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Les hommes gagnent-ils à soutenir l'égalité des sexes en milieu de travail?Bouchard, Nathalie 12 April 2018 (has links)
Le présent travail vise à expliquer pourquoi la discrimination contre les femmes persiste dans certains pays, alors qu'elle parvient à être éliminée dans d'autres. Notre explication met en exergue le rôle que jouent les hommes dans l'abolition de la discrimination. Dans le cadre d'un modèle en équilibre général dynamique, nous modélisons la discrimination sous la forme d'une inégalité salariale entre les hommes et les femmes, à niveau de qualification égal. Nous supposons qu'en l'absence d'institutions publiques protégeant les femmes sur le marché de l'emploi qualifié, cette différence dans les salaires provient d'un différentiel de productivité causé par la présence de harcèlement et d'agression sexuelle en milieu de travail qui affecte de manière systématique le groupe social des femmes. Nous avons obtenu quelques résultats importants. D'une part, en présence de discrimination en milieu de travail, les femmes ne gagnent pas à investir en capital humain en vue d'obtenir un emploi qualifié, alors que les hommes y gagnent. D'autre part, en absence de discrimination, les femmes y gagnent alors que pour les hommes, tout dépend de la qualité des institutions de gouvernance. Puisqu'elle passe par le soutien des hommes, l'élimination de la discrimination contre les femmes en milieu de travail sera effective à condition que la qualité des institutions de gouvernance soit suffisante.
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The gender pay gap among university professors: the role of individual and organizational determinantsDoucet, Christine 06 1900 (has links)
Cette étude de cas, composée de trois articles, examine les diverses sources d’explication de l’écart salarial selon le genre chez les professeurs d’une grande université de recherche canadienne.
Le premier article analyse les écarts selon le genre sur les primes “de marché” à partir de données d’un sondage réalisé auprès des professeurs en 2002. Une analyse des correspondances donne une solution à deux facteurs dans laquelle le second facteur oppose clairement les professeurs qui ont reçu une prime à ceux qui n’en n’ont pas reçue. Le genre est fortement associé à ce facteur, la catégorie “femme” se retrouvant du côté de l’axe associé à l’absence de primes de marché. Les résultats de la régression logistique confirment que le secteur d’activité, la fréquence des contrats de recherche, la valorisation du salaire ainsi que le rang combiné à l’ancienneté sont reliés à la présence de primes de marché, tel que proposé par les hypothèses. Toutefois, même après avoir contrôlé pour ces relations, les femmes sont toujours près de trois fois moins susceptibles de s’être vu attribuer des primes de marché que leurs homologues masculins. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que dans un contexte où les salaires sont déterminés par convention collective, la réindividualisation du processus de détermination des salaires — en particulier le versement de primes de marché aux professeurs d’université — peut favoriser la réapparition d’écarts de salaire selon le genre.
Le second article est réalisé à partir de données administratives portant sur les années 1997 à 2006. Les contributions respectives de quatre composantes de la rémunération à l’écart salarial selon le genre y sont analysées, soit le salaire de base, l’accès au rang de professeur titulaire, l’accès aux primes de marché et chaires de recherche du Canada, de même que les montants reçus. Les composantes varient quant à leur degré de formalisation. Ceci permet de tester l’hypothèse selon laquelle l’ampleur de l’écart salarial selon le genre varie en fonction du degré de formalisation des composantes salariales. Nous déterminons également dans quelle mesure l’écart selon le genre sur les diverses composantes de la rémunération varie en fonction de la représentation relative des femmes professeurs au sein des unités. Les résultats démontrent l’existence de variations dans l’ampleur des différences selon le genre en fonction du degré de formalisation des pratiques de rémunération. Qui plus est, après contrôles, la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont fortement représentées.
Le dernier article examine les mécanismes pouvant mener à un écart selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché chez les professeurs de l’institution. Les processus d’attribution de ces suppléments salariaux sont examinés à partir d’entretiens réalisés avec 17 administrateurs à tous les niveaux hiérarchiques de l’institution et dans une diversité d’unités académiques. Les résultats suggèrent que les différences selon le genre pourraient être liées à des caractéristiques spécifiques du processus d’attribution et à une distribution inégale des primes aux unités à forte représentation féminine.
De façon générale, les résultats démontrent que l’écart de rémunération selon le genre chez les professeurs de cette université n’est pas totalement expliqué par des différences dans les caractéristiques individuelles des hommes et femmes. L’analyse révèle que l’écart réside dans des différences selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché et aux chaires de recherches du Canada et, dans une moindre mesure, au rang de professeur titulaire. Aucune différence n’est observée sur le salaire de base et le montant des primes salariales reçues, que celles-ci soient dites de “marché” ou associées à une chaire de recherche du Canada. Qui plus est, on constate que la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont le mieux représentées. L’accès différencié selon le genre aux primes de marché qui est observé pourrait être lié à certains processus organisationnels qui limitent les probabilités d’octrois à des femmes. Les femmes pourraient être particulièrement désavantagées dans ce système d’octroi, pour plusieurs raisons. L’existence de différences selon le genre en ce qui a trait aux dispositions ou habiletés des individus à négocier leur salaire est évoquée et supposée par certains administrateurs. Un accès limité aux informations concernant la politique de primes pourrait réduire la probabilité que des femmes tentent d’obtenir ces suppléments salariaux. Les directeurs d’unités, qui sont en majorité des hommes, pourraient être biaisées en faveur des professeurs masculins dans leurs évaluations s’ils tendent à favoriser ceux qui leurs ressemblent. Il est également possible que les directeurs d’unités où les femmes sont les mieux représentées n’aient pas reçu d’information sur les primes de marché ou que des traditions disciplinaires les aient rendu réticents à demander des primes. / This case study examines the various sources of explanation of the gender pay gap among professors at a large Canadian research university. It comprises three articles.
The first article analyzes gender differences in “market supplements” using data from a survey of professors conducted in 2000. The correspondence analysis produces a two-factor solution in which the second axis clearly opposes faculty who receive market supplement to those who do not. Gender is strongly related to this factor, with the female category on the side of the axis associated with the absence of market supplement. The results of the logistic regression confirm that field of specialization, frequency of external research contracts, faculty members’ values and attitudes towards remuneration and seniority within rank are all related to the award of market supplements, as hypothesized. However, women were still almost three times less likely than men to have been awarded market supplements after controlling for these relationships. Overall, the results suggest that within a collective bargaining context, reindividualization of the pay determination process — notably, the payment of market supplements to faculty — may reopen pay differences by gender.
The second article uses administrative data for years 1997 to 2006. We estimate the respective contributions to the gender pay gap of four pay components: base pay, promotion to full professor, access to market supplements and Canada research chairs as well as the amounts received. These are characterized by various levels of formalization. This allows testing the hypothesis that the magnitude of gender differences in pay varies with the extent of formalization of pay components. We also determine how gender differences on each pay component vary according to the relative representation of female faculty members within units. We find some evidence that the magnitude of gender differences varies with the degree of formalization in remuneration practices. We also find that, other things being equal, pay is lower in units with a high proportion of females.
The last article examines the mechanisms that may lead to gender differences in access to ‘market supplements’ among professors. The process of awarding pay in excess for the amounts provided for in a collective agreement are examined based on interviews with 17 administrators at all hierarchical levels and in various academic units. Results suggest that gender differences in the likelihood of receiving an award may be related to specific features of the award process and to an unequal distribution of awards to units with strong female representation.
Overall, the results show that the gender pay gap among professors at this university is not entirely accounted for by differences in the individual characteristics of male and female professors. The analysis reveals that the pay gap resides in gender differences in access to market supplements and Canada research chairs (CRCs) and, to a lesser extent, to the full professor rank. No difference is found on base pay or on the amounts of pay supplements received, whether they are “market” premiums or supplements associated to a CRC. Furthermore, pay tends to be lower in units where female representation is highest. The observed gender differences in access to market supplements could be due to organizational processes that reduce the likelihood of awards to women. There are several reasons why female faculty members are particularly disadvantaged in this award system. Gender differences in the propensity or ability to negotiate are alleged (and assumed) by some of those negotiating. More limited access to information about supplements reduces the likelihood that women will pursue them. Chairpersons, who are mostly males, may allow gender bias to influence their evaluations of faculty members, perhaps because they tend to favor others like themselves. It may also be that chairpersons from the units where women are better represented do not have access to information about market supplements or that disciplinary traditions make them reluctant to request them.
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Modélisation multi-agents d'une économie monétaire de production : un système dynamique et complexe d'interactions réelles et monétaires entre des agents multiples, hétérogènes, autonomes et concurrentsSeppecher, Pascal 05 December 2011 (has links) (PDF)
Nous présentons un modèle numérique d'économie de marché décentralisée, fonctionnant hors de l'équilibre, composée de deux grands groupes d'agents (entreprises et ménages) auxquels sont respectivement associées deux fonctions économiques principales (production et consommation). Ces fonctions s'exercent dans le respect des règles des économies capitalistes (propriété privée des moyens de production, échanges monétaires, salariat). Les agents sont des individus en interaction directe et indirecte (et non des agents représentatifs ou des agrégats), chacun poursuivant son propre but, agissant en fonction de son état individuel et de l'environnement proche, sans se préoccuper du tout de l'équilibre général du système et sans contrôle supérieur (ni de la part d'un planificateur, ni d'un commissaire-priseur). Le modèle respecte les trois principes essentiels des économies monétaires: - le processus de production prend du temps et les entreprises ont besoin de crédit pour lancer ce processus; - la monnaie est endogène, elle est créée par le crédit bancaire à la production; - les entreprises sont guidées par le motif de profit et ce profit est monétaire. Implémenté en Java, le modèle se présente comme un laboratoire virtuel permettant de conduire de véritables expériences "in silico". Les interactions réelles et monétaires entre les agents (multiples, hétérogènes, autonomes et concurrents) forment un système dynamique et complexe dont les propriétés macroéconomiques ne sont pas postulées. Nous reconstruisons ainsi les conditions de l'émergence de comportements macroéconomiques inobservables dans les modèles basés sur les notions d'agent représentatif et d'équilibre général.
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Inégalité, mobilité et hétérogénéité sur le marché du travail : Contribution Empiriques et MéthodiquesBonhomme, Stéphane 23 May 2006 (has links) (PDF)
Ce travail rassemble quatre essais consacrés à l'étude de l'hétérogénéité et des dynamiques individuelles sur le marché du travail. Le premier chapitre met en évidence le lien entre mobilité (inertie) et le degré de persistance des inégalités. Nous employons une méthode statistique simple et originale pour étudier les trajectoires individuelles de salaires, et l'appliquons à des données françaises couvrant la période 1990-2002. Nous trouvons que la récession du début des années 1990 a été associée à une augmentation des inégalités longitudinales.<br />Dans le deuxième chapitre nous étudions l'effet de la mobilité entre emplois sur les corrélations entre salaires et caractéristiques non salariales. Dans notre modèle, de fortes préférences pour ces caractéristiques ne se traduisent pas nécessairement en corrélations négatives si les frictions de mobilité sont importantes. Sur données européennes, nous estimons de fortes préférences pour certaines caractéristiques telles que le type de travail ou la sécurité de l'emploi, ainsi que des différentiels de salaires très faibles entre niveaux d'aménités.<br />Les chapitres 3 et 4 introduisent une méthode de modélisation de l'hétérogénéité inobservée : l'analyse en composantes indépendantes. Celle-ci diffère de l'analyse en composantes principales en ce que les facteurs ne sont pas supposés simplement non corrélés, mais statistiquement indépendants. Cette hypothèse permet d'identifier les facteurs de manière non ambigüe. Nous appliquons notre méthode à des données de salaires de l'éducation pour l'année 1995 en France. Nos résultats suggèrent une relation complexe et multidimensionnelle entre le niveau d'étude et son rendement sur le marché du travail.
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The gender pay gap among university professors: the role of individual and organizational determinantsDoucet, Christine 06 1900 (has links)
Cette étude de cas, composée de trois articles, examine les diverses sources d’explication de l’écart salarial selon le genre chez les professeurs d’une grande université de recherche canadienne.
Le premier article analyse les écarts selon le genre sur les primes “de marché” à partir de données d’un sondage réalisé auprès des professeurs en 2002. Une analyse des correspondances donne une solution à deux facteurs dans laquelle le second facteur oppose clairement les professeurs qui ont reçu une prime à ceux qui n’en n’ont pas reçue. Le genre est fortement associé à ce facteur, la catégorie “femme” se retrouvant du côté de l’axe associé à l’absence de primes de marché. Les résultats de la régression logistique confirment que le secteur d’activité, la fréquence des contrats de recherche, la valorisation du salaire ainsi que le rang combiné à l’ancienneté sont reliés à la présence de primes de marché, tel que proposé par les hypothèses. Toutefois, même après avoir contrôlé pour ces relations, les femmes sont toujours près de trois fois moins susceptibles de s’être vu attribuer des primes de marché que leurs homologues masculins. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que dans un contexte où les salaires sont déterminés par convention collective, la réindividualisation du processus de détermination des salaires — en particulier le versement de primes de marché aux professeurs d’université — peut favoriser la réapparition d’écarts de salaire selon le genre.
Le second article est réalisé à partir de données administratives portant sur les années 1997 à 2006. Les contributions respectives de quatre composantes de la rémunération à l’écart salarial selon le genre y sont analysées, soit le salaire de base, l’accès au rang de professeur titulaire, l’accès aux primes de marché et chaires de recherche du Canada, de même que les montants reçus. Les composantes varient quant à leur degré de formalisation. Ceci permet de tester l’hypothèse selon laquelle l’ampleur de l’écart salarial selon le genre varie en fonction du degré de formalisation des composantes salariales. Nous déterminons également dans quelle mesure l’écart selon le genre sur les diverses composantes de la rémunération varie en fonction de la représentation relative des femmes professeurs au sein des unités. Les résultats démontrent l’existence de variations dans l’ampleur des différences selon le genre en fonction du degré de formalisation des pratiques de rémunération. Qui plus est, après contrôles, la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont fortement représentées.
Le dernier article examine les mécanismes pouvant mener à un écart selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché chez les professeurs de l’institution. Les processus d’attribution de ces suppléments salariaux sont examinés à partir d’entretiens réalisés avec 17 administrateurs à tous les niveaux hiérarchiques de l’institution et dans une diversité d’unités académiques. Les résultats suggèrent que les différences selon le genre pourraient être liées à des caractéristiques spécifiques du processus d’attribution et à une distribution inégale des primes aux unités à forte représentation féminine.
De façon générale, les résultats démontrent que l’écart de rémunération selon le genre chez les professeurs de cette université n’est pas totalement expliqué par des différences dans les caractéristiques individuelles des hommes et femmes. L’analyse révèle que l’écart réside dans des différences selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché et aux chaires de recherches du Canada et, dans une moindre mesure, au rang de professeur titulaire. Aucune différence n’est observée sur le salaire de base et le montant des primes salariales reçues, que celles-ci soient dites de “marché” ou associées à une chaire de recherche du Canada. Qui plus est, on constate que la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont le mieux représentées. L’accès différencié selon le genre aux primes de marché qui est observé pourrait être lié à certains processus organisationnels qui limitent les probabilités d’octrois à des femmes. Les femmes pourraient être particulièrement désavantagées dans ce système d’octroi, pour plusieurs raisons. L’existence de différences selon le genre en ce qui a trait aux dispositions ou habiletés des individus à négocier leur salaire est évoquée et supposée par certains administrateurs. Un accès limité aux informations concernant la politique de primes pourrait réduire la probabilité que des femmes tentent d’obtenir ces suppléments salariaux. Les directeurs d’unités, qui sont en majorité des hommes, pourraient être biaisées en faveur des professeurs masculins dans leurs évaluations s’ils tendent à favoriser ceux qui leurs ressemblent. Il est également possible que les directeurs d’unités où les femmes sont les mieux représentées n’aient pas reçu d’information sur les primes de marché ou que des traditions disciplinaires les aient rendu réticents à demander des primes. / This case study examines the various sources of explanation of the gender pay gap among professors at a large Canadian research university. It comprises three articles.
The first article analyzes gender differences in “market supplements” using data from a survey of professors conducted in 2000. The correspondence analysis produces a two-factor solution in which the second axis clearly opposes faculty who receive market supplement to those who do not. Gender is strongly related to this factor, with the female category on the side of the axis associated with the absence of market supplement. The results of the logistic regression confirm that field of specialization, frequency of external research contracts, faculty members’ values and attitudes towards remuneration and seniority within rank are all related to the award of market supplements, as hypothesized. However, women were still almost three times less likely than men to have been awarded market supplements after controlling for these relationships. Overall, the results suggest that within a collective bargaining context, reindividualization of the pay determination process — notably, the payment of market supplements to faculty — may reopen pay differences by gender.
The second article uses administrative data for years 1997 to 2006. We estimate the respective contributions to the gender pay gap of four pay components: base pay, promotion to full professor, access to market supplements and Canada research chairs as well as the amounts received. These are characterized by various levels of formalization. This allows testing the hypothesis that the magnitude of gender differences in pay varies with the extent of formalization of pay components. We also determine how gender differences on each pay component vary according to the relative representation of female faculty members within units. We find some evidence that the magnitude of gender differences varies with the degree of formalization in remuneration practices. We also find that, other things being equal, pay is lower in units with a high proportion of females.
The last article examines the mechanisms that may lead to gender differences in access to ‘market supplements’ among professors. The process of awarding pay in excess for the amounts provided for in a collective agreement are examined based on interviews with 17 administrators at all hierarchical levels and in various academic units. Results suggest that gender differences in the likelihood of receiving an award may be related to specific features of the award process and to an unequal distribution of awards to units with strong female representation.
Overall, the results show that the gender pay gap among professors at this university is not entirely accounted for by differences in the individual characteristics of male and female professors. The analysis reveals that the pay gap resides in gender differences in access to market supplements and Canada research chairs (CRCs) and, to a lesser extent, to the full professor rank. No difference is found on base pay or on the amounts of pay supplements received, whether they are “market” premiums or supplements associated to a CRC. Furthermore, pay tends to be lower in units where female representation is highest. The observed gender differences in access to market supplements could be due to organizational processes that reduce the likelihood of awards to women. There are several reasons why female faculty members are particularly disadvantaged in this award system. Gender differences in the propensity or ability to negotiate are alleged (and assumed) by some of those negotiating. More limited access to information about supplements reduces the likelihood that women will pursue them. Chairpersons, who are mostly males, may allow gender bias to influence their evaluations of faculty members, perhaps because they tend to favor others like themselves. It may also be that chairpersons from the units where women are better represented do not have access to information about market supplements or that disciplinary traditions make them reluctant to request them.
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Les emplois salariés dans les services à la personne : trois applications microéconométriques / Wage employment in the sector of services to individuals : three microeconometric applicationsOuld Younes, Salah 20 June 2016 (has links)
L'objet de cette thèse est l'analyse quantitative et qualitative des emplois salariés du secteur des services à la personne que nous menons sur données individuelles. Après une introduction et un premier chapitre décrivant le secteur de services à la personne et ses enjeux économiques et sociaux, nous présentons, dans les trois chapitres suivants, trois essais microéconométriques. Nous testons au chapitre 2 la motivation intrinsèque des salariés des organismes agréés de services à la personne, selon que l'OASP est à but lucratif ou pas. Nous montrons que cette motivation est concentrée principalement chez les salariés percevant un salaire brut supérieur à 1,6 Smic. Ensuite, l'étude proposée au chapitre 3 sur les déterminants des transitions des salariés des services à la personne vers l'emploi stable met en lumière que les mêmes facteurs n'impactent pas de la même manière ces salariés selon les caractéristiques de leur activité, notamment le caractère multi-actif et mono-actif. Enfin, le chapitre 4 consiste en une évaluation de la politique d'allègement de 15 points des cotisations sociale employeur en faveur des particuliers employeurs déclarant leurs salariés «au réel». Cette politique publique affecte positivement l'activité salariée de l'emploi à domicile. Au plan méthodologique, cette thèse met en œuvre 3 modélisations économétriques différentes : un modèle à régime (chapitre 2), un modèle à risques concurrents (chapitre 3), et enfin la méthode classique des doubles différences (chapitre 4). / This dissertation aims to carry out a quantitative and qualitative analysis of wage employment in the sector of services to individuals by using individual data. The introduction and the first chapter describe the sector of services to individual and the economic and social issues. In the three subsequent chapters it presents three microeconometric trials.In chapter two, we present intrinsic motivation of employees in authorised organizations for services to individua (OASP), depending on whether the organization is for-profit or non-profit. This motivation is mainly focused among workers erning a gross salary above 1.6 times the minimum wage. ln chapter 3, the study of the factors that determine the transitions of employees to steady employment highlights that these factors affect those employees differently according to the characteristics of their work, especially the multi-active and mono-active feature. Finally, chapter 4 consists of evaluating the reduction policy of 15 points in employers' social security contributions favoring individual employers who report the actual wages. This public policy positively affects domestic employment. In terms of methodology, this dissertation implements three different econometric models: a switching model regression (chapter 2), a competing risks model (chapter 3), and, finally, the classical method of differences-in-differences (chapter 4).
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Institutions and heterogeneity in the labour market / Institutions et hétérogéneité dans le marché du travailGarnero, Andrea 16 January 2015 (has links)
EXECUTIVE SUMMARY <p><p>This thesis aims to give a contribution to the academic debate on three specific issues related to institutions and heterogeneity in the labour market. In the first part it analyses the effect of employment protection legislation on worker flows, i.e. the rate of worker reallocation, in OECD countries. The second part revisits the debate on minimum wages in Europe bringing new evidence on systems without a statutory minimum wage and comparing them with countries with a statutory one. The third part delves in a relatively newer debate, about the pros and cons of workforce diversity for firms, bringing some evidence on the effect of diversity on firm productivity and wages in Belgium and France.<p><p>Chapter 1 exploits a unique dataset including cross-country comparable hiring and separation rates by type of transition for 24 OECD countries, 23 business-sector industries and 13 years to study the effect of dismissal regulations on different types of gross worker flows, defined as one-year transitions. Chapter 1 uses both a difference-in-difference approach – in which the impact of regulations is identified by exploiting likely cross-industry differences in their impact – and standard time-series analysis – in which the effect of regulations is identified through regulatory changes over time. Findings suggest that the more restrictive the regulation, the smaller is the rate of within-industry job-to-job transitions, in particular towards permanent jobs. By contrast, it finds no significant effect as regards separations involving an industry change or leading to non-employment. The extent of reinstatement in the case of unfair dismissal appears to be the most important regulatory determinant of gross worker flows. The chapter also present a large battery of robustness checks that suggest that our findings are robust.<p><p>The second part brings new evidence to the debate on minimum wages in Europe by collecting data on systems without a statutory minimum wage and comparing them with countries with a statutory one. Since the mid-2000s, academics, trade unionists and policymakers have been involved in controversial debates about the need for a harmonised European minimum wage policy. <p><p>Chapter 2 provides a description of minimum wage systems in Europe.<p><p>Chapter 3 explores the link between different institutional features of minimum wage systems and the minimum wage bite. It notably addresses the striking absence of studies on sectoral-level minima and exploit unique data covering 17 European countries and information from more than 1,100 collective bargaining agreements. Results provide evidence for a neglected trade-off: systems with bargained sectoral-level minima are associated with higher Kaitz indices than systems with statutory floors, but also with more individuals actually paid below prevailing minima. Higher collective bargaining coverage can to some extent reduce this trade-off between high wage floors and non-compliance or non-coverage. <p>Chapter 4 builds on the previous ones and explores how the diversity of minimum wage systems affects earnings inequalities within European countries. Empirical results confirm the intuition of many practitioners that the combination of sectoral minima and high collective bargaining coverage can be regarded as a functional equivalent of a binding statutory minimum wage, at least for earnings inequalities. Regression results suggest indeed that both a national statutory minimum and, in countries with sectoral minima, higher collective bargaining coverage is significantly associated with lower levels of (overall and inter-industry) wage inequalities and a smaller fraction of workers paid below prevailing minima. Several robustness checks confirm these findings.<p><p>The third part of the thesis does not study a labour market institution as such but the effect of workers diversity, a feature that might prompt some kind of regulations in the future but it is already strongly affecting firms which need to balance their public image and corporate social responsibility practices with internal organisation and profit maximisation.<p><p>Chapter 5 estimates the impact of workforce diversity on productivity, wages, and productivity–wage gaps (i.e. profits) using detailed Belgian linked employer–employee panel data and different econometric tools to solve for endogeneity and heterogeneity issues. Findings show that educational diversity is beneficial for firm productivity and wages while age diversity is harmful. While gender diversity is found to generate significant gains in high-tech/knowledge-intensive sectors, the opposite result is obtained in more traditional industries. Estimates neither vary substantially with firm size nor point to sizeable productivity–wage gaps except for age diversity.<p>Chapter 6 extends the analysis of workforce diversity to the French case using data from a comprehensive establishment-level survey (REPONSE) for 2011 matched with companies’ balance sheet data. Controlling for a wide set of workers’ and firms’ characteristics, findings suggest that, very much in line with previous studies, demographic diversity (age and gender) has a negative effect on productivity and wages while educational diversity has a positive effect. Contrary to some widespread beliefs, the chapter finds no differential effect according to manager characteristics (gender, age, tenure) but some heterogeneity according to the type of proprietary structures of the firms (family firms vs. firms quoted in the stock exchange vs. foreign owner vs. workers among shareholders).<p><p>RESUME<p>Cette thèse vise à apporter une contribution originale au débat académique sur trois questions spécifiques liées aux institutions et à l'hétérogénéité dans le marché du travail. Dans la première partie, la thèse analyse l'effet de la législation relative à la protection de l'emploi sur les flux de travailleurs (embauches, licenciements, démissions, changements d’emploi) dans les pays de l'OCDE. La deuxième partie contribue au débat sur le salaire minimum en Europe en apportant de nouvelles données sur les pays systèmes où les salaires sont fixés au niveau sectoriel en les comparant avec les pays où le salaire minimum est fixé au niveau national. La troisième partie aborde la question relativement récente du rôle de la diversité de la main-d'œuvre pour les entreprises, et estime l'effet de la diversité sur la productivité et les salaires en Belgique et en France.<p><p>La première partie (chapitre 1) analyse une base de données qui comprend les flux d’entrées (embauches) et de sorties (démissions et licenciements) du marché du travail pour 24 pays de l'OCDE et 23 industries sur une période de 13 ans pour étudier l'effet de la réglementation relative au licenciement sur les différents types de flux de travailleurs (mesurés en termes de transitions annuelles). Le chapitre utilise à la fois une approche en double différence - dans laquelle l'impact de la régulation est identifié par l'analyse des différents besoins de réallocation selon les industries (l’hôtellerie a un taux de réallocation beaucoup plus élevé que la chimie par exemple) à travers les pays– et d'analyse de séries temporelles - dans laquelle l'effet de la régulation est identifié par des changements réglementaires au cours du temps. Les résultats suggèrent qu’une régulation plus contraignante diminue le taux de réallocation au sein du même secteur et les transitions d'un emploi à un autre, en particulier vers des emplois permanents. En revanche, une régulation plus restrictive n’a pas d'effet significatif sur les séparations impliquant un changement de secteur ou une perte d’emploi. La possibilité de réintégration en cas de licenciement abusif semble être le déterminant le plus important des flux de travailleurs.<p><p>La deuxième partie de la thèse (chapitres 2, 3 et 4) apporte un regard nouveau sur le débat sur les salaires minima en Europe, en particulier par la collecte de données sur les pays avec des minima sectoriels et la comparaison avec les pays avec un salaire fixé au niveau national. Le second chapitre fournit une description détaillée des différents systèmes de salaire minimum en vigueur en Europe. Le troisième chapitre étudie le lien entre les différentes caractéristiques institutionnelles des systèmes de salaire minimum et leur niveau par rapport au salaire médian. L’analyse pallie notamment l'absence frappante d'études sur les minima au niveau sectoriel en examinant des données couvrant 17 pays européens et plus de 1100 conventions collectives. Les résultats montrent un arbitrage jusqu’ici négligé: les systèmes avec des minima négociés au niveau sectoriel sont associés à un salaire minimum relativement plus élevé que les systèmes dotés de salaire minimum national, mais cela va de pair avec davantage de travailleurs rémunérés en dessous des minima en vigueur. Une meilleure couverture de la négociation collective peut, dans une certaine mesure, réduire cet arbitrage entre salaires minima relativement plus élevés et leur non-respect ou non-couverture. Le quatrième chapitre explore l’impact de la diversité des systèmes de salaire minimum sur l’inégalité salariale au sein des pays européens. Les résultats empiriques confirment l'intuition que la combinaison de minima sectoriels et de couverture élevée de la négociation collective peut être considérée comme l’équivalent fonctionnel d'un salaire minimum légal national. Les résultats suggèrent en effet que, dans les pays avec des minima sectoriels, une plus grande couverture de la négociation collective est associée à des niveaux inférieurs d’inégalités, globales et intersectorielles, et à une plus petite fraction des travailleurs rémunérés en dessous des minima en vigueur.<p><p>La troisième partie de la thèse (chapitres 5 et 6) n’étudie pas une institution du marché du travail en tant que telle, mais la diversité des travailleurs. Il s’agit d’un phénomène qui pourrait inspirer un certain type de régulation à l'avenir, mais qui affecte déjà fortement les entreprises qui ont besoin de trouver un équilibre entre leur image publique et la responsabilité sociale avec l'organisation des ressources humaines et la maximisation du profit. Le cinquième chapitre estime l'impact de la diversité de la main-d'œuvre sur la productivité, les salaires, et l’écart productivité-salaire. Pour ce faire, nous utilisons des données belges de panel appariées employeur-employé entre 1999 et 2006 et différents outils économétriques pour résoudre les questions d'endogénéité et d'hétérogénéité. Les résultats montrent que la diversité en termes d’années d'éducation est bénéfique pour la productivité et les salaires alors que la diversité d’âge est nuisible. Bien que la diversité de genre génère des gains importants dans les secteurs à forte intensité technologique ou de connaissance, le résultat inverse est obtenu dans les industries plus traditionnelles. Les résultats ne varient pas avec la taille des entreprises et ne mettent aucun écart important entre productivité et salaires en évidence à l'exception de la diversité d’âge. Le sixième chapitre étend l'analyse de la diversité de la main-d'œuvre au cas français. Nous utilisons les données de l’enquête REPONSE qui permettent, entre autres, une analyse approfondie, autour du thème des liens entre politiques de gestion du personnel, stratégies économiques et performances des entreprises. Tout en prenant en considération un large éventail de caractéristiques des travailleurs et des entreprises, les résultats suggèrent que la diversité démographique (âge et genre) a un effet négatif sur la productivité et les salaires tandis que la diversité d'éducation a un effet positif. Contrairement à une idée assez répandue, les caractéristiques des dirigeants (genre, âge, ancienneté) n’ont aucun effet sur la diversité. En revanche le type de structure de propriété des entreprises (entreprises familiales, entreprises cotées en bourse, propriétaire étranger ou participation des travailleurs dans l’actionnariat) implique une certaine hétérogénéité de l’effet de la diversité (firmes familiales plus favorable à la diversité de genre, firmes cotées en bourse plus favorable à la diversité d’éducation) / Doctorat en sciences économiques, Orientation économie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Collective bargaining, labour market performance, wage structures and poverty: an international perspectiveRycx, François January 2001 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les métamorphoses de la garantie des créances salariales / The evolutions of wage guaranteeBlanc, Alexandre 01 April 2016 (has links)
En période de crise économique, la question de la garantie de paiement du salaire se pose avec acuité en cas d’insolvabilité de l’employeur. En France, cette protection est assurée par un fonds de garantie géré par l’association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés Depuis sa création en 1974, l’AGS a subi d’importantes mutations : initialement conçue pour pallier les insuffisances d’une protection bâtie sur un système de privilèges, elle est désormais un « amortisseur social » pour les salariés de l’entreprise en difficulté. Paradoxalement, cette évolution est également source d’interrogations sur le devenir du fonds en raison de la différence considérable relevée entre le montant des avances consenties aux salariés et celui des remboursements. Le législateur et le juge ont contribué à la dégradation de sa situation en accréditant l’idée que l’AGS constitue un « employeur de substitution », et en suscitant, chez les salariés, le sentiment qu’elle n’est qu’un simple guichet de paiement des salaires. Assurer la pérennité du système de garantie des créances salariales, technique sui generis participant de l’intérêt général, est nécessaire mais risque, au fil des ans, de se révéler de plus en plus difficile si des mesures énergiques ne sont pas rapidement prises. / In times of economic crises, guaranteeing the payment of wages in the event of insolvency on the part of an employer is a cructical issue. In France, this protection is provided by a national insolvency fund, the Association pour la Gestion du régime des garanties des créances des Salariés. Since its creation in 1974, the AGS has undergone significant changes. While it was originally designed to compensate the deficiencies of a protection built on a system of privileges, it has now become a “social buffer” against a payment default on wages for the employees of a company in difficulty. Paradoxically, this evolution has ushered in further questioning with regards to the future of the fund, due to the considerable disparity between the amounts of the advances granted to the employees and those amounts reimbursed to the fund. The legislator and the courts have both contributed to the degradation of its situation by giving credence to the idea that the AGS is a “substitute employer”, which yielded the impression, for the employees, that it was a mere cash-teller for the payment of salaries. Although it is necessary to ensure the durability of this protective system, as a sui generis contribution to the common good, it might prove more and more difficult, if drastic measures are not taken promptly to fix the system.
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Essays on the economics of corruption / Essais sur l'économie de la corruptionWadho, Waqar ahmed 22 June 2011 (has links)
Cette thèse est composée de trois essais; dans le premier essai je traite les questions de la détermination, de la variance et des répercussions de la corruption. J’ai montré que la corruption est déterminée par la part des travailleurs non qualifiés sur la population. Si cette part est large alors il existe une corruption, si elle est faible la corruption est inexistante, et pour des niveaux intermédiaires, il existe une multiplicité d’équilibres. La corruption augmente les inégalités salariales entre travailleurs qualifiés et non qualifiés, et une perte de bien-être. Dans le deuxième essai je traite la question de lutte contre la corruption à travers l’incitation salariale. Avec une technologie de contrôle endogène, je montre que le gouvernement peut mieux accepter la corruption lorsqu’il est coûteux de contrôler. Lorsqu’il est optimal de combattre alors le gouvernement peut le faire soit à travers des salaires d’efficience ou soit par le contrôle. Néanmoins le rôle des salaires d’efficience dans la lutte contre la corruption est moindre dans les sociétés avec un niveau de malhonnêteté élevé. Le troisième essai traite la malédiction des ressources naturelles. Je montre que l'éducation et la corruption sont déterminées conjointement ; les ressources naturelles affectent l’incitation à investir en éducation et en ‘rent-seeking’ ce qui en retour affecte la croissance. En outre, la relation entre une abondance et la malédiction des ressources naturelles n’est pas monotone. Pour un niveau d’inégalité d’accès à l’éducation faible et un coût élevé de participation dans la vie politique, un niveau de croissance élevé et la trappe à la pauvreté coexistent. / This dissertation consists of three essays. The topics cover determination, variance and repercussions of corruption (essay one), corruption deterrence through wage incentives (essay two), and natural resource curse (essay three). In the first essay, I show that for a larger population of unskilled labor, there is a widespread corruption and for a smaller population there is no corruption. For the intermediate levels there are multiple equilibria. On its consequences, corruption increases wage inequality between skilled and unskilled workers, and results in output and welfare losses. In the second essay, I argue that deterring corruption through efficiency wage may become prohibitively expensive. With endogenous monitoring technology that allows capturing the dual role of auditing, as a complement with and as a substitute for wage incentives, I find that the government is better-off accepting corruption when it is costly to monitor. When it is optimal to deter bribery, the government can do it either through efficiency wages or monitoring. The role of efficiency wages decreases in societies with higher level of dishonesty. In the third essay, I build a theory explaining a resource curse. In contrast to the existing literature which generally considers low education, corruption and natural resources separately, I combine three strands of literature. Natural resources affect incentives to invest in education and rent seeking that in turn affects growth. Second, the relationship between resource-abundance and resource-curse is non-monotonic. For low inequality in access to education and high cost of political participation, high-growth and poverty-trap equilibria co-exist.
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