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Aging and spatial abilities : age-related impact on users of a sign language

Luna, Stéphanie 03 1900 (has links)
Introduction. Les fonctions cognitives évoluent avec l’âge : certaines tendent à diminuer dans leur efficacité alors que d’autres se maintiennent. Des recherches ont montré que le vieillissement affecte la rotation mentale, la perception spatiale, la visualisation spatiale et la prise de perspective. Des facteurs sociodémographiques et comportementaux peuvent aussi influencer le cheminement du vieillissement cognitif des personnes âgées. À titre d’exemple, l'expérience langagière, comme le bilinguisme, agit comme un facteur neuroprotecteur contribuant à la réserve cognitive. L’impact de l’utilisation d’une langue des signes sur la cognition spatiale a suscité beaucoup d’intérêt chez les chercheurs s’intéressant aux langues des signes. Pourtant, aucune recherche n’a encore abordé l’effet de l’utilisation à long terme d’une langue des signes sur la cognition spatiale des signeurs aînés. Objectif. Le but de cette thèse est d’examiner s’il existe des différences sur le plan des habiletés spatiales entre signeurs (sourds et entendants) et non-signeurs de différents groupes d’âge. Plus précisément, cette thèse a examiné i) si la performance à des tâches d’habiletés spatiales diffère selon l’âge (jeunes adultes/aînés) et l’expérience linguistique (signeurs sourds/entendants signeurs/entendants non-signeurs) et ii) si la performance diffère selon la sous-composante d’habiletés spatiales ciblée (perception spatiale; visualisation spatiale; rotation mentale; prise de perspective). Méthode. Pour investiguer l’effet de l’âge et de l’expérience linguistique sur les habiletés spatiales, une collecte de données auprès de 120 participants a été effectuée : 60 adultes âgés de 64 à 80 ans (20 sourds signeurs, 20 entendants signeurs, 20 entendants non-signeurs) et 60 jeunes adultes de 18 à 35 ans (20 sourds signeurs, 20 entendants signeurs, 20 entendants non-signeurs). Afin de s’assurer de l’admissibilité des participants, une évaluation de l’acuité visuelle, de l’acuité auditive, des compétences langagières (français et langue des signes québécoise), de la santé cognitive et de l’intelligence a été effectuée. Les participants ont été appariés entre groupes d’expérience linguistique selon leur niveau d’éducation et d’intelligence. Les quatre sous-composantes d’habiletés spatiales ciblées (perception spatiale; visualisation spatiale; rotation mentale; prise de perspective) ont été testées par l’entremise d’une batterie de sept tests psychométriques. Résultats. Conformément à ce qui a été précédemment observé sur l’effet de l’âge sur les habiletés spatiales, les résultats en termes de justesse de la réponse ont révélé que les jeunes signeurs sourds obtiennent globalement de meilleurs résultats que les signeurs sourds aînés dans toutes les tâches d’habiletés spatiales. De plus, les résultats ont montré un avantage des entendants signeurs sur les entendants non-signeurs aux tâches de rotation mentale et de prise de perspective, quel que soit leur âge. Un avantage général des signeurs aînés (sourds et entendants) par rapport aux non-signeurs aînés a été observé uniquement pour les tâches de visualisation spatiale en termes de justesse de la réponse. Ces résultats suggèrent que les changements cognitifs associés au vieillissement ont un effet sur le traitement de l’information spatiale quelle que soit la modalité linguistique utilisée et que l’effet de l’utilisation de la langue des signes sur les processus spatiaux semblent différer entre les signeurs sourds et les signeurs entendants. Discussion. Cette recherche transversale a permis d’étudier pour la première fois l’impact du vieillissement sur les habiletés spatiales des utilisateurs d’une langue des signes. Également, elle explore le facteur potentiellement atténuant de l’utilisation de la langue des signes quant aux effets de l’âge sur la performance à des tâches d’habiletés spatiales. Sur la base des résultats, il est proposé que l’effet de l’utilisation d’une langue des signes sur la cognition spatiale est spécifique aux sous-domaines d’habiletés spatiales (perception spatiale; visualisation spatiale; rotation mentale; prise de perspective), et que l’expérience linguistique, telle que le bilinguisme bimodal, est un facteur d’intérêt dans la relation entre l’utilisation d’une langue des signes et les processus spatiaux. Conclusion. Les résultats rapportés dans la présente thèse seront utiles aux futurs chercheurs intéressés par l’étude de la cognition chez les aînés signeurs. Des recherches futures devraient se poursuivre dans cette direction afin de préciser l’impact du bilinguisme bimodal sur la cognition spatiale à la lumière de ce qui est connu des effets protecteurs du bilinguisme unimodal face au vieillissement. De plus, les recherches futures devraient envisager d’élargir la perspective de l’effet de l’âge sur les habiletés spatiales des signeurs, en tenant compte des données cognitives et linguistiques. Ces recherches pourraient investiguer la cause de la distinction dans le traitement d’informations spatiales sur la production et la compréhension d’une langue des signes. / Introduction. Across the adult lifespan, cognitive abilities change: some tend to decrease with age whereas others are maintained. The results of previous studies have shown that performance on tasks spatial perception, spatial visualization, mental rotation and perspective taking are poorer in older adults than in younger adults. Sociodemographic and behavioral factors may influence the cognitive aging trajectories of older adults. For example, language experience, such as bilingualism, may be a neuroprotective factor contributing to the cognitive reserve. The impact of language experience in another modality, as it is the case for visual-spatial language, on spatial cognition has generated much interest. To date, no research has addressed this issue with regards of the potential effect of longtime use of sign language on the spatial cognition of older signers. Aim. The aim of this thesis is to investigate whether there are differences in spatial abilities among signers (deaf and hearing) and non-signers of different age groups. More specifically, this thesis examined i) if performance on tasks of spatial abilities differs according to age (younger/older) and linguistic experience (deaf signers/hearing signers/hearing non-signers) and ii) if performance differs according to the type of spatial abilities subcomponent targeted (spatial perception; spatial visualization; mental rotation; perspective taking). Methods. To examine the effect of age and linguistic experience on spatial abilities, data were collected from 120 participants: 60 older adults from 65 to 80 years of age (20 deaf signers, 20 hearing signers, 20 hearing non-signers) and 60 young adults ranging in age from 18 to 35 years (20 deaf signers, 20 hearing signers, 20 hearing non-signers). Prior to the experiment, participants were tested for visual and hearing acuity, language proficiency (Quebec Sign Language and French), cognitive health and intelligence. Based on their linguistic experience, the participants were matched on the basis of their educational level as well as their level of intelligence. The four subcomponents of spatial abilities were tested using a battery of seven tests. Results. Consistent with previously published data on the effect of age on spatial abilities, accuracy results revealed that the younger deaf signers constantly performed better than the older deaf signers on all tasks. Results also highlighted a specific advantage of hearing signers over hearing non-signers in terms of accuracy on mental rotation and perspective taking tasks regardless of age. A general advantage of older signers (deaf and hearing) over older non-signers was observed on spatial visualization tasks only. These results suggest that age-related cognitive changes impact the processing of spatial information regardless of the linguistic modality used. Also, the effect of sign language use on spatial processes may differ between deaf signers and hearing signers. Discussion. This cross-sectional research made it possible to investigate for the first time the impact of aging on spatial abilities among sign language users, as well as to explore the potential effect of sign language use with regards to performance on tasks of spatial abilities in an older population. Based on the results, it is proposed that the effect of sign language use is subdomain specific and that language experience such as bimodal bilingualism is a factor of interest in the relation between sign language use and spatial processing. Conclusion. The results reported in the present thesis will be helpful to future researchers interested in investigating aspects of cognition throughout the lifespan of older signers. Future research should be pursued in order to investigate the impact of bimodal bilingualism on spatial cognition in the light of the aging factor. In addition, future research should consider broadening the scope of this research area by examining in detail the interaction between cognitive skills and linguistic modality. Researches could address the effect of the distinction observed between deaf signers and hearing signers in terms of spatial processing and investigate links between spatial processing and sign language production and comprehension.
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L’enfant et la liberté religieuse à la lumière du droit international, européen et français / Child and Religious Freedom in the Light of International, European and French Law

Meddour, Sabrina 15 December 2011 (has links)
Le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion expressément reconnu à l’enfant par l’article 14 de la Convention internationale de New York adoptée en 1989 soulève de nombreuses questions. En raison de l’état de dépendance de l’enfant et de sa vulnérabilité, l’exercice de cette liberté apparaît particulièrement fragilisée. Les droits de l’enfant sont en effet menacés de toute part, tant par l’autorité publique, que par sa famille, ou par des tiers, voire par l’enfant lui-même. Les parents tout en étant les premiers protecteurs et les premiers « guides spirituels » de l’enfant pourront parallèlement représenter les premiers obstacles à l’exercice de sa liberté religieuse pleine et entière suscitant un conflit entre droits parentaux et droits de l’enfant. L’État s’érige d’ailleurs en protecteur lorsque ses parents lui font courir un risque au nom même de leurs convictions religieuses. Le juge pourra aussi connaître de conflits familiaux provoqués par un désaccord religieux. Garant de l’ordre public, l’État sera parfois amené à limiter la liberté religieuse de l’enfant et de ses parents en mettant en avant la primauté d’un intérêt social tel la sauvegarde du principe de laïcité. Il apparaît donc nécessaire de considérer la question de la liberté religieuse de l’enfant à la fois dans la sphère familiale et plus largement dans la société en nous interrogeant notamment quant à l’effectivité réelle du droit de liberté religieuse de l’enfant. Comme pour tout sujet touchant aux droits de l’enfant, la recherche de l’équilibre entre liberté et protection s’inscrit sur un chemin difficile dont témoigne l’étude du droit de l’enfant à la liberté religieuse. / The right to freedom of thought, conscience and religion expressly granted to the child under article 14 of the Convention on the Rights of the Child adopted in 1989 raises many questions. Regarding his particular dependence and vulnerability, the exercise of this liberty by the child appears particularly weaken. Children’s rights are indeed threatened from all quarters, so much by public authority as by their family or by third parties, if not by the child himself. Parents, while being his first protectors and first “spiritual guides”, can also represent the first obstacle to the full exercise of the child’s freedom of religion, therefore raising a conflict between parental and children’s rights. It is to be noticed that the State establishes itselfs as the protector of the child whenever parents endanger him even in the name of religious beliefs. The judge might also intervene within family conflicts resulting from religious disagreements. Ensuring public order as well, the State will in some cases subject child’s and parents’ freedom of religion to limitations deemed necessary in regard to the primacy of a particular social interest such as the protection of secularism. It seems therefore essential to consider the question of the child’s religious freedom within the family sphere as well as, to a larger extent, within society, while questioning the effectivity of the right of the child to religious freedom. As for any subject relating to children’s rights, the search for balance between freedom and protection is engaged on a difficult path as evidenced by this study on the right of the child to religious freedom.

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