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Essentia indifferens: études sur l'antériorité, l'homogénéité et l'unité dans la métaphysique de Jean Duns ScotGilon, Odile 25 November 2009 (has links)
Ce travail porte sur l'application et l'utilisation par Jean Duns Scot de la théorie de l'indifférence de l'essence, issue du péripatétisme arabe, et se donne pour enjeu d'en comprendre le fonctionnement conceptuel. Solution conjointe aux questions de la constitution ontologique des choses, des rapports entre le langage et la réalité et du mode d'appréhension des notions générales dans l'abstraction, la théorie de l'indifférence de l'essence sert de sous-bassement à la métaphysique de Duns Scot. C'est au moyen de cette théorie qu'il est possible, comme le montre cette recherche, de relire certains grands thèmes de la métaphysique scotiste: la théorie de la nature commune et de l'haeccéité, la connaissance abstractive (cognitio abstractiva), et la théorie de la non identité formelle. Le travail tente surtout de dégager le caractère proprement méthodologique de la théorie des trois états de l'essence (triplex status essentiae), répondant à la question du statut de l'essence indifférente, à celle des prédicats d'ordre supérieur et au problème de la séparation dans l'abstraction. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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ENS INDIFFERENS. HEIDEGGER E DUNS SCOTO (1910 - 1917) / Ens indifferens. Heidegger and Duns Scotus (1910-1917)BORACCHI, STEFANO 13 July 2017 (has links)
Il rapporto del giovane Heidegger con Duns Scoto viene analizzato con particolare riferimento alla tesi del 1916 "La dottrina delle categorie e del significato in Duns Scoto". Il pensatore scolastico viene indicato come fonte di primaria importanza per lo sviluppo dell'ontologia heideggeriana matura attraverso alcuni elementi chiave: l'univocità del concetto di essere, la razionalità di principio dell'individuo, la ricerca di un linguaggio descrittivo adatto alla filosofia. Carl Braig risulta uno degli autori il cui contributo determinò maggiormente in Heidegger l'interesse per i problemi dell'ontologia scotista. / The young Heidegger’s relationship to Duns Scotus is analysed with particular reference to the thesis on “Duns Scotus’s Doctrine of Categories and Meaning” (1916). The scholastic thinker is shown to be a source of primary importance for Heidegger’s mature ontology by the means of some key features: the univocity of the concept of Being, the basic intelligibility of the individual, the search for a descriptive language suitable for philosophy. Carl Braig turns out to be one of the authors who contributed the most to determine Heidegger’s interest in the problems of scotist ontology.
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Mary Among the Missionaries: Articulation and Reception of the Immaculate Conception in Sixteenth Century Franciscan Evangelization of Indigenous Peoples in Central Mexico and Seventeenth Century Church HomileticsRomero, Michael A. 13 July 2022 (has links)
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Normes et objets du savoir dans les premiers essais leibniziens / Norms and objects of knowledge in Leibniz’s early writingsPicon, Marina 11 December 2015 (has links)
La doctrine leibnizienne de la science repose-t-elle sur une théorie de la connaissance? Après avoir montré, dans des travaux préalables, qu’une telle dépendance ne se rencontre pas dans l’œuvre de la maturité, nous nous intéressons ici aux premiers écrits de Leibniz. La Nova Methodus discendae docendaeque Jurisprudentiae (1667) dresse, suivant l’exemple de Bacon, un inventaire raisonné des disciplines que doit réunir la nouvelle encyclopédie. Comme dans les projets leibniziens ultérieurs, cet inventaire est précédé de la distinction entre types de savoir en fonction des critères logiques selon lesquels les propositions se répartissent entre histoires, observations et théorèmes. Nous nous attachons en particulier à la définition de ceux-ci comme propositions « démontrables ex terminis ». Cette norme de la science étant posée, quels fondements in re Leibniz entend-t-il donner au savoir démonstratif ? Prenant pour fil conducteur sa polémique avec l’humaniste Marius Nizolius, nous étudions sa tentative pour fonder la validité des propositions de vérité éternelle sur des universaux subsistant indépendamment de l’existence des individus. Ce n’est cependant que dans les premiers écrits parisiens (1672-1673) que se dégage sa réponse définitive à ce problème : apparue d’abord comme un autre nom de la signification qu’« exprime » une définition, la notion d’idée y prend consistance en tant qu’archétype subsistant en Dieu. Les principaux traits de la théorie leibnizienne de la science sont ainsi fixés, indépendamment de toute « doctrine de l’entendement ». / Does Leibniz’s doctrine of demonstrative knowledge rest upon a theory of cognition? Having shown in previous articles that such was not the case in his mature works, we now turn to his early writings. The Nova Methodus discendae docendaeque Jurisprudentiae (1667) contains a reasoned inventory of the disciplines that should constitute the new encyclopaedia. As in later projects, Leibniz precedes this inventory with a classification of the types of knowledge based on the logical criteria according to which propositions are divided in histories, observations and theorems. Particular attention is given to the definition of the latter as propositions « demonstrable ex terminis ».This norm of scientific necessity once defined, what real (in re) foundation does Leibniz give to demonstrative knowledge? Following the various threads offered by his polemic against the Italian humanist Marius Nizolius, we study Leibniz’s attempt to ground the validity of propositions of eternal truth on universals subsisting independently of the existence of individuals. But one has to wait until the first Paris writings (1672-1673) to see the emergence of his mature answer to that problem: first conceived after the model of the significatio which a definition « expresses », the notion of idea reaches its latter ontological status as an archetype subsisting in God’s mind. The principal features of Leibniz’s theory of demonstrative knowledge are thus in place, prior to and independently of what he will later call his « doctrine of the understanding ».
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