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Le Hamas, de la résistance armée à l'exercice du pouvoir

Shakkoura, Majdy 19 December 2012 (has links) (PDF)
Cette étude vise à faire la lumière sur le discours politique du mouvement Hamas, dans le cadre d'une approche comparée critique qui s'appuie sur une méthodologie historique dans la recherche et l'analyse. Nous suivons le passage de ce Mouvement, aux références idéologiques religieuses islamistes, de l'opposition palestinienne au pouvoir. Nous essaierons d'atteindre les objectifs suivants :Décrire l'émergence et l'évolution de ce Mouvement, incarnation vivante des Frères musulmans en Palestine, ainsi que les circonstances et facteurs qui ont conduit à sa régression à certains moments de l'histoire et à sa montée en puissance à d'autres. Nous cherchons également à connaitre les racines de ce mouvement avant et après 1948 et jusqu'au déclenchement de l'Intifada en 1987.Identifier les facteurs qui influent sur les politiques et la prise de décision de ce Mouvement, notamment le facteur idéologique et partisan, étant donné qu'il fait partie intégrante du Mouvement international des Frères musulmans dont l'Islam est la référence idéologique et politique. Il existe également le facteur de l'action nationale palestinienne et les intérêts partisans qui lui ont imposé des visions et des positions pragmatiques. De plus, il convient d'analyser la division du leadership entre intérieur et extérieur et enfin l'influence extraordinaire de l'aile militaire dans la formulation des politiques et dans la prise de décision.Identifier les positions du mouvement Hamas vis-à-vis du système politique palestinien dans ses deux composantes - l'OLP et l'Autorité nationale palestinienne - mais aussi vis-à-vis du conflit israélo-palestinien et les options de règlement de celui-ci, et donc de sa position vis-à-vis du règlement politique, comparée aux positions de l'OLP et des autres factions palestiniennes. Cette étude cherche également à connaître la position du Hamas sur le principe de la libération de la Palestine et vis-à-vis des initiatives politiques de l'OLP et des Etats arabes, et celles des organisations ou des pays amis, comme la Conférence internationale, et à faire la lumière sur l'initiative politique du Hamas en comparaison avec les positions des autres forces.Identifier la relation entre le Hamas et les Frères musulmans et le degré d'autonomie dont jouit le Hamas dans le cadre de sa relation avec l'organisation mère, de caractère internationaliste. L'étude tente aussi d'étudier la nature de la relation de ce mouvement avec les organisations internationales, régionales et arabes, en particulier avec les Etats-Unis d'Amérique, l'Union européenne, la Russie, les autres pays de la région et de connaitre sa place dans les axes dans la région, notamment " l'axe de la résistance ", à la lumière de ses relations avec les pays arabes voisins de la Palestine (Egypte, Jordanie, Syrie et Liban) et ceux qui influent sur les politiques régionales et arabe en général, et l'Arabie Saoudite et l'Iran en particulier.Explorer l'expérience du Hamas dans sa transition de l'opposition au pouvoir et faire un parallèle avec l'expérience l'Islam politique, en particulier le mouvement des Frères musulmans, le courant salafiste jihadiste, Al-Qaïda, le Hezbollah libanais et enfin le Parti de la Justice et du développement turc, depuis sa création jusqu'à son accession au pouvoir.
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Les politiques d'accès aux droits sociaux : entre rationalisation budgétaire et lutte contre la pauvreté : une comparaison France, Pays-Bas, Royaume-Uni / Marie-Pierre Hamel

Marie-Pierre, Hamel 07 December 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse le processus d'émergence et de construction de politiques d'accès aux droits sociaux dans trois pays, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Il s'agit de répondre à la question suivante : pourquoi la thématique de l'accès aux droits sociaux a-t-elle gagné en importance et a été l'objet de politiques publiques dans les trois dernières décennies ? Ce travail s'inscrit dans les débats sur les évolutions des Etats-providence et sur les transformations des administrations publiques. Il utilise des éléments théoriques liés au néo-institutionnalisme historique, aux approches cognitives des politiques publiques, et à l'instrumentation de l'action publique. La première conclusion de cette thèse est que la formation de consensus ambigus sur le sens des réformes explique en premier lieu la construction de politiques d'accès aux droits sociaux. Sous un référentiel monétariste global, cette thématique allait permettre de concilier entre accessibilité des prestations sociales et contrôle des dépenses. La seconde conclusion de cette analyse est que pour comprendre les évolutions des Etats-providence, il ne faut pas seulement s'intéresser aux caractéristiques des systèmes de protection sociale, aux intérêts des acteurs et aux idées qu'ils défendent, mais également aux spécificités des administrations publiques qui sont chargées de mettre en œuvre ces politiques, cette dimension étant trop souvent oubliée. L'étude comparative de l'émergence dans les trois pays nous conduit finalement à identifier différents modèles d'accès aux droits sociaux : le modèle responsable (cas britannique), le modèle efficace (Pays-Bas) et le modèle égalitaire (France).
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De la cause à la loi. Les mobilisations pour la parité politique en France (1992-2000)

Bereni, Laure 06 December 2007 (has links) (PDF)
Les lois dites « sur la parité », votées en 1999 (révision des articles 3 et 4 de la Constitution) et en 2000 (instauration de quotas sexués dans l'établissement des candidatures à la plupart des élections politiques), constituent une rupture majeure dans l'économie des relations entre genre et politique. À bien des égards, leur adoption constitue une énigme : quand il fait irruption en France au début de la décennie 1990, le slogan de parité (au sens d'égalité arithmétique des deux sexes dans les assemblées élues) se trouve circonscrit à un petit groupe de militantes de la cause des femmes situées à la marge du champ politique. Il apparaît alors utopique, au vu du degré de fermeture des partis à la cause de la représentation politique des femmes et en raison de son caractère présumé contraire au dogme de « l'universalisme républicain ». <br />Le présent travail de thèse explore les logiques sociales et politiques de transformation de cette revendication initialement marginale en slogan consensuel et en dispositif institutionnel. Afin de saisir la complexité d'un tel processus, on a élaboré la catégorie d'espace de la cause des femmes, qui désigne l'ensemble des collectifs – et leurs participant-e-s – luttant au nom des femmes et pour les femmes, quelle que soit la sphère sociale dans laquelle ils s'inscrivent. Cette notion permet d'appréhender à la fois l'hétérogénéité des actrices, des lieux et des investissements pour la parité (traversant les frontières établies entre les univers associatif, étatique, partisan, académique, etc.) et les liens qui les unissent (par le jeu des multipositionnalités et des réseaux militants). On montre que la structure intersectionnelle de l'espace de la cause des femmes éclaire le processus de légitimation du slogan de parité, ses « percées » dans le champ politique et les modalités de sa « traduction » institutionnelle tout au long des années 1990. <br />Au-delà de la question de la parité, une telle approche permet d'échapper aux apories de l'antagonisme entre une explication « par le bas » (insistant sur le rôle des « mouvements ») et « par le haut » (plaçant la focale sur les « institutions ») de la genèse d'une réforme institutionnelle, dans le sillage de développements récents en science politique, qui tendent à décloisonner les lieux et les registres de la politique contestataire.
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Le management public comme science morale

Rochet, Claude 08 December 2007 (has links) (PDF)
Le débat public sur le changement dans le secteur public s'organise actuellement selon une ligne de démarcation qui oppose les tenants de la performance et de l'efficience qui penchent vers la privatisation des services publics, et de l'autre les tenants de l'assimilation de la « défense du service public » et de l'intervention de l'Etat au rejet de toute notion d'évolution et de performance. Le programme de recherche du management public doit s'enrichir pour contribuer à sortir de ces fausses alternatives et lier la question politique de l'évolution de l'Etat et celle, technique, de la réforme administrative.<br />Nous posons le débat du point de vue de la théorie de la connaissance, en montrant que ces deux postures se rattachant toutes deux au positivisme logique et qu'elles passent à côté des grands enjeux du changement du secteur public. Dans la lignée des travaux de Hayek nous proposons une ligne de démarcation entre positivisme et évolutionnisme. En partant de la distinction faite par North entre institutions et organisations, nous analysons leur dynamique différente et le lien qui peut être établi entre innovation institutionnelle et organisationnelle dans le secteur public. Cette nouvelle perspective implique un retour au politique comme source de la décision publique et donc à la philosophie politique comme point d'où penser le management public.<br />Dans un deuxième temps, nous définissons des axes d'enrichissement du programme de recherche en management public pour lier philosophie politique et efficacité pratique. Le changement dans un environnement incertain demande de réviser le système de croyances sous-jacent aux institutions et repose sur l'apprentissage collectif et la progression par essais et erreurs. Le politique, réduit selon l'actuelle ligne de démarcation à une fonction support de la gestion publique, retrouve toute sa place, au sens de la philosophie politique classique et de l'humanisme civique républicain. Support du questionnement éthique à la base de toute politique, et outil de résolution de problèmes, le management public peut s'inscrire dans le domaine des sciences morales.<br />Nous concluons sur le développement de nouveaux arts pratiques de l'action publique pour conduire le changement.
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Projets et pouvoirs dans les villes européennes. Une comparaison de Marseille, Venise, Nantes et Turin.

Pinson, Gilles 30 November 2002 (has links) (PDF)
Les grandes villes sont souvent présentées comme les grandes gagnantes des effets croisées de la globalisation, de la construction européenne et de la recomposition des Etats nationaux. On les désigne tout aussi souvent comme les lieux où se concentre la majorité des problèmes publics de notre temps et à l'échelle desquels doivent se concevoir les réponses à ces problèmes. En revanche, on connaît peu de chose sur la manière dont une capacité d'action collective se reconstitue dans les villes, autrement dit sur le processus d'institutionnalisation des villes comme espaces politiques au sein desquels des acteurs, des groupes et des institutions se reconnaissent mutuellement, reconnaissent des enjeux communs et construisent des réponses collectives à ces enjeux.<br /><br />C'est ce processus d'institutionnalisation que cette thèse se propose d'analyser à travers l'étude des projets de ville et des projets urbains dans quatre villes européennes : Marseille, Venise, Nantes et Turin. Qu'il s'agisse de grandes opérations de requalification urbaine et économique de morceaux de villes comme Euroméditerranée à Marseille, Porto Marghera à Venise ou l'Ile de Nantes, ou de dispositifs de planification stratégique comme à Turin, ces projets sont analysés comme des processus de mobilisation sociale activant des dispositifs d'interactions entre une pluralité d'acteurs, de groupes et d'institutions. L'analyse de ces dispositifs de projet fait apparaître plusieurs traits saillants des dispositifs contemporains de gouvernance des villes européennes : la différenciation des agendas, des enjeux et des systèmes d'acteurs d'une ville à l'autre ; la différenciation interne des scènes d'action publique urbaine et la multiplication des acteurs, réseaux et institutions impliqués dans les politiques urbaines ; la pluralisation des structures de pouvoir dans chacune des villes étudiées. Pour autant, ces différents phénomènes de différenciation et de pluralisation ne sont pas synonymes de la déperdition d'une capacité d'action collective dans les villes. En effet, ils sont accompagnés de phénomènes de recomposition, de construction de liens d'interdépendance entre la pluralité des acteurs impliqués et de reconstruction d'une capacité de coordination de leurs actions.<br /><br />L'analyse de ces projets fait apparaître un processus d'institutionnalisation à deux dimensions. L'institutionnalisation des villes comme espaces politiques et comme lieux de constitution d'une capacité d'action collective procède, certes, de l'affirmation d'un leadership politique et institutionnel capable de donner du sens à l'action d'une pluralité de réseaux et de coordonner leur action. Mais elle procède également de la démultiplication des interactions entre acteurs, groupes et institutions dans le cadre de processus de projet relativement ouverts et qui ne sont que partiellement déterminés, dans leurs formes et leurs résultats, par l'autorité politique. Ainsi, l'institutionnalisation des villes n'est-elle pas uniquement le résultat de l'action structurante des institutions de gouvernement urbains mais également de dispositifs d'interactions sociales qui cristallisent des dispositions à la coopération, des relations d'interdépendance, des identités d'action et des cadres cognitifs communs. Les configurations où la constitution d'une capacité d'action collective urbaine est la plus nette sont celles où les projets sont l'occasion d'une densification des réseaux d'acteurs et d'une démultiplication des interactions entre ces acteurs et dans lesquelles ces phénomènes sont secondés, relayés par une activité de portage politique et institutionnel du projet.
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Teaching politics : a study of high school government courses and the 2008 Presidential Election /

Journell, Allen Wayne, January 2009 (has links)
Thesis (Ph.D.)--University of Illinois at Urbana-Champaign, 2009. / Source: Dissertation Abstracts International, Volume: 70-06, Section: A, page: . Adviser: Mark Dressman. Includes bibliographical references (leaves 250-264) Available on microfilm from Pro Quest Information and Learning.
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Dedans, dehors, la dimension internationale dans le syndicalisme français

Pernot, Jean-Marie 22 June 2001 (has links) (PDF)
Le syndicalisme s'est historiquement constitué à l'échelle des nations. Les grandes évolutions du monde affectent cependant en profondeur ses pratiques et ses représentations. Depuis leur origine, les syndicats se sont regroupés dans des organisations internationales afin de poursuivre à ce niveau des buts communs. Mais les relations syndicales internationales sont avant tout un lieu de circulations de grandes " visions du monde " et aussi de ressources pratiques qui enrichissent et recomposent la fonction de représentation des syndicats " nationaux ". La thèse parcourt un siècle de l'histoire du syndicalisme français considéré du point de vue de cette circulation internationale. Dans la première partie, elle montre le rôle de cette dimension dans la constitution et l'évolution du syndicalisme français, les influences de " l'autre que le national " qui ont contribué à en façonner les traits. Elle s'attache, dans une deuxième partie, à l'examen des trois principaux syndicats français CGT, CFDT et CGT-FO dans un après-guerre marqué par l'Europe et la guerre froide. La construction européenne sollicite les syndicats nationaux : elle les contraint à se hisser hors du périmètre national et elle tend également à ramener leur regard international sur l'espace communautaire. Les trois syndicats agencent de manière différente ces diverses sollicitations. Leurs engagements dans la dimension internationale contribuent à expliquer nombre de leurs évolutions. Dedans, dehors, la vie des syndicats français ne montre pas l'extériorité de deux univers mais, au contraire, une combinaison complexe. La dimension internationale est une composante importante qui contribue à la fonction représentative du syndicalisme. L'observation d'un fait social du point de vue de la circulation internationale s'avère féconde pour éclairer certaines évolutions dont rendent insuffisamment compte les seules interactions de l'espace national.
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Russo-Soviet nationalism

Brzezinski, Zbigniew, 1928- January 1950 (has links)
Nationalism, which we will attempt to define later, has been the stimulating force of European power-politics for the last century and a half; it is now in the process of sweeping the vast Asiatic continent, it has an exceedingly solid hold on the Latin republics in South and Central America, it has taken firm roots in the United States, it is being consciously and purposely developed and indoctrinated in Canada, it is not being forgotten in the Soviet Union - in short, it is still a dominant force throughout the world. Nationalism has played an important role in almost every war fought in the 19th and 20th centuries, it has found historical expression in the Treaty of Versailles, it is honoured by every wreath laid upon the Tomb of the Unknown Soldier - whether be it in Paris, Washington, or Warsaw. [...]
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Une revanche des généraux : L'institutionnalisation de la coopération civilo-militaire en France

Daho, Gregory 12 July 2013 (has links) (PDF)
Notre objet de thèse est l'émergence des activités civilo-militaires en France depuis la fin de la guerre froide. L'ensemble de ces activités vise à coordonner les relations entre les organisations militaires et les acteurs civils sur une zone d'intervention, qu'ils soient locaux (autorités politiques, religieuses et morales, populations, entreprises et associations, administrations, relais d'opinion) ou allogènes (OI, ONG, Agences des Nations Unies, bailleurs de fonds, entreprises, Services ministériels). A partir de l'observation des interactions entre organisations militaires et civiles ayant contribué non seulement à la formalisation du "concept" civilo-militaire mais surtout, à sa matérialisation en une "fonction opérationnelle", et au moyen d'outils sociologiques empruntés à différents courants (sociologie des relations internationales, sociologie militaire et sociologie des organisations), l'enjeu est de comprendre où, avec qui et comment, la coopération civilo-militaire s'est progressivement institutionnalisée au point de devenir aujourd'hui un outil ordinaire de gestion des crises internationales.
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Anarquismos e governamentalidade

Avelino, Nildo 06 August 2008 (has links) (PDF)
Estudo das reflexões do anarquista francês Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) e do anarquista italiano Errico Malatesta (1853-1932) sobre o exercício do governo utilizando uma abordagem dos estudos em governamentalidade que procura demonstrar a existência de uma problemática "anarquia e governamentalidade" descrita como um posicionamento crítico frente ao poder no qual a análise do governo é tomada a partir das práticas de governo e no qual a inteligibilidade do político é analisada em termos de relações de força e o governo em termos de tecnologia. Busca não somente aproximar a concepção anárquica dos estudos em governamentalidade, mas apontar a possibilidade de uma relação de procedência entre os estudos em governamentalidade e a anarquia esboçada por Proudhon no século XIX. Demonstra como a noção de força teve para a anarquia um efeito de rompimento com as interpretações clássicas da teoria do direito de soberania e com o seu funcionamento na racionalidade política do século XVII e nos socialismos dos séculos XIX e XX. Retoma a configuração inaugural dada por Proudhon em que analisa o governo a partir do exercício do poder governamental, mostrando como sua reflexão tomou como problema maior, na segunda metade do século XIX, o de tornar evidente a racionalidade do poder e as práticas do princípio de autoridade cristalizados em domínios de objetos da economia política. Retoma a reflexão de Malatesta e o problema da dominação, da organização e do governo e afirma a necessidade de afastar sua concepção sobre a dominação das concepções liberal e marxista, percebendo como, para Malatesta, o problema colocado no final do século XIX e começo do século XX foi o do princípio da organização e de suas conexões com a dominação. Propõe uma outra fisionomia à revolução no anarquismo fora do modelo da Revolução Francesa. Aborda uma dimensão agônica no anarquismo, que faz do governo uma atividade sempre perigosa por meio da qual re-valoriza alguns temas do debate. Estuda a propaganda pelo fato, sua evolução para o anarco-terrorismo e a elaboração de Malatesta sobre os usos da violência e sua oposição ao terror como princípio. Trata do movimento operário e do sindicalismo, propondo o pauperismo como realidade sobre a qual repousa a subversão política e a anarquia como elemento de tensão que impulsiona o movimento operário para a revolução. Retoma o problema do fascismo como indissociável ao problema da Primeira Guerra, abordando a polêmica que colocou em campos opostos Kropotkin e Malatesta. Estuda o fenômeno do fascismo através da crítica indistinta, do ponto de vista analítico, que Malatesta realizou da democracia e da ditadura, com a qual rejeitou a estratégia liberal de conferir positividade ao Estado de direito, denunciou na ditadura a eficácia em despertar desejos de democracia, e viu na democracia o elemento que a tornava mais perigosa e mais liberticida que a ditadura: a contínua capacidade de renovação estratégica do princípio de autoridade.

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