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Besoins d'apprentissage et qualité de vie de femmes présentant un trouble dépressif

Charron, Anne January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Efficacité de la psychothérapie gestaltiste des relations d'objet sur le trouble dépressif majeur accompagné d'une pathologie de la personnalité

Noël, Dominique January 2015 (has links)
L'incidence du trouble dépressif majeur est à la hausse et son occurrence produit la plus grande détérioration de l'état de santé comparée à d'autres maladies physiques ou mentales. Plusieurs approches psychothérapeutiques brèves réussissent à guérir un épisode dépressif à court terme, mais leur efficacité est faible à long terme, ce qui fait en sorte que la rechute et la chronicité de ce trouble demeurent problématiques. Plusieurs recherches ont associé la présence de traits de personnalité pathologiques à la dépression, ce qui pourrait contribuer à sa chronicité. L’étude de traitements thérapeutiques intensifs qui en tiennent compte semble plus pertinente. La psycho- thérapie gestaltiste de relations d'objet (PGRO) est une approche qui a été conçue au départ pour traiter les pathologies de la personnalité. L'objectif principal de la présente recherche est d'étudier l'application de la PGRO au trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité. Une diminution de la symptomatologie dépressive et des traits de personnalité pathologiques était attendue. Trois participantes, recrutées à partir de la clientèle en cabinet privé de la chercheuse, souffrant d'un épisode dépressif majeur et présentant des traits de personnalité pathologiques, ont participé à 20 séances de PGRO. Elles ont été évaluées avant et après le traitement ainsi que lors d’un suivi de six mois. Aux suivis, l'épisode dépressif majeur était résorbé, ce qui fut aussi confirmé un an après la fin du traitement. Les traits de personnalité pathologiques avaient diminué de 33,33 % à 80,49 % selon la participante. Les résultats apportent un soutien préliminaire important quant à l'efficacité de la PGRO pour traiter le trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité et suggèrent que le travail sur le plan de la personnalité pathologique a un impact sur la diminution de la symptomatologie dépressive.
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Le récepteur 3 de la neurotensine/Sortiline dans la régulation de l’état dépressif / Neurotensin receptor 3/Sortilin in depressive state regulation

Moreno, Sébastien 21 December 2017 (has links)
Le trouble dépressif majeur est une pathologie qui atteint 20% de la population et qui représente le premier facteur de morbidité et d’incapacité au niveau mondial. Récemment, le canal potassique TREK-1 est une cible potentielle avérée dans le traitement de la dépression. La délétion de ce canal ou son blocage par un peptide dérivé résultant de la maturation de la sortiline, le propeptide (PE) ou son analogue synthétique la Spadine, résulte en un phénotype de résistance à la dépression. La sortiline est une protéine capable de s’associer à TREK-1 mais également au facteur neurotrophique BDNF important pour la viabilité neuronale et la régulation de l’état dépressif. La sortiline est donc impliquée dans la régulation de l’adressage intracellulaire de TREK-1 et du BDNF. Mes travaux se sont d’abords focalisés sur les conséquences de la délétion du gène codant pour la sortiline (Sort1-/-) sur l’adressage de TREK-1 et du BDNF, et également sur le système neurotensinergique. Les résultats révèlent au niveau cérébral une diminution de l’expression membranaire de TREK-1 et une augmentation de BDNF. L’ensemble de ces modifications conduisent les souris Sort1-/- à développer un phénotype de résistance à la dépression. De plus, ces souris présentent une augmentation de la concentration en neurotensine cérébrale ainsi que de son récepteur 2, ce qui entraine une résistance à la douleur. Par la suite, nous avons montré une diminution de la concentration sérique du PE chez les personnes dépressives, un niveau restauré après traitement avec des antidépresseurs. En conclusion, la sortiline joue un rôle prépondérant dans la régulation du trouble dépressif et aussi dans la nociception. / Major depressive disorder is a condition that affects 20% of the population and is the leading cause of morbidity and disability worldwide. Recently, the TREK-1 potassium channel has been shown to be a potential target in the treatment of depression. The deletion of this channel or its blocking by a derived peptide resulting from the maturation of Sortilin, propeptide (PE), or its synthetic analogue Spadin, results in a phenotype of resistance to depression in mice. Sortilin is a protein able to bind with TREK-1 but also with the neurotrophic factor BDNF, an important factor for neuronal viability and depressive state regulation. Sortilin is therefore involved in regulating the intracellular addressing of TREK-1 and BDNF. Initially, my work focused on the consequences of the deletion of the Sortilin gene (sort1-/-) on the TREK-1 and BDNF addressing, and the neurotensinergic system. The results showed a decrease in TREK-1 membrane expression at the cerebral level and an increase in BDNF. All of these changes lead the Sort1-/- mice to develop a phenotype of resistance to depression. In addition, these mice show an increase in brain neurotensin concentration and its receptor 2, leading to increased resistance to pain perception. In a second phase, I was interested in whether PE, a potential antidepressant, showed serum variations in depressed patients and could be an indicator of depressive syndrome. We showed that the serum PE level is significantly reduced in depressed people, a level restored after treatment with antidepressants. In conclusion, Sortilin plays a major key in the regulation of depressive disorder and also in nociception.
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INHIBITION COGNITIVE, TRAITEMENT EMOTIONNEL IMPLICITE et TROUBLE DEPRESSIF MAJEUR

Gendry-Gohier, Bénédicte 21 November 2011 (has links) (PDF)
Le trouble dépressif majeur se caractérise par des troubles mnésiques, attentionnels et exécutifs, en particulier au niveau de l'inhibition cognitive et un biais dans le traitement des informations émotionnelles. L'objectif de ce travail était d'évaluer les processus de traitement émotionnel dans le trouble dépressif majeur en nous intéressant à l'inhibition cognitive et au traitement implicite des informations émotionnelles. Dans une première expérimentation, nous avons évalué les capacités d'inhibition cognitive auprès d'une population de vingts patients souffrant d'un trouble dépressif majeur en nous basant sur le modèle de Hasher et Zacks (1988), en utilisant du matériel d'évaluation neutre. Une tâche d'amorçage émotionnel avec différents types d'amorce (visages, sans, mots) a été utilisée pour évaluer les processus implicites. Nous avons expérimenté cette tâche auprès de 275 sujets sains afin de mettre en évidence un possible effet de genre, puis auprès d'une population de patients déprimés. Les principaux résultats confirment des capacités d'inhibition cognitive déficitaires dans le trouble dépressif majeur, notamment au niveau des fonctions d'accès et de freinage. La tâche d'amorçage émotionnel nous permet de confirmer le biais vers les informations négatives, corrélé au déficit d'inhibition cognitive. Une sensibilité des femmes non déprimées plus importante du côté des informations négatives se retrouve également chez les femmes déprimées. Nous discutons l'impact du déficit d'inhibition cognitive sur les processus de régulation émotionnelle, mais aussi la question d'une vulnérabilité féminine et les aspects psychopathologiques et thérapeutiques.
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L'effet de la psychoneurothérapie sur l'activité électrique du cerveau d'individus souffrant du trouble dépressif majeur unipolaire

Paquette, Vincent January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Etho-Psychiatry : animal model to model animal : Identification of a « spontaneous » non-human primate model of depressive symptoms / Etho-Psychiatrie : du modèle animal à l'animal modèle : identification d'un modèle primate non-humain "spontané" de symptômes dépressifs

Camus, Sandrine 18 October 2013 (has links)
Plus de 150 millions de personnes souffrent de troubles dépressifs à travers le monde. Malgré le nombre croissant d’études s’intéressant à la physiopathologie de ce trouble, aucune amélioration majeure concernant ses traitements ou la compréhension des mécanismes biologiques sous-jacents n’a été faite. Bien qu’une prédisposition génétique et des évènements stressants aient été proposés comme facteurs de risque, ni les gènes impliqués ni le fonctionnement des interactions gène x environnement ne sont encore connus. Cela peut s’expliquer par le manque de modèles animaux satisfaisants et par le fossé existant entre les connaissances / méthodes de diagnostic appliquées en recherche clinique et celles disponibles en recherche fondamentale. Des manipulations pharmacologiques, lésionnelles, génétiques ou de l’environnement sont quasi exclusivement utilisées chez le rongeur. Certains primates non-humains (PNH), plus proches de nous sur les plans comportementaux et phylogénétiques, montrent pourtant, comme l’Homme, des modifications comportementales et physiologiques atypiques et spontanées en réponse à des conditions de vie stressantes. Malgré les travaux pionniers et prometteurs d’Harlow et de ses collaborateurs dans les années 60, rares sont les équipes qui étudient la dépression chez le macaque aujourd’hui. Nous avons émis l’hypothèse que parmi des grandes populations de PNH captifs, une petite proportion d’individus exprime des comportements atypiques pouvant s’apparenter à des symptômes dépressifs. Mon projet de thèse a eu pour but de proposer une approche novatrice et non invasive d’identification de ces profils « depressive-like » chez le macaque, en combinant les compétences et connaissances de l’éthologie, de la psychiatrie et des neurosciences. L’impact des expériences de vie précoces et de l’espèce a également été abordé. Les comportements, les postures et orientations du corps, les localisations spatiales, les regards et/ou les distances inter-individuelles ont été relevés chez plus de 200 macaques rhésus et cynomolgus d’élevage, nés en captivité ou dans la nature. Des sous-groupes d’individus ont été identifiés à l’aide d’analyses multifactorielles. Dans chaque population observée, un profil « depressive-like » a été mis en évidence par comparaison avec les symptômes décrits dans le Manuel Diagnostique et Statistiques des Troubles Mentaux et avec les modèles animaux existants dans la littérature. La prévalence de ces profils étant supérieure chez les macaques rhésus et chez les animaux nés en captivité, nos résultats concordent avec le rôle suggéré du stress dans l’expression des troubles dépressifs. En plus d’exprimer ce profil comportemental atypique dans leur environnement habituel, les singes « depressive-like » présentaient une réactivité émotionnelle altérée au cours 2 tests comportementaux, associée à des taux élevés de cortisol plasmatique et noradrénaline cérébro-spinale. Pris dans leur ensemble, ces résultats prometteurs confèrent une bonne validité de représentation à notre modèle macaque de symptômes dépressifs. Une caractérisation plus complète de ce modèle est bien sûr nécessaire et pourrait ouvrir de nouvelles perspectives quant à la compréhension de l’étiologie et de la physiopathologie des troubles dépressifs. / More than 150 million people worldwide suffer from major depressive disorder (MDD). Although investigations of its pathophysiology have dramatically increased in the last decade, no substantial improvement has been made concerning the treatments and the understanding of its underlying mechanisms. A genetic predisposition and stressful experiences have been acknowledged as risk factors involved in MDD. However, no specific genes have been identified so far and little is known about the gene x environment interactions. This is likely due to the lack of bona fide animal models of depressive-like symptoms. Indeed, there is a huge gap between the knowledge / diagnostic methodology of clinical research and the animal models used in fundamental research, mainly focusing on environmental, pharmacological, lesional or genetic manipulations. Phylogenetically and behaviourally closer to Humans compared to rodents, non-human primates (NHPs) can show spontaneous behavioural and physiological modifications in response to stressful life events. Although promising results had been reported in the 1960’s by the pioneering studies of Harlow and colleagues, the investigation of depressive-like symptoms in macaques are scarce in the current literature. We hypothesize that, among large captive NHP populations, a few individuals will display atypical behaviours that could mimic depressive symptoms. Combining the skills and knowledge of ethology, psychiatry and neurosciences, my PhD project aimed at proposing an innovative non-invasive detection method of such depressive-like profiles. The impact of birth origin and species was questioned as well. Behaviours, body postures, body orientations, spatial location, gaze direction and/or inter-peer distances were collected among more than 200 rhesus and cynomolgus captive- or wild-born farm-bred macaques. Using multifactorial analyses, clusters of individuals displaying distinct behavioural profiles were identified. In each population, a common depressive-like profile was characterised by its similarities with symptoms described in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder and with other animal models of depression. The prevalence of such profiles was increased in the rhesus populations and by captive early life experience, corroborating the role of stress in the development of MDD. In addition to expressing depressive-like features in their home cage, these animals displayed higher levels of plasmatic cortisol and cerebrospinal noradrenaline which correlated with a passive emotional reactivity in 2 behavioural paradigms. Altogether these promising results conferred good face validity to our NHP model of depressive-like symptoms. Further characterization of this model is required and might bring new insights to the understanding of MDD pathophysiology and etiology.
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Modifications structuro-fonctionnelles cérébrales chez des sujets dépressifs sévères avant et après traitement par électroconvulsivothérapie : étude exploratoire ECTIM / Structural-functional brain changes in depressed patients before and after treatment with electroconvulsive therapy : a pilot study ECTIM

Yrondi, Antoine 26 June 2018 (has links)
Introduction : L'électroconvulsivothérapie (ECT) est un traitement non pharmacologique du trouble dépressif résistant. Bien que son efficacité ait été démontrée dans cette indication, les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ce processus restent très imprécis. Il n'existe actuellement pas de travail étudiant l'effet d'une ECT efficace au niveau des modifications structurofonctionnelles cérébrales. Il semble primordial de poursuivre l'étude des corrélats neuroanatomiques précoces et plus tardifs sous tendant les processus neurofonctionnels responsables de l'amélioration de la clinique. Méthodes : Il s'agit d'une étude mono centrique menée sur le CHU de Toulouse. Chez des patients présentant un trouble dépressif résistant, des évaluations cliniques et en IRM multimodale sont réalisées à 4 temps. La 1ère évaluation a lieu avant le début de la cure, la 2ème après une 1ère ECT, la 3ème après une 1ère ECT efficace et la 4ème après rémission.Résultats: Concernant le volume de l'hippocampe et de l'amygdale à la première visite n'était pas diffèrent du volume à la troisième visite (t(135) = .329, p = .94). Au contraire, il y avait une différence significatif entre le volume de deux structures entre la première et la quatrième visite (t(135) = -2.47, p = .039) et entre la troisième et la quatrième visite (t(135) = -3.51, p = .002). Concernant la diffusivité moyenne en tant que l'effet des visites tend vers la significativité pour la DM (F(2,136) = 2.67, p = .072). En IRM resting state, il existe une hypoconnectivité précoce entre (i) l'hippocampe Droit et le cortex Cingulaire antérieur dorsal (t = -6.20 ; pFDR : 0.0123) ; (ii) l'hippocampe Droit et le noyaux caudé gauche ( t = -7.69 ; pFDR : 0.0035) et (iii) le vermis cervelet et le precuneus (t = -5.93 p FDR : 0.0363). Il existe une hyperconnectivité entre V4 et V1 entre (i) le cortex orbito frontal médian droit et le gyrus occipital médian (t = 6.58 ; p FDR : 0.0146) et (ii) le gyrus frontal inférieur droit et le cortex fronto median gauche (t = 6.83 ; pFDR : 0.0104). Il existe une diminution significative des symptomes de depression entre la V4 et la V1 à l'échelle d'Hamilton (V4: 3,08 ET : 1,62 ; V1 : 23,17 ET : 3,21 ; p <0.001).Conclusion : Il semble exister des modifications structuro-fonctionnelle à l'issu de la cure d'ECT sans modifications structurelles et micro structurelles précoces. / Background: Electroconvulsive Therapy (ECT) is a non-pharmacological treatment of resistant depressive disorder. Although its efficacy has been demonstrated in this indication, the brain mechanisms underlying this process remain very imprecise. There is currently no work studying the effect of one effective ECT on cerebral structural changes. It seems essential to continue the study of the early and late neuroanatomical correlates underlying neurofunctional processes responsible for improving the clinic. Methods: This is a mono-centric study conducted on the Toulouse University Hospital. In patients with resistant depressive disorder, clinical and multimodal MRI assessments are performed at 4-step intervals. The first evaluation takes place before the beginning of the treatment, the 2nd after a 1st ECT, the 3rd after a 1st effective ECT and the 4th after remission. Results: Regarding the volume of the hippocampus and amygdala at the first visit was not different from the volume at the third visit (t (135) = .329, p = .94). On the contrary, there was a significant difference between the volume of two structures between the first and the fourth visit (t (135) = -2.47, p = .039) and between the third and fourth visits (t (135) = -3.51, p = .002). For mean diffusivity, the effect of visits showed a trend toward significance for MD (F (2.136) = 2.67, p = .072). In the MRI resting state, there is early hypoconnectivity between (i) the right hippocampus and the dorsal anterior cingulate cortex (t = -6.20, pFDR: 0.0123); (ii) right hippocampus and left caudate nucleus (t = -7.69, pFDR: 0.0035) and (iii) vermis cerebellum and precuneus (t = -5.93 p FDR: 0.0363). There is hyperconnectivity between V4 and V1 between (i) the right medial orbit frontal cortex and the medial occipital gyrus (t = 6.58; p FDR: 0.0146) and (ii) the right inferior frontal gyrus and left fronto medial cortex (t = 6.83, pFDR: 0.0104). There is a significant decrease in the symptoms of depression between V4 and V1 at the Hamilton scale (V4: 3.08 AND: 1.62, V1: 23.17 AND: 3.21, p <0.001). Conclusion: There appears to be structural-functional changes at the end of the ECT course. However, we do not find early structural and micro structural changes.
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L'effet de la psychoneurothérapie sur l'activité électrique du cerveau d'individus souffrant du trouble dépressif majeur unipolaire

Paquette, Vincent January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les interventions sont-elles efficaces pour prévenir et traiter la dépression chez les jeunes adultes de 18 à 30 ans? : une revue systématique de la littérature

Sina, Gladys 12 1900 (has links)
La dépression chez les jeunes est fréquente et entraîne une détresse et un handicap pour les individus et leurs familles/aides-soignants. Les lignes directrices en matière de traitement et de prévention soulignent la nécessité d'informations de qualité et d'interventions psychosociales fondées sur des données probantes. Récemment, on s'intéresse de plus en plus aux interventions psychopédagogiques, qui fournissent généralement des informations précises sur les problèmes de santé et sur l'auto-gestion au client et à ses aides-soignants. L'objectif de cette revue systématique est de déterminer si les interventions psychopédagogiques peuvent être utilisées pour prévenir et traiter la dépression chez les jeunes adultes. Des recherches systématiques ont été effectuées dans MEDLINE Ovid, PsycInfo, et les listes de références. Aucune étude ne répondait aux critères d'inclusion de cette revue. Quatorze études issues d'une édition spéciale du Psychiatric Rehabilitation Journal (Davis et al., 2018) ont été discutées. Ce numéro met l'accent sur les besoins et les services efficaces pour les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale pendant leur transition vers l'âge adulte. Les populations ciblées par ces études sont les suivantes : les étudiants universitaires bénéficiant d'un soutien éducatif, les jeunes adultes blancs et latino- américains bénéficiant d'une aide pour trouver un emploi, les jeunes et les jeunes adultes impliqués dans le système judiciaire, les jeunes adultes souffrant de troubles de l'humeur et les prestataires de services destinés aux jeunes en transition vers l'âge adulte. L'accent mis sur la diversité des échantillons met en lumière certains des progrès réalisés dans le domaine. Les interventions psychopédagogiques peuvent jouer un rôle dans la prévention et la prise en charge de la dépression chez les jeunes, en tant qu'approche principale ou complémentaire. Le nombre limité d'études, le manque d'hétérogénéité dans les formats et les évaluations, ainsi que le manque de cohérence dans la définition des interventions psychopédagogiques rendent difficile la comparaison des programmes et la mesure de l'efficacité globale. Les études futures doivent établir une définition commune des interventions psychopédagogiques, développer/évaluer les interventions psychopédagogiques conformément aux cadres d'interventions complexes et analyser leurs composantes actives. / Youth depression is common and leads to distress and impairment for individuals and their families/caregivers. Treatment and prevention guidelines stress the need for good information and evidence-based psychosocial interventions. Increasingly, there is a growing interest in psychoeducational interventions (PIs), which broadly deliver accurate information about health issues and self-management to the client and his/her caregivers. The aim of this systematic review is to investigate whether psychoeducational interventions can be used to prevent and treat youth depression. Systematic searches were undertaken in MEDLINE Ovid, psycINFO, and reference lists. No studies met the inclusion criteria for this review. Fourteen studies from a special edition of the Psychiatric Rehabilitation Journal (Davis et al., 2018) were discussed. This issue focuses on the needs of, and effective services for individuals with serious mental health conditions as they transition into adulthood. The populations of focus in these studies are: college students receiving educational supports, White and Latino young adults receiving employment supports, youth and young adults with justice system involvement, young adults with mood disorders, and service providers for youth in transition to adulthood. The focus on diverse samples highlights some of the progress in the field. PIs can have a role in preventing and managing youth depression, as a primary or complementary approach. The limited number of studies, heterogeneity in formats and evaluation, and inconsistent approach to defining PI, make it difficult to compare programmes and measure overall effectiveness. Future studies need to establish an agreed definition of PI, develop/evaluate PIs in line with frameworks for complex interventions, and analyse their active components.
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Les biais cognitifs chez les individus ayant un trouble psychotique

Samson, Crystal 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Les biais cognitifs sont des tendances qu’ont les individus à traiter l’information d’une certaine manière. Le terme biais réfère au fait que ces tendances sont souvent répétitives et rigides. Bien que l’on retrouve des biais cognitifs chez tous les individus, certains sont plus spécifiquement liés à la psychose et pourraient expliquer certains symptômes liés aux troubles psychotiques. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le niveau de preuve, ainsi que la taille de l’effet de l’association entre les biais de raisonnement et d’interprétation et les caractéristiques psychotiques (troubles psychotiques, symptômes psychotiques, expériences psychotiques sous-cliniques (psychotic-like experiences) et le risque de développer une psychose (psychosis risk)) ainsi que le niveau de preuve et la taille de l’effet des interventions psychologiques sur les biais cognitifs auprès de personnes ayant des caractéristiques psychotiques. Le deuxième objectif est d’explorer les biais cognitifs de manière transdiagnostique chez les individus ayant un trouble psychotique ou un trouble dépressif majeur. La première étude est une méta-revue portant sur les biais cognitifs associés aux caractéristiques psychotiques, et sur l’effet des interventions psychologique sur la modification des bais cognitifs. Cent-vingt-trois résultats provenant de quinze méta-analyses ont été évalués à l’aide du système Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations (GRADE; Gotlib, 2010). Les résultats ont montré qu’un niveau de preuve modéré à élevé soutenait les liens en des caractéristiques psychotiques et certains biais cognitifs, notamment : les biais d’interprétation lorsque étudiés regroupés, l’externalisation des événements cognitifs, le biais d’autoprotection (self-serving bias), l’attribution d’intentions hostiles, la saillance aberrante, le biais d’inflexibilité cognitive ou (belief inflexibility bias) (lorsque mesuré avec Maudsley Assessment of Delusions Schedule (MADS ; Wessely et al., 1993) et le biais de sauter aux conclusions (jump to conclusions) lorsqu’étudiées avec des tâches expérimentales (le biais de la collecte de données (data-gathering bias)). Les autres biais étudiés par les méta-analyses incluses dans la méta-revue ne sont pas soutenus par un niveau de preuve suffisante (le biais de personnalisation (personalizing bias), le biais contre les indices infirmatoires (bias against disconfirmatory evidence ; BADE), le biais contre les indices confirmatoires (bias against confirmatory evidence ;BACE), et le biais d’acceptation libérale (liberal acceptance bias)). Certains biais cognitifs étaient notamment liés aux symptômes similaires à la psychose chez des personnes en santé et chez des personnes à risque élevé de psychose. Un niveau de preuve modéré-élevé soutient un petit effet de taille des interventions psychologiques sur les biais cognitifs. La deuxième étude est une validation francophone du CBQp. Le questionnaire a été traduit et validé auprès de personnes ayant un trouble psychotique (N=30), un trouble dépressif (N=32) et dans un groupe normatif (N=663). Une analyse transdiagnostique par regroupements hiérarchiques de profils de biais cognitifs a également été réalisée. Nos résultats ont révélé une structure factorielle similaire à celle des auteurs originaux, avec la solution à un facteur (évaluation d’un score de biais cognitifs global) étant la meilleure, mais les solutions à deux facteurs (évaluation de biais divisés en deux thèmes liés à la psychose) et cinq facteurs (évaluation de cinq biais cognitifs différents) étaient les plus intéressantes cliniquement. Finalement, une solution à six regroupements a émergé de l’analyse par regroupements hiérarchiques, suggérant que des individus ayant des diagnostics similaires peuvent avoir des profils de biais cognitifs différents, et que des individus ayant des diagnostics différents peuvent avoir des profils de biais cognitifs similaires. Davantage d’études et de méta-analyses sont nécessaires pour mieux identifier les liens entre certains biais cognitifs et les caractéristiques psychotiques pour lesquels il n’y a aucune méta-analyse sur des échantillons cliniques, tels que le biais d’attribution d’intentions hostiles (hostility attribution bias), la saillance aberrante et le biais de sauter aux conclusions (lorsque mesurés avec des questionnaires autorapportés). D'autres biais étudiés par des méta-analyses chez des populations cliniques (par exemple, le biais de personnalisation, le biais contre les indices infirmatoires, le biais contre les indices confirmatoires et le biais d'acceptation libérale) doivent encore faire l'objet de recherches supplémentaires de qualité avant de pouvoir conclure sur leur relation avec les caractéristiques psychotiques. Une méta-analyse clarifiant les biais cognitifs spécifiques qui sont altérés par des interventions cognitives (spécifiques également) pourrait nous aider à mieux comprendre les composantes les plus efficaces des interventions sur les différents biais cognitifs, et ainsi améliorer les interventions actuelles. Les associations entre différents biais cognitifs et les symptômes similaires à la psychose dans les études analogues suggèrent également que d’autres groupes populationnels pourraient bénéficier d’interventions ciblant les biais cognitifs, la présence de ces biais et symptômes se retrouvant sur un spectre. Finalement, les résultats de notre deuxième étude nous laissent croire qu’il serait intéressant d’évaluer la présence de différents biais cognitifs de manière transdiagnostique à l’aide d’autres instruments de mesure. Notre version francophone du questionnaire de biais cognitifs pour la psychose pourra être utilisée auprès de populations francophones. / Cognitive biases are individual tendencies to process information in a certain way. The term bias refers to the fact that these tendencies are often rigid and repetitive. Although cognitive biases are found in all individuals, some are more specifically related to psychosis and may explain some of the symptoms associated with psychotic disorders. The first aim of this thesis is to examine the quality of evidence and effect size of the association between reasoning and interpretation biases and psychotic features (psychotic disorders, psychotic symptoms, psychotic-like experiences and psychosis risk) as well as the quality of evidence and effect size of psychotic interventions on cognitive biases in individuals with psychotic features. The second objective is to explore cognitive biases transdiagnostically in individuals with a psychotic disorder or a major depressive disorder. The first study is a meta-review on cognitive biases associated with psychotic features, and on the effects of psychological interventions on cognitive biases. One hundred and twenty-three outcomes from 15 meta-analyses were assessed using the Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluations (GRADE; Gotlib, 2010). The results showed that moderate to high-quality evidence supported links between psychotic features and certain cognitive biases, namely: interpretation biases when studied together, the externalization of cognitive events, the self-serving bias, the hostility attributions bias, the aberrant salience bias, belief inflexibility bias (when measured with Maudsley Assessment of Delusions Schedule (MADS; Wessely et al., 1993) and the jumping to conclusion bias when measured with experimental tasks (the data-gathering bias). The other biases studied by the meta-analyses included in the meta-review are not supported by sufficient quality of evidence (the personalizing bias, the bias against disconfirmatory evidence, the bias against confirmatory evidence, and the liberal acceptance bias). Some cognitive biases were notably related to psychosis-like symptoms in healthy people and in people at high risk of psychosis. Moderate-high-quality evidence supports a small effect size of psychological interventions on cognitive biases. The second study is a French validation of the CBQp. The questionnaire was translated and validated with people with a psychotic disorder (N=30), a depressive disorder (N=32) and in a normative group (N=663). A cross-diagnostic analysis by hierarchical clustering of cognitive bias profiles was also performed. Our results showed a similar factor structure to that of the original authors, with the one-factor solution (assessment of a global cognitive bias score) being the strongest, but the two-factor (assessment of biases divided into two psychosis-related themes) and five-factor (assessment of five different cognitive biases) solutions being the most clinically interesting. Finally, a six-cluster solution emerged from the hierarchical cluster analysis, suggesting that individuals with similar diagnoses may have different cognitive bias profiles, and that individuals with different diagnoses may have similar cognitive bias profiles. More studies and meta-analyses are needed to better understand links between certain cognitive biases and psychotic features, including the hostility attribution bias and the aberrant salience, and the jump to conclusions bias when measured with self-report questionnaires, for which there is no meta-analysis in clinical studies. Other biases studied reviewed by meta-analyses on clinical populations (e.g. the personalizing bias, the bias against disconfirmatory evidence, the bias against confirmatory evidence, and the liberal acceptance bias) still need further quality research before being able to conclude about their relation with psychotic characteristics. A meta-analysis of the effect of specific psychological interventions on the different cognitive biases targeted by them could also help us to identify which specific interventions are effective on the different cognitive biases, and thus improve current interventions. Associations between different cognitive biases and psychosis-like symptoms in non-clinical studies also suggest that other population groups may benefit from interventions that have been developed to target cognitive biases, as the presence of these biases and symptoms occur across a spectrum. Finally, the results from our second study suggest that it would be interesting to assess the presence of different cognitive biases transdiagnostically using other measurement instruments. Our French version of the cognitive bias questionnaire for psychosis is now available to be used with French-speaking populations.

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