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La fécondité des immigrantes africaines au Québec de 1986 à 2010

Joseph, Ronald 08 1900 (has links)
Le Canada à l’instar de plusieurs autres pays occidentaux fait face à une baisse importante du taux de natalité et à un vieillissement de sa population. La solution de l’immigration semble être retenue par ce pays pour combler le déficit en main d’œuvre afin d’éviter un ralentissement de la croissance économique. Nous nous intéressons dans cette étude aux immigrantes africaines accueillies par la province du Québec et cherchons à évaluer leur contribution à la fécondité. Pour ce faire, les données du fichier des naissances de l’Institut de la statistique du Québec et du recensement du Canada de 2006 ont été utilisées. Pour effectuer l’analyse, nous avons premièrement mesuré (avec les fichiers du registre des naissances) l’évolution dans le temps de la contribution des immigrantes africaines à la natalité au Québec. Et deuxièmement, nous avons évalué la relation entre la région d’origine des femmes et la variable "ayant un enfant de moins d’un an" (récente maternité). Nous avons procédé à une analyse descriptive, et également à une analyse multivariée en utilisant un modèle logistique, et en considérant des facteurs sociodémographiques. Nos résultats montrent que les immigrantes africaines affichent un niveau de fécondité plus élevé par rapport à celui des natives et des autres immigrantes. Nous avons constaté que la contribution à la natalité et à la fécondité au Québec des immigrantes venant de l’Afrique Nord était plus importante que celles des autres immigrantes africaines. En outre, les résultats du modèle logistique montrent que les femmes immigrantes africaines de la première génération sont plus susceptibles d’avoir un enfant que les natives du Québec. Nous avons aussi remarqué un effet de la durée de séjour sur la fécondité des immigrantes africaines. Les résultats montrent que les immigrantes de la deuxième génération ont un niveau de fécondité proche des natives du Québec. Nous avons enfin trouvé que la fécondité des immigrantes africaines arrivées très jeunes au Québec est inférieure ou diffère peu de celle des natives du Québec. / Like many other western countries, Canada is facing a dramatic decrease of its birth rate as well as an ageing of its population. Immigration was chosen as a solution to make up for the workforce deficit in order to avoid a slowdown of the economic growth. For the purpose of this study we focus on African women immigrants in Quebec and we assess their contribution to fertility. To reach this objective, data from files of the birth registry of the Institut de la Statistique du Québec and from the 2006 census of Canada were pooled and used. In order to perform the analysis, firstly, we have measured (with the files of the birth registry) the evolution over time of the contribution of African women immigrants to the Quebec birth rate. And secondly, we have evaluated the relation between the women’s region of origin and the variable “having a child less than 1 year old” (recent maternity) obtained from the census. We have done a descriptive as well as a multivariate analysis, by using a logit model and by considering socio-demographic factors. Our findings show that African women immigrants have a higher fertility level than native women or other immigrant women. Their contributions, mostly the contribution of those who are from North Africa, to the Quebec fertility rate were the highest among all immigrant women. In addition, results of the logit model highlight that African immigrant women of the first generation are more likely to have a child than Quebec native women. We also observed an effect of the duration of stay on the fertility of African women immigrants. The fertility behavior of African immigrant women of the second generation is relatively close to those of native women. Finally, we found that the fertility of African women immigrants who arrived at a very young age in Quebec tends to be lower than that of native women.
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La nouvelle immigration chinoise au Canada et au Québec dans le cadre de la mondialisation

Gao, Fei 09 1900 (has links)
Basée sur l’analyse des données officielles, cette recherche propose une étude sur le lien entre les nouveaux flux migratoires internationaux des Chinois, qui se produisent à partir des années 2000, et l’évolution des profils et des performances économiques des immigrants chinois au Canada et au Québec. Le but de ce mémoire est d’observer la quantité et la qualité de ces nouveaux arrivants vis-à-vis leurs performances après l’immigration. Les nouveaux immigrants en provenance de la Chine continentale sont différents des précédents dans la mesure où les riches et les élites sont devenus majoritaires. Ces nouveaux flux sont aussi accompagnés d’une forte croissance du nombre d’étudiants chinois qui font leurs études à l’international et du nombre d’immigrants de retour. Néanmoins, les résultats ne démontrent pas que leurs performances au Canada et au Québec s’améliorent même s’ils ont des profils plus qualifiés et plus jeunes. Évidemment, l’arrivée de ces immigrants chinois récents a des conséquences importantes. À cause des forts changements de la condition économique et sociale interne en Chine, ces flux de personnes ne cesseront pas de croître dans le futur proche. Ainsi, les décideurs du Canada et du Québec doivent porter plus d’attention et réagir au mieux face à cette tendance. / Based on the analysis of official data, this research proposes a study on the relationship between the trend of new international migration flows from China after the 2000s and the economic and social performances of Chinese immigrants in Canada and Quebec. The purpose of this research is to observe the quantity and the quality of new Chinese immigrants as well as their performances after immigration. These new flows of people are different from the previous ones, because the rich and elites become the majority of the recent immigrants. The new immigration tide from China is also accompanied by a strong growth of the number of Chinese students who study abroad and by a significant flow of returnees. However, the results we got don’t show any improvement of their performance despite their more skilled and younger profiles. Indeed, the recent Chinese immigrants brought many influences to Canada and Quebec. Due to big changes in the internal economic and social conditions, the trend of these flows from China will not stop in the near future. Thus, the policymakers of the host country and region need to pay more attention and better react in front of this tendency.
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Intégration économique des migrants intraprovinciaux au Canada entre 1996 et 2007

Normandeau, Simon 12 1900 (has links)
Les études effectuées sur l’intégration économique des migrants au Canada ont jusqu’ici été réservées aux migrants internationaux. Le présent document fait état des résultats et des caractéristiques des migrants ayant effectué une migration à l’intérieur de leur propre province entre 1996 et 2007. En opposition aux difficultés d’intégration économique des migrants internationaux, notre recherche démontre que les migrants intraprovinciaux s’intègrent dans leur nouvel environnement à un niveau économique légèrement supérieur à la population d’accueil. Les résultats obtenus à l’aide du volet longitudinal de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) dévoilent que les migrants intraprovinciaux ont un revenu annuel médian de 38 017$, soit un revenu légèrement supérieur à celui des non-migrants. Notre étude permet toutefois de constater que les caractéristiques personnelles des migrants sont des déterminants bien plus importants du revenu. Les hommes gagnent en moyenne un peu plus de 10 000$ de plus par année que les femmes, et ce, autant chez les migrants que chez les non-migrants. Le niveau d’éducation est aussi une variable significative du revenu. L’écart entre le revenu médian des migrants ayant complété le secondaire et ceux ayant un niveau universitaire est de près de 12 000$. Finalement, on remarque que le groupe d’âge des 46-55 ans est celui qui affiche les plus hauts revenus alors que le groupe de 16-25 ans est celui qui présente les plus bas revenus. Cette recherche démontre que l'expérience de la migration peut être très différente selon les points d'origine et de destination. Toutefois, les caractéristiques personnelles telles que le sexe, l’âge et le niveau d’éducation ont un impact significatif sur le revenu. / Studies on the economic integration of migrants in Canada have so far been oriented on international migrants. This paper is focusing on the results and characteristics of migrants who migrated within their own province between 1996 and 2007. In contrast to the difficulties of economic integration of international migrants, our research shows that intraprovincial migrants integrate into their new environment at an economic level slightly higher than the host population. The results obtained using the longitudinal component of the Survey of Labour and Income Dynamics (SLID) reveal that intraprovincial migrants have a median annual income of 38 017$, an income slightly higher than that of non-migrants. Our study demonstrates that personal characteristics of migrants are much more important determinants of income. Men earn on average just over 10 000$ more per year than women, and this, among both migrants and non-migrants. The level of education is also a significant variable of income. The difference between the median income of migrants who have completed high school and those who have completed university is nearly 12 000$. Finally, we note that the age group 46-55 is the one that has the highest income while the age group 16-25 is the one with the lowest income. This research shows that the experience of migration can be very different depending on the point of origin and destination. However, personal characteristics such as gender, age and education level have a significant impact on income.
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La fécondité des immigrantes africaines au Québec de 1986 à 2010

Joseph, Ronald 08 1900 (has links)
Le Canada à l’instar de plusieurs autres pays occidentaux fait face à une baisse importante du taux de natalité et à un vieillissement de sa population. La solution de l’immigration semble être retenue par ce pays pour combler le déficit en main d’œuvre afin d’éviter un ralentissement de la croissance économique. Nous nous intéressons dans cette étude aux immigrantes africaines accueillies par la province du Québec et cherchons à évaluer leur contribution à la fécondité. Pour ce faire, les données du fichier des naissances de l’Institut de la statistique du Québec et du recensement du Canada de 2006 ont été utilisées. Pour effectuer l’analyse, nous avons premièrement mesuré (avec les fichiers du registre des naissances) l’évolution dans le temps de la contribution des immigrantes africaines à la natalité au Québec. Et deuxièmement, nous avons évalué la relation entre la région d’origine des femmes et la variable "ayant un enfant de moins d’un an" (récente maternité). Nous avons procédé à une analyse descriptive, et également à une analyse multivariée en utilisant un modèle logistique, et en considérant des facteurs sociodémographiques. Nos résultats montrent que les immigrantes africaines affichent un niveau de fécondité plus élevé par rapport à celui des natives et des autres immigrantes. Nous avons constaté que la contribution à la natalité et à la fécondité au Québec des immigrantes venant de l’Afrique Nord était plus importante que celles des autres immigrantes africaines. En outre, les résultats du modèle logistique montrent que les femmes immigrantes africaines de la première génération sont plus susceptibles d’avoir un enfant que les natives du Québec. Nous avons aussi remarqué un effet de la durée de séjour sur la fécondité des immigrantes africaines. Les résultats montrent que les immigrantes de la deuxième génération ont un niveau de fécondité proche des natives du Québec. Nous avons enfin trouvé que la fécondité des immigrantes africaines arrivées très jeunes au Québec est inférieure ou diffère peu de celle des natives du Québec. / Like many other western countries, Canada is facing a dramatic decrease of its birth rate as well as an ageing of its population. Immigration was chosen as a solution to make up for the workforce deficit in order to avoid a slowdown of the economic growth. For the purpose of this study we focus on African women immigrants in Quebec and we assess their contribution to fertility. To reach this objective, data from files of the birth registry of the Institut de la Statistique du Québec and from the 2006 census of Canada were pooled and used. In order to perform the analysis, firstly, we have measured (with the files of the birth registry) the evolution over time of the contribution of African women immigrants to the Quebec birth rate. And secondly, we have evaluated the relation between the women’s region of origin and the variable “having a child less than 1 year old” (recent maternity) obtained from the census. We have done a descriptive as well as a multivariate analysis, by using a logit model and by considering socio-demographic factors. Our findings show that African women immigrants have a higher fertility level than native women or other immigrant women. Their contributions, mostly the contribution of those who are from North Africa, to the Quebec fertility rate were the highest among all immigrant women. In addition, results of the logit model highlight that African immigrant women of the first generation are more likely to have a child than Quebec native women. We also observed an effect of the duration of stay on the fertility of African women immigrants. The fertility behavior of African immigrant women of the second generation is relatively close to those of native women. Finally, we found that the fertility of African women immigrants who arrived at a very young age in Quebec tends to be lower than that of native women.
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Intégration économique des migrants intraprovinciaux au Canada entre 1996 et 2007

Normandeau, Simon 12 1900 (has links)
Les études effectuées sur l’intégration économique des migrants au Canada ont jusqu’ici été réservées aux migrants internationaux. Le présent document fait état des résultats et des caractéristiques des migrants ayant effectué une migration à l’intérieur de leur propre province entre 1996 et 2007. En opposition aux difficultés d’intégration économique des migrants internationaux, notre recherche démontre que les migrants intraprovinciaux s’intègrent dans leur nouvel environnement à un niveau économique légèrement supérieur à la population d’accueil. Les résultats obtenus à l’aide du volet longitudinal de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) dévoilent que les migrants intraprovinciaux ont un revenu annuel médian de 38 017$, soit un revenu légèrement supérieur à celui des non-migrants. Notre étude permet toutefois de constater que les caractéristiques personnelles des migrants sont des déterminants bien plus importants du revenu. Les hommes gagnent en moyenne un peu plus de 10 000$ de plus par année que les femmes, et ce, autant chez les migrants que chez les non-migrants. Le niveau d’éducation est aussi une variable significative du revenu. L’écart entre le revenu médian des migrants ayant complété le secondaire et ceux ayant un niveau universitaire est de près de 12 000$. Finalement, on remarque que le groupe d’âge des 46-55 ans est celui qui affiche les plus hauts revenus alors que le groupe de 16-25 ans est celui qui présente les plus bas revenus. Cette recherche démontre que l'expérience de la migration peut être très différente selon les points d'origine et de destination. Toutefois, les caractéristiques personnelles telles que le sexe, l’âge et le niveau d’éducation ont un impact significatif sur le revenu. / Studies on the economic integration of migrants in Canada have so far been oriented on international migrants. This paper is focusing on the results and characteristics of migrants who migrated within their own province between 1996 and 2007. In contrast to the difficulties of economic integration of international migrants, our research shows that intraprovincial migrants integrate into their new environment at an economic level slightly higher than the host population. The results obtained using the longitudinal component of the Survey of Labour and Income Dynamics (SLID) reveal that intraprovincial migrants have a median annual income of 38 017$, an income slightly higher than that of non-migrants. Our study demonstrates that personal characteristics of migrants are much more important determinants of income. Men earn on average just over 10 000$ more per year than women, and this, among both migrants and non-migrants. The level of education is also a significant variable of income. The difference between the median income of migrants who have completed high school and those who have completed university is nearly 12 000$. Finally, we note that the age group 46-55 is the one that has the highest income while the age group 16-25 is the one with the lowest income. This research shows that the experience of migration can be very different depending on the point of origin and destination. However, personal characteristics such as gender, age and education level have a significant impact on income.
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Analyse comparative de la mortalité et de la morbidité par accident de la route au Québec et en Ontario, 2000 à 2010

Cléroux Perrault, Marie-Pier 09 1900 (has links)
No description available.
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Diplômés du collège et de l’université : une comparaison des immigrants et natifs au Québec en 2006

Alexis, Claude Raymond 08 1900 (has links)
No description available.
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Intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec

Presnukhina, Yulia 04 1900 (has links)
La présente étude a comme objectif d’analyser l’intégration linguistique des immigrants au marché du travail au Québec et les facteurs qui y sont associés. Nous le réalisons en examinant la place du français dans les pratiques linguistiques de la main-d’œuvre immigrée au travail. Nous constatons qu’au Québec, en 2007, environ la moitié des immigrants travaillent uniquement ou généralement en français, un quart a régulièrement recours à cette langue dans le cadre de son travail, alors que l’autre quart l’utilise occasionnellement ou ne l’utilise jamais au travail. Nos analyses permettent également d’estimer les effets bruts et nets des nombreux facteurs de l’usage du français au travail par les immigrants. Nous montrons que ce sont les facteurs linguistiques de l’entreprise, de l’entourage et du répondant lui-même qui se manifestent comme des déterminants importants de la langue de travail de celui-ci. Parmi les caractéristiques de l’entreprise, c’est la langue de sa haute direction qui, à travers des politiques d’embauche et des politiques internes, détermine en partie les pratiques linguistiques des travailleurs. La composition linguistique de l’entourage de l’immigrant au travail qui comprend son supérieur immédiat et ses collègues a, elle aussi, un impact important sur la langue employée au travail par celui-ci. Plus cet entourage est composé des personnes de langue maternelle française, plus le travailleur immigré utilisera cette langue au travail. Parmi les caractéristiques individuelles du répondant, sa langue d’études et ses compétences linguistiques ressortent. Les immigrants ayant une bonne connaissance du français l’emploient plus au travail que ceux en ayant une faible connaissance. En revanche, la connaissance de l’anglais a un impact négatif sur l’usage du français au travail. Selon nos analyses, parmi les facteurs non linguistiques qui sont associés significativement à la langue de travail des immigrants, il y a la localisation géographique de l’entreprise, l’origine des travailleurs immigrés, leur profession et l’âge à leur arrivée au Québec. / This research aims to analyse the linguistic integration of Quebec’s immigrants to the labour market and the factors related to it. We have chosen to examine the usage of French by immigrants in the workplace. In 2007, about half of Quebec’s immigrants worked only or most of the time in French, a quarter of them used it regularly, and another quarter spoke it rarely or never while working. Our analyses allow us also to estimate the gross and net effects of various factors concerning the usage of French by immigrants in the workplace. We show that a company’s linguistic dimension, the environment and the personal characteristic of oneself all have a major input on the choice of the work language. As far as the company is concerned, the language use by its managers has a direct effect on hiring policies and work procedures and thus determines in part the language spoken by its employees in the workplace. The linguistic composition of an immigrant’s social network at work, including his immediate superior and his colleagues, also have an impact on the language he will use. Consequently, the more francophone that he is in touch with at work and the more chances he has of speaking French. The personal characteristics of immigrants have to do with the language one has made his study in and one’s personal knowledge. The immigrants who already have a good knowledge of French will be more incline to use it at work than those who only know the basics. On the contrary, those who can speak good English will tend to use less French at work. Other non-linguistic factors also influenced the language used at the workplace. They are: the geographical location of the enterprise, the origin of the immigrants, their profession, and their age at the arrival in Québec.
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Évolution et projection du fardeau de la mortalité au Canada, de 1921 à 2047

Ronteix, Chloé 05 1900 (has links)
La population canadienne vieillit depuis le début du XXe siècle. La naissance des cohortes nombreuses du baby-boom a d’abord ralenti ce phénomène. Mais le vieillissement de ces générations nombreuses pose plusieurs questions quant à la capacité de la société à supporter le poids de ces individus dans le domaine de la santé et dans le domaine de la viabilité des régimes de retraite. De plus, les projections de Statistique Canada montrent que le rapport de dépendance des personnes âgées va augmenter de 82% entre 2015 et 2061. Cependant, cet indicateur est contestable puisqu’il se base uniquement sur l’âge. De nombreux indicateurs de mesure du vieillissement démographique sont depuis plusieurs années élaborés pour prendre en compte l’évolution du cycle de vie, la santé et la qualité de vie des individus afin de s’approcher au plus près de l’impact réel du vieillissement démographique sur la société. C’est dans ce contexte que nous proposons notre indicateur, appelé « fardeau de la mortalité ». En le comparant au rapport de dépendance classique nous mettrons en évidence l’influence de l’évolution des comportements des populations vis-à-vis du marché du travail et la capacité de la population en emploi de soutenir la population dépendante. Notre indicateur, qui rapporte l’effectif d’individus à qui il reste 15 ans et moins à vivre à la population occupant un emploi, a connu de nombreuses variations depuis 1921. En 1921, 100 individus en emploi soutenaient 48 personnes ayant moins de 15 ans à vivre. Le fardeau de la mortalité a diminué pour atteindre un minimum en 2008 (22%), puis a débuté une période de croissance qui correspond au vieillissement des générations du baby-boom. Cependant, nos projections montrent que le fardeau de la mortalité devrait atteindre un plafond autour de 30% à l’horizon 2047. L’évolution du cycle de vie professionnel des individus, tant chez les hommes que chez les femmes, mais principalement chez ces dernières, tempère l’effet de « fardeau » de la population qui va décéder. / The Canadian population is aging since the early twentieth century. The birth of large cohorts of baby-boom initially slowed the phenomenon. But the aging of these generations raises many questions about the ability of the population to support the weight of these individuals in the purview of health and of the sustainability of pension schemes. In addition, Statistics Canada projections show that the dependency ratio of the elderly will increase by 82% between 2015 and 2061. However, this indicator is debatable since it is based solely on age. Many aging measurement indicators have been developed over the years to take into account the evolution of the life cycle, health and quality of life of individuals in order to get closer to the real impact of aging on society. It is in this context that we offer our indicator, called "burden of mortality”. Comparison with the classical dependency ratio will highlight the influence of changing behaviors regarding labor force participation and the capacity of the employed population to support the dependent population. Our indicator, which reports the number of individuals who have less than 15 years of life remaining to the employed population, has seen many changes since 1921. In 1921, 100 workers supported 48 individuals who have less than 15 years to live. The burden of mortality decreased to a minimum in 2008 (22%), then entered a period of growth which corresponds to the aging of the baby-boom generation. However, our projections show that the burden of mortality should reach a ceiling of around 30% in 2047. The evolution of the professional life cycle of individuals, both men and women, but mainly among women, temper the effect of the “burden” of people who will dying.
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Scolarité et séropositivité des femmes au Cameroun : analyse d’un apparent paradoxe

Molloy, Evi Jane Kay 04 1900 (has links)
Vécue comme l’une des plus grandes crises qu’a connue notre génération, la propagation du virus du SIDA est une urgence mondiale sans précédent, notamment en Afrique sub-saharienne où vivent la grande majorité des individus séropositifs. Dans un contexte où aucun vaccin n’existe encore et où les traitements sont onéreux et peu accessibles, les campagnes d’information sur le virus et l’acquisition de connaissances sur les méthodes de prévention, notamment à travers les programmes scolaires, sont cruciaux. La scolarisation est souvent vue comme la solution pour enrayer la propagation du virus et plusieurs études effectuées en Afrique sub-saharienne ont effectivement montré que les individus scolarisés étaient souvent les mieux renseignés sur le VIH/SIDA et son mode de propagation. Au Cameroun, pourtant, la partie de la population qui est la plus touchée par la séropositivité est aussi la plus instruite. C’est sur cet apparent paradoxe que se penche la présente étude. Cette recherche explore les différents facteurs qui sous tendent la relation positive entre le niveau d’instruction et la séropositivité au Cameroun en analysant les données de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2004. Les résultats des analyses bivariées montrent que plus le niveau d’instruction des hommes et des femmes camerounais augmente, mieux ces derniers sont informés sur le VIH et ses modes de transmission. Malgré cet avantage au niveau des connaissances, l’analyse confirme un lien positif entre le niveau d’instruction et la séropositivé fort et statistiquement significatif parmi les femmes camerounaises, mais non significatif chez les hommes. Les résultats des analyses logistiques hiérarchiques suggèrent que c’est une combinaison de facteurs qui explique pourquoi les femmes les plus scolarisées sont aussi les plus touchées par le VIH/SIDA. Le fait qu’elles aient un profil sociodémographique différent (qu’elles soient plus jeunes et plus riches notamment), et qu’elles soient plus urbaines que leurs consœurs moins scolarisées, mais surtout qu’elles aient un temps d’exposition au risque hors union plus long et un nombre de partenaires plus élevés exposent davantage les femmes les plus scolarisées au virus. / Considered the biggest crisis known to our generation, the propagation of the AIDS virus is an unprecedented worldwide emergency, notably in sub-Saharan Africa where the majority of HIV-positive individuals live. In a context where no vaccine exists and where treatments are expensive and difficult to access, information campaigns about the virus and the acquisition of knowledge on prevention, notably through school programs, are essential. Schooling is often seen as the solution to eradicate the propagation of the virus, and studies held in sub-Saharan Africa have actually shown that highest educated individuals are more informed about HIV/AIDS and about its transmission. However, in Cameroon, the most affected part of the population is also the most educated one. This study investigates this apparent paradox. Using the 2004 data from the Demographic and Health Surveys (DHS), this research explores the multiple factors explaining the positive relation between the education level and seropositivity in Cameroon. Result from the bivariate analysis show that the level of knowledge about HIV and its transmission increases with the education level of men and women. In spite of this knowledge advantage, the analysis show a strong, positive and statistically significant link between the education level and seropositivity of women, but this link is not significant with men. The results of the hierarchical logistical analysis suggest that a combination of factor explains why the most educated women are more affected by HIV/AIDS. The fact that those women have a different sociodemographic profile (they are younger and wealthier), and that they live in more urban areas than their less educated counterparts, and especially the fact that they have a longer exposition time to HIV before engaging in a union, as well as an a higher number of sexual partners, increases their exposure to the virus.

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