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Les comportements de résolution de problèmes et l'engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitementEl-Baalbaki, Ghassan January 2008 (has links) (PDF)
Le trouble panique avec agoraphobie (TPA) touche près de 2 pour cent de la population annuellement. Plusieurs facteurs de risque sont répertoriés et parmi eux nous trouvons les stresseurs interpersonnels et particulièrement les problèmes conjugaux. Les traitements psychologiques et pharmacologiques ne sont pas toujours efficaces. Vingt-cinq pourcent des individus souffrant de trouble panique avec agoraphobie ne répondent pas aux antidépresseurs et 26 à 40 pour cent ne s'améliorent pas significativement suite à une thérapie cognitivo-comportementale. Dans l'objectif de mieux comprendre les facteurs conjugaux qui peuvent influencer l'évolution de ce trouble, la présente thèse explore les liens entre d'une part les patrons d'interaction conjugale observables dans une situation de résolution de problème et d'autre part la sévérité du TPA avant le traitement et la réponse au traitement psychologique. Les résultats des analyses tirées de l'observation de 65 couples dont l'un des conjoints est atteint de TPA, indiquent que la présence de patrons d'interaction négatifs, avant toute intervention psychothérapique, est liée à une symptomatologie plus sévère et qu'elle prédit une plus faible réponse au traitement psychologique. La présence de patrons d'interaction positifs est liée à une symptomatologie moins sévère, mais n'a pu prédire la réponse au traitement. Par ailleurs, on observe que l'amélioration de la symptomatologie après le traitement est liée à une détérioration des patrons d'interaction du conjoint sans TPA. Les résultats sont discutés dans les deux articles qui forment cette thèse. Un modèle théorique global de compréhension des patrons de comportements pathogènes et dyadiques des couples dont l'un des conjoints souffre de TPA est proposé au dernier chapitre du présent ouvrage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble panique, Agoraphobie, Relations conjugales, Relations interpersonnelles, Couples, Observations comportementales, Expression des émotions, Thérapie cognitive et comportementale, Entraînement à la communication et à la résolution de problèmes.
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Analyse de la violence maritale chez l'homme : relations de modération et de médiation /Brisebois, Hélène, January 2005 (has links)
Thèse (D. en psychologie)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. 96-106. Publié aussi en version électronique.
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Le féminin chez le père en devenir : étude comparative entre contextes de grossesse avec menace d'accouchement prématuré et grossesse normalePerrault, Marlène January 2009 (has links) (PDF)
La prématurité constitue la première cause de mortalité et de morbidité périnatales. Dans la plupart des pays industrialisés, les naissances prétermes représentent 10% des accouchements alors que les cas de menaces d'accouchements prématurés affecteraient entre 15 et 20% des grossesses. On reconnaît la MAP par l'apparition de contractions utérines et/ou des modifications du col utérin. La moitié des accouchements avant terme sont considérés sans cause médicalement connue alors que les autres sont attribuées à plusieurs facteurs de risque de nature socio-démographiques, médicaux et psychologiques. Au cours des dernières années, certains chercheurs en prématurité ont mis en lumière l'apport du père jusqu'alors peu exploré parmi les facteurs de risque chez la femme enceinte. Ils ont remarqué que son absence à la date prévue de l'accouchement ou son manque de disponibilité physique et/ou psychique durant la grossesse a pu jouer un rôle dans le déclenchement du travail pré-terme. Une étude menée par Sednaoui-Mirza (1996) visant à explorer la dynamique des futurs pères dont la conjointe expérimente des symptômes pré-termes, a mis en relief des bris dans l'alliance de grossesse attribuables à certaines difficultés psychiques inconscientes chez ceux-ci. L'analyse des entrevues a révélé que certaines expériences traumatiques vécues par ces hommes durant l'enfance avaient entravé la résolution du deuil narcissique et par conséquent, leur capacité d'être disponibles auprès de la femme enceinte. Notre recherche avait comme objectif d'approfondir les connaissances sur le père en devenir dans un contexte de MAP. Elle s'inscrit dans le cadre d'une étude composée de plusieurs volets sur la prématurité. Elle explore les facteurs psychologiques possibles impliqués lors d'un accouchement prématuré pour lequel aucune cause médicale n'a pu être décelée et que la femme n'a pas subi de stress majeur. Notre questionnement se situe au niveau des fonctions du père durant la grossesse et de l'articulation des remaniements psychiques qu' impliquent le devenir père avec l'identité sexuée. L'étude se base sur l'hypothèse que chez certaines femmes entrant dans un travail pré-terme pour des raisons idiopathiques, ce travail revêt un caractère de passage à l'acte lié à la dynamique intrapsychique de celles-ci. Nous avons examiné l'univers représentatif provenant de deux groupes de pères vivant deux situations de grossesse distinctes: l'une avec menace d'accouchement prématuré et l'autre, sans symptôme pré-terme manifeste. Les entretiens de type exploratoire avec les pères répondant à nos critères de recherche ont été effectués durant le dernier trimestre de gestation sur un mode semi-directif avec un minimum d'interventions de notre part. L'analyse de discours a été effectuée à quatre niveaux: une analyse du contenu thématique en tenant compte des modalités énonciatives, une lecture d'ordre clinique incluant l'examen des remaniements psychiques du devenir père, une analyse comparative intersujet et finalement, une analyse comparative intergroupe. La redéfinition des relations entre hommes et femmes des dernières décennies nous invite à intégrer la réflexion des rapports père-enfant dès le berceau ainsi que les implications masculines lors de la grossesse. La présence du père auprès de son enfant d'âge pré-oedipien a été abordé par Winnicott dans son effet protecteur pour l'enfant de sa propre haine, lui offrant une alternative où se réfugier. Ce faisant, le père soutient la relation mère-enfant en se permettant, à certains moments, de la remanier. En effet, la fonction paternelle oedipienne se prépare de longue date par toute une série de triangulations primitives qui vont ensuite converger et se globaliser par l'accès à la différence des sexes. Les notions de « tiers » et « d'espace paternel » s'appliquent dès la grossesse. Pour le père en devenir, le temps de la grossesse constitue une crise identificatoire, un deuxième temps de l'adolescence. Au moment de l'annonce, l'homme réaffirme son intégrité et passe de l'état de fils à celui de père. Ce processus est traversé par le conflit qui oppose d'anciens désirs inconscients de remplacer le père rival à des désirs plus conscients de garder le père tendre auprès de lui. Pour avoir accès à ce réconfort paternel, le jeune père doit dépasser l'affirmation phallique et reconnaître l'éventualité de sa propre mort. Pour l'homme, ce temps de grossesse est une épreuve narcissique qui fait appel à sa capacité de deuil. Afin de réaliser son désir d'avoir une descendance, il doit passer par la médiation d'une femme. Son corps d'homme n'est pas concerné directement mais parce qu'il s'identifie à la femme enceinte, certains symptômes psychosomatiques (couvade), peuvent se manifester. De plus, il découvre dans l'enfant imaginaire omniprésent dans le corps de sa compagne, un rival absolu. Ses rapports avec la femme enceinte se déploient à plusieurs niveaux d'identifications tels que présentés par Aubert-Godard (1996) à partir du niveau à la mère-et-l'enfant comme unité phallique, allant au niveau narcissique de toute-puissance phallique virile, à celui de différentiation d'où vont naître la jalousie et l'amour et enfin, à une identification secondarisée à la femme gestante et au bébé d'où l'identité masculine et paternelle peuvent surgir. Une lecture préliminaire des entrevues ont révélé une angoisse du féminin chez les pères faisant partie du groupe MAP. Pour certains, ce temps de grossesse s'apparente à une rencontre avec la mère phallique, comblée et dévorante, qui barre l'accès à la figure paternelle. Déconcerté par son pouvoir de procréation, le père ressent une ambivalence faite de désir et de crainte à l'égard de sa compagne. Il cherche la bonne distance à prendre avec elle, oscillant entre activité et passivité. Pour d'autres, c'est une confrontation à la castration. Forcé de partager son objet libidinal avec ce nouveau tiers, le père peut craindre une perte durable. La majorité reconnait son impuissance devant l'aspect énigmatique de ce temps de gestation. Chez les hommes provenant du groupe dont la grossesse se déroule sans symptômes pré-termes, l'angoisse du féminin est présente mais d'une intensité moindre et les défenses psychiques sont à l'oeuvre, tout particulièrement la sublimation. Le faisceau d'indices émergents des analyses du discours articulés avec les concepts théoriques relatifs au devenir père ainsi qu'à l'intégration de la bisexualité psychique, nous ont permis de cibler le féminin comme enjeu majeur dans le processus de paternalité. Compte tenu des tendances observées dans les deux groupes de pères venant de contextes de grossesse différents, tout porte à croire que le refus du féminin peut présenter un obstacle aux remaniements psychiques liés à la transition vers la paternité. Cette défaillance dans l'intégration de la bisexualité psychique représente une entrave quant à l'exercice de la fonction paternelle durant la grossesse, plus particulièrement, celle d'intervenir dans la relation intersubjective comme contenant psychique auprès de la conjointe. Cette faiIle dans la capacité de rêverie chez le père constitue un facteur de risque pour un passage à l'acte somatique chez la femme vivant une grossesse avec symptômes pré-termes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paternité, Paternalité, Fonction paternelle, Père en devenir, Bisexualité psychique, Féminin, Prématurité, Périnatalité psychique, Couple, Grossesse.
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Étude des corrélats de la sévérité des symptômes dépressifs des joueurs problématiques/pathologiques et de leurs partenairesPoirier-Arbour, Alisson 04 1900 (has links) (PDF)
Problématique : Les joueurs problématiques et pathologiques (JPP) sont à risque de présenter d'autres troubles psychologiques. Des symptômes dépressifs sont fréquemment répertoriés chez ces individus. De plus, le jeu problématique et pathologique (jeu PP) peut avoir des répercussions négatives sur les membres de l'entourage des joueurs. Plus spécifiquement, leurs partenaires semblent plus enclins à présenter une symptomatologie dépressive. La relation entre la dépression et le jeu est complexe. Afin de mieux cibler les individus à risque, il s'avérerait utile d'étudier les facteurs associés à la sévérité des symptômes dépressifs chez les JPP et leur partenaire à l'aide de questionnaires valides. Objectifs et hypothèses : La présente thèse vise 1) à corroborer les données empiriques obtenues concernant la sévérité de la symptomatologie dépressive des JPP et de leurs partenaires et 2) à étudier les corrélats qui y sont associés. De façon plus spécifique, la présente étude tente d'observer s'il y a une différence quant à la sévérité des symptômes dépressifs entre les couples de JPP et les couples de joueurs non problématiques (JNP). Elle vise à préciser les corrélats spécifiques associés à la sévérité de la symptomatologie dépressive des couples de JPP et de JNP. L'hypothèse suivante a été formulée : la symptomatologie dépressive des couples JPP sera significativement plus sévère que celle des couples JNP. Être une femme, être plus jeune, avoir un revenu annuel moyen faible, une perception négative de la situation financière et être sans emploi seront des corrélats significatifs de la symptomatologie dépressive des couples JPP. Également, un score élevé au South Oaks Gambling Screen (SOGS) présenté par le joueur, le statut clinique de joueur pathologique, la présence du trait d'anxiété, la dépendance à l'alcool, un faible ajustement dyadique et des habiletés de résolution de problèmes peu efficaces représenteront des facteurs associés à la symptomatologie dépressive du groupe JPP. Enfin, le groupe de corrélats significatifs diffèrera de celui trouvé chez les couples JNP. Méthodologie : Cette étude a été menée dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste portant sur les liens entre la relation conjugale et le jeu problématique/pathologique. Elle a été subventionnée par le Fond Québécois de Recherche sur la Société et la Culture. Cette recherche a reçu l'approbation des comités éthiques de l'UQAM et du Centre Dollard-Cormier. Cette étude exploratoire possède un devis corrélationnel. Quarante couples de JNP ont été recrutés par le biais de plusieurs médias (p. ex. annonces, articles de journaux, brochures d'informations) annonçant le besoin de participants pour une étude sur la vie conjugale. Soixante-sept couples de JPP ont été recrutés majoritairement par le biais d'articles de journaux et de revues et d'un centre de traitement des dépendances et du jeu pathologique. Un effort de recrutement a été effectué auprès des JPP âgés de 55 ans et plus. Plusieurs d'entre eux ont pris part à notre étude par l'entremise d'une firme de recherche indépendante. Les participants sont âgés de 18 ans et plus, sont en relation de couple d'orientation hétérosexuelle depuis au moins un an, ils vivent ensemble ou se fréquentent au moins trois fois par semaine et ont une bonne compréhension du français. Les couples séparés mais légalement mariés dont la rupture est liée au problème de jeu ont été acceptés. Pour être attribué dans le groupe des couples JPP, un seul des membres du couple devait présenter un score de 3 ou plus au South Oaks Gambling Screen (SOGS; Lesieur & Blume, 1987) et présenter 3 critères diagnostiques ou plus à l'entrevue diagnostique sur le jeu pathologique (Ladouceur, Sylvain, Boutin & Doucet, 2000). Résultats : D'abord, suite à une analyse de la covariance, les JPP et leurs partenaires présentent des symptômes dépressifs significativement plus sévères que les couples de JNP. Ensuite, les résultats d'une analyse de régression multiple montre qu'un trait d'anxiété et un faible ajustement dyadique prédisent une symptomatologie dépressive plus importants chez les JPP et leurs partenaires. Par ailleurs, un revenu annuel moyen faible est un corrélat significatif seulement pour les conjoints de JPP. Les modèles obtenus pour prédire la symptomatologie dépressive des joueurs et des partenaires semblent spécifiques à cette population. Bien que le trait d'anxiété soit également un corrélat significatif, les habiletés de résolution de problèmes se sont avérées être un prédicteur saillant uniquement pour les couples non joueurs. Conclusions et implications : Enfin, ces résultats reproduisent les données empiriques retrouvées dans la documentation scientifique et montrent qu'une grande proportion de JPP et de leurs partenaires manifeste des symptômes dépressifs. La présente thèse contribue à cibler les facteurs qui prédisent une symptomatologie plus sévère chez ces individus. Les résultats permettent de souligner l'influence significative de la dynamique conjugale sur l'humeur dépressive chez les couples aux prises avec le jeu PP. Enfin, les implications de cette étude sur les plans théorique et clinique seront discutées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeu problématique, jeu pathologique, symptômes dépressifs, couple, partenaire, conjoint.
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Les comportements de communication comme déterminants de l'ajustement dyadique et de la stabilité conjugale : le rôle modérateur de la personnalitéLazaridès, Ariane January 2008 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous avons vérifié l'hypothèse que la personnalité d'un partenaire d'un couple puisse avoir un rôle modérateur dans la relation entre, d'une part, les comportements de communication manifestés par l'autre partenaire et, d'autre part, la satisfaction conjugale du premier partenaire et la stabilité du couple. De nombreuses études se sont penchées sur les déterminants de la satisfaction et de la stabilité conjugales, dont un certain nombre cherchaient à établir le lien entre les comportements de communication manifestés par les couples lorsqu'ils discutaient d'un conflit au sein de leur relation et divers indicateurs de la qualité de la relation. Bien que des résultats intéressants soient ressortis de ces études, il reste encore de nombreuses interrogations quant aux comportements qui sont bénéfiques ou nuisibles aux relations conjugales. Il semble que certains comportements conceptualisés comme positifs puissent en fait être neutres ou nuisibles, et qu'à l'inverse, certains comportements négatifs puissent s'avérer neutres ou positifs. Il pourrait donc y avoir une troisième variable qui modère, ou fait varier, la relation entre les comportements de communication et la satisfaction et la stabilité conjugales. Dans cette thèse, nous avons fait l'hypothèse, à notre connaissance jamais testée, que la personnalité d'un partenaire joue un rôle modérateur dans la relation entre les comportements de communication de l'autre partenaire, la satisfaction conjugale à long terme du premier partenaire et la stabilité du couple. Autrement dit, la personnalité d'un partenaire affecterait la relation entre les comportements de l'autre partenaire et la qualité des relations conjugales. En effet, la personnalité étant une tendance à agir et réagir selon des patrons relativement stables indépendamment de la situation, il est plausible qu'elle affecte la réaction des partenaires aux comportements de l'autre. La relation entre les comportements de communication et la satisfaction et la stabilité conjugales dépendrait donc des traits de personnalité des partenaires. Au-delà des résultats présentés, cette thèse revêt aussi un intérêt plus large en ce qu'elle fait un pont entre les modèles selon lesquels ce sont les processus interpersonnels (comme la communication) qui sont centraux à la prédiction de la qualité des relations conjugales, et les modèles selon lesquels ce sont les caractéristiques intrapersonnelles qui sont centrales. D'autres études (par exemple celle de Donnellan et ses collègues (2004)) ont établi des liens entre ces deux types de modèles, mais l'ont fait en partant de la prémisse que la personnalité affecte les relations conjugales à travers son influence sur les comportements de communication, donc en utilisant un modèle médiationnel. Nos études ont plutôt utilisé un modèle modérationnel, selon lequel la personnalité affecte la force et/ou la direction du lien entre les comportements de communication et la satisfaction et la stabilité conjugales. Dans le chapitre l, nous présentons une revue de la documentation publiée au sujet des liens entre les comportements de communication, la personnalité et la satisfaction et la stabilité conjugales. Nous présentons également nos objectifs et hypothèses de recherche. Le chapitre 2 présente la première étude de cette thèse, Les comportements de communication comme déterminants de l'ajustement dyadique: le rôle modérateur de la personnalité. Cette étude en deux temps porte sur un échantillon de 82 couples hétérosexuels francophones. En un premier temps, ces couples ont répondu à des questionnaires sur leur ajustement dyadique, leur personnalité et les sujets de conflits dans la relation. Ils ont aussi été filmés pendant une discussion de résolution de conflit de 15 minutes. Environ 30 mois plus tard, les couples ont de nouveau répondu au questionnaire sur l'ajustement dyadique. Notre hypothèse générale était que la personnalité d'un partenaire aurait un rôle modérateur dans la relation entre les comportements de communication observés sur vidéo de l'autre partenaire et l'ajustement dyadique à long terme du premier partenaire. Nos hypothèses spécifiques étaient que le névrotisme aurait un effet négatif sur cette relation et que l'amabilité et la conscience auraient un effet positif. Cependant, nos résultats ont plutôt montré que l'ouverture de la femme et l'extraversion de l'homme jouent un rôle modérateur dans la relation entre les comportements de communication et l'ajustement dyadique. Le chapitre 3 présente la deuxième étude de cette thèse, La personnalité comme modérateur de la relation entre les comportements de communication et la stabilité des couples. L'échantillon était cette fois-ci composé de 127 femmes et 116 hommes provenant de 135 couples. Au temps 2, 82 couples (164 individus) étaient intacts, alors que le reste de l'échantillon, soit 79 individus (45 femmes et 34 hommes), étaient séparés. La méthodologie de la première étude a été reprise, à la différence près que les personnes séparées ne répondaient pas au questionnaire sur l'ajustement dyadique au temps 2. Les hypothèses de la première étude ont également été reprises, en utilisant la stabilité conjugale comme variable dépendante. L'extraversion de la femme a démontré une fonction modératrice dans la relation entre les comportements de communication et la stabilité, mais pas toujours positive. Le névrotisme et l'amabilité de l'homme se sont aussi avérées jouer un rôle modérateur. Le chapitre 4 conclut la thèse avec une récapitulation des résultats obtenus, les conclusions que l'on peut tirer de la présente thèse ainsi que des pistes pour les recherches futures.
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La relation entre la satisfaction conjugale et la communication dyadique au fil du tempsJolin, Stéphanie 14 November 2022 (has links)
Les couples satisfaits sur le plan conjugal vivent plus longtemps, ont une meilleure santé psychologique et physique et sont moins à risque de vivre une rupture que les couples insatisfaits (Robles et al., 2014; Williamson & Lavner, 2020). Or, la façon dont deux partenaires amoureux communiquent entre eux a longtemps été conceptualisée comme un élément clé pour comprendre leur satisfaction conjugale (Bélanger, Marcaurelle et al., 2017). Plus récemment, la possibilité que ce soit la satisfaction conjugale qui puisse contribuer aux difficultés de communication dans le couple a été évoquée (Johnson et al., 2018; Lavner et al., 2016). Cette thèse comporte deux études longitudinales qui contribuent de manière novatrice à ce domaine d’étude en examinant les associations bidirectionnelles entre la satisfaction conjugale et la communication des partenaires amoureux, de même qu’en explorant les trajectoires individuelles et jointes de ces deux construits. Il s’agit d’une thèse par article divisée en quatre grandes sections : Introduction générale, Étude 1, Étude 2 et Discussion générale. La thèse a été rédigée selon les normes APA anglophone (7e édition) et/ou les normes de la revue dans laquelle les études ont été soumises.
La première étude avait pour objectif d’examiner les associations bidirectionnelles longitudinales entre la satisfaction conjugale et la communication positive et négative auprès de 311 couples de sexe opposé en cohabitation. Chaque partenaire a rempli deux fois les questionnaires à un an d’intervalle, soit le Communication Pattern Questionnaire - Short Form, qui évalue la communication positive et négative, et le Dyadic Adjustment Scale-4 items, qui évalue la satisfaction de la relation. Un modèle d’interdépendance acteur-partenaire à décalage croisé (actor-partner interdependence cross-lagged model) a été utilisé afin d’évaluer les associations entre les deux construits. Parmi toutes les associations possibles, seule la communication négative plus élevée chez les femmes et les hommes au Temps 1 était associée à une diminution de leur propre satisfaction conjugale au Temps 2. Les résultats ont souligné l’importance de diminuer les patrons de communication négative entre le partenaire afin d’améliorer leur bien-être conjugal.
La deuxième étude complète la première en examinant les trajectoires individuelles et jointes de la satisfaction conjugale et de la communication négative, cette fois auprès de 1566 adultes émergents de 17 à 24 ans en relation de couple. Des analyses de modélisation de trajectoires doubles par groupe (group-based dual trajectory modeling) ont été effectuées. En tout, huit trajectoires ont été trouvées, soit quatre pour la satisfaction conjugale et quatre pour la communication négative. La grande majorité de notre échantillon suivait une trajectoire de satisfaction conjugale élevée et stable à mesure qu’ils vieillissaient, tandis qu'environ un peu moins de la moitié des adultes émergents rapportaient une communication faible et stable entre les âges de 17 et 24 ans. Malgré cette apparente stabilité, plusieurs des adultes émergents ont également rapporté des fluctuations dans leur satisfaction conjugale (8.9%) et dans leur communication négative (41.5%). De plus, il est ressorti que ces deux construits peuvent évoluer ensemble de multiples façons. La trajectoire jointe la plus commune (38% de l’échantillon) comportait les adultes émergents qui suivaient à la fois la trajectoire de satisfaction conjugale élevée et stable ainsi que la trajectoire de communication négative faible et stable. Les résultats ont fait ressortir que la satisfaction conjugale et la communication négative n'évoluent pas de la même manière pour tous les adultes émergents et ont fourni des indications utiles pour les interventions cliniques existantes.
Via deux études longitudinales à la fois complémentaires et indépendantes, cette thèse offre deux éclairages différents sur un même phénomène, soit le changement et l'évolution de la satisfaction conjugale et la communication à travers le temps, chez deux échantillons différents. L'utilisation d'analyses statistiques sophistiquées pour les deux études ainsi que l'utilisation des deux partenaires dans la première étude et de plusieurs temps de mesure dans la deuxième étude sont des forces méthodologiques importantes. Par ailleurs, les résultats de ces deux études ont permis de mettre en lumière la temporalité de la satisfaction conjugale et de la communication ainsi l'hétérogénéité des trajectoires de ces deux dimensions lors de la transition vers l'âge adulte. Ces résultats novateurs peuvent être utiles pour les cliniciens qui tentent de conceptualiser les difficultés conjugales de couples bien établis, en plus d'informer les programmes de prévention de difficultés conjugales qui ciblent les jeunes adultes.
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Trois essais : l'approche systémique appliquée à la communication et la gestion des conflits dans les couples mixtesHébert, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Il est difficile de concevoir qu'il existerait un individu qui ne se sente pas interpellé par un discours sur le couple. Nous avons tous fait partie d'un couple -à un moment ou un autre, sous une forme ou une autre. Pour la plupart d'entre nous, nous sommes nés d'un couple. Si nous n'avons jamais été en situation de couple nous-mêmes, c'est probablement que nous avons volontairement refusé cette idée, que nous n'avons pas trouvé de partenaire ou encore que nous avons eu plusieurs échecs dans le domaine. Quoiqu'il en soit, le concept de vie de couple invite à la réflexion, nous pousse à nous questionner d'une façon ou d'une autre, un jour ou l'autre.
Du moins ce fut mon cas. Je me suis longuement questionnée sur les relations de couple en général. J'ai longtemps réfléchi sur le sujet, analysant les divers modèles autour de moi. Mais c'est en vivant une situation de couple mixte que le sujet a commencé à me fasciner davantage.
Le mémoire qui suit est une réflexion théorique sur la communication dans la vie des couples mixtes. Dans un premier temps, nous avons défini notre objet de recherche comme étant deux personnes vivant ensemble, mariés ou non, qui se considèrent comme un couple et dont la communication témoigne du fait que les deux interlocuteurs ne partagent pas le même système de codes ou de règles, ce qui rend les comportements de l'Autre difficiles ou impossibles à prédire. À la suite de l'éclaircissement de cette définition, nous nous sommes donnés comme objectif général d'appliquer la méthodologie de la compréhension explicative -qui se situe entre les deux grands classiques que sont la recherche explicative et compréhensive -au fonctionnement du couple mixte et ses problématiques particulières. La stratégie privilégiée, nous permettant d'atteindre cet objectif, est d'appliquer des concepts et des théories à notre objet (le couple mixte) afin de mieux le comprendre et de l'expliquer. Le discours scientifique sera donc appliqué à des exemples de couples mixtes en privilégiant l'approche pour en améliorer notre compréhension et être en mesure de l'expliquer. Nous sommes parties de notre propre vécu pour définir la problématique intuitive suivante. Dans le quotidien de la vie d'un couple mixte, l'apparition de difficultés, voire mêmes d'obstacles, est peu surprenante. Plusieurs sujets peuvent être à l'origine de conflits, les incidents critiques peuvent être nombreux et extrêmement difficiles à gérer. À la lumière de cette problématique, nous chercherons dans les pages qui suivent à appliquer la théorie scientifique pour éclairer notre vécu avec un double regard; l'un distancé parce que théorique, l'autre de l'intérieur, introspectif. La formule des trois essais a été choisie pour la liberté qu'elle accorde au chercheur. Partant de la logique élaborée par la théorie générale des systèmes, on explique d'abord cette approche pour ensuite l'appliquer. Plus précisément, ce sont les quelques classiques de la systémique, tels que la Nouvelle communication, la théorie de Goffman, de Ting-Toomey et de Gudykunst, qui nous guideront dans la rédaction de ces trois essais dont la logique de l'argumentation se construit autour de cette prémisse qui est d'appliquer la théorie scientifique à la vie conjugale interculturelle. Le premier essai se veut un survol des concepts pour nécessaires pour expliquer la communication interculturelle en général, dans l'intention de les appliquer à des exemples de couples mixtes. L'école de Palo Alto permet une lecture à la fois interactionniste et contextuelle qui est fort pertinente pour l'étude de la communication dans les couples mixtes. En somme, ce premier travail présente les systèmes humains comme étant ouverts et place l'intérêt de la recherche dans la transaction et dans l'interrelation entre les éléments interagissant de façon dynamique. Ce sont des concepts forts pertinents pour étudier la vie conjugale mixte. Le deuxième essai entre dans le noeud des difficultés amoureuses. Sur une trentaine de pages, nous tentons de comprendre, en se basant sur des auteurs tels que William Gudykunst, William Cupach et Stella Ting-Toomey, le concept de face et la négociation de celle-ci, comme façon de comprendre l'émergence de conflits, particulièrement appliquée à l'interaction interculturelle. Partant de la théorie pour aller vers l'exemple, nous appliquerons les concepts de face, de dimensions culturelles et de stratégies de négociation à la vie d'un couple mixte. Nous terminerons par un discours scientifique sur les façons d'améliorer nos compétences interculturelles comme moyen de réduire (ou idéalement d'éliminer) les conflits interculturels dans notre quotidien. Le troisième essai repose sur les deux premiers dans le sens où l'on y puise l'information nécessaire pour l'alimenter. La différence majeure est dans la forme de celui-ci. Nous avons cru intéressant de terminer notre parcours par une analyse de cas, très célèbre, soit celui de Betty Mahmoody, tiré du livre autobiographique, Jamais sans ma fille. Toujours dans l'objectif de mieux comprendre les relations de couples mixtes, nous proposons à cette étape une lecture du roman avec une approche systémique. Dans cet essai, les exemples utilisés n'étant plus tirés de notre vécu, l'étude de cas nous permet non seulement de nous distancer de notre sujet pour poser un regard plus objectif, mais aussi d'appliquer les connaissances compilées jusqu'ici, et ce, à un cas extérieur à nous. En terminant, nous proposons une conclusion sur nos écrits en fonction des théories de la communication et de la communication interculturelle par le biais de l'approche systémique et de l'application possible que nous pouvons en faire dans notre quotidien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, Communication interculturelle, Couples, Systémique, Approche psychosociale.
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Étude des déterminants conjugaux et sexuels du désir sexuel dyadique chez les adultes en relation de coupleFréchette, Virginie 06 1900 (has links) (PDF)
Aujourd'hui, le désir sexuel est reconnu comme étant la phase initiale de l'activité sexuelle. Toutefois, ce n'est qu'en 1977 que Kaplan a conceptualisé la phase du désir sexuel en l'intégrant à son modèle de l'activité sexuelle. Depuis cette époque, un certain nombre d'études ont porté sur cette première phase de l'activité sexuelle, mais le désir sexuel demeure un concept qui n'est pas clairement défini (Regan, & Berscheid, 1999). De plus, bien que le désir sexuel soit considéré comme un élément essentiel au bon déroulement de l'activité sexuelle, on retrouve moins d'études empiriques sur cette phase de l'activité sexuelle comparativement aux autres phases, comme celles de l'excitation sexuelle et de l'orgasme (TrudeI, 2008). Les études sur le désir sexuel démontrent pourtant que celui-ci est relié à plusieurs facteurs de bien-être individuel (par ex. l'image de soi et l'anxiété), conjugal (par ex. la satisfaction conjugale et la communication au sein du couple) et sexuel (par ex. la satisfaction sexuelle et l'affirmation sexuelle) (Trudel, 2008). Notamment, un niveau de désir sexuel plus faible est associé à une image de soi plus négative (Berman, 1993) ainsi qu'à des niveaux de satisfaction conjugale et sexuelle plus faibles (Hurlbert, & Apt, 1994). Cette importance du désir sexuel soulève le besoin de connaître les facteurs qui y sont associés. Les recherches dans le domaine ont identifié plusieurs dizaines de facteurs associés au désir sexuel, mais il n'existe aucune recension exhaustive de ces facteurs et aucune ne rend compte de l'importance relative de chacun de ces facteurs. Une première étape de ce projet doctoral a donc consisté à réaliser une méta-analyse des études empiriques sur les facteurs associés au désir sexuel. Cette analyse s'est plus particulièrement penchée sur les facteurs conjugaux et sexuels puisque ces derniers sont reconnus comme étant particulièrement liés au désir sexuel (Basson, 2000, 2001a; Regan, & Berscheid, 1999). Trente-six études empiriques mesurant la relation entre des facteurs conjugaux et sexuels et le désir sexuel ont été recensées. Cette analyse a permis d'ordonner les facteurs conjugaux et sexuels selon la force de leur association avec le désir sexuel et de choisir huit facteurs conjugaux et sexuels particulièrement associés au désir sexuel, selon différents critères statistiques, méthodologiques, conceptuels et pratiques. Nous avons retenu quatre facteurs conjugaux, soient la satisfaction conjugale, l'engagement, les habiletés de communication avec le(la) partenaire et les stratégies d'adaptation conjugale (évaluées par trois sous-échelles représentant des stratégies différentes). Quatre facteurs sexuels ont également été retenus, soient la satisfaction sexuelle, la compatibilité sexuelle, la permissivité sexuelle et l'anxiété liée à la sexualité. Une deuxième étape de ce projet doctoral consistait à réaliser une étude empirique afin d'évaluer la relation entre les huit facteurs retenus et le désir sexuel. Cette étude s'est plus particulièrement penchée sur le désir sexuel dyadique (désir envers un partenaire). L'échantillon final était composé de 263 étudiants universitaires de l'UQAM (134 femmes et 129 hommes) âgés entre 18 et 45 ans (M = 27,88 ans, É.T. = 6,68 ans) et engagés dans une relation de couple depuis au moins six mois. Les différentes variables ont été évaluées par des mesures auto-administrées en classe. Le premier objectif de l'étude empirique était d'évaluer l'association bivariée entre chacun des huit facteurs retenus et le désir sexuel. Les analyses indiquent que l'ensemble des corrélations entre les variables indépendantes et le désir sexuel dyadique sont significatives (p < 0,05) chez au moins un sexe, à l'exception de la stratégie négative d'adaptation conjugale Distanciation/évitement. L'analyse des inter-corrélations entre les différents facteurs évalués a indiqué que certains facteurs étaient très fortement liés. Les scores de ces facteurs ont donc été fusionnés et deux nouvelles variables ont été créées, soient la variable ajustement sexuel et la variable stratégies positives d'adaptation conjugale. Au total, sept facteurs ont été retenus pour les analyses subséquentes. Le deuxième objectif de l'étude empirique était d'évaluer la contribution unique de ces sept facteurs au désir sexuel. Trois régressions ont été effectuées pour évaluer la contribution unique des facteurs retenus au désir sexuel (p < 0,05); une première pour l'échantillon total (hommes et femmes), une seconde pour les femmes et une troisième pour les hommes. Les résultats révèlent que les stratégies positives d'adaptation conjugale et la permissivité sexuelle contribuent de façon unique à la variance du désir sexuel chez les deux sexes. Les habiletés de communication avec le(la) partenaire contribuent au désir sexuel uniquement chez les hommes, alors que l'ajustement sexuel contribue au désir sexuel uniquement chez les femmes. Le dernier objectif de l'étude empirique a consisté à évaluer les différences entre les hommes et les femmes concernant la force de l'association entre les sept facteurs retenus et le désir sexuel. Nous nous sommes plus particulièrement penchés sur une différence soulevée dans les écrits cliniques, supposant que le désir sexuel des femmes serait davantage influencé par les facteurs relationnels (par ex. la satisfaction conjugale) que le désir sexuel des hommes. Une seule différence significative distingue les hommes et les femmes. La force de l'association entre l'ajustement sexuel et le désir sexuel est plus forte chez les femmes que chez les hommes. En somme, ce projet doctoral permet de cibler les variables susceptibles d'expliquer le désir sexuel dans une population non clinique et il permet d'accroître les connaissances sur les similitudes et les différences entre la sexualité masculine et la sexualité féminine.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : désir sexuel dyadique, facteurs conjugaux, facteurs sexuels, adultes, relation de couple, différences sexuelles, similitudes sexuelles.
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Les facteurs liés à la perception du soutien dans un contexte de douleur chronique : une analyse interprétative phénoménologique auprès de femmes francophonesLaliberté, Geneviève 02 December 2013 (has links)
L’objectif de cette étude a été d’examiner les facteurs liés à la perception du soutien offert de la part de son partenaire, telle que rapportée par des femmes francophones ayant une condition chronique impliquant la douleur comme symptôme primaire. Cinq participantes francophones, âgées de 32 à 66 ans, ont fait partie de l’étude en participant à une entrevue semi-structurée. Les résultats ont été obtenus en utilisant la méthode d’analyse interprétative phénoménologique (Interpretative Phenomenological Analysis, [Smith & Osborn, 2003]). Les analyses ont indiqué 8 sous-thèmes classifiés parmi 3 thèmes superordonnés : 1) la perception du soutien, 2) le concept de soi, et 3) la relation de couple. Ces thèmes, ainsi que les applications empiriques et les retombées cliniques, sont discutés.
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Les facteurs liés à la perception du soutien dans un contexte de douleur chronique : une analyse interprétative phénoménologique auprès de femmes francophonesLaliberté, Geneviève January 2013 (has links)
L’objectif de cette étude a été d’examiner les facteurs liés à la perception du soutien offert de la part de son partenaire, telle que rapportée par des femmes francophones ayant une condition chronique impliquant la douleur comme symptôme primaire. Cinq participantes francophones, âgées de 32 à 66 ans, ont fait partie de l’étude en participant à une entrevue semi-structurée. Les résultats ont été obtenus en utilisant la méthode d’analyse interprétative phénoménologique (Interpretative Phenomenological Analysis, [Smith & Osborn, 2003]). Les analyses ont indiqué 8 sous-thèmes classifiés parmi 3 thèmes superordonnés : 1) la perception du soutien, 2) le concept de soi, et 3) la relation de couple. Ces thèmes, ainsi que les applications empiriques et les retombées cliniques, sont discutés.
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