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Les disponibilités de temps dans la construction des normes temporelles de travail

Martinez, Esteban 04 May 2007 (has links)
Les transformations contemporaines du temps de travail, saisies à travers la codification statistique, la formulation juridique ou des enquêtes empiriques (cadres de la banque, infirmières hospitalières, ouvriers du nettoyage), sont analysées en mobilisant le concept de disponibilités de temps. La coordination de l'activité dans la sphère professionnelle et dans ses relations avec la vie privée repose désormais davantage sur des formes de disponibilité temporelle que sur des cadres temporels formels. Cependant, que la catégorie du temps soit validée comme instrument de mesure du travail ou que le travail échappe à la prescription temporelle, le temps reste une condition de travail à partir de laquelle se marquent les différenciations sociale et sexuelle du salariat.
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La flexibilité du temps de travail : entre autonomie et contraintes. Une étude de cas en Suisse

Ernst, Michèle 19 November 2003 (has links) (PDF)
Cette thèse s'interroge sur l'autonomie des salariés engendrée par la flexibilité du temps de travail en étudiant, à partir d'un cas concret, comment se fait le passage entre un règlement et les pratiques quotidiennes. L'hypothèse guidant les analyses postule que la flexibilité, en instituant des règles procédurales, laisse une place plus grande aux négociations quotidiennes et par là aux rapports de pouvoir inhérents à la relation salariale. L'objectif est<br />de comprendre, par une approche sociologique, comment les salariés vivent une forme de temps de travail qui leur délègue la responsabilité de sa gestion et comment ils composent avec les différentes contraintes propres au travail et à leur vie hors travail. La première partie du mémoire contextualise la situation étudiée. Elle définit la notion de flexibilité en la situant dans l'histoire du temps de travail ainsi que par rapport aux différentes formes d'organisation et à certaines transformations culturelles de notre société. Elle présente la littérature internationale et détaille la situation du temps de travail en Suisse, ce qui permet de situer la monographie présentée dans la deuxième partie. Celle-ci porte sur une entreprise suisse de vente par correspondance ayant introduit une gestion individualisée et annualisée du temps de travail. La combinaison entre une approche quantitative et<br />qualitative permet d'analyser les déterminants internes à l'entreprise et ceux propres aux salariés susceptibles d'orienter les pratiques en matière de temps de travail, ainsi que la manière dont les salariés articulent ces deux ordres de contraintes.<br />Les résultats indiquent que l'application des temps de travail flexibles ne passe pas tant par une négociation quotidienne des pratiques que par la fixation de règles informelles. L'autonomie des salariés s'exprime avant tout dans leur capacité à produire, à négocier et à légitimer ces règles. Le niveau intraindividuel s'est révélé être crucial dans la régulation sociale du temps de travail flexible. Elle ne renvoie pas à un simple processus de légitimation mais bien à un mouvement d'institutionnalisation qui tire sa force de l'énergie investie par les salariés dans la recherche personnelle de compromis entre leurs différents rôles, identités et aspirations. C'est cette régulation passant par l'individu qui assure le succès du système étudié.
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Les horizons de la grande vitesse : Le TGV, une innovation lue à travers les mutations de son époque

Klein, Olivier 09 November 2001 (has links) (PDF)
L'analyse des relations transport-société est souvent empreinte de déterminisme. Un renouvellement s'opère actuellement qui considère que l'offre de transport est d'abord une production sociale avant d'être un élément de transformation de la société. Or, le TGV n'est pas une innovation majeure, mais plutôt une "technique en usage", ce qui limite la portée de l'histoire de son émergence. Aussi peut-on donner un sens à la grande vitesse ferroviaire prise comme artefact technique de transport, comme support de pratiques de mobilité et comme vecteur de l'imaginaire collectif en analysant la manière dont elle s'insère dans les tendances de société qui forment son contexte. C'est l'objet de cette thèse structurée en quatre parties. La première situe le TGV dans une histoire séculaire d'accélération des échanges. Elle associe à cette accélération un processus de renouvellement des hiérarchies multiples qui structurent l'organisation sociale. La seconde partie articule la grande vitesse à trois phénomènes macro-économiques contemporains : l'épuisement du fordisme qui permet de relire la genèse du TGV ; la montée de l'information, qui se traduit tant dans l'activité productive que dans la demande de déplacements rapides ; la globalisation, qui est la forme actuelle de renouvellement des hiérarchies, à laquelle le TGV participe. La troisième partie aborde le thème de l'organisation productive d'un point de vue temporel. Elle débouche sur une triple structure duale : celle du système productif entre autonomie/intégration et taylorisme flexible, celle des temps sociaux entre temps fragmenté et temps industriel, celle de l'usage de la grande vitesse enfin entre nécessité et opportunité. La quatrième partie traite de l'organisation spatiale. Elle montre comment un espace métropolitain se distingue et domine un espace banal. Elle envisage comment la grande vitesse s'inscrit dans le premier à travers son système d'offre, à travers la structure de sa clientèle et à travers la symbolique des politiques urbaines enfin. Cette démarche permet de réinterpréter de nombreux résultats d'observations passées et de mieux comprendre succès et échecs du TGV.
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Analyse comparative entre la famille de l’habitant de Saint-Justin de Léon Gérin (1886) et une famille rurale québécoise d’aujourd’hui (2010) selon la perspective des temps sociaux

Chartier, Lorraine 09 1900 (has links)
L’agent régulateur des temps sociaux de la famille québécoise a été la religion catholique pendant des décennies. Les mouvements d’après-guerre et la Révolution tranquille, ont amené un changement de paradigme avec la laïcisation des institutions et la multiplication des programmes sociaux de l’État-providence. Pour cerner l’importance de ce changement, nous avons utilisé la clef analytique de Léon Gérin pour produire une analyse comparative entre deux familles à deux époques : en 1886 et en 2010. Or, au moment où l’État est de plus en plus présent dans toutes les sphères de la vie de la famille tout en leur laissant une autonomie et une liberté, la population se montre de plus en plus sceptique envers les institutions étatiques. Un fossé s’est créé entre la société officielle, celle du social, des institutions, et la société officieuse, celle de la culture populaire qui agit à partir de l’esprit de corps de son groupe, virtuel ou non. La crise de confiance des gens envers les institutions annonce un nouveau changement de paradigme. La rationalité qui a été le moteur de la modernité fait graduellement place à l’émotionnel et à la valeur du temps présent. Le travail, agent régulateur qui comblait les besoins matériels à la modernité, serait remplacé progressivement par des besoins immatériels devenant l’agent régulateur des temps sociaux de la famille. / During decades, the regulating agent of social times of the Quebec family was the catholic religion. The post-war the Révolution tranquille, brought a change of paradigm with the secularization of institutions and the multiplication of the social programs under the Welfare State. To investigate the importance of this change of paradigm, we used Léon Gérin's method of clef analytique [analytic key] to produce a comparative analysis between two families and two periods: in 1886 and in 2010. Today, as the Welfare state is more and more present in all the family’s spheres of the life while leaving autonomy and freedom the population shows itself more and more sceptical to the state institutions. A great distance appears between the official society, that of the social, institutions, and the unofficial society, that of the popular culture who acts from the esprit de corps of its group, virtual or not. The crisis towards institutions at present announces another change of paradigm. Rationality, which was the mainspring of the modernity, gradually gives way to the emotional and to the value of the present time. Work time, the regulating agent who filled the material needs in the modernity would be gradually replaced by immaterial social needs as regulating agent of social times.
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La désynchronisation des temps professionnels : vers un nouvel ordre temporel ? / The desynchronization of professional time : towards a new temporal order ?

Giotto, Timo 23 November 2017 (has links)
Où va le temps de travail ? Cette thèse reprend et tente de prolonger cette interrogation formulée, il y a presque vingt ans. En s’appuyant sur une étude quantitative et qualitative des dispositifs négociés de compte épargne-temps et des stratégies d’articulation des temps sociaux mises en œuvre par les salariés, cette thèse donne corps à la notion de désynchronisation. En admettant que l’industrialisation ait conduit à une synchronisation des temps professionnels et sociaux, cette recherche s’attache à montrer que ce mouvement s’est inversé. Elle dessine les contours d’un phénomène en construction, qui permet des configurations individuelles des temps et généralise ses marchandages. La thèse dresse le bilan de cette évolution en matière d’égalité, de classes et de genre ; elle expose les possibilités d’articulation temporelle et les risques relatifs à l’isolement et au maintien du lien social. En cherchant à faire la lumière sur le phénomène de désynchronisation, cette thèse s’interroge sur l’avènement d’un nouvel ordre temporel : le marché des temps. / Where is working time going? This thesis resumes and attempts to extend this query/question formulated almost twenty years ago.Based on a quantitative and qualitative study of negotiated time-saving accounts, and on employees’ strategies for social times articulation, this PhD thesis gives substance to the notion of desynchronization. Assuming that industrialization has led to a synchronization of professional and social times, it seeks to show that this movement has been reversed. It describes this phenomenon under construction, which allows individual configurations and generalizes time bargaining. It assesses class and gender equality; it exposes the opportunities for time articulation; it qualifies the risks of isolation and reveals the consequences for social ties. In seeking to shed light on the phenomenon of desynchronization, this thesis questions the advent of a new temporal order: the market of times.
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DONNER DU SENS AUX REFORMES : de l'équation sociale fordiste à la nouvelle équation sociale, l'enjeu des réformes dans l'ordre du genre

Nicole-Drancourt, Chantal 09 June 2011 (has links) (PDF)
Cet essai scientifique propose une lecture renouvelée des réformes contemporaines dans les sociétés salariales de. A l'épreuve du basculement vers la seconde modernité, les principes et fondements d'organisation de la société salariale entrent en tension avec la réalité du monde vécu. Si la vulgate européenne évoque souvent une forte résistance de la France au changement, le paysage social et économique français n'en évolue pas moins radicalement depuis la fin des années 70. Dans ce contexte, on ne peut parler d'" effondrement de la société salariale " : le déclin du salariat stable n'est pas celui de la société salariale et on assiste plutôt à ce que Robert Castel appelle un " effritement de la société salariale " avec un mouvement parallèle de " recomposition " porté par un chantier de réforme sans précédent. A la recherche d'une nouvelle cohérence, les nations misent sur l'Etat pour encourager les grandes administrations à intervenir par la réforme. Ce retour sur l'Etat amène les politiques publiques à devenir des vecteurs d'action et de changement social majeurs dans le monde contemporain. Partant de là, il est intéressant de traiter de la dimension transformatrice de certaines réformes françaises et cet essai se propose de le faire en matière d'Egalité de genre : il s'agira de démonter ces réformes entament les fondements de l'ordre social et participent à en transformer la nature. La mise en évidence de cette dimension transformatrice impose une posture de recherche particulière qui consiste à lire les récentes réformes sociales en matière de politiques familiales et de politiques d'emploi dans une perspective de refondation du régime d'Etat providence français. Il s'agit donc de raisonner en dehors de l'équation sociale fordiste et de prendre au sérieux l'hypothèse d'une " nouvelle équation sociale ", post fordiste, dans laquelle les réformes trouvent leur véritable sens. L'hypothèse de travail majeure de cet essai scientifique peut alors s'énoncer ainsi : bien que partiels, mal financés et peu stabilisés dans la pratique, certains dispositifs issus des grandes réformes contemporaines de l'Action publique peuvent être lus comme des dispositifs de type nouveau à caractère transformateur : nouveaux parce qu'ils sont co-produits dans des espaces novateurs qui articulent les logiques d'offre et d'usage ; transformateurs parce qu'ils remettent en cohérence les pratique sociales et le monde vécu avec leur univers de sens. Vecteurs de reconnaissance, supports de légitimité et de nouveaux équilibres sociaux, ces dispositifs de l'Action publique peuvent donc être analysés comme des voies de progression vers de nouveaux ordres à venir, plus proches de grands principes démocratiques, notamment en matière d'ordre de genre. Les réformes sociales contemporaines tendent, par la spécificité de leur mode de production, à se fonder sur des principes à même de bousculer l'ordre social traditionnel. Pour agir sur le social, l'intervention publique lance des programmes dont la logique d'offre s'écarte de la logique des besoins et les nombreux ajustements issus de ce décalage alimentent de nombreux processus d'innovation sociale (co-production, apprentissage social, nouvelles pratiques) qui tendent à miner les fondements de l'ordre du social. Notamment la base genrée et discriminatoire du régime "de temporalité" et de "citoyenneté sociale" antérieurs. La construction d'un nouveau paradigme sociétal, fondé sur une équation emploi/protection sociale plus égalitaire, plus solidaire et moins genrée peut en être l'enjeu à terme, même se terme reste lointain. Dans cette perspective, les nouveaux dispositifs français de l'Action publique issus de la Paje (les congés parentaux Clca et Colca) ) sont envisagés comme des suggestions pour les hommes et pour les femmes à disposer de leur force de travail dans le cadre d'un régime temporel de type nouveau. Prototypes d'outils au service d'un compromis salarial alternatif au compromis fordiste, ces dispositifs publics ont peu de sens dans l'équation sociale fordiste ; en revanche, inscrits dans une nouvelle équation sociale, ils sont (dans leur principe) à même d'encourager la progression des droits humains fondamentaux, notamment celui d'égalité entre homme et femme. Ce qui se joue en France avec la Paje c'est non seulement la reconnaissance de l'investissement de la force de travail des individus dans toutes les sphères d'activités socialement utiles et celle de la valeur sociale d'autres activités que productives mais c'est aussi la légitimation sociale, financière et les supports légaux de leur exercice. A ce titre, la mise en forme de la Paje relève d'une logique transformatrice dans la mesure où elle rejoint les dimensions aujourd'hui considérées comme justes et indispensables aux valeurs de citoyenneté affichées par les droits fondamentaux dont se réclame le deuxième âge démocratique à savoir : droit des enfants à être élevés en famille, droit des femmes à vivre à égalité avec les hommes, droit à l'épanouissement personnel pour tous, droit à l'autonomie (l'autonomie signifiant ici que les normes ne s'imposent plus dans la mesure où les individus la co-produisent avant de s'y référer et de la mettre à l'épreuve de leurs propres aspirations). Outre la proposition d'une lecture renouvelée des réformes contemporaines dans les sociétés salariales de seconde modernité, l'ouvrage est une invitation argumentée et outillée vers un raisonnement constructiviste et relationnel en sociologie. Ce raisonnement est présenté comme le seul à même de rendre compte de la complexification et de l'accélération de la dynamique sociale contemporaine. Dans cette perspective, le déclin des Etats providence est moins à interpréter en terme de crise qu'en termes de transition vers un nouveau logiciel d'Etat social. Dans l'argumentation, une place privilégiée est accordée au développement de la co-construction des normes issue de l'encastrement croissant des conduites réflexives et de l'institutionnalisation des parcours de vie. Spécificité du mouvement démocratique contemporain, le développement de la co-construction des normes est ce qui semble aujourd'hui remettre en cohérence la société et sont univers de sens. Dans ce cadre analytique l'innovation sociale relève alors d'une approche " réformiste " du changement social : plus les normes et les institutions sont co-construites, plus le processus de mise en cohérence se développe et plus il alimente une logique transformatrice du social. Pour rendre compte de ce mouvement, un outil d'analyse ad hoc, de type constructiviste a été élaboré : la gouvernance biographique. La gouvernance biographique renvoie à l'encastrement croissant des conduites réflexives (dimension biographique) avec l'institutionnalisation des parcours de vie (dimensions normatives). Cet encastrement va produire quelque chose de plus qu'une simple complémentarité : les individus vont répondre aux injonctions contradictoires en agissant et en tordant l'offre généraliste de l'intervention sociale vers des logiques opportunistes plus proches de leurs besoins et, ce faisant, va provoquer en retour des processus d'ajustement féconds en matière de cohérence globale. La notion de gouvernance biographique est donc la cristallisation sémantique de " l'inscription croissante et tout au long de la vie de l'agir individuel dans des procédures sociales " et exprime le passage de " l'institutionnalisation du comportement à l'institutionnalisation de la réflexion". D'une façon générale on peut dire qu'un tel travail insiste sur l'intérêt que peut avoir une approche relationnelle et constructiviste du social, plus apte à rendre compte de la pluralité des dynamiques de changement à l'œuvre dans les mondes sociaux contemporains. L'objectif est d'ouvrir la voie à de nouvelles pistes de recherche, notamment celles qui consistent à reconnaître l'innovation sociale, à la lire comme telle et à mener les combats vers leur aboutissement.
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Analyse comparative entre la famille de l’habitant de Saint-Justin de Léon Gérin (1886) et une famille rurale québécoise d’aujourd’hui (2010) selon la perspective des temps sociaux

Chartier, Lorraine 09 1900 (has links)
L’agent régulateur des temps sociaux de la famille québécoise a été la religion catholique pendant des décennies. Les mouvements d’après-guerre et la Révolution tranquille, ont amené un changement de paradigme avec la laïcisation des institutions et la multiplication des programmes sociaux de l’État-providence. Pour cerner l’importance de ce changement, nous avons utilisé la clef analytique de Léon Gérin pour produire une analyse comparative entre deux familles à deux époques : en 1886 et en 2010. Or, au moment où l’État est de plus en plus présent dans toutes les sphères de la vie de la famille tout en leur laissant une autonomie et une liberté, la population se montre de plus en plus sceptique envers les institutions étatiques. Un fossé s’est créé entre la société officielle, celle du social, des institutions, et la société officieuse, celle de la culture populaire qui agit à partir de l’esprit de corps de son groupe, virtuel ou non. La crise de confiance des gens envers les institutions annonce un nouveau changement de paradigme. La rationalité qui a été le moteur de la modernité fait graduellement place à l’émotionnel et à la valeur du temps présent. Le travail, agent régulateur qui comblait les besoins matériels à la modernité, serait remplacé progressivement par des besoins immatériels devenant l’agent régulateur des temps sociaux de la famille. / During decades, the regulating agent of social times of the Quebec family was the catholic religion. The post-war the Révolution tranquille, brought a change of paradigm with the secularization of institutions and the multiplication of the social programs under the Welfare State. To investigate the importance of this change of paradigm, we used Léon Gérin's method of clef analytique [analytic key] to produce a comparative analysis between two families and two periods: in 1886 and in 2010. Today, as the Welfare state is more and more present in all the family’s spheres of the life while leaving autonomy and freedom the population shows itself more and more sceptical to the state institutions. A great distance appears between the official society, that of the social, institutions, and the unofficial society, that of the popular culture who acts from the esprit de corps of its group, virtual or not. The crisis towards institutions at present announces another change of paradigm. Rationality, which was the mainspring of the modernity, gradually gives way to the emotional and to the value of the present time. Work time, the regulating agent who filled the material needs in the modernity would be gradually replaced by immaterial social needs as regulating agent of social times.
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Un temps qui compte. Une sociologie ethnographique du travail « en 12 heures » à l’hôpital public / A time that counts. An ethnographic sociology of 12 hours-shift work in public hospital

Vincent, Fanny 09 December 2016 (has links)
Cette thèse porte sur le développement du travail « en 12 heures » des infirmières et des aides-soignantes de l’hôpital public depuis une dizaine d’années. Elle l’envisage comme un dispositif révélateur des transformations de l’action publique et du travail. Permettant à la fois de dégager des économies pour les directions et de condenser le nombre de journées travaillées pour les soignants, ce mode d’organisation du temps de travail cristallise les enjeux actuels de l’institution hospitalière, entre rationalisation gestionnaire, intensification du travail et aspiration des soignants à se réapproprier une vie « à eux » en dehors de l’hôpital. Défini en 2002 comme une dérogation à la durée maximale du travail dans les cas où « les contraintes de continuité du service public l’exigent en permanence », la normalisation du recours au dispositif vient parallèlement nourrir un écart grandissant entre droit et pratiques. Alliant sociologie du travail, sociologie de l’action publique et sociologie du droit, la thèse se présente comme une ethnographie multi-située du travail en 12 heures, interrogeant les conditions d’émergence du dispositif et les appropriations/retraductions qu’en font les différents acteurs (réformateurs, intermédiaires du droit, soignants). La thèse montre ainsi que, à côté de l’idée d’une amélioration de la qualité du service et de l’épanouissement de soignants (qui y trouvent un équilibre entre travail et vie privée), le dispositif s’accommode de l’intensification du travail et fait le jeu de la rationalisation à l’œuvre à l’hôpital. / This thesis focuses on the development of 12 hours-shift work of nurses and nurses’ aides in public hospital since a decade. It considers the program as an indicator of public policy and work transformations. Drawing savings for the administrative heads of hospital and reducing the number of working days for nurses, this working time organization crystallises current issues of public hospital : new public management, intensification of work, aspiration of work/life balance of nurses. Defined in 2002 as an express exception of the maximum legal working time (due to the necessity of public service continuity), the standardization of the use of the program contributes to increase the gap between norms and practices. At the intersection of sociology of work, sociology of public policy and sociology of law, the thesis is based on a multi-sited 12 hours-shift work ethnography. It examines the conditions of emergence of the program and the way actors appropriate it. The thesis shows that beside the idea of an improvement of the service quality and the nurses’ satisfaction, the program goes with the intensification of work and contributes to the rationalization of hospital.
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Les disponibilités de temps dans la construction des normes temporelles de travail

Martinez-Garcia, Esteban 04 May 2007 (has links)
Les transformations contemporaines du temps de travail, saisies à travers la codification statistique, la formulation juridique ou des enquêtes empiriques (cadres de la banque, infirmières hospitalières, ouvriers du nettoyage), sont analysées en mobilisant le concept de disponibilités de temps. La coordination de l'activité dans la sphère professionnelle et dans ses relations avec la vie privée repose désormais davantage sur des formes de disponibilité temporelle que sur des cadres temporels formels. Cependant, que la catégorie du temps soit validée comme instrument de mesure du travail ou que le travail échappe à la prescription temporelle, le temps reste une condition de travail à partir de laquelle se marquent les différenciations sociale et sexuelle du salariat. / Doctorat en sciences sociales, Orientation sciences du travail / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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