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Le consensus participatif. Les politiques de la démocratie dans quatre régions françaises.

Gourgues, Guillaume 07 December 2010 (has links) (PDF)
Pourquoi et comment les autorités publiques multiplient-elles les dispositifs censés incarner leur engagement en matière de participation directe des citoyens au processus décisionnel ? C'est en s'appuyant sur une comparaison entre quatre offres publiques régionales de participation que cette thèse entend répondre à cette question. L'étude diachronique de quatre conseils régionaux français ayant décidé, au milieu des années 2000, d'adopter un ensemble de dispositifs participatifs, selon des temporalités, des modalités et des agencements différenciés permet ainsi de révéler l'existence d'un consensus concernant la densification de cette offre. Malgré une hétérogénéité d'objectifs et de méthodes, la démocratie participative telle qu'elle se donne à voir dans ces cas d'étude est dotée d'un même ensemble de technologies et d'instruments : les listes de participants, les administrations spécialisées et les indicateurs sociodémographiques permettant la traçabilité des participants en sont les principaux piliers. Le recours systématique et consensuel à cet ensemble, quelles que soient les expériences et les régions, est l'objet d'une interprétation du lien qu'il crée entre participation et gouvernement. La démocratie participative est alors considérée sous l'angle du dispositif qui la sous-tend, composée de technologies permettant d'administrer la mobilisation d'une partie toujours plus conséquente de la population. Les conséquences du déploiement de cette capacité gouvernementale sont alors interrogées sous un angle critique, considérant notamment la manière dont ces espaces de participation administrée entendent gérer les flux politiques émanant du social.
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L'écriture des programmes d'histoire en France (1944-2010). Sociologie historique de la production d'un instrument d'une politique éducative.

Legris, Patricia 18 June 2010 (has links) (PDF)
Résumé de la thèse de Patricia LEGRIS Ma thèse de doctorat (2005-2010), intitulée L'écriture des programmes d'histoire en France (1944-2010), propose de faire une sociologie historique de la production de ces textes officiels. Elle est consacrée à l'étude du processus d'élaboration des programmes d'histoire dans le second degré en France depuis la Libération. Adoptant une approche pluridisciplinaire au croisement de l'histoire des disciplines, de l'analyse des politiques publiques et de la sociologie historique des professions, je propose de rentrer dans les " coulisses " de l'Éducation nationale pour comprendre comment s'écrivent les curricula prescrits d'histoire. L'expression " circuit d'écriture " que j'ai forgée, permet de mettre en évidence la complexité de ce processus. En effet, la rédaction d'un nouveau programme est le résultat d'interactions entre plusieurs acteurs insérés dans un circuit principal d'écriture. Ces rédacteurs sont également liés à d'autres réseaux d'acteurs qui interviennent à des degrés variables au sein de circuits plus ou moins parallèles. Lune des caractéristiques de la notion de " circuit " est de montrer que les rédacteurs des programmes élaborent un nouveau texte à partir des textes existants, aménageant les curricula antérieurs, recyclant des projets parfois inaboutis, insérant également de nouveaux éléments. Le programme d'histoire n'est donc pas le produit dune décision prise librement par des rédacteurs rationnels. Le travail d'écriture n'est pas linéaire mais fait d'aller-retour permanents. Cette étude montre les transformations des politiques de l'histoire tout en ne négligeant pas les phénomènes d'inertie et les permanences de cette politique du savoir. Le circuit d'écriture des curricula prescrits s'ouvre tout au long de la période retenue. Alors que la production de cet instrument d'une politique éducative se fait jusque dans les années 1960 essentiellement en cogestion entre l'Inspection générale et la Société des professeurs d'Histoire et Géographie (SPHG) qui est l'association de spécialistes représentant les enseignants d'histoire et de géographie, les circuits d'écriture suivants, dont les configurations sont variables, intègrent d'autres acteurs (didacticiens, historiens universitaires, groupes mémoriels, politiques, etc.). Cette ouverture du circuit montre les évolutions de l'histoire comme discipline et comme " science de gouvernement ". Ainsi, de la Libération aux années 1970, les historiens souhaitent intégrer à l'histoire certaines problématiques des sciences humaines. Depuis, on assiste au recentrage sur la discipline historique irriguée par de nouvelles problématiques mémorielles. Cette évolution a pour conséquence des changements dans les contenus des curricula mais également dans la conception de la citoyenneté promue par cet enseignement. De nouvelles citoyennetés s'imposent progressivement dans ces textes : celle-ci n'est plus seulement comprise à l'échelle nationale, elle s'entend également à l'échelle européenne et infra-nationale (genre, minorités nationales). Une citoyenneté désormais " plurielle " voit progressivement le jour dans les programmes. L'étude des circuits d'écriture des programmes scolaires est donc à intégrer dans celle des politiques éducatives (touchant à l'histoire) ainsi que dans d'autres politiques publiques comme celles de la citoyenneté et de la ville par exemple.
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ANALYSE DU FANTASME DE RETOUR À LA NATURE ET MISE EN LUMIÈRE DES STRUCTURES ARCHAIQUES DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN (EUROPE OCCIDENTALE)

Borsari, Alexandra 03 December 2010 (has links) (PDF)
Le fantasme de retour à la nature, entendu comme un retour à une matrice originelle a surtout pris la forme, en Occident, d'une recherche d'un paradis perdu ou d'un retour à un âge d'or. La première partie vise à illustrer la permanence de ce fantasme avec l'approche de quelques manifestations ayant traversé les âges. Ces expressions du fantasme de retour à la nature sont présentées en deux grandes thématiques : le rapport à l'altérité radicale avec les figures du barbare et du sauvage depuis la haute Antiquité jusqu'au premier voyage de Christophe Colomb dans le chapitre 1, puis la quête d'un monde meilleur avec les millénarismes chrétiens dans le chapitre 2. Le chapitre 3 est, quant à lui, consacré à l'évocation des traces préhistoriques de ce fantasme et, en particulier, aux conséquences de la fracture néolithique. La deuxième partie s'intéresse à l'identité du fantasme de retour à la nature et à sa fonction dans les imaginaires. En Occident, ce fantasme a donné naissance à un paradis terrestre permettant la synthèse de trois fantasmes fondamentaux : jeunesse éternelle, facilité et perfection. Cet aspect du fantasme est abordé dans le chapitre 5. La question de l'existence d'un imaginaire primordial est également approchée de même que les problèmes soulevés par l'élaboration d'une théorie générale de l'imaginaire, cette fois dans les chapitres 4 et 6. La troisième partie cherche à mettre au jour l'origine de ce fantasme : à savoir, sa généalogie évolutive. L'homme bénéficie d'un niveau de sécurité dont nul autre animal ne semble profiter. Homo sapiens doit ainsi son apparition et son essor à sa capacité à se soustraire à l'arbitraire du monde sauvage. Gain de l'évolution, cette liberté de l'être humain signifie son expulsion irréversible de la nature et pourrait être à l'origine du fantasme fondateur de retour à la nature. Le chapitre 7 s'intéresse plus particulièrement à la recherche de l'ailleurs, tandis que le chapitre 8 est focalisé sur les notions de transformation et de maîtrise du monde et le chapitre 9 sur la question de la liberté.
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Ordre politique et gouvernement urbain

Payre, Renaud 22 May 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire propose une relecture des principaux travaux et modèles explicatifs consacrés aux institutions urbaines et au pouvoir urbain qui ont longtemps été contenus dans la catégorie de « gouvernement local ». Il s'agit ici de rendre compte des difficultés qui ont existé à penser le pouvoir dans les villes autrement qu'à partir de l'Etat. Toutefois aujourd'hui la question de la régulation des sociétés urbaines est pleinement légitime. Elle au centre de nombreux travaux. Reste que bon nombre de catégories mobilisées pour penser cette régulation insistent sur les ruptures qui caractériseraient la situation contemporaine, sur la nouveauté des formes de la régulation. Cette insistance portée à la nouveauté est ici discutée par l'usage de travaux socio-historiques. Ainsi le mémoire, en mobilisant des exemples passés et contemporains, propose de revenir sur le gouvernement urbain et la capacité des élus municipaux à réguler la société urbaine à travers les discours et les formes d'actions mises en œuvre ainsi que les sources de légitimité convoitées. C'est bien une réflexion sur l'ordre politique urbain qui est menée. <br />Ce mémoire livre une telle discussion en s'appuyant sur des travaux empiriques menés sur la réforme municipale dans le premier vingtième siècle, la circulation des savoirs administratifs, la structuration des réseaux de villes et enfin les liens entre temporalité de l'action publique et temporalité de l'élection. Ces travaux conduisent tous à une discussion du modèle centre-périphérie. Les rapports centre-périphérie sont mis en question à la lumière non seulement de l'émergence d'un gouvernement des villes, mais aussi de la capacité de certains acteurs publics, des leaders, à agir et à peser sur les institutions.
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Les Français d'Algérie : socio-histoire d'une identité

Muyl, Marie 12 December 2007 (has links) (PDF)
Créée de toutes pièces par la France, la population des Français d'Algérie rassemblera, dans une même identité française, une grande variété d'individus. Avec l'indépendance de l'Algérie, c'est leur existence même qui se trouve remise en cause. Sous l'effet du traumatisme de la disparition de leur univers, de la privation de leur terre, et d'un rapatriement douloureux, ils vont véritablement prendre conscience de ce qu'ils constituent une communauté. Face à un environnement hostile, ceux qui, une fois en métropole, sont devenus les Pieds-Noirs, vont entreprendre d'affirmer une identité collective propre, conscientisée dans le drame, en se réappropriant des origines anciennes par une forte mobilisation mémorielle. Et, en dépit de quelques infléchissements de la France, ils semblent faire face à une forme d'illégitimité et à un défaut de reconnaissance, entraînant une cristallisation identitaire.
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Les relations religieuses transnationales contemporaines entre le Yémen et l'Arabie Saoudite : un salafisme importé ?

Bonnefoy, Laurent 23 October 2007 (has links) (PDF)
Apparu au début des années 1980 autour de la figure de Muqbil al-Wâdi‘î, le mouvement salafi yéménite a depuis connu un développement rapide et remarqué. Les discours médiatiques et académiques dominants réduisent fréquemment l'émergence du salafisme à une politique prosélyte de l'Arabie Saoudite visant à diffuser son propre modèle religieux afin d'orienter en sa faveur l'allégeance de la population yéménite et de satisfaire un hypothétique intérêt national. Dans ce cadre, la religion, de même que les acteurs transnationaux (migrants, commerçants, étudiants) sont perçus comme des instruments de la domination exercée par les États. Les approches en terme de puissance ou d'impérialisme ne permettent de rendre compte que très partiellement de la réalité des relations étudiées. Ainsi, le développement du salafisme dans le contexte yéménite est avant tout le résultat des recompositions locales, globales et translocales que connaît la péninsule Arabique contemporaine. Les dynamiques sociologiques à l'œuvre voient en effet s'entremêler des processus de niveaux multiples : parcours migratoires individuels, recompositions des identités religieuses et politiques ou encore effets de la « lutte contre le terrorisme ». La trajectoire complexe du salafisme dans l'environnement yéménite démontre alors l'importance des structures domestiques et des institutions. Pour les acteurs individuels, cette pratique n'a donc pas la même signification ni la même portée au Yémen qu'en Arabie Saoudite. C'est essentiellement pour cette raison que l'État, même dominant, n'en contrôle pas totalement le devenir idéologique ni les parcours de ses partisans et entrepreneurs.
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La coopération entre communes dans le bassin chambérien (1957-2001). Eléments pour une analyse néo-institutionnaliste des dynamiques intercommunales

Guéranger, David 10 June 2003 (has links) (PDF)
La thèse repose sur l'étude socio-historique des pratiques de coopération entre communes dans le bassin chambérien, depuis la création du premier syndicat en 1957 jusqu'aux élections municipales de 2001. Elle met à jour les processus d'auto-renforcement qui, sur le temps long, confèrent à l'institution une autonomie vis-à-vis des communes qui la composent.
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Les organisations non gouvernementales «acteurs-agis» des relations internationales ?

Doucin, Michel 12 May 2005 (has links) (PDF)
La question du rôle des ONG dans les relations internationales est constamment associée à celle de la réalité, revendiquée ou mise en doute, de leur autonomie par rapport aux autres acteurs de ces dernières, en particulier les Etats. Et de là, de façon récurrente, est débattue la légitimité de la participation des ONG aux processus internationaux de négociation. La présente thèse s'efforce de répondre simultanément à ces questions en interrogeant successivement l'histoire des théories qui ont décrit le phénomène "ONG" et ses formes apparentées (organisations de la société civile, réseaux et coalitions de celles-ci), les relations que les ONG entretiennent avec les organisations multilatérales, les différentes sortes d'Etats, les médias, l'opinion publique, les collectivités locales, les entreprises multinationales, puis en se penchant sur les évolutions qui se manifestent dans la famille des ONG (nouveau militantisme et structurations), pour conclure sur une analyse de la mécanique des fluides relationnels à laquelle cette dernière contribue. Quelques idée-clés se dégagent : les ONG sont des "hérauts" des principes du droit international questionnés aujourd'hui dans leur universalité, des consolideurs d'un système international de normalisation et de régulation affaibli, des protagonistes de l'espace public qui repolitisent ce dernier, et des constructeurs de réseaux transnationaux interagissant aves les institutions gouvernementales.
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La publicisation des eaux. Rationalité et politique dans la gestion de l'eau en France (1964-2003)

Le Bourhis, Jean-Pierre 26 October 2004 (has links) (PDF)
La thèse porte sur les transformations des politiques de l'eau en France durant les quatre dernières décennies, au niveau central et local. Elle vise à comprendre les difficultés de mise-en-œuvre de ces politiques et, plus précisément, les obstacles qui s'opposent aux tentatives de rationalisation de l'action publique dans ce domaine. Il s'agit en particulier d'expliquer la faible prise en compte dans l'organisation administrative du principe d'unicité de l'eau. Posée dès la loi du 16 décembre 1964, au fondement de la politique de l'eau en France, cette notion d'évidence est depuis régulièrement réaffirmée, notamment dans la loi du 3 janvier 1992 venant réorganiser ce secteur. Cependant, elle ne connaît encore qu'une application partielle et limitée, face à une structure bureaucratique qui ignore en grande partie la logique hydraulique. <br /><br />La thèse propose des éléments de réponse à cette énigme en mettant en avant la dimension proprement politique des activités de rationalisation et en explorant les conséquences liées sur le changement dans l'action publique. Le cadre d'analyse associe à cette fin des outils conceptuels relevant de deux champs disciplinaires différents, la science politique (au travers des notions de catégories et de réseaux d'action publique) et la sociologie des sciences (en mobilisant les concepts d'inscription et d'instruments de visualisation). <br /><br />Plusieurs sites de recherche sont explorés sur des périodes de temps longues (une à plusieurs décennies) : le niveau de l'administration et du gouvernement central, pour étudier la génése de la loi du 3 janvier 1992 et du projet politique qui la porte ; le niveau local, afin de suivre les transformations concrètes de l'action publique autour des rivières (Bouches-du-Rhône, Drôme et Pas-de-Calais). <br /><br />La thèse avance le concept de publicisation pour rendre compte du processus de rationalisation à l'œuvre sans effacer sa dimension politique. Nous désignons par ce mot, la production et la diffusion de catégories permettant d'agir collectivement sur un objet d'intervention publique (l'« eau » ou les phénomènes liés : inondations, pollutions, pénuries). La thèse montre que la transformation des politiques peut se modéliser comme le résultat de ce processus de publicisation, c'est-à-dire par la formation, progressive et négociée, d'une infrastructure de représentation des problèmes et d'exécution des politiques, auparavant inexistantes. La création d'entités nouvelles, comme les milieux aquatiques ou les rivières, exige une série de modifications dans les systèmes bureaucratiques de visualisation, eux-mêmes étroitement liés à la structure d'exécution des politiques ; celles-ci débouchent sur l'engendrement de catégories descriptives et normatives, construisant un cadre de signification partagées. <br /><br />Par ailleurs, la recherche montre que la nature de ce cadre est étroitement dépendante des configurations préexistantes des réseaux d'action publique locaux, qui varient selon les territoires et selon les politiques de l'eau antérieurement mises-en-place. Ce contexte local oriente le processus de publicisation et conditionne son avancement et sa direction. Lorsque celui-ci aboutit, l'existence de nouvelles entités dotées d'une identité stable est inscrite dans l'ordre naturel, via l'accréditation officielle d'un ensemble de catégories de perceptions et d'action relatives à l'eau. A l'inverse, le statu quo se traduit par le maintien d'une définition floue de ces entités et des effets liés de non-décision.<br /><br />Sur la base de ces résultats, la thèse met en évidence, au plan théorique, l'utilité d'une approche sociohistorique des politiques publiques, sur le moyen et long terme, qui permet de faire apparaître ces mécanismes, sinon invisibles. Elle souligne également les limitations des grilles ordinaires d'analyse des politiques publiques, où une forme de naturalisme tend à effacer les données matérielles, entités et phénomènes physiques. En réintroduisant ceux-ci dans l'analyse, via l'étude de leurs visualisations officielles, la recherche montre les logiques politiques qui interviennent dans la production de nouvelles réalités, élargissant le champ du pensable collectivement et donc du gouvernable. <br /><br />La thèse est composée de cinq parties. La première suit la définition et la mise-en-œuvre d'un projet gouvernemental visant à traduire le principe d'unicité de l'eau (dispositif de planification territoriale, issu de la loi du 3 janvier 1992); elle reconstitue la génèse de ce programme, sa définition législative et règlementaire et sa mise-en-œuvre au plan national. La deuxième partie détaille les différentes composantes des politiques visées par ce projet de rationalisation, au travers d'une étude monographique approfondie (cas des Bouches-du-Rhône). Elle décrit les principaux réseaux d'action publique liés à l'eau dans leur dimension historique, les instruments de visualisation qu'ils incorporent (organisations et appareillages chargés de la mesure des phénomènes) et les identités bureaucratiques qu'ils attribuent aux différentes eaux. La troisième partie examine comment s'opére dans ce même cadre le processus de publicisation de nouvelles réalités liées à l'eau, au travers de deux exemples contrastés : l'imposition réglementaire d'une « zone inondable » par les services de l'Etat ; l'élaboration d'une politique d'aménagement et de gestion du cours d'eau par un groupement de communes. Les quatrième et cinquième parties visent enfin à valider plus généralement les conclusions de l'étude monographique en étendant la recherche à deux nouveaux cas, la rivière Drôme et le marais audomarois (Pas-de-Calais).
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La question territoriale. Pouvoirs locaux, action publique et politique(s)

Faure, Alain 27 September 2002 (has links) (PDF)
Ce document a été rédigé pour l'obtention d'une habilitation à diriger des recherches en sciences politiques. On peut le lire de différentes façons. La formule la plus chronologique consiste à suivre une construction et un itinéraire : dans une synthèse un peu laborieuse sur mes lectures et mes travaux en matière d'action publique et de pouvoirs locaux, j'ai tenté d'ordonner de façon nécessairement arbitraire des écrits, des résultats et des orientations théoriques. On peut aussi se détacher des références qui accompagnent le texte pour privilégier, dans la masse des citations et des interprétations, quelques pistes de réflexion qui sont susceptibles d'éclairer l'observation de la politique à l'échelon local, à l'heure où les processus de décentralisation paraissent paradoxalement si dépendants d'évolutions socioéconomiques et culturelles pour le moins déterritorialisées. On peut encore utiliser ce document en reprenant quelques idées qui mettent à l'épreuve l'hypothèse selon laquelle la science politique a tout à gagner d'une dynamique intellectuelle parvenant à mieux concilier différents champs d'étude spécialisés en sciences du politique, en sociologie, en ethnologie, en droit, en géographie et en économie. Cette orientation constitue la colonne vertébrale de mon travail : elle suggère que l'étude de la relation entre les pouvoirs locaux et l'action publique ne se réduit ni à des politiques publiques, ni à des enjeux institutionnels, ni à des rituels électifs, ni à des mouvements identitaires ou à des interactions sociales localisés, mais qu'elle procède d'une ' question territoriale ' combinant dans une même équation ces différentes facettes de l'objet politique.

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