L'œuvre de Jean-Paul Sartre a déjà été abondamment étudiée et critiquée. Mais la notion de la mort qui occupe pourtant une place prépondérante dans cette philosophie n'a pas été étudiée, si ce n'est dans un texte et un livre. Nous avons choisi d'aborder cette notion à l'intérieure de l'œuvre théâtrale de Sartre. Nous démontrerons que la mort transparaît dans son œuvre et est l'un des thèmes unificateurs. Au chapitre un, nous procédons à une clarification des concepts sartriens qui sont reliés à la mort et nous analysons les rapports qu'entretient cette notion avec le théâtre. Dans le chapitre deux, nous analysons l'absurdité de la mort tel que définit par Sartre à partir de deux pièces : Morts sans sépulture et Huis clos. Enfin, nous étudions la mort comme conséquence du racisme à partir de la pièce Les séquestrés d'Altona. Cette démarche en trois temps montrera l'importance de la notion de la mort chez Sartre

Pour en arriver à u ne idée adéquate du concept philosophique de liberté, nous procédons à un retour sur l’œuvre de Jean-Paul Sartre, particulièrement L’être et le néant Nous observons quelle conception celui-ci se fait de l’homme libre et quelles difficultés, pour peu qu’on y réfléchisse, laisse cette doctrine justem ent par rapport à la question de la liberté. Pour mener à terme notre projet, nous utilisons la méthode « socrato-aristotélicienne ». Nous aboutissons finalement à ce résultat que la vision sartrienne absolutiste de la liberté doit être disqualifiée au profit d’une conception plus humaine. Cette nouvelle formulation de la liberté, a dû, à son tour, être éprouvée, selon la même méthode, afin d’en découvrir la portée et d’en examiner le bien fondé. Certes, la vision sartrienne de la liberté de L’être et le néant, doit être remise en question. Une définition pleinement satisfaisante de la liberté demanderait à pousser encore plus loin nos recherches sur le sujet. Ce sera l’objet d’une autre recherche, de niveau doctoral, celle-là.

Le parcours de Sartre étant achevé, et surtout après la parution de L'Idiot de la famille, il s'agit de tenter une mise en perspective du fameux "problème moral" si souvent reconnu comme le nerf de sa pensée, en dégageant certaines articulations fondamentales à travers l'ensemble de l'œuvre. C'est à partir de l'ambiguïté qui définit la réalité humaine dans L'être et le néant que se structure ce cheminement sur la morale, celle d'une double exigence de la liberté comme effectivité et comme lucidité. Cette tension constitutive ouvre sur deux lectures complémentaires de l'œuvre qui sont comme les deux versants du problème moral : un élan de dépassement de l'échec et des contradictions de la réalité humaine vers une effectuation de la liberté dans le monde par l'action; et un élan d'assomption de cet échec où la liberté est envisagée dans sa dimension imaginaire. On peut discerner de cette manière une série de tensions théoriques: I) D'abord dans une exploration de la liberté au niveau du politique. La tentative d'articuler une morale de l'être-au-monde met en évidence les rapports difficiles entre l'ontologie et l'exigence d'engagement de la liberté dans l'après-guerre, comme le souligne la critique de Sartre par Merleau-Ponty. Ensuite, dans la recherche d'une morale concrète, émerge la tension d'une critique simultanée du moralisme et des écueils de l'efficacité politique. Enfin, les perspectives existentialiste et marxiste s'affrontent et s'interpénètrent dans la compréhension des fondements de l'aliénation et des possibilités de la lutte historique, tels qu'abordés surtout dans la Critique de la Raison dialectique. II) Puis dans une exploration de la liberté au niveau de l'esthétique. A partir des figures possibles d'une assomption du problème de la mauvaise foi, l'ambiguïté de l'imaginaire met en jeu la conquête d'une réciprocité authentique avec autrui par-delà les impasses de l'esthétisme, à travers les expériences des "héros esthétiques" de l'œuvre, avant tout Genet et Flaubert. La problématique de l'art enfin, se dévoile comme une tension toujours renaissante entre une littérature d'échec et une littérature de communication, où s'esquisse, par les écrivains étudiés et par la "névrose" littéraire de Sartre lui-même, une totalisation de la problématique morale â partir de leur "praxis littéraire".Sans vouloir résoudre ces tensions, le cheminement sartrien dessine ainsi un développement considérable, où est reprise en même temps qu'élargie et dépassée la problématique initiale de l'ambiguïté et de la réflexion purifiante, vers une problématique de la totalisation dialectique et de l'universel singulier qui trouve son expression dans L'Idiot de la famille. La place croissante de la biographie dans l'œuvre, l'imbrication des démarches littéraire et philosophique de Sartre qu'elle engendre, et l'élaboration d'une méthode qui totalise les dimensions historique et transhistorique de l'existence se veulent une prise en charge progressive quoique toujours inachevée de l'ensemble des composantes de la liberté en situation. Cette saisie synthétique fournit les instruments et la méthode d'une compréhension neuve du problème moral, particulièrement au niveau de la réciprocité possible qu'esquisse la démarche biographique.

Titre de l'écran-titre (visionné le 28 février 2024) / La liberté absolue de la conscience que Sartre défend dans *L'être et le néant* semble être une théorie dépassée, son invalidité ayant été établie selon la phénoménologie postérieure à l'œuvre de Sartre. Pourtant, les critiques de la conception sartrienne ne font généralement pas preuve d'une bonne compréhension de la liberté absolue. Contrairement à ce qu'en disent les critiques, la liberté absolue n'est pas celle d'une conscience capricieuse pouvant modeler le monde et soi-même selon ses volontés et à partir de rien. Or, que veut dire Sartre par « liberté absolue »? C'est à cette question que ce mémoire entend répondre dans une tentative d'offrir une compréhension plus juste de la liberté absolue. La liberté absolue est une liberté de choix compris en termes de possibilités. Par suite, ce choix est absolu, car il est effectué dans une autonomie radicale. Cette radicalité d'autonomie de choix ne signifie pas que le sujet est conçu en dehors de sa situation dans le monde. De ce fait, l'objectif est de concevoir la façon dont la liberté absolue se maintient à travers deux dimensions principales : la dimension subjective (les raisons d'agir, le passé et l'aspect psychologique) et la dimension sociale (l'intersubjectivité et les faits sociaux). Ces deux dimensions seront l'occasion de répondre à des objections, principalement celles que Merleau-Ponty adresse à Sartre et que les critiques postérieures de la phénoménologie critique reprennent, concernant les divers rapports du sujet dans le monde avec des êtres et des sens qu'il n'a pas lui-même constitués et une situation avec laquelle il doit composer et que Sartre ne semble pas avoir, selon eux, considérée au sein de sa conception. Les éléments précédents permettront de dénoncer les interprétations naïves de la liberté absolue qui ne distingue pas la liberté radicale de la liberté totale et de contester la motivation de Merleau-Ponty, conception reprise par la phénoménologie critique, en lui opposant une motivation en intériorité qui conserve la liberté absolue et évite le déterminisme dans lequel la conception merleau-pontienne menace de sombrer. La pertinence d'un tel projet réside dans le fait qu'il implique toute une éthique de la responsabilité individuelle.

No ano de 1945 o filósofo francês Jean-Paul Sartre fez uma viagem aos Estados Unidos da América, a convite do governo americano e dois textos foram escritos sobre esta viagem, Villes dAmérique e New York, ville coloniale. Estes dois textos, os quais podem ser compreendidos desde o termo ou categoria de literatura de viagem, foram escritos para jornais franceses e posteriormente republicados em livro (a coletânea Situations III, de 1949), e são os únicos escritos de Sartre a tratar, de maneira direta e exclusiva, o tema da arquitetura e do urbano. Assim, estes textos são importantes na medida em que revelam a mais desconhecida faceta do filósofo francês: aquela do analista do urbano e do crítico de arquitetura. Além disto, os textos revelam o olhar de um estrangeiro em tudo fascinado com o Novo Mundo: o sistema construtivo dos arranha-céus, a ausência de ornamentos de certos prédios, a imagem das cidades, percebidas como frágeis e provisórias, construídas rapidamente para durar alguns poucos anos. / In 1945 the French philosopher Jean-Paul Sartre made a trip to the United States of America, by the invitation of the U.S. government. He wrote two texts about this trip, Villes d\'Amérique and New York, ville coloniale. These two texts, which can be understood from the term or category of \"travel literature\" were written for Frenchs newspapers and then reprinted in book (Situations III, 1949), and are the unique Sartres writings directly and exclusively related to the theme architecture and urban. Thus, these texts are important because they shows the most unknown aspect of the French philosopher: the urban analyst and critic of architecture. Moreover, they reveal the foreigners point of view at all fascinated with the New World: the constructive system of skyscrapers, the absence of certain buildings ornaments of, the image of cities, perceived as \"weak\" and \"provisional\" quickly built to last a few years.

Esta tese é um estudo sobre o ensaio de Osman Lins, Guerra sem testemunhas: o escritor, sua condição e a realidade social. Por se tratar de um livro que teve duas edições diferentes, foi feito o cotejamento entre elas e detectada as alterações para a segunda publicação. Das buscas documentais de Guerra sem testemunhas foi possível acessar suas fontes primárias, o que revelou a existência de Diários, que registram a elaboração da obra. Na abertura desta, está posto um desafio ao leitor; lê-lo a partir das epígrafes que aparecem no início. As duas primeiras pertencem ao poeta Deolindo Tavares e as duas outras, ao filósofo Jean-Paul Sartre. Os versos do poeta pernambucano têm como personagem Willy Mompou, que Osman Lins fez migrar para o corpo do ensaio, transformando-o em seu parceiro ao simular uma narrativa que percorre o texto. As do pensador francês espraiam-se pela escrita, em que o diálogo mantido por Osman Lins acontece a partir da fonte dessas duas menções, de Que é a literatura?. Neste, as questões acerca do escritor e da literatura servem de ponto e contraponto para Lins apresentar a sua própria visão sobre os temas em questão na obra. Em realidade, esses dois autores, Deolindo Tavares e Jean-Paul Sartre, por essas contribuições, foram analisados como os dois polos a sustentar o ensaio, o poético e o conceitual. Por essas peculiaridades estilísticas, o escritor pernambucano ocupa o espaço potencializado pelo próprio gênero. Dentro de uma perspectiva relacional, em que se inserem essas reflexões, um estudo mais detalhado sobre Deolindo Tavares justifica-se por se tratar de um poeta desconhecido, o que não acontece com Sartre, intelectual francês de grande projeção internacional e com reconhecida presença no Brasil dos anos 1960 e 1970. Também foi dada relevância para as meditações e as práticas de inspiração cartesiana, que Osman Lins deixa transparecer em seu trabalho. / This PhD thesis is a study of Osman Lins essay, Guerra sem testemunhas: o escritor, sua condição e a realidade social [War without testimonies: the writer, his/her condition and the social reality]. As there are two different editions, a comparison of both was done to point out the changes present in the second publication. Having access to its sources, it was found out that the process of writing Guerra sem testemunhas was registered in his Diaries. The opening of the book challenges its readers to read the text through its epigraphs. The first two ones belong to the poet Deolindo Tavares and the other two, to the philosopher Jean-Paul Sartre. The verses of the poet from Pernambuco has Willy Mompou as a protagonist, who Osman Lins brings to the centre of his essay and transforms him into his partner when he simulates a narrative throughout his text. The epigraphs of the French thinker appear throughout his whole writing; Osman Lins develops a dialogue with those two references to Sartres book What is Literature? Issues about the writer and literature become Linss point and counterpoint to introduce us to his own perspective about those themes. These two authors, Deolindo Tavares and Jean-Paul Sartre, were analysed as being two distinct poles that sustain the essay: the poetic and the conceptual ones. Due to these stylistic particularities the writer from Pernambuco occupies the space potentialized by the genre itself. The reflections, constructed from a relational perspective, justify a more detailed study about Deolindo Tavares because he is an unknown poet, while Sartre is an internationally renown French intellectual whose presence in Brazil in the 1960s and 1970s is widely recognized. This work also focuses the meditations and practices of Cartesian inspiration that Osman Lins reveals in his work.

Submitted by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2017-09-27T13:57:14Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Augusto Seixas Brandão Rêgo - 2017.pdf: 1709044 bytes, checksum: 4b49cd4ee3863319f68cb444e937e8e4 (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2017-09-27T13:57:33Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Augusto Seixas Brandão Rêgo - 2017.pdf: 1709044 bytes, checksum: 4b49cd4ee3863319f68cb444e937e8e4 (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Made available in DSpace on 2017-09-27T13:57:33Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Augusto Seixas Brandão Rêgo - 2017.pdf: 1709044 bytes, checksum: 4b49cd4ee3863319f68cb444e937e8e4 (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Previous issue date: 2017-08-29 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Le présent travail a pour intention d'analyser les concept de conscience et d'ego tels que développés par le philosophe Jean-Paul Sartre dans ses oeuvres de jeunesse, plus spécifiquement dans l'opuscule la transcendance de l'ego. Une brève présentation historique de l'atmosphère intellectuelle de l'époque de Sartre montre l'importance de la réception de l'oeuvre de Husserl en France mais aussi les obstacles que celle-ci implique relativement à la question du contact immédiat avec le concret. Ce contact, rendu possible par l'idée d'intetionalité développée par Husserl, sera graduellement surmonté au nom d'un transcendantalisme auquel il se référe en tant que phénoménologue. Afin de revenir au concret, Sartre abandonnera l'idéalisme transcendantal au profit d'une relation avec le monde non intellectualiste, qui permettra la réflexion à partir d'une conscience pré-réflexive. Ce type de conscience pourra être perçue dans divers concepts de Sartre développés à la même époque, comme, entre autres, la magie, la mauvaise foi, la temporalité. Notre hypothése d'interprétation avance l'idée selon laquelle la dynamique entre la conscience et l'égo oriente l'argumentation de Sartre dans cette période où l'ego, passant du réfléchi à l'irréflechi, perd son "intimité" et où la conscience reprend sa loi absolue selon notre auteur: l'immédiat. / Na presente dissertação pretendemos analisar o conceito de consciência e de ego no pensamento desenvolvido pelo filósofo Jean-Paul Sartre em seus trabalhos de juventude, nomeadamente no opúsculo A Transcendência do ego. Uma breve exposição histórica do ambiente intelectual francês à época de Sartre esclarece a importância do advento da obra de Husserl na França, bem como os obstáculos que ela impõe no que concerne a um contato imediato com o concreto. Tal contato, possibilitado pela ideia de intencionalidade desenvolvida por Husserl, gradativamente será obliterado em nome de um transcendentalismo ao qual como fenomenólogo ele se adéqua. Para retomar o concreto, Sartre lançará mão do idealismo transcendental, vai elaborar uma filosofia da relação não intelectualista com o mundo para fundamentar a reflexão a partir de uma consciência pré-reflexiva. Esse tipo de consciência se fará perceber em diversos conceitos de Sartre também desenvolvidos neste período, como a mágica, a má-fé, a temporalidade, dentre outros. A dinâmica entre a consciência e o ego orienta a argumentação de Sartre, eis nossa hipótese interpretativa, neste período em que o ego, resvalando do plano refletido para o irrefletido, perde sua “intimidade” e a consciência retoma o que para nosso autor configura sua lei absoluta: o imediato.

Esta tese é um estudo sobre o ensaio de Osman Lins, Guerra sem testemunhas: o escritor, sua condição e a realidade social. Por se tratar de um livro que teve duas edições diferentes, foi feito o cotejamento entre elas e detectada as alterações para a segunda publicação. Das buscas documentais de Guerra sem testemunhas foi possível acessar suas fontes primárias, o que revelou a existência de Diários, que registram a elaboração da obra. Na abertura desta, está posto um desafio ao leitor; lê-lo a partir das epígrafes que aparecem no início. As duas primeiras pertencem ao poeta Deolindo Tavares e as duas outras, ao filósofo Jean-Paul Sartre. Os versos do poeta pernambucano têm como personagem Willy Mompou, que Osman Lins fez migrar para o corpo do ensaio, transformando-o em seu parceiro ao simular uma narrativa que percorre o texto. As do pensador francês espraiam-se pela escrita, em que o diálogo mantido por Osman Lins acontece a partir da fonte dessas duas menções, de Que é a literatura?. Neste, as questões acerca do escritor e da literatura servem de ponto e contraponto para Lins apresentar a sua própria visão sobre os temas em questão na obra. Em realidade, esses dois autores, Deolindo Tavares e Jean-Paul Sartre, por essas contribuições, foram analisados como os dois polos a sustentar o ensaio, o poético e o conceitual. Por essas peculiaridades estilísticas, o escritor pernambucano ocupa o espaço potencializado pelo próprio gênero. Dentro de uma perspectiva relacional, em que se inserem essas reflexões, um estudo mais detalhado sobre Deolindo Tavares justifica-se por se tratar de um poeta desconhecido, o que não acontece com Sartre, intelectual francês de grande projeção internacional e com reconhecida presença no Brasil dos anos 1960 e 1970. Também foi dada relevância para as meditações e as práticas de inspiração cartesiana, que Osman Lins deixa transparecer em seu trabalho. / This PhD thesis is a study of Osman Lins essay, Guerra sem testemunhas: o escritor, sua condição e a realidade social [War without testimonies: the writer, his/her condition and the social reality]. As there are two different editions, a comparison of both was done to point out the changes present in the second publication. Having access to its sources, it was found out that the process of writing Guerra sem testemunhas was registered in his Diaries. The opening of the book challenges its readers to read the text through its epigraphs. The first two ones belong to the poet Deolindo Tavares and the other two, to the philosopher Jean-Paul Sartre. The verses of the poet from Pernambuco has Willy Mompou as a protagonist, who Osman Lins brings to the centre of his essay and transforms him into his partner when he simulates a narrative throughout his text. The epigraphs of the French thinker appear throughout his whole writing; Osman Lins develops a dialogue with those two references to Sartres book What is Literature? Issues about the writer and literature become Linss point and counterpoint to introduce us to his own perspective about those themes. These two authors, Deolindo Tavares and Jean-Paul Sartre, were analysed as being two distinct poles that sustain the essay: the poetic and the conceptual ones. Due to these stylistic particularities the writer from Pernambuco occupies the space potentialized by the genre itself. The reflections, constructed from a relational perspective, justify a more detailed study about Deolindo Tavares because he is an unknown poet, while Sartre is an internationally renown French intellectual whose presence in Brazil in the 1960s and 1970s is widely recognized. This work also focuses the meditations and practices of Cartesian inspiration that Osman Lins reveals in his work.

No ano de 1945 o filósofo francês Jean-Paul Sartre fez uma viagem aos Estados Unidos da América, a convite do governo americano e dois textos foram escritos sobre esta viagem, Villes dAmérique e New York, ville coloniale. Estes dois textos, os quais podem ser compreendidos desde o termo ou categoria de literatura de viagem, foram escritos para jornais franceses e posteriormente republicados em livro (a coletânea Situations III, de 1949), e são os únicos escritos de Sartre a tratar, de maneira direta e exclusiva, o tema da arquitetura e do urbano. Assim, estes textos são importantes na medida em que revelam a mais desconhecida faceta do filósofo francês: aquela do analista do urbano e do crítico de arquitetura. Além disto, os textos revelam o olhar de um estrangeiro em tudo fascinado com o Novo Mundo: o sistema construtivo dos arranha-céus, a ausência de ornamentos de certos prédios, a imagem das cidades, percebidas como frágeis e provisórias, construídas rapidamente para durar alguns poucos anos. / In 1945 the French philosopher Jean-Paul Sartre made a trip to the United States of America, by the invitation of the U.S. government. He wrote two texts about this trip, Villes d\'Amérique and New York, ville coloniale. These two texts, which can be understood from the term or category of \"travel literature\" were written for Frenchs newspapers and then reprinted in book (Situations III, 1949), and are the unique Sartres writings directly and exclusively related to the theme architecture and urban. Thus, these texts are important because they shows the most unknown aspect of the French philosopher: the urban analyst and critic of architecture. Moreover, they reveal the foreigners point of view at all fascinated with the New World: the constructive system of skyscrapers, the absence of certain buildings ornaments of, the image of cities, perceived as \"weak\" and \"provisional\" quickly built to last a few years.

Il existe un domaine où Jean-Paul Sartre paraît n’avoir laissé, malgré sa polygraphie, presque aucune trace : la poésie. Mais était-elle dès lors étrangère à sa pensée ? Loin de là selon nous. L’acception de ce mot ne se limite pas chez lui au sens ordinaire d’un genre littéraire, mais elle désigne aussi un mode d’être-dans-le-monde propre au poète-écrivain, qui se résume en choix de l’« échec » ou de « l’impossible ». Même si larvée dans ses écrits, la réflexion de Sartre autour de cette idée nous semble former une systématicité qu’on pourrait appeler un « deuxième Qu’est-ce que la littérature ? » qui, en articulant de manière paradoxale l’esthétisme antihumaniste et la moralité de l’« anthropodicée », trahit parfois le premier — qui ne cesse, pour autant, d’être la pensée de la « littérature engagée ». Dans cette présente étude, suivant de telles lignes conductrices, nous avançons nos analyses en deux étapes. Le premier temps de notre travail sera consacré à l’analyse structurelle de la « poésie » sartrienne, menée d’abord sur le plan du projet existentiel (Partie I), ensuite sur le plan de la création poético-littéraire (Partie II). À cette analyse fera suite le second temps de la recherche, la réflexion sur la portée morale de la « poésie » comprise au sens sartrien (Partie III). / There is a domain in which Jean-Paul Sartre appears not to have left any trace, in spite of his polygraphy: poetry. Was it then strange to his thought? Far from it, in our opinion. In Sartre’s work, this word is not limited to the ordinary sense of a literary genre, but also designates a mode of being-in-the-world specific to the poet-writer, which comes down to the choice of “failure” or “impossibility.” Though it remained latent in his writings, his reflection on this idea seems to form a systematicity of what we could call the “second What is literature?” that, articulating in a paradoxical way the antihumanistic aestheticism and morality of “anthropodicy,” sometimes betrays the first What is literature? — without ceasing to be the thought of “committed literature.” Following these guidelines, in this thesis, we advance our analysis in two steps. The primary phase of our work will be devoted to the structural analysis of Sartrian “poetry,” led first on the level of an existential project (Part I), and subsequently, on the level of a poetico-literary creation (Part II). This analysis will be followed by the second phase of the research, reflection on the moral range of “poetry” understood in the Sartrian sense (Part III).