « réalistes » qui s’expriment à Paris ; les cadres du Parti National Breton font l’expérience du « spiritualisme » et du « personnalisme » que théorisent les « relèves »parisiennes et européennes, certains adhèrent également au nordisme que leur inspirent des intellectuels proches de la SS.Dans cette optique, il apparaît clairement que le combat breton tel qu’il fut mené dans l’entre-deux-guerres n’a rien de spécifiquement breton : il est l’expression locale de mouvements de pensée européens, autant que la projection d’angoisses et de préoccupations personnelles de quelques meneurs plus ou moins charismatiques. Il en résulte une multiplication des revues ou actions aussi complémentaires que concurrentes, ainsi qu’une grande variation de la qualité des relations interpersonnelles, notamment au sujet de questions aussi cruciales en Bretagne que la religion.En 1939, les connivences avec les milieux de la Révolution Conservatrice allemande, les diverses expérimentations idéologiques, les choix personnels et diverses opportunités conduisent les meneurs nationalistes bretons à entretenir une alliance avec l’occupant dont ils obtiennent bien moins que ce qu’ils espèrent, sans toutefois que cela ne remette en cause les gages que nombre de militants bretons ne cessent d’offrir aux Allemands, à divers degrés. Mais si de l’histoire du mouvement breton, on ne retient volontiers que quelques épisodes spectaculaires et dramatiques de la Seconde Guerre mondiale, force est de constater que cette dernière ne fut pour lui qu’une mise en application d’idées énoncées bien avant partout en Europe, et adaptées à la Bretagne par quelques personnalités hors norme. / In the aftermath of the First World War, a generation of young men sworn to combat - yet restricted from the eschatological mission destined to them - resolve to find meaning in their lives by fully devoting themselves to fight for Brittany. Somewhat haunted by the wasteful experience of war, they consider Brittany itself as having failed. In their opinion, this defeat justifies their fight : the Breton nationalism of the inter-war period is a continued war, and can be traced through the biographies of four young men.In their struggle, Mordrel, Delaporte, Lainé and Fouéré seek for allies from supposed similar backgrounds, looking first to Ireland, Wales, and Scotland. Nevertheless, this kind of pan-Celticism fails, so the Breton nationalists direct their energies towards Flanders, Corsica and Alsace - as well as Germany, a defeated country which clandestinely challenges European nationalities, in order to dispute the various 1919 Treaties.As a result of these foreign exchanges, the young Bretons invest themselves into various schools of thought which spread across Europe in the late 1920s and the early 1930s. Thus the creation of a Breton Literature believed to be innovative can indeed be considered as a local variation of German conservative revolutionary thinking. The Breton Autonomist Party is federalist and pro-Europe, such as other 'realist' groups which are forming in Paris. The directors of the Breton National party experiment in « spiritualism » and « personalism » as theorised by Parisian and European « relèves » (relief teams), and some of these directors are also inspired to adhere to Nordism by intellectuals inclose contact with the SS.With all this in mind, it appears that the activities carried out in the name of the « Breton struggle » during the inter-war period are in no way unique to Brittany. Rather, they are the local expression of movements of European thinking, as well as the projection of anxiety and personal issues of some considerably charismatic leaders. This results in an increase in the publication of reviews and actions - both complementary and opposing to the cause - as well big differences in the quality of interpersonal relationships, in particular about issues as crucial to Brittany as religion.In 1939, collusion with the German Conservative Revolution, various ideological experiments, personal decisions, and other diverse factors conduce the nationalist Breton leaders to engage in an alliance with the occupier. This alliance offers them signifìcantly fewer benefits than were hoped for, yet at the same time many Breton militants do not question their involvement and pledges made with the Germans, to varying degrees.If we only remember a few dramatic and sensational episodes of the Breton movement during the Second World War, it must be noted that these episodes are largely the execution of theories circulating long before, all over Europe, and adapted to the Breton cause by a small number of atypical people.
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