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Entre fin'amor et romantisme : l'écriture de la passion amoureuse dans la première moitié du XIXe siècle / Between fin’amor and romnaticism : the writing of loving passion in the first half of the 19th century

Ochi, Slah 23 September 2014 (has links)
Il s’agit dans ce travail d’étudier le thème de l’amour-passion dans la première moitié du XIXe siècle en s’intéressant plus précisément à la relation homme-femme et ses caractéristiques. Ce travail vise donc principalement à mettre en relief les différents aspects et les différentes formes qui ont marqué l’écriture de l’amour-passion dans cette période en partant d’un corpus bien déterminé : "Le Rouge et le noir" (Stendhal), "Le Lys dans la vallée" (Balzac), "On ne badine pas avec l’amour" (A. de Musset) et "Les Nuits" (A. de Musset). Il s’agit de démontrer en outre comment l’écriture de l’amour passion dans la première moitié du XIXe siècle paraît dépendante du contexte socio-historique de son époque mais aussi et surtout de l’héritage culturel médiéval par le retour fréquent au Moyen Age et la référence à la fin’amor ou l’amour courtois / It is question in this work of studying the subject of love-passion in the first half of the 19th century by being interested in the relation man-woman and these characteristics. This work aims mainly thus at accentuating the various aspects and the various forms which marked the writing of love passion of this period by leaving of a well determined corpus: "Le Rouge et le noir" (Stendhal), "Le Lys dans la vallée" (H. de Balzac), "On ne badine pas avec l’amour" (A. de Musset) and "Les Nuits" (A. de Musset). It is a question of demonstrating besides how the writing of the love passion in the first half of the 19th century countered dependent on the socio-historic context of time (period) but also in the medieval cultural inheritance by frequent return in the Middle Age and the reference to the fin’amor or the courtly love
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Crise de scène : dramaturgies poétiques du romantisme au symbolisme / Stage crisis : poetic dramaturgies from romanticism to symbolism

Diassinous, Nicolas 26 November 2018 (has links)
Cette réflexion porte sur l’influence de la poésie lyrique dans les œuvres théâtrales du romantisme au symbolisme. En essayant de confronter les corpus du drame romantique et du théâtre symboliste et en exhumant celui du théâtre des poètes parnassiens et de leurs contemporains, elle entend dégager des constantes et mettre en lumière une crise du théâtre aristotélicien, dont les effets se prolongent jusque dans les dramaturgies de l’extrême contemporain. Mais penser un théâtre de poètes, autrement dit un théâtre qui intègrerait les propriétés de la poésie lyrique au sein du genre dramatique, revient à soulever un certain nombre de paradoxes.Ce théâtre des poètes est d’abord un théâtre qui minore de plus en plus le poids de l’action, au profit de l’expression lyrique. Le drame et le système actantiel qu’il véhicule tendent à se réduire à une seule situation, unique et statique, de laquelle les conflits intersubjectifs ont été évacués. La poésie lyrique, de par sa subjectivité, intériorise le drame et c’est désormais au sein d’un même sujet qu’il faut chercher les composantes dramatiques. Son intérêt pour l’intériorité conduit le théâtre des poètes à délaisser le système de la représentation mimétique, parce qu’il préfère, à la réalité objective et concrète, le domaine plus abstrait des idées. Cette subjectivité qu’importe la poésie dans le genre théâtral pousse finalement les dramaturges à braver le tabou absolu du théâtre aristotélicien, à savoir la présence du poète dans son œuvre : la lyricisation du théâtre entraîne ainsi la manifestation du poète dans sa pièce. / This reflection deals with the influence of lyrical poetry over theatrical works from romanticism to symbolism. By confronting the corpuses of the romantic drama and the symbolist theater, but also by exhuming the Parnassiens’ theater, it envisions encountering constants and highlighting a crisis of Aristotelian theater whose effects extend up until the most contemporary dramaturgies. But considering the existence of a theater by poets, one that integrates the characteristics of lyrical poetry into the dramatic forms, raises several paradoxes. This theater by poets is before all one that reduces more and more the importance of the action, in favour of the lyrical expression. The drama and the actantial model it implies get converted in one unique and static situation, where all the intersubjective conflicts have been erased. Because of its subjectivity, lyrical poetry internalizes the drama: and thus all the dramatic components have to be searched for inside the subject. Its interest for interiority leads the theater by poets to abandon the mimetic representation system, because of its favouring of the abstraction of ideas over the objective and material reality. This subjectivity imported by poetry into the dramatic form explains why the dramatists break the absolute taboo of Aristotelian theater: the poet’s presence inside his play. The lyricisation of theater entails the poet’s manifestation in a form where it is prohibited.
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L'éclat des contraires : l'opération du lyrisme chez Yvon Rivard, suivi de Quelque part, par intérim : méditations lyriques sur l'amour, l'écriture et la mort

Leblanc, Jean-François January 2019 (has links) (PDF)
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"Noire et blanche" : la fête de nuit dans la littérature romantique (1821-1856) / Dark night and night life : night feast in romantic literature (1821-1856)

Chaumont, Bérangère 01 December 2017 (has links)
Le romantisme français est hanté par la fête de nuit, thème obsédant qui s’incarne dans les productions poétiques, dramatiques et narratives, majeures comme mineures, dès les libations de Smarra ou les Démons de la nuit de Charles Nodier. À partir de ce constat, cette thèse déploie et analyse le choix du cadre nocturne pour écrire la fête entre 1821 et 1856. L’étude du motif permet de rouvrir l’analyse de la nuit romantique pour montrer que ce thème livre, non pas une, mais plusieurs poétiques dont certaines se révèlent ancrées dans la modernité. La fête de nuit intègre tout d’abord l’imaginaire nocturne « traditionnel » du romantisme, lui-même hérité de représentations anciennes de la nuit, noire et claire. Or, ces nuits fantastiques, oniriques et lyriques ne sont pas toutes les nuits romantiques. Alors que la première moitié du XIXe siècle invente la nuit blanche, la littérature se fait la chambre d’échos bruyante de nuits parisiennes agitées, reflets d’une époque qui annonce les mythes de la ville-lumière et de la fête impériale. Ces images, qui circulent entre « littérature panoramique » et corpus romantique, trahissent la passion du siècle pour le spectaculaire. La fête de nuit transforme le quotidien en spectacle. Les fictions esquissent en outre des types de la fête de nuit parisienne souvent proches de la figure de l’auteur romantique, habituellement présenté comme un mélancolique solitaire. Porteuse de contrastes entre lumière et nuit, vie et mort, la fête de nuit apparaît finalement comme une posture existentielle et scripturaire adoptée par l’homme romantique qui entend se révolter contre la nuit noire, avec les feux et les fantaisies de la nuit blanche. / As a writing pattern, night feasts haunt French Romanticism since Nodier’s Smarra ou les Démons de la nuit (1821). The motif appears in poetic, dramatic and narrative works, in major as well as in minor productions. This thesis answers the following question : why is the night the place to write feasts in French Romanticism, between 1821 and 1856 ? In this way, this dissertation reopens the analysis of the Romantic night and shows that this theme provides not once but various poetics, some of them announcing modernity. Certainly, night feasts are part of a Romantic “classical” nocturnal imagination, inherited from ancient traditions. But fantastic, dreamlike and lyrical hues are not the only colors of the Romantic nights. In fact, thanks to the invention of night life in the early 19th century, Romantic works reflect restless Parisian nights, during a period which discovers night leisure activities, forecasting the myth of City of Light and the entertainment’s industry blooming during the Second Empire area. The images of the night feast, which circulate between “panoramic literature” and Romantic literature, reveal the century’s burning passion for sight. These nocturnal festivities transform everyday life into a show. Furthermore, fictions are brimming with archetypal characters inhabiting the Parisian festive nights, themselves often suggestive of the Romantic figure of the author, usually depicted as a melancholic loner. Based on contrasts, between light and darkness, life and death, the night feast is also an existential and creative pattern for Romantic authors who are using the night life and their lights as a way to rise up against the dark night.
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Les Classiques et les Romantiques : une histoire des querelles littéraires (1824-1834) / Classics and Romantics : a history of literary controversies (1824-1834)

Suzuki, Kazuhiko 07 December 2018 (has links)
Envenimée sous la Restauration, la querelle des classiques et des romantiques se joue en clair-obscur. Fils de la Révolution, le romantisme français se fait d’abord ombre du classicisme qui, sûr de sa splendeur, pourtant s’éteint. La décennie 1820 s’impose comme une période de transition au cours de laquelle l’obscure « nouvelle école » va détrôner la tradition classique pour conquérir sa part de lumière. Ce récit de l’exploit romantique, jusqu’ici, l’histoire littéraire n’en rend compte que par la seule voix des vainqueurs de la bataille. Cependant, lumière et ombre vont de pair, l’histoire du romantisme appelle une autre version pour en compléter la compréhension, version racontée par les défenseurs de la doctrine classique. Partant de cette hypothèse, la présente étude, consacrée à la période 1824-1834, se propose de revisiter ¬quelques grands moments de controverse sur le romantisme dans toutes ses problématiques. On verra ainsi Deschamps réagir à la condamnation académique d’Auger, le duel entre Hoffman et Hugo se poursuivre autour de la question poétique ou encore Janin et Nisard s’affronter sur la condition littéraire après 1830. Les tenants du romantisme ont tort de croire qu’ils l’ont inventé tout seuls ; cette nouvelle pensée esthétique, au contraire, s’est forgée à coups de conflits d’intérêts politiques et littéraires. Dans cette perspective, reconstituer l’enchevêtrement du classicisme et du romantisme permettra de mieux comprendre comment ces deux courants littéraires ont chacun pu construire l’image de soi en même temps que celle de l’autre. / The literary controversy between Classicism and Romanticism represents itself as a drama of light and shadow. Romanticism in the beginning was a shadow of the Classicism that, although proud of its past glory, began to decline. The decade 1820-1830 can be defined as a transition period, during which the obscure “newcomer” dethrones the “old champ”. French literary history has so far recounted this glorious story of the Romantics by referring exclusively to what they told. In other words, little has been done to examine the literary controversy seen by its losers. However, light and shadow go together; so to understand the history of Romanticism as a whole, it is necessary to complete it with another version told by the defenders of classical doctrine. With this in mind, this study attempts to revisit the decade 1824-1834 and to examine some historical controversies covering a wide range of subjects related to French Romanticism: thus we will be concerned with the anti-romantic speech of the academician Louis-Simon Auger that raised objections from Romantics such as Émile Deschamps, the debate between François-Benoît Hoffman and Victor Hugo about the poetic use of “image” or that of Désiré Nisard and Jules Janin about the condition of literature after the July Revolution of 1830. Romantics are wrong to consider Romanticism as their own creation. On the contrary, this new esthetic movement has been established through various conflicts between classical and romantic schools. From this point of view, analyzing their controversies will make it possible to understand how these two literary movements have created their own image as well as that of their opponent.
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Théorie et pratique du lyrisme chez Théodore de Banville / Theory and practice of lyricism in Théodore de Banville

Gomita, Tai 16 April 2015 (has links)
Au cours du XIXe siècle a eu lieu une grande réorganisation des genres poétiques. La poésie lyrique, parfois considérée comme mineure par rapport aux grands genres, a fini par absorber tous les autres genres poétiques. C'est dans ce courant qu'est né le mot Lyrisme. Pourtant cette notion doit toujours être éclaircie. Théodore de Banville était un poète considéré éminemment lyrique par ses contemporains et lui-même il le reconnaît. De plus, Banville est un poète qui avait une très vive conscience critique de la poésie lyrique et de son corrélat, le lyrisme. Poète lyrique, Banville est aussi un théoricien du lyrisme. D’où l’intérêt de confronter sa théorie du lyrisme et sa pratique, pour mieux saisir non seulement la nature du lyrisme banvillien, mais aussi le développement du lyrisme en général au cours de la seconde moitié du siècle. Dans un premier temps est traitée la théorie du lyrisme chez Banville. L’objet privilégié sera le Petit traité de poésie française et les critiques, sans oublier divers autres textes, tels que la préface et les avant-propos des œuvres. La deuxième partie décrit la pratique du lyrisme dans l’œuvre de Banville. On analyse la diversité admirable des formes strophiques, basée sur le principe de l’expression lyrique, tant dans ses recueils poétiques que dans son théâtre, pour en tenter dans la troisième partie la synthèse. / During the nineteenth century there was a major reorganization of poetic genres. Lyric poetry sometimes considered minor compared to the major genres, eventually absorb all the other poetic genres. It is in this current was born the word lyricism. Yet this concept must still be clarified. Théodore de Banville was a poet regarded by his contemporaries as lyrical, as the poet himself acknowledged. In addition, Banville is a poet who had a very strong critical awareness of lyric poetry and its correlate, lyricism. Lyric poet, Banville is also a theorist of lyricism. Therefore it is important to confront the theory and practice of lyricism, in order to understand better not only the nature of the lyricism of Banville, but also the development of lyricism in general during the second half of the century. Firstly, the theory of the lyricism in Banville is treated. The privileged object is Petit Traité de poésie française, not to mention various other texts, such as critics, and prefaces. The second part describes the practice of lyricism in the work of Banville, while the third part establishes the synthesis. There is a wonderful diversity of strophic forms based on the principle of lyrical expression both in his poetry and in his plays.
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Demythologising the native : exploding the noble savage in the novels of Achebe, Ngugi, and Armah

Finn, Shaun January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Délires romantiques Musset, Nodier, Gautier, Hugo /

Rieben, Pierre-André. January 1989 (has links)
Thèse : Lettres : Zurich : 1987-88. / Bibliogr. p. 229-236.
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Le Génie du paysage : l'idéologie paysagère dans la littérature française des années 1800

Lefort, Luc Henri 16 January 2014 (has links) (PDF)
Le premier romantisme, au tournant du XIXe siècle, serait l'héritier du rousseauisme. Il nous semble pourtant lire une rupture radicale entre l'idée de nature comme l'entend le XVIIIe siècle et l'idée de paysage telle que l'expriment les jeunes écrivains des années 1800.L'idée de nature reste envisagée, jusqu'à la Révolution, comme le décor idéal d'un bonheur possible, dont témoignent, jusque sur le terrain, les paysagistes de la fin de l'Ancien Régime. Du jardin régulier au jardin paysager, le paysage n'est toujours conçu que comme le fond du tableau. Au lendemain de la Révolution, le paysage prend un tout autre sens. Il n'est plus l'écrin divin où doit s'épanouir l'homme raisonnable, il est devenu la figure sublime d'une nouvelle relation qu'a l'homme à lui-même. Les représentations de la culture des Lumières reposaient sur la transcendance et la verticalité ; elles font place aux représentations de la pensée romantique, construite sur l'immanence et l'horizontalité.Le paysage, en s'élevant ainsi au statut de concept, induit un nouveau rapport au temps et à l'espace, redéfinit le point de vue et l'horizon, fait primer le rapport sur l'essence. Cette métamorphose des représentations, qui signe l'entrée dans l'ère contemporaine, nous semble l'effet le plus profond du bouleversement qu'a produit la Révolution. Il convient, c'est notre thèse, de parler de l'émergence d'une idéologie paysagère, pour ces années 1800, si l'on veut comprendre ce qui engendre à la fois la littérature des Senancour, Germaine de Staël, Chateaubriand, la philosophie des Destutt de Tracy, Maine de Biran, et l'essor tant des sciences physiques, avec Georges Cuvier, que des sciences humaines, avec Jean-Baptiste Say, pour citer nos principaux auteurs.
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Un romantique en Anjou : Victor Pavie, auteur, journaliste et éditeur. Vie, oeuvre et correspondance

Trigalot, Guy 19 December 2012 (has links) (PDF)
Victor Pavie (1808-1886), né et mort à Angers, peut être considéré comme un écrivain romantique mineur qui appartint au cercle des premiers disciples de Victor Hugo. Protégé du sculpteur David d'Angers, confident de Sainte-Beuve, intime d'Adèle Hugo, il vécut passionnément l'aventure du Romantisme. Il resta fidèle aux idéaux de sa jeunesse jusqu'à sa mort, et fut qualifié de " gardien de la chapelle romantique " par Sainte-Beuve. Issu d'une famille d'imprimeurs, il diffusa et relaya, dans les colonnes du journal paternel, les combats des auteurs parisiens ; il créa et anima aussi une revue locale éphémère, La Gerbe, où de jeunes Angevins imitaient leurs idoles. Pavie dirigea à son tour le journal Les Affiches d'Angers et édita, entre autres, Gaspard de la Nuit, poèmes en prose d'Aloysius Bertrand, dont Baudelaire reconnut l'avant-gardisme. Auteur polygraphe, Victor Pavie signa des poésies, des récits de voyage, des mémoires, des études historiques ainsi que de nombreuses critiques d'art. Ses écrits reflètent une philosophie naturaliste, aux accents romantiques et religieux, teintée d'antimodernisme. Membre et responsable de plusieurs sociétés savantes angevines, il s'investit dans la création et la direction d'oeuvres charitables. Cette étude établit une biographie précise de Victor Pavie et tente de souligner les lignes de force de son parcours. Elle propose un inventaire le plus exhaustif possible de son oeuvre, et présente plusieurs manuscrits inédits. Elle s'appuie enfin sur une très riche correspondance, en grande partie également inédite, poursuivie avec quelques uns des plus grands noms de la littérature française du dix-neuvième siècle.

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