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Three essays on social policy shareolder activism : actors and issues, types of targeted firms, and outcomesRojas Rodriguez, Miguel Eduardo January 2010 (has links) (PDF)
Les actionnaires de firmes qui affichent une faible performance sociale ou environnementale ont à leur disposition un certain nombre d'outils pour forcer les dirigeants à revoir les politiques de la firme. Un des mécanismes pouvant leur permettre de communiquer leurs préoccupations aux dirigeants est la soumission de résolutions d'actionnaire. Ce genre d'actions est régulé par la règle communément appelée Règle 14a-8, promulguée en 1942 par la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC par son sigle en anglais). Selon les dispositions de la Règle, les actionnaires des compagnies cotées en bourse peuvent déposer sans frais, s'ils remplissent certains critères, des résolutions (ou propositions) d'actionnaires pour être incluses dans la circulaire de sollicitation de procurations de la firme, si les dirigeants présentent des propositions eux-mêmes lesquelles seront votés par les actionnaires. Deux grands groupes caractérisent les résolutions d'actionnaires soumises selon les dispositions de la Règle 14 a-8. Le premier groupe de résolutions vise seulement à améliorer la performance financière de la firme, et ces résolutions sont appelées « résolutions de gouvernance d'entreprise ». Le deuxième groupe de résolutions a comme but l'amélioration de la performance sociale des firmes. Alors que la majeure partie de la littérature académique s'est concentrée sur les résolutions de gouvernance d'entreprise, l'objet de notre recherche est l'étude des résolutions du deuxième groupe. En effet, les résolutions de l'actionnariat à caractère social constituent un phénomène persistant (au moins un tiers de toutes les résolutions reçues par les firmes aux États-Unis
appartiennent à ce groupe), ce qui motive notre intention de contribuer à la littérature en tentant de comprendre pourquoi certaines entreprises font l'objet de ce type de résolutions, quelles sont les principales sortes de résolutions à caractère social et qui sont les actionnaires qui les promeuvent et enfin, pourquoi certains résultats finaux des résolutions semble plus probables que d'autres. Nous avons alors bâti une base de données dans laquelle nous avons fusionné les informations sur les résolutions d'actionnaires, avec des données financières et comptables extraites de Compustat et des données de performance sociale colligées dans la base de la firme KLD Research and Analytics, Inc. Cette base de données originale nous a permis de valider empiriquement trois problématiques de recherche visant à contribuer à l'avancement des connaissances sur l'activisme actionnarial à caractère social. Le premier de ces papiers analyse le type d'entreprises ciblées par les activistes qui présentent des résolutions à caractère social. À cette fin, nous comparons deux groupes d'entreprises, celles ayant reçu une résolution d'actionnaires à l'intention du social (échantillon original) et un autre groupe de firmes témoins qui n'en ont pas reçu (du moins, pendant une fenêtre de temps appropriée). Les critères retenus pour sélectionner les entreprises témoins sont: la taille et le secteur d'activité. Nous avons cherché une firme témoin pour chaque résolution, même si certaines compagnies en reçoivent plusieurs chaque année. Notre hypothèse est que les actionnaires choisissent des firmes qui présentent certaines caractéristiques pour les cibler avec des résolutions. L'article montre que les actionnaires ont tendance à cibler des firmes de grande taille, peu performantes sur le plan financier, et qui affichent des indicateurs de risque élevés. Nous supposons que les deux résultats puissent être reliés à la possibilité que l'impact négatif des enjeux à caractère social sur la valeur des firmes puisse s'avérer plus important quand la performance économique est insatisfaisante et le risque plus élevé, favorisant ainsi davantage le monitoring. L'article montre aussi que les firmes peu performantes sur le plan social ont plus de probabilité d'être ciblées par les actionnaires. Nous avons aussi exploré la possibilité que les différents types d'actionnaires puissent privilégier différents types d'entreprise. Nous découvrons qu'en général les actionnaires ne choisissent pas ou ne ciblent pas tous les mêmes entreprises, mais que cette différence n'est pas notoire. Notre deuxième article propose des typologies pour les acteurs qui soumettent des résolutions ainsi que pour les sujets considérés dans les résolutions. Sur la base de ces typologies, l'article examine aussi les résultats des résolutions, en mettant l'emphase sur la capacité des actionnaires qui soumettent des propositions de négocier avec les dirigeants en échange du retrait de la résolution de la circulaire de sollicitation de procurations. La littérature disponible a assimilé le retrait des résolutions au succès, c'est-à-dire à la capacité d'exercer une influence sur les dirigeants. Cet article remet en question cette perspective et présente les raisons suggérant que dans certaines circonstances les actionnaires puissent s'incliner pour retirer leurs résolutions, et ce dans le but d'occulter des résultats décevants. En prenant en considération cet aspect, l'article montre que certains types d'actionnaires (tels les fonds de pension, les fonds communs de placement, et dans une moindre mesure, les investisseurs religieux) ont plus de capacité à influencer les dirigeants. C'est aussi le cas de certains types de sujets considérés dans les résolutions, tels que la diversité dans les conseils d'administration, l'égalité dans l'emploi, l'énergie et l'environnement, et le respect des droits humains et du travail à l'international. Sur la base des résultats que nous avons obtenus dans le deuxième papier, notre troisième et dernier article cherche à voir si un certain nombre de caractéristiques de la firme et de caractéristiques des résolutions elles-mêmes augmentent la probabilité d'un règlement entre actionnaires et dirigeants, et ce, avant que la résolution ne soit votée lors de l'assemblée générale annuelle. Nos résultats indiquent que la taille de l'entreprise ne favorise pas la négociation en faveur de l'actionnaire, même s'il est démontré que les actionnaires préfèrent s'attaquer aux grandes firmes. Une rentabilité plus élevée de la firme réduit la probabilité d'un règlement négocié, mais une performance sociale plus élevée augmente cette probabilité. Le contrôle par la firme de marques de grande valeur (qui pourraient être ternies par le refus des dirigeants de changer la politique sociale de la firme) ne semble pas avoir un impact sur la probabilité d'un règlement favorable pour les actionnaires. Néanmoins, nous reconnaissons que les indicateurs comptables utilisés pour mesurer la valeur des actifs intangibles peuvent êtres biaisés, comme cela a été suggéré par un nombre de chercheurs en comptabilité. Certaines catégories de sujets et d'initiateurs des propositions peuvent avoir une influence sur le dénouement de la résolution. Il est important de souligner que certaines variables perdent leur signification statistique quand le pourcentage de vote reçu par la proposition la dernière année est introduit comme variable indépendante dans les modèles de régression. Le fait que cette dernière variable domine sur les autres témoigne du pouvoir du processus de soumission des résolutions d'actionnaires en tant que mécanisme de transmission des attentes des actionnaires aux dirigeants. Dans cet article nous examinons également l'impact des variables mentionnées plus haut sur le pourcentage de vote reçu par les propositions. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Résolutions de l'actionnariat, Gouvernance d'entreprise, Performance sociale, Résolutions à caractère social.
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L'effet de l'appartenance à un « cluster » sur la communication des jeunes entreprises de haute technologie françaises auprès de leurs clients et investisseursDevillers, Élodie January 2009 (has links) (PDF)
Désireux d'ancrer ce travail de recherche dans la réalité, nous sommes directement allés chercher la problématique des PME (Petite et Moyenne Entreprise) de hautes technologies françaises sur le terrain en rencontrant, lors d'une phase préliminaire, les experts de ce domaine. Les résultats de ces entretiens nous ont, par la suite, incités à vouloir aider ce type d'entreprises, lors de sa phase d'amorçage, à atteindre le marché commercial et financier, grâce à des solutions de communication. D'après de nombreuses études empiriques, la stratégie des «clusters» permet à ses membres d'accéder plus facilement à leurs clients et investisseurs. Malgré l'importance de la littérature développée sur ce modèle ainsi que sur la communication et sur le démarrage d'entreprise, et notamment dans le milieu des hautes technologies, aucune étude n'a été réalisée afin d'analyser l'impact des «clusters» sur la communication de ce type de PME. De fait, une étude exploratoire a, ici, été réalisée auprès de 31 répondants afin d'identifier son influence sur la dite communication de ces entreprises en termes d'attractivité et de crédibilité de la source, d'adaptation du contenu et d'exposition à la cible. De manière générale, l'étude a démontré que, contrairement à la littérature, la stratégie de «cluster» n'a pas d'influence positive sur la communication de ce type de PME envers leurs clients. Conformément aux recherches précédentes, cependant, elle a une influence positive sur leur communication envers les investisseurs. Il est toutefois important de souligner que les résultats sont dépendants du type de «clusters» auquel appartient l'entreprise, ainsi que de l'expérience du milieu commercial et financier de ses dirigeants. L'impact de la stratégie de «cluster» est le plus significatif lorsqu'il s'agit de l'accompagnement, sous forme de «coaching», d'un dirigeant, ayant un profil technique, par un entrepreneur ayant une expertise dans le domaine de cette PME. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haute technologie, PME en amorçage, Stratégie de cluster, Communication, France.
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Influence de la trajectoire de vie du propriétaire dirigeant sur la représentation de son rapport à l'entreprise et de sa relation à la réussite / Influence of the owner's life trajectory on the representation of his relationship to the company and its relationship to successRenon, François 04 March 2019 (has links)
Cette thèse s’intéresse à l’influence de la trajectoire de vie du propriétaire dirigeant sur la représentation de son rapport à l’entreprise et de sa relation à la réussite. Produire une connaissance sur ces éléments est essentiel tant au niveau socio-économique qu’au niveau académique. La représentation du rapport que le propriétaire dirigeant entretient avec son entreprise est mal connue. La réussite est bien souvent appréhendée sous un angle économique et financier. Cette recherche n’aborde pas la réussite sous le seul angle de la performance de l’entreprise mais davantage dans ce qu’elle représente pour le propriétaire dirigeant. Cette recherche qualitative s’est construite autour de 44 entretiens semi-directifs de propriétaires dirigeants de la région bordelaise. L’étude du matériau collecté a été réalisée au moyen de trois analyses complémentaires. La première a été conduite en suivant la méthodologie développée par Gioia et al (2012). Ensuite, une analyse lexicale a été menée à l’aide du logiciel Alceste. Enfin, cette recherche se voulant d’orientation psychodynamique,une analyse par écoute flottante a été menée pour repérer ce qui caractérise le phénomène étudié et qui n’est pas dit explicitement par les répondants. L’ensemble des interprétations réalisé à partir de ces trois analyses a ensuite été proposé à 15 d’entre eux. Les résultats mettent en évidence l’impact des expériences subjectives antérieures des propriétaires dirigeants sur la naissance de leur désir de création et sur la formation de leur désir de réussite. Le processus d’élaboration puis de création d’une entreprise est considéré comme une grossesse et une naissance symbolique. Cela conditionne le rapport que les propriétaires dirigeants développent avec leur entreprise. Leurs expériences antérieures les ont conduits à tenter de développer leur idéal d’entreprise, ce qui a été rapproché du mythe de pygmalion. Il existe donc un lien fort entre le rapport que les propriétaires dirigeants développent avec leur entreprise et leurs représentations de leur relation à la réussite. Leurs ambitions et leurs désirs de réussite sont projetés sur l’entreprise afin de lui permettre de se développer. Sans une nécessaire distanciation, ce rapport devient aliénant ce qui freine les perspectives de croissance de l’entreprise. / Research in the entrepreneurial field has been conducted with the ambition of discovering the determinants of entrepreneurial success (Schmitt, 2015). In the champion of the science of management, the representation to the previous of Cognitivists. This orientation is definitive as the building construction.The psychodynamic approach proposes a different meaning of representations. It postulates that are psychic constructions on a relation to the represented object. In this way, the influence of the life trajectory of the actors is fully recognized.This research highlights the impact of the subjective experiences of entrepreneurs on the birth of the desire for creation and autonomy. Thus, we were led to identify with models, then we would have differentiated to finally be able to individuate.Nevertheless, in order to succeed in entrepreneurial action, the owner-managers must become aware of this desire for creation and autonomy. This research shows that such an awareness marks the entry of the owner-managers into the phenomenon of entrepreneurial emergence. The use of the psychodynamic approach makes it possible to shed different light on the successive stages of entrepreneurial emergence. In this orientation, it is considered similar to a symbolic pregnancy. The owner-manager becomes aware of his desire to undertake a phase of incorporation. Then in a retention phase, he is led to develop a vision and analyze the resources at his disposal. Finally, the expulsion phase corresponds to the symbolic birth of an organization or a business project. The owner-manager then attempts to materialize his business ideal which has been brought closer to the pygmalion complex. This well-known mechanism of psychoanalytic theory and particularly at work in artists' populations especially among sculptors.Verstraete (2003) has highlighted the existence of a relationship between the entrepreneur and the company within the entrepreneurial phenomenon. This research confirms this relationship and the contribution of psychoanalytic theory provides explanations of its nature. By fostering the desire to create an ideal business, the owner-manager is also led to project his own desires for success. This projection of the entrepreneur's ambitions on his company favors its development. This mechanism is similar to the pygmalion effect discovered by Rosenthal and Jacobson (1968), which postulates that the success of children depends on the desire of their parents to project on them.This conjunction of the dual desire of the owner to give life to its creation and to promote its chances of success has been named the phenomenon of entrepreneurial pygmalion. This phenomenon influences representations of the relationship to the success of owner-managers in the sense that it expresses the ambitions projected on the organization. The company then becomes a means to materialize their personal aspirations. It is for this reason that they have a singular relationship with this creation.Finally the extreme involvement of the owner-manager in his business sometimes leads him to abandon his personal life. These works demonstrate their ambition to find a balance between the life of the company and their personal life.
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Économie politique des transformations du secteur agroalimentaire mondial de 1950 à 2010Paradis, Benjamin 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'évolution et aux transformations des secteurs agricoles et alimentaires de 1950-1960 à aujourd'hui, secteur désormais désigné comme agroalimentaire. À travers l'étude de cette période historique, nous constatons l'évolution des principales formes de régulation de ces domaines qui passent majoritairement du domaine public au domaine privé. Le contexte avant la libéralisation montre un secteur agricole et alimentaire très fortement contrôlé et instrumentalisé par l'État. De diverses façons, l'État réussit à réguler ce secteur avec des moyens directs et indirects. Durant les années 1980, un changement de paradigme, qui va entraîner un certain recul du rôle de l'État, résulte en l'appropriation et l'instrumentalisation de nouvelles formes et de nouveaux domaines de régulation par le secteur privé qui facilite l'insertion de grandes FMN disposant de moyens financiers et technologiques leur permettant de prendre le relai de la régulation de ces secteurs. Le rôle de l'État n'est pas effacé complètement, mais globalement transformé et il doit désormais remodeler et repenser son action et ses relations internationales conjuguant tant bien que mal compétition et coopération sur la scène mondiale. Bien que la libéralisation économique ait comme but de libérer le marché de toute forme de pouvoir, on note cependant que de nouveaux acteurs se sont appropriés la régulation du secteur agroalimentaire. Nous posons comme hypothèse que ce libéralisme économique défendu par les néolibéraux dès les années 1970 et appliqué plus fortement dans les années 1980 servait les intérêts de certains acteurs. La libéralisation n'a pas donné les effets escomptés et mieux encore, elle a remis entre les mains d'une poignée d'acteurs toujours plus concentrés, l'essentiel du fonctionnement et de la modulation du secteur agroalimentaire mondial. Alors que certains auteurs remarquent un transfert du public vers le privé, l'analyse des auteurs nous montre que le rapport entre ces deux entités est beaucoup plus complexe qu'on ose le croire à première vue. Le privé a besoin du public et vice-versa. La chaîne globale de valeur nous montre que le libre jeu de la concurrence n'est pas réellement respecté étant donné tous les réseaux qui se créent et qui ont comme effet de concentrer les marchés. Il faut repenser l'analyse en fonction de ces réseaux qui créent une distorsion sur ces marchés et qui concentrent l'essentiel des pouvoirs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : régulation, agricole, alimentation, agroalimentaire, libéralisation, concurrence, rôle de l'État, sécurité alimentaire, concentration économique, firmes multinationales
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Canadian Malartic : une étude socio-politique d'un projet de développement minier de nature controverséeMorin, André 08 1900 (has links) (PDF)
Les trois dernières décennies ont vu se multiplier les interactions entre l'industrie minière, l'État et le milieu régional. Découlant d'une culture de développement qui a pris racine à la fin du 19e siècle, les modifications réglementaires visant la santé, la sécurité et l'environnement, les crises économiques du domaine minier et forestier et l'émergence du concept du développement durable et de son implication à la législation provinciale semblent vouloir redéfinir le mode de développement de cette industrie. Sur la base de la sociologie de la traduction et par l'analyse du cas du projet minier de la Corporation minière Osisko, notre étude tend à démontrer que l'enjeu déterminant de cette redéfinition des enjeux n'est pas tant basé sur le cadre réglementaire qui structure le projet de développement, que sur la construction et la tentative de contrôle de la problématisation par le groupe des promoteurs. La traduction par ce groupe de ce que nous appellerons le problème « Abitibi-Malartic » permet à ce projet de mine à ciel ouvert d'envergure en milieu habité de s'inscrire comme un « point de passage obligé » dans la réalisation des objectifs des acteurs concernés par la problématisation. Présentant l'exploitation minière comme un projet de relance économique et d'amélioration de la qualité de vie. Plus largement, cette analyse conduit à la remise en question du processus de développement d'un projet minier qualifié de controversé, dans la mesure où il limite la confrontation entre les porteurs de projets et leurs opposants, alors qu'il contribue à la montée des débordements et au développement de « nouvelles controverses minérales ». Au final, ce mémoire visera à expliquer comment le projet Canadian Malartic contribuera à la remise en question du cadre minier québécois.
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