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Errance identitaire, errance scripturale : Patrick Modiano, W. G. Sebald, Fred Wander et la littérature de l'après / Wandering identities and wandering writings : Patrick Modiano, W.G. Sebald, Fred Wander and the Literature after 1945

Julien, Aurélie 12 December 2016 (has links)
Le Français Patrick Modiano (1945-), l’Allemand W.G. Sebald (1944-2001) et l’Autrichien Fred Wander (1917-2006) : trois écrivains de l’errance, affectés par l’absence des témoins, la disparition des traces et les lacunes du passé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Leurs oeuvres sont hantées par les blancs de la mémoire et les brisures identitaires : exilés contraints de quitter leur Heimat afin d’êtres sauvés du nazisme, ou bien exilés volontaires lorsqu’ils entreprennent des voyages identitaires, les personnages des trois auteurs sont construits de ruines, de pièces manquantes. Les trous de mémoire, les failles de l’être, les incertitudes et les dialogues avec le hors-texte (l’espace extérieur, l’Histoire passée, la mémoire de chacun, le lecteur, les oeuvres antérieures) constituent la matière même de l’écriture. Errant entre fiction et réalité, oscillant entre roman, (auto)biographie, roman de formation, rapport d’enquête et mémoires, Voyage de noces et Dora Bruder de Modiano, Les Émigrants et Austerlitz de Sebald, Hôtel Baalbek et Das gute Leben de Wander sont des récits hybrides qui entremêlent les voix, brouillent les pistes, rassemblent mémoire collective, individuelle et culturelle et semblent laisser le sens des textes (en termes de direction, voire de fin, et de signification) et leur transmission en suspens. L’errance investit dès lors l’identité et la mémoire des textes eux-mêmes et renouvelle la question de la tâche dulecteur après 1945. / The French writer Patrick Modiano (1945-), the German writer W.G. Sebald (1944-2001) and the Austrian writer Fred Wander (1917-2006) consider the relationship between errance and literature after 1945: They are moved by the absence of the witnesses and the disparition of the past after World War II. Their books are haunted by memory lapses and identity disorder and they present a lot of trips accross worlds ; the characters of Modiano, Sebald and Wander are in exile or in transit, far away from their Heimat, and there are searching for missing peaces of their identity. The memory gaps and errors, the difficulty of being, the uncertainties and the dialogues with the out of text world (the space outside the text, the past History, the recall, the reader, the intertextuality and intermediality) compose the matter of writing. The books by the three writers, Honeymoon and Dora Bruder by Modiano, The Emigrants and Austerlitz by Sebald, Hôtel Baalbek and Das gute Leben by Wander, are wandering between fiction and reality and not corresponding the literary norms: are they novels,Bildungsromane, investigation reports, memoirs, or (auto)biographies? These hybrid and multi-level narratives combine voices, confuse the issue, collect the individual, collective and cultural memory and keep the meaning and the direction of the texts, so the narrative transmission, in suspense. The trope of errance leads also to the exploration of the identity and the memory of the texts themselves and the (re)consideration of the role of the reader after 1945.
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L'importance des liens transnationaux dans la démarche migratoire des étudiants internationaux marocains à Montréal

Fortier, Marie-Eve January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Coopération et décentralisation à Madagascar : Etats, organisations internationales et transnationalité / Cooperation and decentralization in Madagascar : states, international organizations and transnationality

Randriamihaingo, Lala Herizo 12 December 2011 (has links)
Madagascar, indépendant en 1960, est une République à qui manquent cruellement des moyens financiers et humains. Cette situation l’a rendue dépendant des contextes géopolitiques mondiaux et des alliances qui en ont découlés. L’évolution de la Grande île reflète les grands bouleversements qui se sont déroulés dans le monde : la période néocoloniale, la période de la guerre froide, celle des ajustements structurels dans les années 1980 et enfin le monde multipolaire qui a débuté dans les années 1990. Un des grands défis échecs des modèles de coopération successifs fut le développement local, régional au bénéfice et avec l’implication des sociétés. Pour comprendre cette situation, la recherche d’une part restitue les divers environnements internationaux et nationaux et leurs responsabilités, d’autre part retrace les actions de la coopération au niveau des différentes collectivités territoriales malgaches entre 1993 et 2005. S’il en résulte une répartition assez homogène des activités de la coopération multi et bilatérale sur le territoire national avec des champs et des zones d’intervention spécifiques pour chaque coopération, la recherche de cet équilibre spatial est difficile malgré les efforts favorisant les démarches participatives impliquant la population, compte tenu de l’instabilité politique depuis l’avènement de la Troisième République. Cette situation met en évidence de nouveaux acteurs, une coopération transnationale, ONG et coopération décentralisée, qui concerne surtout le niveau local avec des actions traitant prioritairement des questions sociales et de l’urgence humanitaire, à travers des programmes à court terme. Actuellement, c’est la seule coopération qui est vraiment effective à cause des évènements politiques qui secouent Madagascar. Restent les inconnus au sujet des nouvelles formes de coopération sous-régionale, commerciales avec les Pays émergents qui ne sont aujourd’hui que des acteurs secondaires mais dont les perspectives de développement sont immenses. / Since 1960, Madagascar has been a Republic which was sorely lacking in financial and human resources. This made him dependent on global geopolitical context and alliances that resulted. Its evolution reflects the great changes that took place in the world: the neo-colonial period, the period of the Cold War, the structural adjustments in the 1980’s and finally the multipolar world that began in the 1990’s. A major challenge and a failure of successive models of cooperation was, the local, regional benefit and with the involvement of the population. To understand this situation, the study returns from the various international and national environments and responsibilities, on the other hand, traces the actions of cooperation in the various Malagasy local authorities between 1993 and 2005. If this results in a fairly homogeneous distribution of the activities of multi and bilateral cooperation on the national territory with fields and areas of intervention-specific cooperation, the search for this spatial equilibrium is difficult despite the efforts encouraging steps participatory involving the population, given by the political instability since the advent of the Third Republic. This situation highlights new actors, transnational cooperation, NGOs and decentralized cooperation, especially on the local level with actions addressing priority social issues and humanitarian emergencies, through short-term programs. Currently, the only cooperation that is really effective because of the political events that happen in Madagascar. Remain the unknown about the new forms of sub regional cooperation, trade with countries that are emerging today. They’re still secondary actors, but their development prospects are enormous.
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"Coopération et décentralisation à Madagascar : Etats, organisations internationales et transnationalité"

Randriamihaingo, Lala Herizo 12 December 2011 (has links) (PDF)
Madagascar, indépendant en 1960, est une République à qui manque cruellement de moyens financiers et humains. Cette situation l'a rendue dépendant des contextes géopolitiques mondiaux et des alliances qui en ont découlé. L'évolution de la Grande île reflète les grands bouleversements qui se sont déroulés dans le monde : la période néocoloniale, la période de la guerre froide, celle des ajustements structurels dans les années 1980 et enfin le monde multipolaire qui a débuté dans les années 1990. Un des grands défis échec des modèles de coopération successifs furent, le développement local, régional au bénéfice et avec l'implication des sociétés. Pour comprendre cette situation, la recherche d'une part restitue les divers environnements internationaux et nationaux et leurs responsabilités, d'autre part retrace les actions de la coopération au niveau des différentes collectivités territoriales malgaches entre 1993 et 2005. S'il en résulte une répartition assez homogène des activités de la coopération multi et bilatérale sur le territoire national avec des champs et des zones d'intervention spécifiques pour chaque coopération, la recherche de cet équilibre spatial est difficile malgré les efforts favorisant les démarches participatives impliquant la population, compte tenu de l'instabilité politique depuis l'avènement de la Troisième République. Cette situation met en évidence de nouveaux acteurs, une coopération transnationale, ONG et coopération décentralisée, qui concerne surtout le niveau local avec des actions traitant prioritairement des questions sociales et de l'urgence humanitaire, à travers des programmes à court terme. Actuellement, c'est la seule coopération qui est vraiment effective à cause des évènements politiques qui secouent Madagascar. Restent les inconnus au sujet des nouvelles formes de coopération sous-régionale, commerciales avec les Pays émergents qui ne sont aujourd'hui que des acteurs secondaires mais dont les perspectives de développement sont immenses.
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L'internationalité de l'arbitrage : étude de droit international privé / The internationality of arbitration : a study of international private law

Tronel, Violette 05 December 2015 (has links)
L’internationalité est une notion envahissante. En modifiant le rapport à l’espace, la mondialisation l’a rendue omniprésente, elle l’a banalisée, mais dans le même temps elle annonce aussi peut-être son dépassement dans un monde globalisé. Saisir ce qui fait l’internationalité d’une situation est une opération délicate. Le droit de l’arbitrage la rend pourtant inéluctable en raison du régime propre qu’il dédie à l’arbitrage international. L’internationalité factuelle peut tenir à des considérations diverses. Mais l’internationalité en droit est une affaire de choix, de politique. Entre une approche formelle de l’internationalité, axée sur la procédure elle-même, et une approche matérielle centrée sur la matière du litige, les enjeux sont importants. C’est la place concédée à la volonté des parties qui est en cause, et, par-delà, la propension que peut avoir l’État à ne pas abandonner toute prérogative dans le fonctionnement ou les suites de cette justice qui entend se placer hors de son emprise… Mais l’internationalité ne peut-elle pas elle-même s’affranchir du regard de l’État ? / Internationality is an invasive concept. In changing our relationship with space, globalisation has rendered internationality omnipresent, it has trivialised it, and at the same time it has perhaps announced the overtaking of internationality in a globalised world as well. To grasp what makes the internationality of a situation is a delicate matter. However, arbitration law makes it unavoidable because of the specific regulations it applies to international arbitration. The fact of internationality can depend on a variety of considerations. But internationality in law is a matter of choice and politics. There are important issues at stake between a formal approach to internationality – based on the procedure itself, and a practical approach – based on the subject under litigation. It is the importance given to the free will of the parties that is in question, and beyond that, the propensity of the State not to abandon all prerogatives in the operation of this justice which extends beyond its sphere of influence… But can’t internationality itself be liberated from the control of the State ?
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Les minorités tamoules à Colombo, Kuala Lumpur et Singapour : minorités, intégrations socio-spatiales et transnationalités / Tamils in Colombo, Kuala Lumpur and Singapore : minorities, Socio-spatial integrations and transnationalities

Madavan, Delon 26 September 2013 (has links)
L’étude des Tamouls à Colombo, Kuala Lumpur et Singapour montre l’intérêt d’adopter une perspective comparative et multiscalaire pour saisir dans toute leur complexité les différents facteurs agissant sur l’identification et l’intégration socio-spatiale d’un groupe minoritaire transnational. Ces Tamouls évoluent dans des contextes politiques nationaux très différents. À Sri Lanka, ils se retrouvent au cœur d’un conflit intercommunautaire. À Singapour, ils sont reconnus officiellement comme l’une des composantes de la société multiculturelle alors qu’en Malaise, l’État privilégie les Malais. L’analyse des politiques menées par la puissance coloniale, puis par les trois États indépendants à l’égard des minorités, permet de mieux comprendre leurs impacts sur le sentiment d’identification et d’intégration des Tamouls à la Nation, ainsi que sur leur répartition dans ces villes. À l’échelle locale, l’inscription spatiale de leur identité et les pratiques citadines des Tamouls favorisent une appropriation de leur environnement urbain. Toutefois, cette dernière n’est pas immuable. Les politiques urbaines développées par les États, qui selon les cas préservent ou détruisent les ethnoterritoires, ont des conséquences sur l’empreinte urbaine tamoule et leur pratique de la ville. Cette réalité n’est pas sans conséquences sur la façon dont les Tamouls perçoivent leur appartenance à la Nation. Enfin, les liens transnationaux (culturels, politiques, économiques) entre Tamouls et les dynamiques migratoires internationales contemporaines des Tamouls dans ces trois pays ont également des conséquences sur l’identification et l’intégration de ceux de Colombo, Kuala Lumpur et Singapour. / The study of Tamils in Colombo, Kuala Lumpur and Singapore shows the importance of adopting a multi-scale and comparative perspective in order to fully grasp an understanding of the complexity of the various factors affecting the identification and socio-spatial integration of a transnational minority group. These Tamils evolve in very different national political contexts. In Sri Lanka, they are at the heart of inter-communal conflicts. In Singapore, they are officially recognized as a component of a multicultural society, whilst in Malaysia the government officially favors Malays. The analysis of the policies enforced by the colonial power, followed by the three independent states toward minorities provides a better understanding of their impacts on the sense of identity and integration of Tamils in the Nation, as well as their geographical distribution in these cities. At the local level, the spatial inscription of tamil identity and their urban practices favor an appropriation of their urban environment. However, it is not immutable. Urban policies developed by states, which according to the cases preserve or destroy ethnoterritories, have an impact on the Tamil urban footprint and their practical of the city. This reality is not without consequence on how Tamils perceive their attachement to the nation. Finally, transnational ties (cultural, political, economical) between Tamils and contemporary dynamics of international migration of Tamils in these three countries also have consequences on the identification and integration of those from Colombo, Kuala Lumpur and Singapore.
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'Are We Now Equal?' Recent experiences and perceptions of South American migrants in Argentina under MERCOSUR

Recalde, Aranzazu 12 1900 (has links)
De manière générale, ma thèse examine les mécanismes des processus sociaux, économiques et politiques ayant contribué, souvent de manière contradictoire, à la (re)définition des critères d’adhésion au sein de la nation et de l’Etat. Elle le fait par le dialogue au sein de deux grands corps de littérature intimement liés, la citoyenneté et le transnationalisme, qui se sont penchés sur les questions d’appartenance, d’exclusion, de mobilité et d’accès aux droits chez les migrants transnationaux tout en soulignant la capacité accrue de l’Etat à réguler à la fois les déplacements de personnes et l’accès des migrants aux droits. Cette thèse remet en question trois principes qui influencent la recherche et les programmes d’action publique ayant trait au transnationalisme et à la citoyenneté des migrants, et remet en cause les approches analytiques hégémoniques et méthodologiques qui les sous-tendent. L’étude a été menée à deux niveaux distincts d’analyse empirique et analytique. D’une part, nous examinons les « technologies de la citoyenneté » (Ong 2003, Fujiwara 2008) qui ont été développées par le gouvernement pour transformer l’Argentine en une nation latino-américaine diverse et inclusive pendant la dernière décennie, en nous intéressant particulièrement à la création, par le Kirchnerisme, d’une « nouvelle légalité » pour les Paraguayens, les Boliviens et les Péruviens résidant dans le pays. D’autre part, nous analysons la « dimension horizontale des processus de citoyenneté » (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) chez ces migrants dans des aires urbaines, périphériques et rurales du partido de La Plata. Plus spécifiquement, nous examinons dans quelle mesure les conditions socioéconomiques des migrants ont changé suite à leur nouveau statut légal (en tant que ressortissants du MERCOSUR en Argentine, dont les droits sont égaux à ceux des citoyens) et aux politiques de « citoyenneté inclusive » déployées par le gouvernement. Cette thèse se penche particulièrement sur les fondations et l’incarnation (« embodiment ») des droits en examinant comment le nouveau statut légal des migrants se manifeste au quotidien en fonction de a) où ils vivent et travaillent, et b) leur statut social perçu par les autres migrants et non-migrants. D’une part, nous examinons les aires urbaines, périphériques et rurales de La Plata en tant que « zones de souveraineté graduée » (Ong 1999), où des régimes de gouvernementalité locaux spécifiques se sont développés en lien avec l’installation de groupes ethniques souvent distincts, et dont les droits et devoirs diffèrent de ceux d’autres zones. D’autre part, nous étudions la façon dont le statut social est produit à travers les interactions sociales quotidiennes en transposant des distinctions construites socialement telles que race, classe, genre et origine nationale, en systèmes d’exclusion formels (Gregory 2007). Notre analyse ethnographique de ce que nous appelons les « expériences de légalité » des migrants démontre que leur égalité formelle vis-à-vis des Argentins, loin d’être simplement donnée comme un nouveau statut légal uniformément garanti pour tous, est à la fois inégalement vécue par les divers migrants, et différemment respectée dans les zones géographiques dirigées par divers régimes de gouvernementalité (Foucault 1978). / Broadly speaking, my thesis examines the workings of grounded social, economic and political processes that have contributed, often in a conflicting manner, to the (re)definition of membership criteria in both the nation and the state. It does so in dialogue with two broad, interrelated bodies of literature, those on citizenship and transnationalism, which have examined issues of belonging, exclusion, mobility and access to rights among transnational migrants, while highlighting the renewed capacity of the state to regulate both people’s movements and migrants’ actual access to public entitlements. My dissertation challenges three sets of claims shaping research and policy agendas on migrant transnationalism and citizenship, and questions the hegemonic analytical and methodological approaches underlying them. My research has been carried out at two distinctive analytical and empirical levels. On the one hand, I examine the “technologies of citizenship” (Ong 2003, Fujiwara 2008) deployed by the government to transform Argentina into a diverse, inclusive and Latin American nation over the past decade, paying particular attention to Kirchnerismo’s creation of a “new legality” for the Paraguayans, Bolivians and Peruvians in the country. On the other hand, I analyze the “horizontal dimensions of citizenship processes” (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) among these migrants in urban, peripheral and rural areas of the partido of La Plata. Namely, I study the extent to which migrants’ socio-economic circumstances have changed in tandem with their new legal status (as nationals of the MERCOSUR in Argentina with rights equal to those of its citizens) and the “inclusive citizenship” policies deployed by the government. My dissertation pays particular attention to the grounding and embodiment of rights by examining how migrants’ new legal status translates into everyday life depending on a) where they live and work, and b) their perceived social status by other migrants and non-migrants. On the one hand, I look at urban, peripheral and rural areas of La Plata as zones of graduated sovereignty (Ong 1999) where particular governmentality regimes have emerged in tandem with the settlement of often ethnically marked groupings, whose entitlements and obligations differ from those in other zones. On the other hand, I examine how social status is produced through everyday social interaction by transposing socially constructed distinctions, such as race, class, gender and national origin, into formal systems of exclusion (Gregory 2007). My ethnographic analysis of what I shall call limítrofes’ experiences of legality demonstrates that their formal equality vis-à-vis Argentinians, far from being merely given as a new legal status evenly guaranteed to all, is both unequally experienced by diverse migrants and differently enforced in geographic areas governed by distinctive governmentality regimes (Foucault 1978).
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'Are We Now Equal?' Recent experiences and perceptions of South American migrants in Argentina under MERCOSUR

Recalde, Aranzazu 12 1900 (has links)
De manière générale, ma thèse examine les mécanismes des processus sociaux, économiques et politiques ayant contribué, souvent de manière contradictoire, à la (re)définition des critères d’adhésion au sein de la nation et de l’Etat. Elle le fait par le dialogue au sein de deux grands corps de littérature intimement liés, la citoyenneté et le transnationalisme, qui se sont penchés sur les questions d’appartenance, d’exclusion, de mobilité et d’accès aux droits chez les migrants transnationaux tout en soulignant la capacité accrue de l’Etat à réguler à la fois les déplacements de personnes et l’accès des migrants aux droits. Cette thèse remet en question trois principes qui influencent la recherche et les programmes d’action publique ayant trait au transnationalisme et à la citoyenneté des migrants, et remet en cause les approches analytiques hégémoniques et méthodologiques qui les sous-tendent. L’étude a été menée à deux niveaux distincts d’analyse empirique et analytique. D’une part, nous examinons les « technologies de la citoyenneté » (Ong 2003, Fujiwara 2008) qui ont été développées par le gouvernement pour transformer l’Argentine en une nation latino-américaine diverse et inclusive pendant la dernière décennie, en nous intéressant particulièrement à la création, par le Kirchnerisme, d’une « nouvelle légalité » pour les Paraguayens, les Boliviens et les Péruviens résidant dans le pays. D’autre part, nous analysons la « dimension horizontale des processus de citoyenneté » (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) chez ces migrants dans des aires urbaines, périphériques et rurales du partido de La Plata. Plus spécifiquement, nous examinons dans quelle mesure les conditions socioéconomiques des migrants ont changé suite à leur nouveau statut légal (en tant que ressortissants du MERCOSUR en Argentine, dont les droits sont égaux à ceux des citoyens) et aux politiques de « citoyenneté inclusive » déployées par le gouvernement. Cette thèse se penche particulièrement sur les fondations et l’incarnation (« embodiment ») des droits en examinant comment le nouveau statut légal des migrants se manifeste au quotidien en fonction de a) où ils vivent et travaillent, et b) leur statut social perçu par les autres migrants et non-migrants. D’une part, nous examinons les aires urbaines, périphériques et rurales de La Plata en tant que « zones de souveraineté graduée » (Ong 1999), où des régimes de gouvernementalité locaux spécifiques se sont développés en lien avec l’installation de groupes ethniques souvent distincts, et dont les droits et devoirs diffèrent de ceux d’autres zones. D’autre part, nous étudions la façon dont le statut social est produit à travers les interactions sociales quotidiennes en transposant des distinctions construites socialement telles que race, classe, genre et origine nationale, en systèmes d’exclusion formels (Gregory 2007). Notre analyse ethnographique de ce que nous appelons les « expériences de légalité » des migrants démontre que leur égalité formelle vis-à-vis des Argentins, loin d’être simplement donnée comme un nouveau statut légal uniformément garanti pour tous, est à la fois inégalement vécue par les divers migrants, et différemment respectée dans les zones géographiques dirigées par divers régimes de gouvernementalité (Foucault 1978). / Broadly speaking, my thesis examines the workings of grounded social, economic and political processes that have contributed, often in a conflicting manner, to the (re)definition of membership criteria in both the nation and the state. It does so in dialogue with two broad, interrelated bodies of literature, those on citizenship and transnationalism, which have examined issues of belonging, exclusion, mobility and access to rights among transnational migrants, while highlighting the renewed capacity of the state to regulate both people’s movements and migrants’ actual access to public entitlements. My dissertation challenges three sets of claims shaping research and policy agendas on migrant transnationalism and citizenship, and questions the hegemonic analytical and methodological approaches underlying them. My research has been carried out at two distinctive analytical and empirical levels. On the one hand, I examine the “technologies of citizenship” (Ong 2003, Fujiwara 2008) deployed by the government to transform Argentina into a diverse, inclusive and Latin American nation over the past decade, paying particular attention to Kirchnerismo’s creation of a “new legality” for the Paraguayans, Bolivians and Peruvians in the country. On the other hand, I analyze the “horizontal dimensions of citizenship processes” (Neveu 2005, Pickus and Skerry 2007, Gagné and Neveu 2009) among these migrants in urban, peripheral and rural areas of the partido of La Plata. Namely, I study the extent to which migrants’ socio-economic circumstances have changed in tandem with their new legal status (as nationals of the MERCOSUR in Argentina with rights equal to those of its citizens) and the “inclusive citizenship” policies deployed by the government. My dissertation pays particular attention to the grounding and embodiment of rights by examining how migrants’ new legal status translates into everyday life depending on a) where they live and work, and b) their perceived social status by other migrants and non-migrants. On the one hand, I look at urban, peripheral and rural areas of La Plata as zones of graduated sovereignty (Ong 1999) where particular governmentality regimes have emerged in tandem with the settlement of often ethnically marked groupings, whose entitlements and obligations differ from those in other zones. On the other hand, I examine how social status is produced through everyday social interaction by transposing socially constructed distinctions, such as race, class, gender and national origin, into formal systems of exclusion (Gregory 2007). My ethnographic analysis of what I shall call limítrofes’ experiences of legality demonstrates that their formal equality vis-à-vis Argentinians, far from being merely given as a new legal status evenly guaranteed to all, is both unequally experienced by diverse migrants and differently enforced in geographic areas governed by distinctive governmentality regimes (Foucault 1978).

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