• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 8
  • 6
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 18
  • 9
  • 8
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

O conceito de justiça segundo Platão à luz da problemática Nómos X Phýsis nos livros I-IV da República

Rufino, Emmanoel de Almeida 14 December 2012 (has links)
Made available in DSpace on 2015-05-14T12:11:50Z (GMT). No. of bitstreams: 1 arquivototal.pdf: 510238 bytes, checksum: 863ff51719d6916c093699c656be7c8b (MD5) Previous issue date: 2012-12-14 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Le thème de la justice est la pierre angulaire du projet théorique dans la République de Platon. Dans ce travail, la compréhension de ce qu'est la justice et de la façon dont il devrait se manifester par rapport individu-pólis (369e) est le fondement de toute une philosophie qui vise à la réalisation de la vérité concernant le beau, le noble et juste. Et pour cette raison, de tels problèmes ont commencé le dialogue platonicien. Cependant, l'analyse de la notion de justice - concentré entre les livres I et IV de la République - nous conduit inévitablement au problème nómos-phýsis, qui sous-tend les arguments discutés dans le dialogue, ce qui nécessite une réflexion approfondie sur les divers autres problèmes inhérents au pensée grecque éthique et politique. En fait, pour commencer proposer leur modèle de Politeia, Platon doit répondre aux questions ouvertes par cette loi ou la nature des problèmes, dont l'un est le fondement qui donne une légitimité à l'exercice du pouvoir, l'élaboration des lois, la pratique de la justice? Sur le plan juridique, cette question porte sur la question du naturalisme-positivisme juridique, au plan éthique, la relation entre l'autonomie-hétéronomie dans la relation entre l'individu et la polis. Dans la République, Platon rachet la totalité de la tradition qui anticipe le dialogue avec la pensée politique de son temps, à travers les arguments de Socrate envers leurs interlocuteurs dans le dialogue. Pour répondre à ce problème et expliquer sa conception de la justice, Platon étudie la nature de projection dikaiosýne - en même temps - le rôle de la physis par rapport à nómos et vice-versa. En d'autres termes, pour montrer que ces pôles ont la prééminence sur la justice, le philosophe cherchera à connaître la nature de celui-ci, l'analyse de la légitimité de l'expression de la nomothétique même et son application correcte, en vue d'une juste vraiment pólis. Ainsi, Plato s engagerá avec l analyses ontologiques et gnoséologiques pour ne pas mentionner la conception de la paideia - qui articulent du Livre II. Pour contempler cette recherche, notre étude présentera le développement des conceptions de la justice, nómos et phýsis dans la tradition de la pensée grecque, puis comprendre comment ces éléments entrent dans la philosophie platonicienne politique. Analyser donc les racines du problème nómos-phýsis de la pré-platonicienne sens de ces concepts, entrecoupées de justice, qui, à son tour, traversez la tradition mythique archaïque, l'avènement de la pólis, l'épanouissement de la philosophie présocratique prend de l'importance à la lumière du mouvement sophistique, dont la lecture de la question nómos-physis est tendue, pas unilatérale, comme beaucoup voudraient nous le faire croire les manuels. L'axe de ce travail est enraciné, donc la pertinence de la question nómosphysis a en comprendre l'argument platonicien de la justice. Compte tenu de tout cela, va ouvrir certaines hypothèses qui cherchent à défendre: non seulement vislumbraremos l'inhomogénéité de la compréhension des sophistes sur le problème, comment pouvons-nous obtenir la conclusion que Platon est (oui) un idéaliste, mais tout à fait pragmatique. En plaçant la justice et donc les nómos sur le critère de la phýsis, nous constatons que de plus décisif, c'est que - à la portée de la vraie justice - la portée du suprasensible, la philosophie platonicienne ne se termine pas dans le monde des idées, des partie sensible - le monde pratique - et y revient. / A temática da justiça é pedra angular do projeto teórico da República, de Platão. Nessa obra, a compreensão do que é a justiça e de como ela deve se manifestar na relação indivíduo-pólis (369a) é o alicerce de toda uma filosofia que visa o alcance da verdade relativa ao Belo, ao Nobre e ao Justo. E por esse motivo, tais problemas principiam o diálogo platônico. Contudo, a análise do conceito de justiça concentrado no entremeio dos Livros I e IV da República nos remete inevitavelmente à problemática nómos-phýsis, que subjaz aos argumentos em pauta no diálogo, exigindo uma reflexão atenta acerca de vários outros problemas inerentes ao pensamento ético-político grego. Na verdade, para começar a propor seu modelo de Politeía, Platão precisa responder às questões abertas por essa problemática: lei ou natureza, qual delas é o fundamento que confere legitimidade ao exercício do poder, à elaboração das leis, à prática da justiça? No plano jurídico, essa problemática abrange a questão do naturalismo-positivismo jurídico e no plano ético, à relação entre autonomiaheteronomia na relação entre indivíduo e pólis. Na República, Platão resgatará toda a tradição que o antecipa, dialogando com o pensamento político de sua época, através dos argumentos de Sócrates para com os seus interlocutores no diálogo. Para responder à problemática e fundamentar sua concepção de justiça, Platão investigará a natureza da dikaiosýne, mostrando simultaneamente o papel da phýsis em relação ao nómos e vice-versa. Em outras palavras, para mostrar qual desses pólos têm preeminência sobre a justiça, esse filósofo buscará conhecer a natureza dela, analisando a legitimidade da expressão nomotética da mesma e sua correta aplicação, em vista de uma pólis realmente justa. Assim, terá que se comprometer com análises ontológicas e gnoseológicas sem falar do projeto de paideia que se articulam a partir do Livro II. Para contemplar essa investigação, nossa pesquisa apresentará o desenvolvimento das concepções de justiça, nómos e phýsis na tradição do pensamento grego, para então compreendermos como esses elementos ingressam no âmbito da filosofia política platônica. Analisaremos, pois, as raízes da problemática nómos-phýsis a partir do sentido préplatônico desses conceitos, intercalados com o de justiça, que, por sua vez, atravessam a mítica tradição arcaica, o advento da pólis, o florescimento da filosofia pré-socrática, ganhando destaque à luz do movimento sofista, cuja leitura da questão nómos-phýsis é tensa, não unilateral, como nos fazem crer muitos manuais. O eixo deste trabalho se arraiga, portanto, na relevância que a problemática nómos-phýsis tem na compreensão do argumento platônico acerca da justiça. Diante de tudo isso, abrir-se-ão algumas hipóteses que buscaremos defender: não só vislumbraremos a não homogeneidade da compreensão sofística acerca da problemática, como chegaremos à conclusão de que Platão é (sim) um idealista, mas totalmente pragmático. Ao colocar a justiça e, consequentemente, o nómos, sobre o critério da phýsis, notaremos que, por mais decisiva que seja ao alcance da verdadeira justiça o alcance do supra-sensível, a filosofia platônica não se encerra no Mundo das Ideias, pois parte do sensível do mundo prático e retorna para ele.
12

Le néosocratisme de Gabriel Marcel

Brisson, Martine 13 April 2021 (has links)
À deux reprises au cours de son œuvre, le philosophe contemporain Gabriel Marcel, mentionne que F étiquette d’existentialiste chrétien qu’on lui a accolée ne lui convient pas. En effet, bien qu’il rejette d’emblée toute étiquette, il consent néanmoins à celle de néosocratisme. Bien que cette affirmation soit claire, le philosophe français ne développe pas ce sujet laissant ainsi plus d’interrogations que de réponses. Voilà donc que le défi est lancé: vérifier, envers et contre tous, cette déclaration. Ayant entendu cet appel marcellien, nous nous proposons au cours de cette thèse de relever ce défi, ce que personne n’a encore osé tenter.
13

The influence of the second sophistic on the style of the sermons of St. Basil the Great by James Marshall Campbell.

Campbell, James Marshall, January 1922 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Catholic University of America. / Vita. "Select bibliography": p. [v]-vii.
14

L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique

Savard, Dave. 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
15

Proème à la méthode des lớgoi dans le Sophiste de Platon

Dulac, Frédéric 02 March 2021 (has links)
Puisque le Sophiste de Platon nous semble être un proème à plusieurs écrits logiques d'Aristote, nous nous sommes introduits à la technique de recherche qu'est la méthode des Aôyoï. Pour ce faire, nous avons analysé en détail la démarche de l'essence des pêcheurs à la ligne. L'étude de cette démarche nous a amené à dégager les propriétés principales de la méthode: elles sont avant tout à découvrir dans les sens multiples du mot « Aoyoç ». Pour autant que le mot « Aôyoç » signifie une explication, c'est-à-dire un entrelacement vocal d'un minimum de deux noms autres par l'espèce, il diffère d'un autre « Aoyoç », qui renvoie à la phrase énonciative. L'art d'expliquer et de faire des phrases qu'est la méthode des Aôyoi présuppose l'emploi des cinq prédicables ainsi qu'une connaissance de base des propriétés physiques et grammaticales des mots.
16

Les banquets littéraires de Platon à Athénée / Literary symposia from Plato to Athenaeus

Scolan, Yannick 16 November 2013 (has links)
Le δεῖπνον et le συμπόσιον ne constituent pas le simple cadre formel des Banquets littéraires. Leur déroulement et les conventions morales qui s’y expriment sont des éléments structurants de la narration, dont ils assurent la progression. Surtout, ils deviennent l’objet même de la discussion des convives. Le récit s’attache plus particulièrement à contextualiser le déroulement du δεῖπνον et du συμπόσιον, pour en faire ressortir un élément qui, par son incongruité ou par son obscurité initiale, ébranle l’opinion première et crée les conditions de la ζήτησις. Il existe donc un type de προϐλήματα spécifique aux Banquets littéraires, où l’on ne parle que de ce qu’on a sous la main. Cette proximité conduit chacun à proposer un développement personnel qui, loin de tout exposé dogmatique, lui permet de mettre en avant son acribie et son esprit d’à-propos sur des objets qui, le plus souvent, échappent au champ de la philosophie. Ce faisant, les Banquets littéraires mettent les philosophes à l’épreuve de la table et du vin et définissent la nature véritable du savoir en faisant tomber, dans la bonne humeur, le masque des imposteurs. Partant, le δεῖπνον et le συμπόσιον ne sont jamais refusés, mais permettent de créer un rapport d’identité entre le philosophe idéal et le parfait convive au sein d’œuvres qui sont toutes caractérisées, malgré leur irréductible diversité formelle, par leur ambition propédeutique. Ce ne sont donc ni la référence à un modèle initial ni le respect d’éventuelles conventions régulatrices qui assurent l’unité du corpus des Banquets littéraires, mais le partage d’une même intention programmatique. / Δεῖπνα and συμπόσια are not merely formal settings in literary symposia. Their organization and the moral conventions that they entail are part and parcel of the narrative structure. Above all, they become the very topic of the participants’ conversation. These narratives make use of the context of δεῖπνον and συμπόσιον in order to emphasize one item whose oddity or whose initial obscurity challenges common wisdom and paves the way for ζήτησις. Thus, there is a type of προϐλήματα that is specific to literary symposia, which consists in only discussing matters immediately at hand. Far from leading to dogmatic discourses, this allows every dinner guest to offer their personal views, displaying their acumen and wit on topics that are often outside the realm of philosophy. In these literary symposia, the philosophers are put to the test of good meals and good wine, and define the true nature of knowledge, while cheerfully unmasking impostors. By no means are δεῖπνον and συμπόσιον rejected, but on the contrary they create a link between the ideal philosopher and the perfect dinner guest in literary works that, in spite of their inevitable formal variety, all share propaedeutic ambitions. Literary symposia, therefore, are not defined as a genre by references to one initial model nor by normative conventions, but by the intentions that they share.
17

Rhétorique et politique dans les "Librorum deperditorum Fragmenta" d'Aristote : avec présentation, édition, traduction, annotations et commentaire des fragments relatifs à la rhétorique, à l'éthique et à la politique / Rhetoric and politics in Aristotle’s "Librorum deperditorum Fragmenta" : with presentation, edition, translation, annotations and commentary of fragments relating to rhetoric, ethics and politics

Aluze, Vincent 16 December 2016 (has links)
La thèse examine la relation de la rhétorique, de l’éthique et de la politique dans les fragments des œuvres perdues d’Aristote, et la recherche porte plus largement sur le lien de cette relation avec l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Cette étude tente donc de savoir si Aristote, par opposition à ses prédécesseurs, est bien « l’inventeur » de la rhétorique – à laquelle il confère le rang de technique avec une méthode et un objet propres dans le traité éponyme – dès ses premières œuvres de jeunesse, ou bien si sa conception a évolué au cours du temps. Ce faisant et en considérant les aspects éthico-politiques des ces œuvres perdues, l’examen discute les grandes hypothèses interprétatives qui ont été proposées à ce sujet pour soutenir la thèse d’une cohérence de la pensée d’Aristote plutôt que celle d’une évolution. L’étude comporte deux grands moments. Le premier consiste en l’édition, la traduction parfois inédite en langue française, et l’annotation des fragments des Librorum deperditorum relatifs à la rhétorique et la politique, avec la présentation des apparats critiques correspondants. Le second se consacre à l’examen de la cohérence de la pensée aristotélicienne au moyen du commentaire des fragments et de leur comparaison aux œuvres des sophistes (Protagoras, Gorgias, Isocrate, Lycophron), de Platon (Gorgias, Phèdre) et des traités aristotéliciens. Pour ce faire, le travail propose une étude lexicale du vocabulaire employé par Aristote, une analyse philosophique de certains concepts importants (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justifiée par leur emploi dans les fragments et le reste du Corpus aristotelicum, et une exégèse d’ensemble. / The thesis investigates the relationship between rhetoric, ethics and politics in the fragments of Aristotle’s lost works, and more globally its relation in Aristotle’s entire philosophy. This study intends to understand if Aristotle, in opposition to his predecessors, is the « inventor » of the rhetoric – to which he awards the value of technique with a proper methodology and object in the eponym treatise – from is early years works, or if his conception of it evolved in time. In doing so, and considering the ethico-political aspects of these lost works, the thesis discusses the main interpretative hypothesis that have been proposed on this subject in order to support the theory of Aristotle’s thought consistency, more than its evolution. The study stands in two main parts. The first one consists in the edition, the translation sometimes unprecedented in French language, and the annotation of Librorum deperditorum’s fragments related to rhetoric and politics, including the corresponding critical apparatus. The second inspects the consistency of Aristotle’s thought using the fragments’ comments and in comparison to the works of the sophists (Protagoras, Gorgias, Isocrates, Lycophron), of Plato (Gorgias, Phaedrus) and of the aristotelian treatises. To proceed, a lexical study of the vocabulary used by Aristotle, a philosophic analysis of a few main concepts (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justified by their presence in the fragments and the rest of the Corpus aristotelicum, and a comprehensive textual exegesis have been undertaken.
18

La rhétorique et sa critique: à la rencontre du discours et de la liberté

Nicolas, Loïc 13 May 2011 (has links)
L’objet de cette thèse est d’engager une discussion concernant l’épistémologie de la discipline rhétorique et de formuler des propositions visant à la refonder. En partie spéculative, la réflexion que je mène à partir des travaux de Chaïm Perelman notamment, rattache cette antique discipline à la « raison pratique ». Une raison agissante qui donne l’occasion d’assumer et d’affronter l’indétermination du monde – sans pour autant faire de cette indétermination un chaos, ni en prendre ombrage pour sombrer dans le relativisme. Dans cette perspective, la rhétorique se trouve conçue comme un dispositif propre à accompagner les hommes dans le difficile exercice d’une liberté citoyenne. Une liberté au sens fort, ancrée dans la pratique du politique, telle que l’entendaient les Anciens.<p><p>Je m’efforce tout d’abord de montrer que, dès l’origine, la rhétorique a représenté une compétence nouvelle, mais aussi une occasion unique de dire, d’habiter et de séculariser le monde. Ma démarche consiste donc à réfléchir l’émergence de la rhétorique dans la Grèce ancienne. À ce titre, j’analyse la fonction politique, sociale, symbolique, attribuée à la parole dans cette Cité démocratique dont elle a accompagné l’invention. Parole qui s’est vue accorder une place inégalée :comme support et comme condition de l’action citoyenne. Pourtant, force est de constater que, malgré ce succès, la rhétorique a très vite été dénoncée comme un art de tromper, de mentir, de dissimuler ses lacunes. Des générations de philosophes, d’hommes d’Église ou de scientifiques se sont attachés à démonter son fonctionnement, sa dynamique, à décrier son enseignement et, finalement, à souhaiter son évincement. C’est pourquoi, je m’intéresse aux critiques qui ont été adressées à la parole rhétorique depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Par là, j’entends donner une vision nouvelle de cette antique « fonction » du langage, par-delà la synthèse de ses caricatures.<p><p>En outre, mon propos s’attache à mettre en lumière les lieux communs sur lesquels se fonde notre relation au discours. Dans une optique qui va d’Aristote à Perelman, je défends l’idée selon laquelle la rhétorique ne constitue pas (comme on pourrait le penser) une méthode pour apprendre à vivre ensemble dans la paix des mots, mais, avant tout, une façon de pratiquer la critique avec et contre l’autre :l’adversaire. Et ceci afin de prendre des décisions dans le monde contingent des affaires humaines. Or, c’est justement au titre de sa fonction agonistique que la rhétorique a perdu sa place et son sens dans nos démocraties. Face à cela, l’enjeu de mon travail est de mettre en évidence, après Perelman, l’existence d’une raison tout à la fois une et plurielle. En effet, la multiplicité des voies possibles, leur antagonisme, n’est pas le signe d’une raison anarchique et inconséquente, le signe d’une raison hantée par la déraison. Il s’agit, au contraire, d’une chance offerte à la raison de se mettre à l’épreuve et de risquer la liberté. Du reste, perdre cette dimension agonistique, la dénoncer, la condamner comme irrationnelle, ainsi que le font les théories normatives de l’argumentation, revient à manifester la coupure entre le langage et les ressources critiques de la rhétoriques qui permettent de faire de nos prises de parole un moyen et une ressource de l’émancipation.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0592 seconds