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"Noire et blanche" : la fête de nuit dans la littérature romantique (1821-1856) / Dark night and night life : night feast in romantic literature (1821-1856)

Chaumont, Bérangère 01 December 2017 (has links)
Le romantisme français est hanté par la fête de nuit, thème obsédant qui s’incarne dans les productions poétiques, dramatiques et narratives, majeures comme mineures, dès les libations de Smarra ou les Démons de la nuit de Charles Nodier. À partir de ce constat, cette thèse déploie et analyse le choix du cadre nocturne pour écrire la fête entre 1821 et 1856. L’étude du motif permet de rouvrir l’analyse de la nuit romantique pour montrer que ce thème livre, non pas une, mais plusieurs poétiques dont certaines se révèlent ancrées dans la modernité. La fête de nuit intègre tout d’abord l’imaginaire nocturne « traditionnel » du romantisme, lui-même hérité de représentations anciennes de la nuit, noire et claire. Or, ces nuits fantastiques, oniriques et lyriques ne sont pas toutes les nuits romantiques. Alors que la première moitié du XIXe siècle invente la nuit blanche, la littérature se fait la chambre d’échos bruyante de nuits parisiennes agitées, reflets d’une époque qui annonce les mythes de la ville-lumière et de la fête impériale. Ces images, qui circulent entre « littérature panoramique » et corpus romantique, trahissent la passion du siècle pour le spectaculaire. La fête de nuit transforme le quotidien en spectacle. Les fictions esquissent en outre des types de la fête de nuit parisienne souvent proches de la figure de l’auteur romantique, habituellement présenté comme un mélancolique solitaire. Porteuse de contrastes entre lumière et nuit, vie et mort, la fête de nuit apparaît finalement comme une posture existentielle et scripturaire adoptée par l’homme romantique qui entend se révolter contre la nuit noire, avec les feux et les fantaisies de la nuit blanche. / As a writing pattern, night feasts haunt French Romanticism since Nodier’s Smarra ou les Démons de la nuit (1821). The motif appears in poetic, dramatic and narrative works, in major as well as in minor productions. This thesis answers the following question : why is the night the place to write feasts in French Romanticism, between 1821 and 1856 ? In this way, this dissertation reopens the analysis of the Romantic night and shows that this theme provides not once but various poetics, some of them announcing modernity. Certainly, night feasts are part of a Romantic “classical” nocturnal imagination, inherited from ancient traditions. But fantastic, dreamlike and lyrical hues are not the only colors of the Romantic nights. In fact, thanks to the invention of night life in the early 19th century, Romantic works reflect restless Parisian nights, during a period which discovers night leisure activities, forecasting the myth of City of Light and the entertainment’s industry blooming during the Second Empire area. The images of the night feast, which circulate between “panoramic literature” and Romantic literature, reveal the century’s burning passion for sight. These nocturnal festivities transform everyday life into a show. Furthermore, fictions are brimming with archetypal characters inhabiting the Parisian festive nights, themselves often suggestive of the Romantic figure of the author, usually depicted as a melancholic loner. Based on contrasts, between light and darkness, life and death, the night feast is also an existential and creative pattern for Romantic authors who are using the night life and their lights as a way to rise up against the dark night.
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Les Classiques et les Romantiques : une histoire des querelles littéraires (1824-1834) / Classics and Romantics : a history of literary controversies (1824-1834)

Suzuki, Kazuhiko 07 December 2018 (has links)
Envenimée sous la Restauration, la querelle des classiques et des romantiques se joue en clair-obscur. Fils de la Révolution, le romantisme français se fait d’abord ombre du classicisme qui, sûr de sa splendeur, pourtant s’éteint. La décennie 1820 s’impose comme une période de transition au cours de laquelle l’obscure « nouvelle école » va détrôner la tradition classique pour conquérir sa part de lumière. Ce récit de l’exploit romantique, jusqu’ici, l’histoire littéraire n’en rend compte que par la seule voix des vainqueurs de la bataille. Cependant, lumière et ombre vont de pair, l’histoire du romantisme appelle une autre version pour en compléter la compréhension, version racontée par les défenseurs de la doctrine classique. Partant de cette hypothèse, la présente étude, consacrée à la période 1824-1834, se propose de revisiter ¬quelques grands moments de controverse sur le romantisme dans toutes ses problématiques. On verra ainsi Deschamps réagir à la condamnation académique d’Auger, le duel entre Hoffman et Hugo se poursuivre autour de la question poétique ou encore Janin et Nisard s’affronter sur la condition littéraire après 1830. Les tenants du romantisme ont tort de croire qu’ils l’ont inventé tout seuls ; cette nouvelle pensée esthétique, au contraire, s’est forgée à coups de conflits d’intérêts politiques et littéraires. Dans cette perspective, reconstituer l’enchevêtrement du classicisme et du romantisme permettra de mieux comprendre comment ces deux courants littéraires ont chacun pu construire l’image de soi en même temps que celle de l’autre. / The literary controversy between Classicism and Romanticism represents itself as a drama of light and shadow. Romanticism in the beginning was a shadow of the Classicism that, although proud of its past glory, began to decline. The decade 1820-1830 can be defined as a transition period, during which the obscure “newcomer” dethrones the “old champ”. French literary history has so far recounted this glorious story of the Romantics by referring exclusively to what they told. In other words, little has been done to examine the literary controversy seen by its losers. However, light and shadow go together; so to understand the history of Romanticism as a whole, it is necessary to complete it with another version told by the defenders of classical doctrine. With this in mind, this study attempts to revisit the decade 1824-1834 and to examine some historical controversies covering a wide range of subjects related to French Romanticism: thus we will be concerned with the anti-romantic speech of the academician Louis-Simon Auger that raised objections from Romantics such as Émile Deschamps, the debate between François-Benoît Hoffman and Victor Hugo about the poetic use of “image” or that of Désiré Nisard and Jules Janin about the condition of literature after the July Revolution of 1830. Romantics are wrong to consider Romanticism as their own creation. On the contrary, this new esthetic movement has been established through various conflicts between classical and romantic schools. From this point of view, analyzing their controversies will make it possible to understand how these two literary movements have created their own image as well as that of their opponent.
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Théorie et pratique du lyrisme chez Théodore de Banville / Theory and practice of lyricism in Théodore de Banville

Gomita, Tai 16 April 2015 (has links)
Au cours du XIXe siècle a eu lieu une grande réorganisation des genres poétiques. La poésie lyrique, parfois considérée comme mineure par rapport aux grands genres, a fini par absorber tous les autres genres poétiques. C'est dans ce courant qu'est né le mot Lyrisme. Pourtant cette notion doit toujours être éclaircie. Théodore de Banville était un poète considéré éminemment lyrique par ses contemporains et lui-même il le reconnaît. De plus, Banville est un poète qui avait une très vive conscience critique de la poésie lyrique et de son corrélat, le lyrisme. Poète lyrique, Banville est aussi un théoricien du lyrisme. D’où l’intérêt de confronter sa théorie du lyrisme et sa pratique, pour mieux saisir non seulement la nature du lyrisme banvillien, mais aussi le développement du lyrisme en général au cours de la seconde moitié du siècle. Dans un premier temps est traitée la théorie du lyrisme chez Banville. L’objet privilégié sera le Petit traité de poésie française et les critiques, sans oublier divers autres textes, tels que la préface et les avant-propos des œuvres. La deuxième partie décrit la pratique du lyrisme dans l’œuvre de Banville. On analyse la diversité admirable des formes strophiques, basée sur le principe de l’expression lyrique, tant dans ses recueils poétiques que dans son théâtre, pour en tenter dans la troisième partie la synthèse. / During the nineteenth century there was a major reorganization of poetic genres. Lyric poetry sometimes considered minor compared to the major genres, eventually absorb all the other poetic genres. It is in this current was born the word lyricism. Yet this concept must still be clarified. Théodore de Banville was a poet regarded by his contemporaries as lyrical, as the poet himself acknowledged. In addition, Banville is a poet who had a very strong critical awareness of lyric poetry and its correlate, lyricism. Lyric poet, Banville is also a theorist of lyricism. Therefore it is important to confront the theory and practice of lyricism, in order to understand better not only the nature of the lyricism of Banville, but also the development of lyricism in general during the second half of the century. Firstly, the theory of the lyricism in Banville is treated. The privileged object is Petit Traité de poésie française, not to mention various other texts, such as critics, and prefaces. The second part describes the practice of lyricism in the work of Banville, while the third part establishes the synthesis. There is a wonderful diversity of strophic forms based on the principle of lyrical expression both in his poetry and in his plays.
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Demythologising the native : exploding the noble savage in the novels of Achebe, Ngugi, and Armah

Finn, Shaun January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'influence qu'exercent certains rôles d'opéra français romantique, requérant à la fois plusieurs types différents de voix de soprano, sur le développement vocal de l'interprète

Latouche, Jessica 27 March 2023 (has links)
Plusieurs opéras français de l'époque romantique comportent des rôles pour soprano possédant un registre particulièrement étendu, requérant aussi de l'agilité, de la puissance et une largeur. Pensons ici aux rôles de Juliette (Roméo et Juliette, Charles Gounod), Marguerite (Faust, Charles Gounod), Manon (Manon, Jules Massenet), Louise (Louise, Gustave Charpentier), Leila (Les pêcheurs de perles, Georges Bizet), ou même Olympia, Stella, Antonia et Giulietta (Les Contes d'Hoffmann, Jacques Offenbach), qui ont tous été composés à l'origine pour une seule et même interprète. Dans ces opéras, le personnage évolue en même temps qu'une orchestration de plus en plus intense. Ces rôles ont un principal point en commun : ils demandent une grande souplesse, mais également une puissance pour surpasser un orchestre parfois très étoffé avec une ligne vocale dramatique et grave, tout en gardant la brillance. Ainsi, une partie de ces rôles pourrait être soutenue par une voix légère, et l'autre partie par une voix large. Malgré certaines croyances, seules certaines sopranos sont en mesure d'interpréter ces grands rôles. Ayant les deux facettes dans ma voix, je me suis dirigée vers ce répertoire tout destiné pour mon type de voix. J'ai donc appris et travaillé quatre rôles de l'opéra français de l'ère romantique, soient Marguerite (Faust, C. Gounod), Leila (Les pêcheurs de perles, G. Bizet), Juliette (Roméo et Juliette, C. Gounod) et Manon (Manon, J. Massenet). Dans cette recherche, je me suis fiée à mon expérience personnelle ainsi qu'à celle d'interprètes et de chefs d'orchestre de renommée internationale afin de recueillir des données pour répondre à la question "Comment développer les caractéristiques vocales nécessaires pour une interprète qui désire chanter les rôles de soprano français romantiques qui requièrent plusieurs types de voix différents?" Par cette recherche, j'ai tenté de répondre à cette question, tout en trouvant des réponses auxquelles je ne m'attendais pas... le but direct étant d'interpréter ces rôles de la façon la plus rapprochée de ce qu'aurait désiré le compositeur. / Several French operas of the Romantic period which we find roles for a type of soprano voice with a particularly extensive register, also requiring agility, but also power and width. Think here of Juliette (Roméo et Juliette, Charles Gounod), Marguerite (Faust, Charles Gounod), Manon (Manon, Jules Massenet), Louise (Louise, Gustave Charpentier), Leila (Les pêcheurs de perles, Georges Bizet), or even Olympia, Stella, Antonia, and Giulietta (Contes d'Hoffmann, Jacques Offenbach), all of which were originally composed for the same performer. In these operas, the character evolves at the same time as an increasingly intense orchestration. These roles have one main point in common: they require both a great flexibility, but also a power to surpass an orchestra sometimes very rich with a dramatic and low vocal line, while keeping the brilliance. Thus, one part of these roles could be supported by a light voice, and the other part by a wide voice. Despite certain beliefs, only certain sopranos are able to interpret these great roles. Having both facets in my voice, I turned to this repertoire, which was designed for my type of voice. I therefore learned and worked on four roles from French opera of the romantic era, namely Marguerite (Faust, C. Gounod), Leila (Les pêcheurs de perles, G. Bizet), Juliette (Roméo et Juliette, C. Gounod) and Manon (Manon, J. Massenet).In this research, I relied on my personal experience as well as that of internationally renowned performers and conductors to gather data to answer the question, "How is it possible to develop the vocal characteristics necessary for a performer who wishes to sing the romantic French soprano roles that require many different voice types?" Through this research, I attempted to answer this question, while finding answers that I did not expect...the direct goal being to perform these roles as close to what the composer would have desired.
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Délires romantiques Musset, Nodier, Gautier, Hugo /

Rieben, Pierre-André. January 1989 (has links)
Thèse : Lettres : Zurich : 1987-88. / Bibliogr. p. 229-236.
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Le Génie du paysage : l'idéologie paysagère dans la littérature française des années 1800

Lefort, Luc Henri 16 January 2014 (has links) (PDF)
Le premier romantisme, au tournant du XIXe siècle, serait l'héritier du rousseauisme. Il nous semble pourtant lire une rupture radicale entre l'idée de nature comme l'entend le XVIIIe siècle et l'idée de paysage telle que l'expriment les jeunes écrivains des années 1800.L'idée de nature reste envisagée, jusqu'à la Révolution, comme le décor idéal d'un bonheur possible, dont témoignent, jusque sur le terrain, les paysagistes de la fin de l'Ancien Régime. Du jardin régulier au jardin paysager, le paysage n'est toujours conçu que comme le fond du tableau. Au lendemain de la Révolution, le paysage prend un tout autre sens. Il n'est plus l'écrin divin où doit s'épanouir l'homme raisonnable, il est devenu la figure sublime d'une nouvelle relation qu'a l'homme à lui-même. Les représentations de la culture des Lumières reposaient sur la transcendance et la verticalité ; elles font place aux représentations de la pensée romantique, construite sur l'immanence et l'horizontalité.Le paysage, en s'élevant ainsi au statut de concept, induit un nouveau rapport au temps et à l'espace, redéfinit le point de vue et l'horizon, fait primer le rapport sur l'essence. Cette métamorphose des représentations, qui signe l'entrée dans l'ère contemporaine, nous semble l'effet le plus profond du bouleversement qu'a produit la Révolution. Il convient, c'est notre thèse, de parler de l'émergence d'une idéologie paysagère, pour ces années 1800, si l'on veut comprendre ce qui engendre à la fois la littérature des Senancour, Germaine de Staël, Chateaubriand, la philosophie des Destutt de Tracy, Maine de Biran, et l'essor tant des sciences physiques, avec Georges Cuvier, que des sciences humaines, avec Jean-Baptiste Say, pour citer nos principaux auteurs.
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Un romantique en Anjou : Victor Pavie, auteur, journaliste et éditeur. Vie, oeuvre et correspondance

Trigalot, Guy 19 December 2012 (has links) (PDF)
Victor Pavie (1808-1886), né et mort à Angers, peut être considéré comme un écrivain romantique mineur qui appartint au cercle des premiers disciples de Victor Hugo. Protégé du sculpteur David d'Angers, confident de Sainte-Beuve, intime d'Adèle Hugo, il vécut passionnément l'aventure du Romantisme. Il resta fidèle aux idéaux de sa jeunesse jusqu'à sa mort, et fut qualifié de " gardien de la chapelle romantique " par Sainte-Beuve. Issu d'une famille d'imprimeurs, il diffusa et relaya, dans les colonnes du journal paternel, les combats des auteurs parisiens ; il créa et anima aussi une revue locale éphémère, La Gerbe, où de jeunes Angevins imitaient leurs idoles. Pavie dirigea à son tour le journal Les Affiches d'Angers et édita, entre autres, Gaspard de la Nuit, poèmes en prose d'Aloysius Bertrand, dont Baudelaire reconnut l'avant-gardisme. Auteur polygraphe, Victor Pavie signa des poésies, des récits de voyage, des mémoires, des études historiques ainsi que de nombreuses critiques d'art. Ses écrits reflètent une philosophie naturaliste, aux accents romantiques et religieux, teintée d'antimodernisme. Membre et responsable de plusieurs sociétés savantes angevines, il s'investit dans la création et la direction d'oeuvres charitables. Cette étude établit une biographie précise de Victor Pavie et tente de souligner les lignes de force de son parcours. Elle propose un inventaire le plus exhaustif possible de son oeuvre, et présente plusieurs manuscrits inédits. Elle s'appuie enfin sur une très riche correspondance, en grande partie également inédite, poursuivie avec quelques uns des plus grands noms de la littérature française du dix-neuvième siècle.
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Signes et traces dans l’œuvre poétique de Günter Eich (1907-1972) / Signs and traces in the poetic work of Günter Eich (1907-1972)

Attia, Sandie 24 November 2009 (has links)
L’étude porte sur les catégories "signes" (Zeichen) et "traces" (Spuren) dans l’œuvre poétique et les déclarations poétologiques de Günter Eich (1907-1972). Signes naturels, linguistiques, traces biographiques et intertextuelles, relevé de stigmates historiques (Spurensicherung) imprègnent l’œuvre sous forme d’images poétiques et de concepts poétologiques. Complémentaires ou opposés, ils éclairent le parcours complexe du poète, du déchiffrement des signes naturels au souhait tardif de "ne pas laisser de traces", de la collecte de traces au tracé de l’écriture (et à son effacement) dans des textes lus comme des palimpsestes d’écrits antérieurs. A partir de documents d’archives inédits (manuscrits, correspondances, notes), de bibliothèques d’auteurs et d’entretiens avec des proches du poète, le rôle des signes et des traces dans les relations entre écriture poétique et réalité exogène est examiné en croisant processus d’écriture (méthodes de critique génétique) et réception des textes, celle-ci orientant à son tour les tracés poétiques ultérieurs. Le travail montre les interactions entre lecture et écriture du monde, le traitement des signes et traces étant à la fois un acte de déchiffrement et l’esquisse d’un nouveau balisage poétique (Zeichen-Setzung) du langage et du réel. Cette nouvelle approche de l'évolution de la poétique et de la poésie de Günter Eich éclaire le rapport problématique du poète au réel, à la tradition lyrique et à l’histoire de son temps en situant son œuvre au confluent de problématiques romantiques anciennes et d’une nouvelle fonction de la poésie née de la situation historique. / This study probes into the categories of “signs” (Zeichen) and “traces” (Spuren) in Günter Eich's poetic œuvre and poetological statements. Natural and linguistic signs, biographical and intertextual traces, accounts of historical stigmas (Spurensicherung) permeate his work through poetic images and poetological concepts. Whether complementary or antagonistic, they shed light on the poet's complex progress, from the deciphering of natural signs to his late desire to “leave no trace”, from the collecting of traces to the traces of writing (and its erasure) within texts that are read as the palimpsests of former writings. Relying on unpublished archives (manuscripts, correspondences, notes), on authors' private collections and on interviews of the poet's relatives and friends, we show how signs and traces shape out the relationships between poetic writing and the outer reality through a cross-study of writing processes (using genetic criticism) and the reception of texts (which, in turn, shapes out future poetic tracings). This study shows the interactions between the reading and the writing of the world, the treatment of signs and traces being both an act of deciphering and the sketching out of a new poetic marking out (Zeichen-Setzung) of language and of the real world. This new approach of the evolution of Günter Eich's poetics and poetry accounts for the poet's problematic relation to reality, to the lyrical tradition and to contemporary history by situating his work at the junction of ancient romantic issues and of a new function of poetry born from the historical context.
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La représentation du seizième siècle dans le théâtre romantique (1826-1842) / The representation of the sixteenth century in Romantic theatre (1826-1842)

Arthur, Stéphane 21 October 2009 (has links)
Cette thèse a pour ambition de montrer que la représentation du seizième siècle constitue un élément définitoire du théâtre romantique. Le rapport des dramaturges à leurs sources éclaire le goût du seizième siècle qu’ont eu les romantiques et témoigne de la constitution d’un patrimoine dramatique et de la défense d’une poétique qui se veut en rupture avec la tradition théâtrale classique (première partie). Les territoires privilégiés du seizième siècle romantique sont en particulier la France de François Ier, l’Espagne (et l’Empire) de Charles Quint puis de Philippe II, la France des guerres de Religion, l’Angleterre et l’Italie (seconde partie). / This thesis aims at demonstrating that the representation of the sitxteenth century is a criterion which defines Romantic theatre. First, it underscores the relationship between playwhrights and their sources, which enlightens the Romantic taste of the sixteenth century and shows the establishment of a dramatic heritage and of the safeguard of a poetic that wants to break away from the classic theatrical tradition. Then, it focuses on Romantic-sixteenth- century favourite settings : France during the time of Francis the First, Spain (and Empire) of Charles the Fifth and then of Philip the Second, France during the period of the Religious Wars, and finally England and Italy.

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