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Une culture du pluralisme religieux chez les jeunes au Collège Saint-Viateur de Ouagadougou comme prophylaxie contre l’intégrisme religieux au Burkina FasoMondésir, Lindbergh 10 1900 (has links)
Le Collège Saint-Viateur de Ouagadougou est une école catholique dont la mission est d’évangéliser les jeunes qui le fréquentent tout en leur assurant une éducation chrétienne de qualité. Or, en plus des catholiques, beaucoup de ses élèves sont musulmans, chrétiens protestants et animistes. Alors, on est en présence d’une diversité religieuse au sein de cette communauté éducative. Comme cette situation est acceptée et reconnue, on peut parler de pluralisme religieux. Dans ce contexte, jaillit la question de savoir s’il est toujours pertinent d’évangéliser les jeunes catholiques et membres des autres religions ou s’il faut simplement les éduquer afin qu’ils soient de meilleurs humains dans leur propre religion. Autour cette question se déroule une aventure de recherche en cinq chapitres correspondant aux cinq étapes de la praxéologie pastorale. Le premier chapitre campe le portrait de la communauté éducative du Collège Saint-Viateur dans le contexte pluriel du Burkina Faso et dégage les forces et faiblesses de la manière dont est gérée la diversité religieuse en son sein. Le deuxième pose la problématique de la pertinence de l’évangélisation des jeunes de religions différentes en assurant leur éducation chrétienne. Le troisième expose une herméneutique de l’acte d’évangéliser des jeunes en tenant compte de la perspective théologique positive du pluralisme religieux mise en rapport avec le magistère de l’Église sur l’éducation chrétienne des jeunes. Le quatrième formule quatre propositions pour que l’évangélisation de la jeunesse en ce contexte de pluralité religieuse ait le sens d’une éducation intégrale pour amener les jeunes à devenir de meilleurs humains dans leur propre foi. Le cinquième, enfin, émet les espérances et dégage les effets bénéfiques d’une culture du pluralisme religieux chez les jeunes au Collège Saint-Viateur de Ouagadougou. Cette culture constituerait en même temps une prophylaxie évangélique contre l’intégrisme religieux au sein de la communauté éducative et dans la société burkinabè. / Saint-Viator College at Ouagadougou in Burkina Faso (West Africa) is a Catholic school, the mission of which is to evangelize the youth that attend it, while assuring them a Christian education of quality. Besides the Catholics, many of the students are Muslims, Protestants or Animists. There is therefore a religious diversity among the educational community. Since this situation has been accepted and recognized as such, we may very well speak of religious pluralism. In such a context, one must really wonder if it is always pertinent to want to evangelize the young Catholics as well as the students belonging to the other religions, or must we simply educate them to become better human beings in their own religion. This question leads us to an adventure of five chapters corresponding to the five stages of pastoral praxeology. The first chapter depicts the educational community of Saint-Viator College, in the pluralistic context of Burkina Faso, and demonstrates the strengths and weaknesses of the manner by which religious diversity is managed. The second chapter poses the problem of the relevance of the evangelization of youth of different religions, by ensuring their Christian education. The third chapter illustrates a hermeneutic of the act of evangelizing youth, taking into account the positive theological perspective of religious pluralism, in relation to the Church’s magisterium regarding Christian education of youth. The fourth chapter puts forth four proposals so that the evangelization of youth, in this context of religious pluralism, may take on the meaning of an integral education that draws the youth to becoming better human beings in their own faith. Finally, the fifth chapter expresses the hopes and beneficial effects of a culture of religious pluralism among the youth at Saint-Viator College of Ouagadougou. This culture would constitute simultaneously an evangelical prophylaxis against religious fundamentalism/integrism within the educational community and within the society of Burkina Faso.
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Les discours de Pierre Plaoul au Parlement de Paris (1406) : un exemple des rhétoriques française et latine au Moyen Âge tardifCormier, David C. 08 1900 (has links)
Le 27 mai 1406, le théologien parisien Pierre Plaoul comparaît devant la cour du Parlement de Paris en tant que représentant de l’Université de Paris dans une affaire qui l’oppose à l’Université de Toulouse. Il y prononce un sermon en latin, ce que la cour lui reproche instantanément, lui demandant de parler en français pour la prochaine séance. Le 7 juin, lors de sa deuxième comparution, il parle cette fois en langue vernaculaire et prononce un discours extrêmement différent du premier, autant dans son genre que dans son registre de citations. Les deux discours sont conservés dans le registre X1a4787 des Archives nationales de France. L’édition des discours permet de comprendre le raisonnement derrière leurs différences, mais il permet surtout de constater que le discours français fait état d’une érudition encore plus grande que son homologue latin et que son orateur n’était nullement gêné par l’usage de la langue vernaculaire. Remis dans le contexte historiographique actuel, il en ressort que l’utilisation du français par Plaoul concorde parfaitement avec l’abandon du modèle de rapport diglossique entre latin et français pour la fin du Moyen Âge, lui préférant plutôt un rapport de langues en contacts. Ce postulat est soutenu par les nombreuses occurrences d’universitaires médiévaux démontrant une excellente maîtrise d’un registre savant de la langue vulgaire, des poètes, aux prédicateurs en passant par les practiciens du droit. Un examen plus attentif de l’utilisation de la langue française par les docteurs en théologie du règne de Charles VI vient aussi appuyer l’hypothèse selon laquelle les universitaires du bas Moyen Âge considéraient la langue vernaculaire comme un instrument approprié à la transmission de la culture savante. / On May 27th 1406, the Parisian theologian Pierre Plaoul appeared before the court of the Parliament of Paris as a delegate of the University of Paris. His alma mater was involved against the University of Toulouse in an affair concerning the great schism. Plaoul made a speech in Latin, which the court immediately reproved, intimating him to speak French the next time. He did so on his second appearance on June 7th, but in a speech dramatically different from the first one. The French speech had a different genre and cited different authorities. Both instances are preserved in the X1a4787 register of the Archives nationales de France. The edition of both speeches helps us to understand the motivation behind such dramatic changes in style. But above all, it shows that the French speech was perhaps even more scholarly than the Latin one, and that the orator was not at all hindered by the use of French rather than Latin. Further analysis of the text shows that this instance is totally in line with the actual research’s tendency. Rather than viewing the relation between the vernacular and Latin of the late Middle Ages as being diglossic, current research prefers a dynamic of language contact. This view is supported by the many instances of medieval academics exhibit an excellent mastery of high-level French, be they poets, preachers or practitioners of law. A closer look at the use of the vulgar language by the doctors of theology during the reign of Charles VI also supports the hypothesis according to which late medieval scholars considered French as an apporiate mean of transmission for scholarly culture.
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Autrui : comportement, corps, chair : (chez Maurice Merleau-Ponty) / The Other : Behavior, Body, Flesh : (in the philosophy of Maurice Merleau-Ponty)Bucur, Dorel 29 March 2013 (has links)
La philosophie de la subjectivité culmine chez Husserl avec la paradoxale nécessité de fonder cette philosophie dans une communauté de sujets. Par un même mouvement, la phénoménologie husserlienne dévoile la personne cachée du philosophe, le moi phénoménologique, et autrui sur lequel le moi méditant cherche appui. Désormais, avec l’apparition de la phénoménologie, la problématique d’autrui s’installe au cœur de la philosophie directement liée à celle de la subjectivité. Sans être explicitement l’objet de sa philosophie, le problème d’autrui est constamment présent chez Merleau-Ponty. Si le plus grand problème concernant la question d’autrui de la Cinquième méditation husserlienne était celui de poser ce problème en partant de l’ego constituant, qui se pose comme une subjectivité autosuffisante, dans La structure du comportement, le comportement comme structure (Gestalt) pose un premier décentrement de la subjectivité, qui laisse ainsi de la place pour la question d’autrui. Ce travail de décentrement se poursuit avec l’analyse du corps propre, lequel dans la Phénoménologie de la perception, est entendu comme une subjectivité plus originaire que la conscience. Enfin, dans Le visible et l’invisible, Merleau-Ponty aborde la question d’autrui directement en lien avec la question de l’être. En réhabilitant la notion de forme, il ne s’agit plus seulement de revenir à la question de la subjectivité, mais de remettre en question la réflexion en quête l’être. L’incarnation présuppose une négativité constitutive, que la réflexion doit assumer et qui doit la conduire à refuser tout primat du sujet (ego). Dans l’être comme chair il n’y a plus de place privilégiée, ni pour moi, ni pour autrui, ni même pour notre rapport. Cette philosophie de la chair apparaît donc comme une ontologie indirecte, capable d’embrasser pleinement la question d’autrui dans tous ses paradoxes. / Husserl’s late philosophy is confronted with a paradoxical necessity: founding this philosophy on a community of subjects. At the same time, the Husserlian phenomenology shows out the person sitting behind phenomenological reflection but also the Other in which the phenomenological philosopher tries to find assistance. Thus, along with the emergence of the phenomenology, the problem of the Other is placed at the core of the philosophy directly connected to the question of the subjectivity. The question of the Other, despite not being the central point of his philosophy, is constantly present in the Merleau-Ponty’s philosophy. If in the Husserl’s Fifth Cartesian Mediation the most difficult problem concerning the question of the Other is precisely the fact that this question is being asked by what it seems to be an autosufficient subjectivity, in The Structure of Behavior, the notion of the behavior as structure (Gestalt) accomplishes already a decentering of the human subjectivity, freeing the ground for the question of the Other. In the Phenomenology of Perception, this work of decentering is being continued with the analysis of the body, showing that the corporeal subjectivity precedes the conscience. Finally, in The Visible and the Invisible, Merleau-Ponty investigates the question of the Other along with the question of Being. In reevaluating the notion of structure, it is now not only a question of subjectivity but of how the reflection limits itself to a positive questing of the Being. The incarnation implies a degree of negativity that reflection has to presume and the very consequence of that is there’s no longer a privileged place for a constitutive subject (ego). In the Being of flesh, there’s no longer a privileged place for me, or for the other, or for our relation. It’s only in its final philosophy of the flesh, the indirect ontology, that the question of the Other can be accepted with all its constitutives paradoxes.
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Caractérisation séquentielle du Jésus johannique et reconstruction mentale lors de l’acte de lecture en Jn 2,23-3,21Archambault, Simon 01 1900 (has links)
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Les brassages du croire : analyse de nouvelles catégories théologiques pour l’anthropologie du croire à partir de cas hindous-chrétiensGravend-Tirole, Xavier 04 1900 (has links)
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La science dans l’œuvre d'Ernest Hello, source d’une poétique symbolique : anéantissement et correspondance.Dina, Cosmin 04 1900 (has links)
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Spatial theography: a study in linguistic expression and communication in contemporary british popular theology (1960-1970)van Noppen, Jean Pierre January 1980 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le Législateur incertain. Recherches sur la contribution ascétique de Basile de Césarée / The Uncertain Legislator Research on Basil of Caesarea’s Ascetic ContributionPerrot, Arnaud 12 December 2016 (has links)
Dans la floraison d’écrits monastiques produits au IVe siècle, les Ascetica attribués à Basile de Césarée ont tenu une place particulière, qui est bien connue. Pourtant, la formation du corpus asceticum, le processus d’éditions multiples dont il a été l’objet, mais aussi les options doctrinales qu’il diffuse n’ont pas été éclaircis de façon satisfaisante. Sur la base d’éléments textuels jusqu’ici négligés, le présent travail se propose de réécrire l’histoire du texte et d’interroger la paternité basilienne de la collection. Il existe, en effet, depuis le Ve siècle au moins et jusqu’à l’époque moderne, un courant minoritaire qui doute de l’opportunité d’attribuer le « livre ascétique » au grand Basile et préfère lui donner pour auteur un autre évêque du IVe siècle, Eustathe de Sébaste, moins estimé de la tradition ecclésiastique. Si le doute sur la paternité basilienne des Ascetica est permis, alors il convient de réévaluer la place de Basile de Césarée dans l’histoire littéraire du mouvement monastique. C’est ce que nous nous proposons de faire dans cet ouvrage, en relisant de près des pièces littéraires qui, jusqu’à présent, n’étaient présentées que comme des « annexes » au dossier des Ascetica. / The Ascetica transmitted under the name of Basil of Caesarea have a special importance among the numerous monastic writings which emerged in the 4th century. If this point is very well-known, the gathering of the corpus asceticum, the multiple antique editions of the collection, and the doctrinal options which are found in this sum have not been really enlightened. On the basis of neglected textual and paleographic evidence, the present work aims at rewriting the history of the text and questioning the basilian paternity of the collection. From the 5th century to the Modern Times, some readers refused the attribution of the Ascetica to Basil the Great and preferred to ascribe them to another (but problematic) bishop of the 4th century: Eustathius of Sebasteia. If there are good reasons to reject the basilian paternity of the collection, it is necessary to reevaluate the role played by Basil of Caesarea in the literary history of the monastic movement. In the present volume, I try to re-read some literary texts which, until now, were just regarded as appendices to the dossier of the Ascetica.
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Écrire et réécrire la vie de la Vierge en Islande au Moyen âge (XIIIe-XIVe siècles), la "Maríu saga" : étude et traduction / Writing and rewriting the life of the Virgin in Iceland in the Middle Ages (13th-14th centuries), "Maríu saga" : study and translationFairise, Christelle 16 June 2017 (has links)
La Maríu saga est une saga hagiographique anonyme d’origine monastique faisant le récit de la vie de Marie, de sa conception à son Assomption, rédigée en langue vernaculaire et composée entre le dernier tiers du XIIIe siècle et la seconde moitié du XIVe siècle en Islande. Assortie d’une traduction inédite du texte, la présente étude se propose comme une nouvelle approche de la Maríu saga que nous inscrivons dans la longue tradition littéraire et théologique des Vies de la Vierge, des biographies homilétiques mariales tributaires des évangiles apocryphes composées par des moines et théologiens du VIIe au Xe siècle dans l’Empire Byzantin, et que nous situons dans le contexte littéraire et culturel européen médiéval afin de mettre en lumière les enjeux poétiques et doctrinaux que soulève l’acte d’écrire et de réécrire la vie de la Vierge en Islande au Moyen Âge. Pour ce faire, nous envisageons l’œuvre de différents points de vue, d’abord de l’histoire de la réception des textes bibliques et parabibliques, ensuite contextuel et philologique, puis littéraire et enfin théologique. Nous nous employons à montrer à travers son étude poétique et doctrinale que, à l’exemple des vies de Marie médiévales ecclésiastiques, la Maríu saga manifeste des spécificités propres au foyer culturel de son époque : medium entre la littérature et la théologie, l’œuvre est un texte hagiographique narratif qui présente le double intérêt d’être à la fois un témoin de la pratique de la réécriture hagiographique en langue vernaculaire et le reflet du développement dogmatique et de l’évolution de la réflexion théologique sur Marie, et de fait sur le Christ, en Islande médiévale. / Maríu saga is an anonymous hagiographic saga relating the story of Mary’s life, from her Conception to her Assumption, written in the vernacular and composed in the monastic milieu between the last third of the thirteenth century and the second half of the fourteenth century in Iceland. Coupled with an unprecedented translation of the text, this dissertation offers a new approach to Maríu saga that I situate within the long literary and theological tradition of the Lives of the Virgin – these Marian biographic homilies which draw on apocryphal gospels were composed by monks and theologians from the seventh to the tenth century in the Byzantine Empire –, and that I put into the European medieval literary and cultural context in order to examine the literary and doctrinal issues raised by the act of writing and rewriting the life of the Virgin in Iceland in the Middle Ages. I successively consider Maríu saga from different perspectives: in a first part, from the history of the reception of biblical and parabiblical texts; in a second part, from an historical and a philological aspect; in a third part, from a literary point of view; and in a fourth part, from a theological angle. My aim is to demonstrate through the study of its poetics and its doctrine that, like the medieval ecclesiastical lives of Mary, Maríu saga bears specific features of its cultural area of its time: medium between literature and theology, this work is a narrative hagiographic text that presents the double interest of being the witness both to the practice of hagiographic rewriting in the vernacular and to the doctrinal development and the evolution of the theological reflection on Mary, and in fact on Christ, in medieval Iceland.
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Corps du Christ en croissance : u n modèle d’édification ecclésiale à la lumière d’une analyse rhétorique de 1 Corinthiens 12–14 et d’Éphésiens 4,1-16Badjagbo, Koffi 05 1900 (has links)
L’Église est encore désignée « corps du Christ », surtout dans les épîtres pauliniennes. Elle est pour ainsi dire analogue à un organisme vivant. Par conséquent, sa croissance devrait résulter naturellement de sa santé. Mais l’Église en Occident est confrontée à une stagnation numérique et même à une érosion démographique. Ce qui est fondamentalement en cause, c’est la vitalité ecclésiale et la capacité non seulement de garder les fidèles, mais aussi d’attirer de nouveaux membres. La question du ministère ecclésial, fort populaire en exégèse et en histoire du christianisme dans les décennies 1970 et 1980, est délaissée depuis 20 ans. Elle mérite d’être reprise pour des raisons qui ne sont pas uniquement conjoncturelles, mais bien d’ordre théologique et ecclésiologique. De nos jours, la pluralité ministérielle largement présente dans l’Église primitive est réduite à un monolithisme pastoral.
La présente thèse entend remettre à l’avant-plan la question du ministère ecclésial par un angle nouveau inspiré à la fois de l’approche herméneutique et de la méthode d’analyse rhétorique. Dans le but d’offrir des pistes pour l’identification et la mise en valeur des mécanismes de la croissance intégrale de l’Église, nous avons repéré, à la lumière d’une analyse rhétorique de deux textes majeurs du corpus paulinien (1 Co 12–14 et Ép 4,1-16), les besoins fonctionnels vitaux du corps ecclésial et les principes fondamentaux qui s’incarnent dans l’édification des églises du Nouveau Testament et que les apôtres ont cautionnés eux-mêmes. Il ressort globalement de notre étude que : (1) l’Église est dotée d’une structure organique et que sa croissance résulte de la mise en œuvre efficace et efficiente des divers dons spirituels ; (2) l’Église est dotée d’un mécanisme d’édification fonctionnel par lequel les ministres de la Parole forment tous les croyants pour les mettre en état d’accomplir le ministère ecclésial et de contribuer à l’édification de l’ensemble de la communauté ecclésiale ; (3) l’édification ecclésiale se fait en professant continûment la vérité évangélique, en s’efforçant dans l’amour de garder l’unité et en faisant toutes choses pour l’édification de la communauté et pour la seule gloire du Christ Seigneur ; (4) l’édification ecclésiale passe par quatre objectifs de croissance : l’unité de la foi, l’unité de la connaissance du Fils de Dieu, l’état d’homme accompli, la mesure de la stature parfaite du Christ. Nous avons construit, à partir des intuitions repérées, un modèle paulinien de l’édification ecclésiale. / The Church is also referred to as “body of Christ”, especially in Pauline epistles. It is almost analogous to a living organism. Therefore, its growth should naturally result from its health. But the Church in the West is facing a numerical stagnation and even a demographic decrease. What is fundamentally at issue is the ecclesial vitality and the ability to keep followers, but also to attract new members. The question of ecclesial ministry, which was very popular in the domains of exegesis and history of the Christianity in the 1970s and 1980s, was abandoned for 20 years. This question deserves to be retaken for reasons that are not only cyclical, but theological and ecclesiological. Nowadays the widely present ministerial plurality in the early Church is reduced to a pastoral monolithic.
This thesis intends to put the question of ecclesial ministry foreground with a new perspective inspired from the hermeneutic approach and the method of rhetorical analysis. In order to provide avenues for the identification and development of mechanisms for the integral growth of the Church, we spotted in the light of a rhetorical analysis of two major texts of the Pauline corpus (1 Cor 12-14 and Ep 4:1-16), the vital functional needs of the ecclesial body and the fundamental principles that are embodied in the edification of the New Testament churches and that the apostles endorsed themselves. The general conclusions from this study are: (1) the Church has an organic structure and its growth is due to the effective and efficient implementation of various spiritual gifts; (2) the Church has a functional edification mechanism by which the ministers of the Word equippe all believers to make them able to accomplish ecclesial ministry and to edify the entire ecclesial community; (3) the edification of the Church is doing by continuously professing the evangelical truth in love, endeavoring to keep the unity and doing all things for the edification of the community and for the sole glory of Christ the Lord; (4) the edification of the Church goes through four growth targets: the unity of the faith, the unity of the knowledge of the Son of God, the accomplished statesman, the measure of the fullness of Christ. We build, from the intuitions spotted, a Pauline model for Church edification.
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