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Trauer und Identität : Inszenierungen von Emotionen in der deutschen Literatur des Mittelalters /

Koch, Elke, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Berlin--Freie Universität, 2004. / Bibliogr. p. 290-314.
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Effets de l'auto-induction d'émotions sur un indice de la synthèse de sérotonine

Perreau-Linck, Elisabeth January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le développement de la compréhension des conséquences interpersonnelles des émotions

Hurtubise, Mariève 02 April 2013 (has links)
Le but de la présente thèse de doctorat est d’examiner le développement de la connaissance des conséquences interpersonnelles des émotions au cours de l’enfance. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le développement de la justesse du raisonnement des enfants lorsqu’ils doivent choisir parmi trois choix de réponses celui qui explique le mieux les conséquences découlant de l’expression et de la dissimulation de la colère et de la tristesse chez leurs pairs. Le deuxième objectif est de mieux comprendre les types d’erreur commise par les enfants dans le contexte de la dissimulation. Deux études ont été menées afin de répondre à ces objectifs. Dans chacune d’elles, des enfants âgés de 5 à 10 ans ont écouté des histoires dans lesquelles des personnages décident d’exprimer ou de dissimuler l’émotion qu’ils ou qu’elles ressentent. L’enfant devait choisir ce que les pairs du personnage principal allaient faire et penser comme suite à l’expression et à la dissimulation de la tristesse et de la colère. Les résultats montrent que, dès le début de la période scolaire, les enfants ont une certaine connaissance des conséquences interpersonnelles de l’expression de la colère et de la tristesse, tant sur le plan du comportement que sur celui des pensées, c’est-à-dire du type d’évaluation qu’une personne est susceptible de faire. Cependant, les enfants ont plus de facilité à choisir correctement les conséquences interpersonnelles de ces émotions lorsque celles-ci sont exprimées plutôt que dissimulées. Les enfants âgés de 8 à 10 ans peuvent toutefois mieux se représenter l’effet que l’expression et la dissimulation d’une émotion peuvent avoir sur la pensée et le comportement d’un autre enfant. Les enfants de 5 à 6 ans ont plus de difficulté à comprendre l’effet trompeur que peut avoir l’expression d’une émotion. Les analyses montrent que le type de dissimulation semble contribuer à la représentation qu’ont les enfants des comportements et des pensées interpersonnels déclenchés par la dissimulation. Les enfants de nos études avaient plus de difficulté à choisir les comportements et les pensées des personnages lorsque le personnage principal de l’histoire neutralisait son émotion. Nos résultats montrent aussi qu’il est plus facile pour l’enfant de se représenter les conséquences interpersonnelles de la dissimulation lorsque le personnage principal connaît moins l’autre personnage.
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Le développement de la compréhension des conséquences interpersonnelles des émotions

Hurtubise, Mariève 02 April 2013 (has links)
Le but de la présente thèse de doctorat est d’examiner le développement de la connaissance des conséquences interpersonnelles des émotions au cours de l’enfance. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le développement de la justesse du raisonnement des enfants lorsqu’ils doivent choisir parmi trois choix de réponses celui qui explique le mieux les conséquences découlant de l’expression et de la dissimulation de la colère et de la tristesse chez leurs pairs. Le deuxième objectif est de mieux comprendre les types d’erreur commise par les enfants dans le contexte de la dissimulation. Deux études ont été menées afin de répondre à ces objectifs. Dans chacune d’elles, des enfants âgés de 5 à 10 ans ont écouté des histoires dans lesquelles des personnages décident d’exprimer ou de dissimuler l’émotion qu’ils ou qu’elles ressentent. L’enfant devait choisir ce que les pairs du personnage principal allaient faire et penser comme suite à l’expression et à la dissimulation de la tristesse et de la colère. Les résultats montrent que, dès le début de la période scolaire, les enfants ont une certaine connaissance des conséquences interpersonnelles de l’expression de la colère et de la tristesse, tant sur le plan du comportement que sur celui des pensées, c’est-à-dire du type d’évaluation qu’une personne est susceptible de faire. Cependant, les enfants ont plus de facilité à choisir correctement les conséquences interpersonnelles de ces émotions lorsque celles-ci sont exprimées plutôt que dissimulées. Les enfants âgés de 8 à 10 ans peuvent toutefois mieux se représenter l’effet que l’expression et la dissimulation d’une émotion peuvent avoir sur la pensée et le comportement d’un autre enfant. Les enfants de 5 à 6 ans ont plus de difficulté à comprendre l’effet trompeur que peut avoir l’expression d’une émotion. Les analyses montrent que le type de dissimulation semble contribuer à la représentation qu’ont les enfants des comportements et des pensées interpersonnels déclenchés par la dissimulation. Les enfants de nos études avaient plus de difficulté à choisir les comportements et les pensées des personnages lorsque le personnage principal de l’histoire neutralisait son émotion. Nos résultats montrent aussi qu’il est plus facile pour l’enfant de se représenter les conséquences interpersonnelles de la dissimulation lorsque le personnage principal connaît moins l’autre personnage.
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Le développement de la compréhension des conséquences interpersonnelles des émotions

Hurtubise, Mariève January 2013 (has links)
Le but de la présente thèse de doctorat est d’examiner le développement de la connaissance des conséquences interpersonnelles des émotions au cours de l’enfance. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le développement de la justesse du raisonnement des enfants lorsqu’ils doivent choisir parmi trois choix de réponses celui qui explique le mieux les conséquences découlant de l’expression et de la dissimulation de la colère et de la tristesse chez leurs pairs. Le deuxième objectif est de mieux comprendre les types d’erreur commise par les enfants dans le contexte de la dissimulation. Deux études ont été menées afin de répondre à ces objectifs. Dans chacune d’elles, des enfants âgés de 5 à 10 ans ont écouté des histoires dans lesquelles des personnages décident d’exprimer ou de dissimuler l’émotion qu’ils ou qu’elles ressentent. L’enfant devait choisir ce que les pairs du personnage principal allaient faire et penser comme suite à l’expression et à la dissimulation de la tristesse et de la colère. Les résultats montrent que, dès le début de la période scolaire, les enfants ont une certaine connaissance des conséquences interpersonnelles de l’expression de la colère et de la tristesse, tant sur le plan du comportement que sur celui des pensées, c’est-à-dire du type d’évaluation qu’une personne est susceptible de faire. Cependant, les enfants ont plus de facilité à choisir correctement les conséquences interpersonnelles de ces émotions lorsque celles-ci sont exprimées plutôt que dissimulées. Les enfants âgés de 8 à 10 ans peuvent toutefois mieux se représenter l’effet que l’expression et la dissimulation d’une émotion peuvent avoir sur la pensée et le comportement d’un autre enfant. Les enfants de 5 à 6 ans ont plus de difficulté à comprendre l’effet trompeur que peut avoir l’expression d’une émotion. Les analyses montrent que le type de dissimulation semble contribuer à la représentation qu’ont les enfants des comportements et des pensées interpersonnels déclenchés par la dissimulation. Les enfants de nos études avaient plus de difficulté à choisir les comportements et les pensées des personnages lorsque le personnage principal de l’histoire neutralisait son émotion. Nos résultats montrent aussi qu’il est plus facile pour l’enfant de se représenter les conséquences interpersonnelles de la dissimulation lorsque le personnage principal connaît moins l’autre personnage.
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Rumination de la tristesse et de la colère et les comportements agressifs chez les adolescentes en difficultés

Gobeil, Annick January 2011 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur l'étude du concept de rumination mentale, plus particulièrement sur les ruminations de la colère et de la tristesse. Actuellement, l'état des connaissances établit avec évidence le lien entre la rumination et les problèmes internalisés, autant à l'âge adulte, à l'adolescence qu'à l'enfance (Ingram, 1990 ; Mor et Winquist, 2002 ; Papageorgiou et Wells, 2004 ; Segerstrom et Miller, 2004 ; Thomsen, 2006 ; Nolen-Hoeksema, Wisco et Lyubomirsky, 2008). Toutefois, peu d'études se sont attardées aux relations entre la rumination et les comportements extériorisés, dont l'agression. Malgré tout, les liens possibles entre la rumination et les conduites agressives suscitent d'importants questionnements. La présente recherche s'inscrit donc dans la lignée de ces questionnements. À cet effet, ce mémoire a pour objectif général de vérifier si la rumination de la tristesse et de la colère est liée de façon unique et distinctive à des affects et comportements spécifiques. Cette étude a donc cherché à vérifier si la rumination de la tristesse est uniquement associée aux symptômes de la dépression ou si elle peut être associée aux comportements agressifs et à vérifier si la rumination de la colère est uniquement associée aux comportements agressifs ou si elle peut être associée aux symptômes de la dépression. Considérant le fait que la majorité des études qui ont traité les ruminations l'ont effectué auprès d'échantillons adultes, nous avons proposé d'étendre l'étude de ce concept auprès d'une clientèle adolescente. Plus particulièrement, l'échantillon est constitué d'adolescentes hébergées des unités de réadaptation du Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire et du Centre Jeunesse de Laval (N= 319). Cette étude propose donc plus spécifiquement de mesurer : la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les différentes formes de comportements agressifs (physique, verbale et indirecte) chez les adolescentes en difficulté, la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les symptômes de dépression chez les adolescentes en difficulté ainsi que l'influence spécifique des ruminations (de la colère et de la tristesse) au-delà de la contribution des sentiments de colère dans leur association avec les trois formes de comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et les symptômes de dépression. Avant de réaliser ces objectifs, une validation du questionnaire portant sur les ruminations le Sadness and Anger Rumination Scale (SARI) de Peled et Moretti (2007) a été réalisée. Ensuite, des corrélations, des analyses de régression multiple et des analyses de régression hiérarchique ont été réalisées avec les données de nos différents instruments de mesure. Les principaux résultats obtenus dans cette étude indiquent que la rumination de la colère améliore notre capacité à comprendre l'adoption de certains comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et la présence de symptômes de la dépression au-delà des sentiments de la colère. La rumination de la tristesse contribue pour sa part dans la compréhension des symptômes de dépression chez les adolescentes de notre échantillon. Sommairement, ceci vient donc mettre en lumière l'importance des cognitions dans la compréhension de la présence de certaines difficultés puisqu'elles ont une influence qui leur est spécifique, et ce, au-delà des émotions que présentent les adolescentes hébergées en Centre Jeunesse. Comme le concept de rumination mentale demeurait peu documenté lorsqu'il est mis en relation avec les conduites agressives à l'adolescence, notre projet de recherche a permis un certain avancement des connaissances en ce qui a trait à l'implication de ce concept dans ces relations. De plus, cette étude est venue enrichir la compréhension de la régulation cognitive des émotions dans un contexte clinique et a mis en lumière l'importance d'intervenir sur ce type de cognitions.
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L’encre de la mélancolie : déclinaisons littéraires d’un malaise chez Dante et Pétrarque / The Ink of Melancholy : literary views of a malaise in Dante and Petrarch

Deluca, Angela 09 January 2012 (has links)
Les « maladies de l’âme » ont existé de tout temps et l’homme s’est employé à les nommer, à en rechercher les causes dans un déséquilibre organique, ou encore un mauvais usage de la raison qui le priverait de la félicité, celle-ci étant reconnue comme tranquillitas animi ou salut éternel. L’aspect le plus fécond de ce mal de vivre, d’un point de vue artistique et littéraire, repose sur le concept de mélancolie, tandis qu’aujourd’hui, sa forme diffuse en est la dépression. Lacan dans Télévision, décrivant cette dernière comme « une faute morale, comme s’exprimait Dante, voire Spinoza : un péché, ce qui veut dire une lâcheté morale », place la question sur un plan décidément éthique et incite à reconsidérer la subtile réflexion des Pères de l’Eglise et de Saint Thomas, concernant la relation entre péché et « maladie de l’âme », soit encore l’acédie dans ce contexte. Dante, cité explicitement par Lacan, et puis Pétrarque vivent et écrivent durant une période cruciale, qui voit coexister diverses conceptions médicales, philosophiques et artistiques de l’acédie, la mélancolie, l’aegritudo, toutes présentes dans leurs œuvres. Si Dante semble s’appuyer sur la conception médiévale de la maladie de l’âme, essentiellement engendrée par un usage incorrect de la raison et donc une perversion de l’amore di natura, Pétrarque reste, bien que de manière non déclarée, un poète « mélancolique », de fait : il souligne en premier lieu l’irréductible antagonisme entre savoir et félicité et puise dans l’ignorance et l’insatiable désir sa définition de l’essence de la nature humaine. Il fait de ce désir, incarné par la figure éternelle et inaccessible de Laura, la matière même de son chant. / “Maladies of the soul” have always existed, and so humanity seeks to define them and to find their cause and a cure. Over the course of time they have been given many names and their origin has been identified, at different times, in an organic imbalance or in a faulty use of reason, one that drives away happiness, identified in turn as tranquillitas animi or eternal salvation. The most fertile aspect of this malaise from the artistic and literary viewpoint consists in the concept of melancholy, while the form it most commonly takes today is depression. Lacan, defining the latter in Television as a moral failing, as Dante, and even Spinoza, said: a sin, which means a moral weakness, places the question on a declaredly ethical plane and prompts us to re-examine the penetrating reflection of the Fathers of the Church and St Thomas on the relationship between sin and ‘malady of the soul’, embodied, in this context, by sloth. Dante, cited explicitly by Lacan, and Petrarch both lived and wrote in a crucial era, in which different medical, philosophical and artistic conceptions of sloth, acedia, melancholy and aegritudo coexisted, and figured in their works. If Dante still appears bound to the mediaeval conception of the malady of the soul, stemming essentially from the faulty use of reason and thus from a perversion of the ‘love of nature’, Petrarch is, not declaredly, but in effect, a ‘melancholic’ poet: he was the first to point out the rift between knowledge and happiness, and to grasp that the essence of human nature lies in ignorance and in insatiable desire. And he makes this desire, embodied in the eternal and unattainable image of Laura, the subject of his poetry.
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L’Élégie chez Rousseau. Des sources latines au roman des lumières / Rousseau elegy. From the latin sources to the novel of the enlightenment

Ben Sassi, Salwa 16 December 2010 (has links)
L’élégie chez Rousseau rassemble les époques, elle rend le sens étymologique [l’élégie thrène], celui de l’époque romaine [l’élégie d’amour] et le sens moderne [l’élégie tendre de l’amitié] où on parle plutôt de tonalité élégiaque. Elle rappelle à plusieurs égards le genre classique illustré principalement par Tibulle, Properce et Ovide. Rousseau semble emprunter des motifs à l’héritage antique sans pour autant s’y assujettir. Le ton de la plainte ou du chant est dicté par des personnages vertueux. L’élégie chez Rousseau échappe au stéréotype et à la « spécialisation » : elle n’est pas dans le sillage du modèle pour lequel elle fut réputée, et dont la matière est purement funèbre ; elle n’est pas, également, un paradigme de l’élégie romaine qui s’est associée presque exclusivement à l’expression de la passion amoureuse, elle n’est pas limitée à l’expression tendre de l’amitié. Elle n’est pas seulement une esthétique. L’élégie chez Rousseau est l’ensemble de toutes ses manifestations. C’est l’expression d’une attitude. / Rousseau’s elegy deals with the themes of the lament for the death, of the absence and of the loss of one beloved. Rousseau seems to be influenced by the latin poets such as Tibulle, Propers and Ovide. Nevertheless, he is distinguished from them by the way, with which he treats the motifs. These are submitted to the nature of the characters in the novel of Julie ou la Nouvelle Héloïse. In addition, Rousseau uses these motifs in different other contexts. Then, elegy becomes a source of "tools" to say an idea or a point of view. Rousseau’s elegy is more than a statement of complaints or a sad love story: it is an art of writing.
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Les affects dans la pensée de Saint Augustin / Emotions in Saint Augustine’s Thought

De Saxcé, Anne 10 March 2017 (has links)
En plus de ce qu’il avait écrit auparavant sur la libido dans le Traité du libre arbitre, Augustin a consacré deux passages de la Cité de Dieu à la question de l’affectivité. Dans ces deux textes, qu’on trouve aux livres IX et XIV, il s’affronte aux théories stoïciennes et platoniciennes et s’efforce de montrer la particularité de la conception chrétienne de l’affectivité, en liant les affects à la volonté ; ainsi réintégrés dans l’ordo amoris qui structure l’univers augustinien, les affects sont bons si l’amour qui les motive est orienté vers le bien véritable. Toutefois, dans ces textes, Augustin ne détaille pas ce que sont les affects : il n’en définit aucun, il n’analyse pas les relations qu’on peut établir entre eux. Pourtant, si l’on envisage l’ensemble de son œuvre, on découvre des descriptions variées d’affects nombreux. Ce travail cherche à rendre compte de l’affectivité augustinienne. Il découvre la structure essentielle qui la supporte, qui n’est pas l’ordonnancement de la volonté au bien, mais d’abord l’espérance d’atteindre lavie heureuse. Cette espérance éloigne tout à fait la pensée d’Augustin de celle des philosophes stoïciens ou néoplatoniciens. Elle permet de penser l’affectivité dans sa relation au langage, de comprendre que les affects sont portés par la voix, le souffle, le rire ou les larmes, et comment ils forment eux-mêmes un langage, qui raconte le cheminement (peregrinatio) vers la vie heureuse. / First in De libero arbitrio, then in De ciuitate Dei, Augustine describes his theory of affectivity. In books IX and XIV of De ciuitate Dei, he objects to the Stoician theory of apatheia and the Platonician dualism. He points out the Christian idea of affectivity, which considers the affects depending on the will. In this way, emotions are parts of the Augustinian ordo amoris. They are good if they reveal a true love of the good. In these texts however Augustine does not explain what kind of emotions heis thinking about. He gives no definition of them and does not analyse their interconnections. But in the rest of his writings, we can find various descriptions of several emotions. In this work we try to appreciate Augutine’s affectivity, by understanding that it is not predicated on the good will, but on the hope in the beata uita. This hope makes the thought of Augustin different from Stoician or Neoplatonician philosophy. From this point of view, we can understand how affectivity is linked tolanguage, how emotions are embodied by the voice, the respiration, the laughter and the tears, and how they are also a langage, which tells us the peregrinatio to the uita beata.
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Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte

Couët-Garand, Alexandre 01 1900 (has links)
Le deuil normal, ou résilient, a souvent été laissé pour compte dans la littérature, au profit de l’intérêt plus grand porté au deuil pathologique. Cette réalité, qui s’inscrit dans le cadre d’une culture de médicalisation, a pu contribuer à la normalisation de la vision du deuil comme nuisible au fonctionnement et inutilement souffrant. Or, un certain regain d’intérêt pour l’étude des processus du deuil normal est visible dans la littérature, l’idée que le deuil résilient est en fait plus répandu que les deuils plus difficiles n’ayant été que récemment démontrée empiriquement (Bonanno, 2009). Une confusion demeure quant au rôle des émotions liées au deuil, qui sont souvent vues comme des symptômes, étant mal différenciées les unes des autres dans leur nature et leur fonction. Pourtant, la tristesse, apanage d’un deuil résilient et sain, aurait une fonction adaptative, contrairement à la détresse et la dépression, qui évoquent davantage le processus de séparation entre l’enfant et sa figure d’attachement. En effet, l’enfant, lors du départ de la figure d’attachement, vit une émotion débordante et intolérable, la protestation, suivie d’un état de désespoir. Ces émotions seraient ainsi qualitativement différentes, et non seulement quantitativement différentes. Cette thèse vise donc d’une part, via un volet théorique, à proposer un modèle du deuil résilient, mais aussi du deuil pathologique, en lien avec la tristesse, la détresse et la dépression, redonnant à chacune leur juste place. Ces deux types de deuil sont présentés comme les extrêmes d’un continuum entre lesquels toute variation peut exister. La tristesse, dans ce modèle, est dépeinte comme une émotion utile, jouant un rôle dans l’acceptation de la perte et dans la capacité à lui donner un sens. D’autre part, un volet empirique s’intéresse à l’expérience subjective de la tristesse chez des endeuillés résilients adultes ayant perdu un parent. Des entrevues semi-structurées ont été conduites auprès de six participants, et les résultats ont été analysés avec une approche qualitative, l’Analyse Phénoménologique Interprétative (IPA). Les résultats montrent que la tristesse était vécue comme étant tolérable, comme ayant une fonction adaptative et un sens, même si elle reste désagréable à vivre. Comme le deuil n’est pas vécu en vase clos, un surplus de matériel à métaboliser et des circonstances externes variables, ainsi que des variations dans les capacités de mentalisation, peuvent expliquer la présence d’autres expériences émotionnelles et de symptômes somatiques. La tristesse semble toutefois être un ingrédient essentiel d’un deuil résilient, où la personne demeure fonctionnelle et n’est triste que par courtes périodes, venant par vagues. Les implications cliniques et diagnostiques de ces résultats ainsi que du modèle présenté dans cette thèse sont abordées. / Normal, or resilient, grief has often been neglected in the literature, overshadowed by the greater number of studies on pathological grief. This fact, congruent with the trend towards a culture of medicalization, can explain the normalization of the idea of grief as uselessly painful, or even harmful, a nuisance to productivity and functioning. On the other hand, there has been a growing interest in the processes of normal grief in recent years, the idea that resilient grief is more common than pathological grief having only been recently supported by empirical research (Bonanno, 2009). However, the function and nature of grief-related emotions, which are often seen as symptoms, still isn’t clear. Sadness, contrarily to common knowledge, seems to be a healthy characteristic of resilient grief, and could have an adaptive function, whereas distress and depression would evoke the protest and despair phases of the separation between the child and her attachment figure. Thus, these three affective experiences would be qualitatively, and not only quantitatively, distinct. This thesis aims to present, in its first part, a theoretical model of both resilient and pathological grief, elaborating on the function and place of sadness, distress and depression. These two types of grief are presented as the extremes of a continuum, in between which any number of variations could exist. Sadness, in this model, is depicted as a useful emotion that plays a part in the acceptation of loss and in the creation of a meaning. In its second, empirical part, the subjective experience of sadness in resilient grieving adults who lost a parent is observed. Semi-structured interviews were conducted with six participants, and the results were analyzed using Interpretative Phenomenological Analysis (IPA). Results show that sadness was experienced as tolerable, adaptive, and making sense, even if it was painful. As grief is never an isolated experience in life, circumstances and concurrent events, and variations in mentalization abilities, can explain the presence of other emotions or of somatic symptoms. Sadness, however, seems to be an essential ingredient of resilient grief, where the person remains functional, but is sad only by shorts bursts, coming in waves. The clinical and diagnostic implications of these results and of the theoretical model presented in this thesis are discussed.

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