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Cadre juridique de l'utilisation de la biométrie au Québec : sécurité et vie privéeGauthier, Julie M. 04 1900 (has links)
La biométrie, appliquée dans un contexte de traitement automatisé des données et de reconnaissance des identités, fait partie de ces technologies nouvelles dont la complexité d’utilisation fait émerger de nouveaux enjeux et où ses effets à long terme sont incalculables. L’envergure des risques suscite des questionnements dont il est essentiel de trouver les réponses. On justifie le recours à cette technologie dans le but d’apporter plus de sécurité, mais, vient-elle vraiment apporter plus de protection dans le contexte actuel? En outre, le régime législatif québécois est-il suffisant pour encadrer tous les risques qu’elle génère?
Les technologies biométriques sont flexibles en ce sens qu’elles permettent de saisir une multitude de caractéristiques biométriques et offrent aux utilisateurs plusieurs modalités de fonctionnement. Par exemple, on peut l’utiliser pour l’identification tout comme pour l’authentification. Bien que la différence entre les deux concepts puisse être difficile à saisir, nous verrons qu’ils auront des répercussions différentes sur nos droits et ne comporteront pas les mêmes risques.
Par ailleurs, le droit fondamental qui sera le plus touché par l’utilisation de la biométrie sera évidemment le droit à la vie privée. Encore non bien compris, le droit à la vie privée est complexe et son application est difficile dans le contexte des nouvelles technologies. La circulation des données biométriques, la surveillance accrue, le détournement d’usage et l’usurpation d’identité figurent au tableau des risques connus de la biométrie. De plus, nous verrons que son utilisation pourra avoir des conséquences sur d’autres droits fondamentaux, selon la manière dont le système est employé.
Les tests de nécessité du projet et de proportionnalité de l’atteinte à nos droits seront les éléments clés pour évaluer la conformité d’un système biométrique. Ensuite, le succès de la technologie dépendra des mesures de sécurité mises en place pour assurer la protection des données biométriques, leur intégrité et leur accès, une fois la légitimité du système établie. / Biometric technology, applied in a context of automated data processing and recognition of identity, is one of those new technologies whose complexity of use increase continuously and where the long-term effects are undefined. The risks are real and questions abound. For example, do biometrics really bring more security in the current context and is the Quebec legislative framework sufficient to regulate all the risks it generates?
Biometric technology is flexible in that it enables to capture several types of biometric traits and provides users with various modalities of use. For example, it can be used for identification and authentication. Although the difference between the two modes can be difficult to understand, they have different impacts on our rights and do not involve the same risks.
Among the human rights affected by the use of biometrics, the most important is the right to privacy. Still not well understood, the right to privacy is complex and difficult to apply in this new technological context. Circulation of biometric data and increased surveillance, function creep and identity theft are some examples of the known risks of biometric technologies. More, use of biometrics may also affect other fundamental rights, depending on how it is used.
Proportionality and necessity tests of the project will be key in the analysis of the legal conformity. Then, the success of the technology will depend on the security measures put in place to secure biometric data once the legitimacy of the system is established.
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Sans vouloir intervenir... : Les états-majors généraux français – Armée, Marine, Armée de l’Air et Colonies – dans la prise de décision en politique étrangère, 1935-1939 / Not Wanting to Interfere… : The French General Staffs – Army, Navy, Air Force and Colonies – and the Foreign Policy Decision-Making Process in 1935-1939Catros, Simon 28 October 2015 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans la continuité d’un champ historiographique très riche traitant de la politique étrangère de la France dans les années trente. Elle entend explorer le rôle particulier des états-majors généraux dans l’élaboration de cette politique étrangère, notamment sur la base de sources récemment mises au jour. Conduite sur une période de cinq années et croisant analyse structurelle et études de cas, elle vise à mettre en évidence l’action des états-majors généraux au sein du processus décisionnel, tant sur le moyen terme que lors des différentes crises diplomatiques, de la proclamation du réarmement allemand à l’offensive de la Wehrmacht en Pologne. L’organisation, la composition et le fonctionnement des états-majors généraux, ainsi que leurs relations avec le ministère des Affaires étrangères et leur place dans le processus décisionnel, constituent le premier axe de cette étude. En outre, l’analyse de leurs perceptions de la situation diplomatique et stratégique et de l’évolution politique nationale et internationale permet d’éclairer les motivations multiples, complexes et, parfois, contradictoires à l’origine de leurs interventions dans le processus décisionnel. Enfin, l’étude des modalités et l’observation des résultats de ces interventions permettent de saisir la nature et l’ampleur du rôle, parfois déterminant, joué par les états-majors-généraux dans le parcours qui conduisit la diplomatie française, de Rome en janvier 1935 à Moscou en août 1939, en passant par Stresa, Londres et Munich. / This dissertation is a contribution to the rich historiography of France’s foreign policy in the 1930s. Its aim is to explore the specific role played by France’s general staffs in shaping foreign policy, drawing largely on sources that have recently come to light. Employing a combination of structural analysis and case studies, it focuses on a five-year period for the purpose of examining the role played by France’s general staffs in the decision-making process, both in routine affairs and in each succeeding diplomatic crisis, from the proclamation of Germany’s rearmament to the Wehrmacht’s offensive in Poland. The study begins by exploring the general staffs’organization, composition, and functioning, as well as their relations with the Foreign Affairs Ministry and the place they occupied in the decision-making process. An analysis of their perceptions of the diplomatic and strategic situation, and of domestic and international political developments, sheds light on the multiple, complex, and occasionally contradictory motives behind their interventions in foreign policy. Lastly, a study of the forms of intervention and a review of their results reveal the significance and, in some cases, the decisiveness of the general staffs’ role in shaping French diplomacy from Rome in January 1935 to Moscow in August 1939, by way of Stresa, London, and Munich.
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Information-pouvoir et politique au Cameroun : de la période précoloniale à la deuxième décennie post indépendance / Information, power and politics in Cameroon : from the precolonial period to the second decade following independenceDia, André 07 December 2010 (has links)
Cette thèse traite de l’aide qu’apporte le renseignement à la prise de décision pour les pouvoirs politiques en place, de la période précoloniale à la période postcoloniale. La chronologie nous a conduit à étudier le renseignement, son infrastructure et son personnel pendant la période précoloniale, puis le renseignement pendant la période coloniale, que ce soit de la conquête à l’installation administrative française. Après l’indépendance, le service de renseignement a perduré en se restructurant, mais en conservant des liens avec l’ancienne puissance coloniale. Ce travail sur le long terme a fait apparaitre une large continuité dans le temps et des dynamiques d’adaptation entre les différentes périodes. Les informateurs traditionnels ont continué d’alimenter aussi bien les pouvoirs locaux, les pouvoirs coloniaux que postcoloniaux. (Ils constituent en quelque sorte les « soutiers » du renseignement). Plus que de ruptures, cette étude met en évidence de très larges continuités entre le passé et le présent. / The subject deals with the contribution that intelligence made to decision making by the political powers from the precolonial period to the postcolonial period. The chronology has lead us to examine the intelligence service, its infrastucture and its staff during the precolonial period, followed by intelligence during the colonial period, from conquest to the setting up of the French administration. Following independence, intelligence services continued to exist by restructuring themselves, while at the same time maintaining links with the old colonial powers. This long term study has revealed a broad continuity in time and the dynamics of adaptation between the different periods. The traditional informants continued to supply local and colonial powers as well as postcolonial powers. (In a way they constituted the firemen of the “furnace of information”). More than a departure, this study brings to light the very broad continuity between the past and the present.
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Les réseaux criminels entre logiques économiques et logiques ethno-culturelles / Criminal networks between economic and cultural logicsSartini, Tony 28 November 2018 (has links)
La tradition criminologique conçoit volontiers le crime comme un fait individuel. A rebours de cette conception, cette thèse se propose de comprendre le crime comme un fait social et politique. Les modèles matérialistes et culturalistes classiques ont pu rendre compte des variables économiques et culturelles explicatives du crime. Pour autant, ils ont insuffisamment pris en compte ce fait fondamental que l’activité criminelle est, dans sa masse, une activité de groupe. En particulier, ils peinent à expliquer la surreprésentation des minorités -notamment ethniques- dans le crime. Un modèle sociométrique dit d’ « encastrement criminel » permet de montrer en quoi la sociabilité des minorités donne des avantages comparatifs auxdites minorités dans la criminalité organisée.Parce qu’elle est d’abord un phénomène de réseaux, la criminalité s’explique donc en comprenant les logiques économiques qui motivent les membres des réseaux criminels, mais également les logiques ethno-culturelles qui les structurent. De telles logiques sont toujours prédominantes dans le monde contemporain, marqué par la globalisation, le caractère plus virtuel des échanges, le communautarisme et le terrorisme. Ces logiques économiques et culturelles ont insuffisamment été prises en compte par les politiques publiques de sécurité en France, en particulier les politiques de la ville et de renseignement criminel. Cela tient en bonne partie au modèle français, qui peine à appréhender les logiques du crime de façon pragmatique, et à prendre en compte l’ethnicité. / Criminal networks between economic and cultural logics The criminological tradition readily conceives crime as an individual fact. Unlike this conception, this thesis proposes to understand the crime as a social and political fact. The traditional materialistic and culturalist models were able to account for the explanatory economic and cultural variables of the crime. However, they have insufficiently taken into account this fundamental fact that criminal activity is, in its mass, a group activity. In particular, they are struggling to explain the over-representation of minorities-especially ethnic-in crime. A sociometric model called "Criminal embeddedness" shows how the sociability of minorities gives comparative advantages to such minorities in organized crime.Because it is primarily a phenomenon of networks, crime is thus explained by understanding the economic logics that motivate members of criminal networks, but also the ethno-cultural logics that structure them. Such logics are always prevalent in the contemporary world, characterized by globalization, the more virtual nature of trade, communitarianism and terrorism. These economic and cultural logics were not sufficiently taken into account by public security policies in France, in particular in urban governance and in criminal intelligence policies. This is largely due to the French model, which is struggling to grasp the logic of crime in a pragmatic way, and to take into account ethnicity.
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Intelligence financière et statistique zipfienne : deux outils au service de la prise de position des marchés financiers. Application au cas des entreprises vietnamiennes non financières / Financial intelligence and statistics zipfienne : two tools with the service of the standpoint on the financial markets. Application to the case of the Vietnamese not-financial companiesDang, Tran Dong 30 November 2015 (has links)
Dans un contexte économique mondialisé, les prises de position d’achat et/ou de vente sur les marchés financiers obéissent à des logiques qui échappent parfois à la rationalité (bulle spéculative…). Les prévisionnistes et les analystes financiers mobilisent une boite à outil statistique pour connaître les tendances futures à partir de l’étude des tendances passées. Cette boite à outils repose sur l’hypothèse de normalité des lois statistiques sous jacentes ce qui autorise des logiques d’inférence statistique, de test, de corrélation... On a pu observer par le passé que les résultats de ces projections ont souvent été miss à défaut : la crise financière que nous traversons correspond par exemple à un choc difficilement prévisible même s’il fait l’objet d’une rationalisation a posteriori. Notre objectif, partant de ce constat, est de renouveler les approches traditionnelles des prévisionnistes et analystes financiers en mobilisant deux approches complémentaires : l’intelligence économique appliquée au domaine financier et l’utilisation de techniques modernes de gestion de l’imprévisible. Dans ce travail interdisciplinaire, notre approche s’inspire tout d’abord du concept d’image, de réputation d'une entreprise cible et de la démarche du cycle de renseignement issue de l’approche de l’intelligence économique. De plus, nous pouvons compléter notre démarche à travers les travaux de Nassim Nicolas Taleb. Nous mobilisons enfin le concept de force de situation (François Julien) pour renforcer la décision des investisseurs institutionnels en situation d’incertitude. Pour valider notre contribution théorique, nous avons choisi le Vietnam comme terrain de recherche. A partir d’une approche qualitative conduite auprès de gérants de portefeuilles Vietnamiens, nous avons pu connaître mieux leurs pratiques de prises de décisions, les critères d’évaluation d’investissement différents issus des analyses de matrices stratégiques, leur perception de la réputation et le rôle de l’intelligence financière dans leur processus d’investissement. Nous proposons alors une méthode qualitative reposant sur la réputation pour caractériser le degré de robustesse d’une organisation à des chocs et élaborons en outre un système de renseignement financier en prenant en compte la hiérarchie des critères d’évaluation d’investissement des gérants de portefeuilles Vietnamiens. Notre démarche est illustrée par l’étude de cas d'une entreprise aquacole Vietnamienne. / In the context of economic globalization, the stand point of purchase and/or sale on the financial market obeys logics which escape sometimes rationality (speculative bubbles…).The forecasters and the financial analysts mobilize one statistical toolbox in order to know the future trends based on the study of the last trends.This toolbox builds on the assumption of normality of the statistical laws underlying which authorizes logics of statistical inference, test, correlation… We could observe in the past which the results of these projections were often failed:the financial crisis which we pass correspondent to a not easily foreseeable shock even if it is the object of a rationalization a posteriori. Our objective,on the basis of thisreport,is to renew the traditional approaches of the forecasters and financial analysts by mobilizing two complementary approaches: business intelligence applied to the financial field and the utilization of modern technologies of management of the unforeseeable risks.In this interdisciplinary work,our approaches are inspired,first of all concept oftheimage or of the reputation of a target company and approach of the intelligence cycle resulting from the approach of the business intelligence.Moreover,we can complete our approach through the principle of bounded rationality,that of the speculative bubble and that of the logic uncertain suggested by Nassim Nicolas Taleb. Finally, we mobilize the concept of force of situation(François Julien) in order to reinforce the decision of the institutional investors in uncertain situation.To validate our theoretical contribution,we chose Viet Nam as our ground of research.From a qualitative approach and based on experimentation ahead 5 Vietnamese portfolio managers, we could better know their practice of making decision, their different investment evaluation criteria, their perception of reputation and the role of the financial intelligence in their process of investment. Thus, we propose a qualitative method based on the reputation in order to characterize the degree of robustness of an organization faced to shocks and elaborate moreover a system of financial information by taking into account the hierarchy of the investment evaluation criteria of the Vietnamese portfolio managers. Our approach is illustrated through a case study of a Vietnamese aquaculture company.
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L'utilisation et les enjeux du renseignement financier : un aperçu du CANAFELavoie, Sandra 04 1900 (has links)
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Le renseignement dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou le mythe de Sisyphe des Casques bleus / Intelligence Within the United Nations Peacekeeping Operations or the Blue Helmets’ Myth of SisiphusDe Kytspotter, Vincent 24 June 2016 (has links)
Alors que le renseignement et l’ONU apparaissent encore comme un oxymore du fait d’une vieille méfiance remontant à la guerre froide et de tentatives clandestines d’instrumentalisation des Nations Unies par ses Etats membres, le renseignement d’intérêt militaire est désormais peu à peu devenu un facteur essentiel d’efficacité opérationnelle des déploiements des Casques bleus. L’analyse de plusieurs cas d’OMP depuis une vingtaine d’années démontre qu’elles sont considérées comme impliquant des missions de renseignement dont l’activité principale est la recherche de l’information par l’observation, en totale conformité avec les principes du maintien de la paix. La multiplication des OMP dans des contextes fortement dégradés et soumis à des menaces asymétriques, rend les OMP dépendantes du renseignement d’intérêt militaire qui est désormais un formidable multiplicateur d’effets et de forces. Ce phénomène induit aussi une augmentation exponentielle des informations recueillies ainsi que la nécessité de mieux les exploiter et les stocker, tant au niveau opératif que stratégique. L’émergence du concept de protection des civils, placé au cœur de chaque mandat d’OMP, rend la détention d’une capacité autonome de renseignement incontournable afin de permettre aux autorités de l’ONU de disposer de l’ensemble des informations pour décider d’agir en toute connaissance de cause. Certes la nature même du renseignement n’est pas compatible avec l’état de multilatéralité car il repose sur une relation de confiance approfondie entre les différents producteurs et consommateurs du renseignement. Acquérir une capacité autonome de recueil et d’analyse nécessite donc de développer un corpus doctrinal adapté aux Nations Unies et de formaliser les actions de renseignement afin de rassurer ses Etats membres. / While Intelligence and the UN still appear as an oxymoron because of an old mistrust that goes back to the Cold war era and secret attempts of instrumentalization of the United Nations by its member States, Military Intelligence has been gradually considered as an essential factor of operational efficiency of peacekeepers deployments. The analysis of former PKOs shows that they are valued as intelligence missions, of which the main activity is the collection through information by observation, in total conformity with peacekeeping principles. The multiplication of the PKOs in strongly deteriorated contexts, and additionally subjected to asymmetric threats, makes PKOs strongly dependent on Military Intelligence, which is henceforth widely considered as a great multiplier of effects and strengths. This phenomenon also leads to an exponential increase of gathered information as well as the necessity of better exploiting them and of storing them, just as well at the operational level, as at the strategic one. The emergence of the concept of protection of the civilians, placed at the core of each and every PKO mandate, makes inescapable the holding of an autonomous Intelligence capacity, in order to allow the senior UN authorities to decide and to act with full awareness. Indeed the nature of Intelligence is hardly compatible with the state of multilateralism, for it relies on a deep relationship of trust between the various producers and consumers of Intelligence. Acquiring an autonomous capacity of collection and analysis thus requires to develop a doctrinal corpus adapted to the United Nations and to formalize the actions of Intelligence in order to reassure its member States
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Qualitative reinforcement for man-machine interactions / Renforcements naturels pour la collaboration homme-machineNicart, Esther 06 February 2017 (has links)
Nous modélisons une chaîne de traitement de documents comme un processus de décision markovien, et nous utilisons l’apprentissage par renforcement afin de permettre à l’agent d’apprendre à construire des chaînes adaptées à la volée, et de les améliorer en continu. Nous construisons une plateforme qui nous permet de mesurer l’impact sur l’apprentissage de divers modèles, services web, algorithmes, paramètres, etc. Nous l’appliquons dans un contexte industriel, spécifiquement à une chaîne visant à extraire des événements dans des volumes massifs de documents provenant de pages web et d’autres sources ouvertes. Nous visons à réduire la charge des analystes humains, l’agent apprenant à améliorer la chaîne, guidé par leurs retours (feedback) sur les événements extraits. Pour ceci, nous explorons des types de retours différents, d’un feedback numérique requérant un important calibrage, à un feedback qualitatif, beaucoup plus intuitif et demandant peu, voire pas du tout, de calibrage. Nous menons des expériences, d’abord avec un feedback numérique, puis nous montrons qu’un feedback qualitatif permet toujours à l’agent d’apprendre efficacement. / Information extraction (IE) is defined as the identification and extraction of elements of interest, such as named entities, their relationships, and their roles in events. For example, a web-crawler might collect open-source documents, which are then processed by an IE treatment chain to produce a summary of the information contained in them.We model such an IE document treatment chain} as a Markov Decision Process, and use reinforcement learning to allow the agent to learn to construct custom-made chains ``on the fly'', and to continuously improve them.We build a platform, BIMBO (Benefiting from Intelligent and Measurable Behaviour Optimisation) which enables us to measure the impact on the learning of various models, algorithms, parameters, etc.We apply this in an industrial setting, specifically to a document treatment chain which extracts events from massive volumes of web pages and other open-source documents.Our emphasis is on minimising the burden of the human analysts, from whom the agent learns to improve guided by their feedback on the events extracted. For this, we investigate different types of feedback, from numerical rewards, which requires a lot of user effort and tuning, to partially and even fully qualitative feedback, which is much more intuitive, and demands little to no user intervention. We carry out experiments, first with numerical rewards, then demonstrate that intuitive feedback still allows the agent to learn effectively.Motivated by the need to rapidly propagate the rewards learnt at the final states back to the initial ones, even on exploration, we propose Dora: an improved version Q-Learning.
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Les coopérations internationales de la France dans la lutte contre le terrorisme (fin XIXe siècle – 1989) / France’s international cooperation against terrorism from the end of the 19th century to the end of the 1980sBausardo, Thomas 10 December 2015 (has links)
À la fin du XIXe siècle, à la faveur du développement en Europe des premières formes contemporaines d’un terrorisme internationalisé, la France participe à la naissance d’une première grammaire de la coopération internationale contre le terrorisme, qui se décline en une coopération politique multilatérale, une coopération policière secrète et une coopération de nature judiciaire ayant pour fondement l’extradition. Il s’agit dès lors d’écrire l’histoire des coopérations internationales de la France contre le terrorisme depuis cette période jusqu’à la fin des années 1980, dans ses versants tant politiques que policiers et judiciaires, en analysant les appréhensions, adaptations et spécialisations des différents organes de l’État, en fonction non seulement de l’évolution du terrorisme lui-même mais aussi des relations internationales dont elles constituent un élément à part entière. À l’ère du terrorisme anarchiste à la fin du XIXe siècle succède un entre-deux-guerres durant lequel la France fait l’expérience du terrorisme balkanique et où pour la première fois une organisation internationale, la SDN, se saisit du terrorisme. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la France fait de nouveau l’expérience de la coopération durant la guerre d’Algérie, et à partir de la fin des années 60 participe à un mouvement d’européanisation de ses enjeux et de ses pratiques tant au niveau bilatéral que multilatéral. L’Europe géographique autant qu’institutionnelle devient l’espace de référence de la coopération antiterroriste, du fait de la persistance du phénomène tant d’origine domestique qu’international et de sa transformation en enjeu majeur pour la société internationale. / At the end of the nineteenth century, in response to the rise of a modern internationalized terrorism, European states, and chiefly among them France, draft a first grammar of international cooperation against terrorism, a multilateral political cooperation, a secret police cooperation and a judicial cooperation of which extradition is the cornerstone. The history of France’s international cooperation against terrorism from this point on to the end of the 1980s shall thusly be written with regards to its political, policing, intelligence and judicial implications and take into account not only the evolving nature of the understanding of the phenomenon by and within the state, but the evolution of terrorism itself and that of international relations, of which international cooperation against terrorism is an integral part. Following the era of anarchist terrorism, during the interwar years, the rise of nationalist terrorism in the Balkans provide France with a new outlook and the phenomenon becomes, for the first time, an issue on the agenda of an international organization, the League of Nations. After WWII, France faces anew the challenges of international cooperation during the Algerian War, and, from the end of the 1960s on, takes part in a differential process of Europeanization of international cooperation against terrorism. In its geographical and institutional incarnations, and due to the persistence of both domestic and international terrorism, Europe thus becomes the core of France’s international efforts against terrorism.
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Armées, sécurité et rébellions : le rôle du renseignement et des actions spéciales dans les guerres du Tchad (1969-1990) / Armed forces, security and rebellions : the role of intelligence and special actions in the wars of Chad (1969-1990)Mireval, Damien 07 September 2018 (has links)
Au Tchad, le triptyque « armées, sécurité et rébellions » est indissociable, tant il mêle des acteurs armés qui ont dominé la scène nationale depuis l’indépendance du pays en 1960. L’entrelacs des intérêts et des combats a aussi provoqué l’implication d’intervenants extérieurs nombreux, la France et la Libye en premier lieu. Tous ont participé à cette séquence historique, de 1969 à 1990, dominée par l'émergence d'une rébellion, le Front de libération nationale du Tchad (FROLINAT), qui finira par s'emparer du pouvoir et engendrer une guerre civile suivie d'une guerre de libération des provinces du Nord. La France s’engage au Tchad en 1969 dans sa première véritable guerre depuis l’indépendance de l’Algérie, et dès lors restera actrice du destin de ce pays, sous tous les régimes successifs, de Tombalbaye au régime d’Hissène Habré. Elle cherche à conserver son appréciation autonome de situation, et renseigner sur les groupes rebelles du Tchad, la Jamariyya libyenne, voire ses propres alliés, afin de donner à ses décideurs politiques et militaires des clés de compréhension et d’action. Dans cette guerre d’un genre nouveau et méconnu des citoyens français, le renseignement et les actions spéciales constituent des armes fondamentales au cœur des engagements opérationnels, de l’évolution des différents types de capteurs, et des tensions interservices entre le SDECE/DGSE et les autres services chargés de renseignement. Parce qu'elle veut conserver son rang en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne, concurrencée par les Etats-Unis, défiante vis-à-vis de la Libye et de l'Union soviétique; parce qu'elle est très impliquée dans les affaires intérieures du Tchad, parfois avec excès; et enfin parce que ses adversaires la contraignent à une adaptation permanente de posture et de capacités militaires, la France va faire du Tchad son point focal en Afrique, le laboratoire de ses futurs engagements, à la frontière entre légalité et légitimité, entre actions conventionnelles et spéciales, entre raison d'Etat et diplomatie. / In Chad, the triptych « armed forces, security and rebellion » is inextricably linked, so much it mixes armed players that dominated the scene since the independence in 1960. The interlacing of interests and fights also led to the involvement of external players, making Chad an enduring challenge for France, Libya, United-States and many others. Those countries, along with local players, participated to this historical sequence, 1969-1990, dominated by the apparition of the FROLINAT’ rebellion, that will finally seize power and generate a civil war followed by a liberation war of the Northern provinces. Thus France will commit itself in Chad in 1969, in its first real African war since the independence of Algeria, and by then will remain actress of Chad’s destiny whatever the political system is, from Tombalbaye to Hissène Habré’s reign. France will try to keep its autonomous situation awareness and collect intelligence on the Chadian rebel groups, the Jamariyya, or even its own allies, in order to provide to the political and military decision-makers some keys for understanding and acting. In this new type of warfare, unknown by the French population, intelligence and special actions manage to be fundamental weapons at the core of operational commitment, sensors evolutions, and interagency tensions between the SDECE/DGSE and the other intelligence services. Because France wants to keep its rank in Africa, especially in the Sahelian strip, challenged by the United-States, defying Libya and hampered by the Soviet Union; because it is deeply committed in the internal affairs of Chad, sometimes too deeply; and finally because its adversaries do compel it to an everlasting adaptation of its posture and military capabilities, France will make Chad its focal point in Africa, the laboratory of its future deployments, at the edge between legacy and legitimacy, between conventional and special actions, between raison d’Etat and diplomacy.
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