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De la définition du lieu théâtral populaire : spectacles de boulevard et police dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à ParisTurcot, Laurent 25 April 2018 (has links)
À l'aide des archives de police des commissaires du Châtelet de Paris, nous avons posé notre regard sur les théâtres de boulevard de la seconde moitié du XVIIIe siècle à Paris. Plutôt que de considérer ces établissements comme des lieux de contestations, la notion de « spécificité théâtrale » a servi à comprendre comment ces théâtres vont peu à peu passer d'une fonction de lieux de passage à celle d'institution théâtrale. Cette transformation est perceptible par les trois acteurs sociaux qui prennent place dans ce type de théâtre, à savoir la police, les artisans de la scène et les spectateurs. Ces personnages permettent d'évaluer ce que nous avons appelé des facteurs de définition du lieu théâtral. En analysant les rapports que ces acteurs sociaux entretiennent avec l'espace théâtral et entre eux, on peut déterminer trois facteurs qui permettent d'affirmer que le lieu théâtral est de plus en plus défini au XVIIT siècle. Dans un premier temps, la police, en affirmant une présence plus constante au fil des ans, permet de comprendre les mécanismes de contrôle social qui prennent place autour du lieu théâtral. Dans un deuxième temps, les relations entretenues entre le directeur et ses acteurs permettent d'affirmer qu'il se dessine un rapport employeur-employé entre ces individus. En agissant de la sorte, les artisans de la scène vont mettre en place une réglementation propre à l'établissement théâtral. Finalement, les agissements des spectateurs, en relation de plus en plus étroite avec l'événement théâtral, démontrent la formation d'une conception de la salle de spectacle qui est détachée de la rue. Cette idée est démontrée par la nature de la délinquance qui se rapporte de plus en plus à la représentation théâtrale au fil des ans. Ainsi donc, ces trois facteurs de définition permettent de mettre en place de nouvelles relations entre les acteurs sociaux. La nature de ces relations définit le lieu théâtral et le consacre comme un établissement détaché de la rue. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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"Dreaming of electric sheep" Les cycles techno-économiques du système mondial et le développement technoscientifique en Équateur : sources et limites du projet postnéolibéral ( 2007 – 2016 ) / "Dreaming of electric sheep" The techno-economic cycles of the global system and the techno-scientifique development in Ecuador : the origins and limits of the postneoliberal projetc ( 2007 – 2016 )Chavez, Henry 15 September 2017 (has links)
Sur la base d’une étude historique des rapports entre les cycles techno-économiques du système mondial et le processus de transformation économique, politique et idéologique d’un pays périphérique comme l’Équateur, cette recherche présente une analyse critique sur le processus de développement du champ technoscientifique de ce pays et le projet de modernisation postnéolibéral mis en place par son gouvernement entre 2007-2017. L’exposition est organisée en deux parties. La première analyse les rapports entre les transformations techno-économiques mondiales et les cycles économiques et politiques locaux ; les rapports entre ces cycles, les vagues de modernisation du système d’éducation supérieure équatorien et la reproduction des élites locales ; et enfin, les rapports entre ces deux derniers et le processus de développement scientifique, technologique et industriel du pays. La deuxième partie est consacrée à l'étude en détail du dernier de ces cycles, caractérisé par la mise en place du projet postnéolibéral de modernisation technoscientifique. Cette étude se focalise particulièrement sur trois projets : la réforme de l’éducation supérieure, le programme de bourses d’étude à l’étranger et le projet de construction de Yachay, une ville dédiée à la science, à la technologie et à l’innovation. Les résultats de ces analyses dévoilent le caractère idéologique de ces projets, conçus et dirigés par un même réseau d’intellectuels et financés par l’essor des exportations de matières premières qui a accompagné cette phase ascendante du cycle périphérique. Enfermés dans leur quête idéologique d’un modèle de développement alternatif et les contraintes imposées par les processus de transformation du système mondial, ces acteurs ont fini par produire un projet de modernisation contradictoire basé sur une abstraction empirique adaptée à leurs besoins de légitimation politique. La fin de l’essor économique a dévoilé les limites de ce projet idéologique dont les résultats concrets sont une plus lourde bureaucratie, le gaspillage des ressources publiques et l’accumulation de pouvoir. Nous suggérons que ce résultat est un effet du décalage entre les cycles de transformation à la périphérie et au centre du système mondial et du processus de reconfiguration global liée à la montée de l’influence chinoise et au déploiement de la dernière vague de transformations techno-économiques. Cette recherchée s’inscrit ainsi dans la lignée de réflexion sur les transformations du système mondial. / Based on a historical study of the relationship between the techno-economic cycles of the global system and the economic, political and ideological transformations in Ecuador, this research presents a critical analysis of the development process of the technoscientific field in this country and the post-neoliberal modernization project implemented by its government between 2007-2017. The thesis has two parts. The first one develops an analysis on three levels: the relationships between the global techno-economic cycles and the political and economic transformations in Ecuador; the relationships between these transformations, the waves of modernization of the Ecuadorian higher education system and the reproduction of local elites; and the relationship between the latter and the scientific, technological and industrial development of the country. The second part presents a detailed study of the last cycle, characterized by the implementation of the post-neoliberal project of technoscientific modernization. This study focuses, particularly, on three projects: the higher education reform, the scholarship program for studies abroad and the Yachay technopole project. These analysis results reveal the ideological character of these projects, designed and directed by the same network of intellectuals and financed by the rise of commodity exports which accompanied this upward phase of the peripheral cycle. Trapped in their ideological quest for an alternative development model and the constraints imposed by the transformation processes of the global system, these actors have finally produced a contradictory modernization project based on an empirical abstraction adapted to their needs for political legitimization. The end of the economic upswing has unveiled the limits of this ideological project whose concrete results are a heavier bureaucracy, waste of public resources and the accumulation of power. We suggest that this result is an effect of the three interrelated processes: the gap between the transformation cycles at the periphery and at the center of the global system, the global reconfiguration linked to the rise of Chinese influence and the deployment of the latest techno-economic wave of innovation. This research aims thus to contribute to the debate on the historical transformations of the global system.
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Paix soutenable : rapports de force et affaiblissement des extrémistes en Angola, en Colombie, au Salvador et au Mozambique de 1989 à 1999Chinchilla, Fernando A. January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Paix soutenable : rapports de force et affaiblissement des extrémistes en Angola, en Colombie, au Salvador et au Mozambique de 1989 à 1999Chinchilla, Fernando A. January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les marqueurs sociaux : représentation, identité, statut en Égypte ancienne : (IIIe millénaire – mi IIe millénaire avant notre ère) / Social Markers : representation, identity, status in Ancient Egypt : (IIIrd – mid IInd millennium BC)Mazé, Christelle 13 December 2010 (has links)
Ces recherches mettent en évidence comment les anciens Égyptiens rendaient visibles leur position sociale d’une part dans la hiérarchie des rapports entre individus et d’autre part au sein de leur groupe d’appartenance. Les marqueurs sociaux considérés sont de nature matérielle mais aussi culturelle et peuvent prendre la forme concrète d’objets de luxe et de prestige ou l’aspect plus subjectif de manières de s’exprimer ou de se comporter en faisant appel à la culture développée par les élites. Il ne s’agit pas ici d’établir un catalogue exhaustif mais de montrer comment les individus, en fonction de leur appartenance à des catégories sociales différentes, utilisent et interprètent les marques d’identité, de pouvoir et de prestige créées et perpétuées par la royauté et par les élites placées à son service. En fonction de l’importance sociale des individus, de l’époque considérée et de la capacité du pouvoir central à s’affirmer comme source de légitimité, les comportements ne sont pas les mêmes et les valeurs dont sont porteurs certains objets, certaines manières ont changé en même tant que la société évoluait. L’importance matérielle et symbolique de certains marqueurs sociaux a en effet pu être remise en cause ou au contraire développée par l’intégration de références à de nouvelles sources de pouvoir, tels les ancêtres ou les gouverneurs locaux sous la Première Période intermédiaire. En ce sens, le mimétisme culturel permet d’observer comment des personnes situées en dehors des sphères institutionnelles de l’État parviennent malgré tout à s’approprier le discours officiel imposé par le pouvoir central. L’étude s’organise en trois temps : la place de l’héritage lignager dans l’affirmation de la position sociale ; la manière de se comporter et d’occuper l’espace, tant dans la topographie que lors de manifestations cérémonielles ; l’usage des objets comme témoins de l’appartenance sociale et moyens d’expression du statut et de l’identité via la culture matérielle. / This research highlights how Ancient Egyptians displayed their social position, on the one hand according to the hierarchical relationships between individuals, and on the other hand according to their membership of different groups. Social markers are of both material as well as cultural kinds and can take concrete forms like objects of luxury and prestige, but also as subjective forms, like ways of expressing oneself and behaving through references to a culture developed by the elite. It is not a matter of presenting a complete catalogue here. The intellectual process consists of making understand how individuals, ddepending on their membership of different social classes, used and interpreted marks of identity, power and prestige, which had been created and sustained by the royalty and the elite at their service. Depending on the social importance of individuals, the considered time period, and the ability of the central government to assert itself as a source of legitimacy, personal and collective behaviours were not always the same, and values embodied in objects and manners have changed, as society has evolved. The material and symbolic significance of social markers could have been thrown into question during leadership crisis or on the contrary, it could have been developed by the adoption of references to new sources of power, such as ancestors and local governors during the First Intermediate Period. In this way, cultural imitation allows us to observe how persons who are not linked to the institutional spheres of the State manage to take up the official discourse imposed by the central government after all. This study is divided into three parts: the significance of lineage to assert a social position; the way ones behaves and occupies the space around, in topography or in ceremonial events; the use of objects as signs of social membership et means to express status and identity through material culture.
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Recherches sur la cour royale égyptienne à l’époque saïte (664-525 av. J.-C.) / Researches on the Egyptian royal court during the Saite Period (664-525 BC)Paquette, Sepideh 18 December 2014 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la « cour royale » égyptienne sous la XXVIème dynastie saïte (664-525 av. J.-C.) à partir des sources majoritairement textuelles (privées et royales) et historiques. Le volume de synthèse se développe autour de trois axes principaux traitant la « cour » dans son acception sociale, telle qu’on l’entend dans la sociologie historique. La première partie est ainsi consacrée à l’étude de la cour comme la Maison du souverain afin d’éclairer l’ensemble des activités qui caractérisent la « vie de cour » et son organisation domestique et qui rendent l’espace curial « privé » ou « officiel ». La deuxième partie examine la cour dans son agencement social et en tant qu’outil de représentation et de communication : ce sont alors le protocole du palais royal et son rôle-clef dans le maintien de l’équilibre social entre les souverains saïtes et leurs sujets (système des faveurs–ḥswt) qui sont analysés. La troisième partie se concentre sur les acteurs sociaux de la Résidence du roi (les courtisans et l’entourage royal) et tente de démontrer les différentes catégories auxquelles appartiennent ces élites et de déceler les modalités de leurs accès au palais et au rang de « courtisan modèle » dans la hiérarchie de la cour. Enfin, l’enquête diachronique suivie tout au long de la synthèse permet de mieux connaître l’impact des emprunts archaïsants dans le système palatin saïte, et par conséquent, d’évaluer la continuité et/ou le changement de ce système par rapport aux modèles traditionnels de la cour pharaonique. Le volume du corpus regroupe un ensemble de données prosopographiques appartenant à plus de 130 officiers royaux. Un troisième volume est consacré à la bibliographie générale, aux annexes et index. / This thesis offers an analysis of the Egyptian "royal court" under the XXVIth Saite Dynasty (664-525 BC) based on textual (private and official records) and historical sources. The synthesis develops around three main axes and deals with the "Court" in its social meaning as defined by the historical sociology. The first part, then, concentrates on the study of the court as the House of the sovereign and attempts to identify the activities which characterize the "court life", its domestic organization and which make the curial space "private" or "official". The second part examines the court as a symbol of social order and the outil of representation and communication of the monarchic authority: the protocol of the Royal palace and its key role to maintain the social balance between the Saite kings and their subjects (system of the favours ḥswt) are analyzed here. The third part focuses on the social actors of the Residence (courtiers and royal entourage) and tends to demonstrate the various categories of these elites and to reveal the modalities of their accesses to the palace and to the position of "model courtier" within the hierarchical order of the court. Finally, the diachronic study followed throughout the synthesis allows to better comprehend the impact of the Archaism on the Saite palace institution and consequently to estimate the continuity and/or the changes of this system compared to the traditional models of the Pharaonic court. The corpus includes a group of prosopographical data belonging to more than 130 royal high officials. The third volume is composed of three sections general bibliography, appendices and indexes.
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